Mon compte
    Syngué Sabour - Pierre de patience
    Note moyenne
    4,1
    1027 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Syngué Sabour - Pierre de patience ?

    182 critiques spectateurs

    5
    40 critiques
    4
    89 critiques
    3
    34 critiques
    2
    14 critiques
    1
    2 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Atiq Rahimi nous entraine dans une histoire fantastique où il a su transcrire en gestuel ce qu'il avait mis en mots et le résultat est un vrai bonheur. Ce monsieur est un poète et le choix de ses acteurs, des lieux de tournage ne sont certes pas un hasard mais un choix savamment travaillé dans lequel Golshifteh Farahani évolue avec sa sensibilité toute naturelle dans de belles robes, avec de belles attitudes, avec de belles émotions et quelques secrets à nous faire partager, tout doucement, sans heurts. Syngué Sabour est une pierre de patience qui m'a touché en plein coeur. Tashakor !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Un très beau film, poignant et esthétique. Une actrice au sommet de son art.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2013
    s'il n'y avait pas les cinq dernières minutes trop mélodramatiques, ce film serait parfait. L'interprète principale est fascinante à tous les pointsq de vue, et l'adaptation de ce qui semble être un monologue (? je n'ai pas lu le livre) littéraire est remarquablement réussie. Alors qu'à la lecture du sinopsis on peut craindre un huis clos un peu duraille, il nen n'est rien en réalité! C'est un très beau film.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Il était une fois un homme plongé dans un sommeil profond dont il ne pouvait s'extirper. Alors que nombre de ses proches l'avaient abandonné pour fuir la guerre, seule sa femme continua de veiller sur lui. Elle en profita pour lui dire tout ce qu'elle avait sur le coeur, et avouer ses secrets les plus enfouis.

    Universel par l'absence de noms donnés aux personnages, Syngué Sabour peut être perçu comme un conte philosophique sur le statut des femmes dans la religion musulmane. Réalisée par le propre auteur du roman éponyme, cette oeuvre possède une véritable structure littéraire. Avec des ellipses et des chapitres bien distincts, le récit démarre réellement quand la femme commence à se livrer vers son mari, inconscient. Cette constante voix (parfois off) qui s'adresse à lui se dirige aussi explicitement vers nous.

    Nous sommes les premiers réceptifs à cette critique qui est faite de la religion, et non de la politique (aucun conflit n'est mentionné). Et la magnifique Golshifteh Farahani, au passé douloureux, nous fait très bien passer le message. En parlant sans même ouvrir la bouche, avec des yeux trahissant une cruelle tristesse et un désespoir grandissant, elle hésite à se livrer. À l'image de cette caméra jamais statique qui nous offre de très beaux plans.

    On peut se demander quelle est la nécessité d'adapter ce genre d'intrigue au cinéma. Et c'est vrai que cette transposition s'avère lente à certains moments. Mais grâce à ce faux huit-clos à l'ambiance étouffante, et une relation parallèle (le soldat bègue) subtile et bien pensée, Syngué Sabour captive par son propos. L'islam n'est pas la seule visée dans ce film, car le sujet peut être étendu à toutes autres sociétés souffrant d'inégalités. Qu'elles soient humaines ou sociales.
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Psychanalyse chez les Talibans...

    Golshifteh Farahani, actrice franco-iranienne que nous avions déjà appréciée dans "A propos d'Elly" de 'Asghar Farhadi, interprète une belle jeune femme mariée à un homme beaucoup plus âgé. En veillant ce vieil époux elle entame un monologue ; elle va d'abord reprendre le récit des épisodes de leur vie commune : la guerre pour lui, la soumission pour elle, puis peu à peu dévoiler ses ressentiments jusqu'à ses secrets les plus terribles. Ayant découvert le pouvoir libérateur de la parole, elle le maintient même en vie pour pouvoir poursuivre sa "thérapie".

    Au long face à face entre la femme et le mourant dans le huis-clos de leur maison, peu à peu détruite par les attaques des talibans, répondent les images fortes de la guerre, l'urgence, la vie qui ne tient qu'à une rafale de mitraillette.

    Dans cette partie du monde, la femme est un objet, "un morceau de viande" maltraité par des hommes qui "font la guerre car ils ne savent pas faire l'amour". Si les hommes sont eux aussi enfermés dans un rôle, ils ne sont pas tous des brutes, à l'image du jeune orphelin embrigadé de force par les talibans. D'ailleurs qui choisit vraiment sa vie dans cette société ?

    L'histoire révèle, à travers le personnage de la tante et celui de l'héroïne, que ces femmes qui n'ont pas le statut d' être humain luttent pour leur survie par la rouerie, voire l'extrême violence. C'est le paradoxe de cette société arriérée. Surprenant paradoxe que l'on retrouve dans un vocabulaire assez cru qui exprime la sexualité refoulée ou cachée.

    La force du film d'Atiq Rahimi adapté de son roman qui a obtenu le prix Goncourt 2008, repose sur le jeu de l'actrice qui traduit un vécu puisqu'elle a dû fuir le régime iranien, le dos brûlé par un jet d'acide. Presque seule en scène, tour à tour mère, épouse dévouée et prostituée, elle traduit la souffrance, l'inquiétude, la peur, le plaisir... Mais un bémol : l'omniprésence du corps du mari agonisant est obsédante, impudique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 février 2013
    A Kaboul, dévastée par la guerre, une jeune mère éplorée vielle son mari tombé dans un profond coma après avoir reçu une balle dans la nuque. Lui, fier combattant afghan et mari distant; elle, épouse soumise, encore attentionnée.
    Tandis que dehors, les chars grondent et les armes claquent, dans l’intérieur calme et bleuté, la jeune femme parle à son mari comme à un gisant. « Pierre de patience » à qui elle se confie enfin ; qui écoute la confidence et entend les non-dits. Peu à peu, elle va même se libérer de ses secrets les plus intimes : une sexualité inassouvie et la paternité cachée de ses deux filles.
    A bout de patience, la pierre finira par éclater… Comme si rien ne pouvait résister à la douce force d’une parole libérée qui émerge autant du vacarme alentour, que des siècles d’obscurantisme qui tiennent la femme en soumission.
    Une sensibilité qui palpite comme le voilage des fenêtres, des couleurs chaudes dans la nudité du décor et une superbe actrice pour servir, parfois de façon un peu théâtrale, la métaphore d’un monde libre qui arrive. Un joli film qui dit à sa façon un peu la même chose que « Wadjda ».
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Très beau film sur la condition féminine sur fond de guerre en Afghanistan. Une actrice juste magnifique, qui joue ce huis-clos avec justesse et grâce...
    Isabelle M
    Isabelle M

    11 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Un film de femmes magnifique avec une interprète qui s'est emparée du rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2013
    Aussi beau, fort et poétique que le livre éponyme de Atiq Rahimi. Golshifteh y est absolument magnifique. Un portrait de femme dans l'Afghanistan dévasté d'aujourd'hui. A voir de toute urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2013
    Page de vies à Kaboul.....
    Ce portrait sur la vie de femmes à Kaboul est merveilleusement réalisé et malgré tout se termine sur une belle note d'espoir .... enfin peut-être?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2013
    Syngué Sabour - Pierre de patience*** : Golshifteh Farahani est une actrice merveilleuse, que ce soit dans "à propos d'Elly" ou "Si tu meurs je te tue" son jeu, toujours juste et à fleur de peau... la Pierre de patience sera son mari dans le coma, elle va lui raconter ses secrets les plus intimes en voulant croire que peut être si il venait à se réveiller il serait différent et comprendrait quelle a été sa vie avant et avec lui... ce film vient témoigner de l'ignorance et du mensonge mélangé au poids de la religion qui maintient un peuple dans la haine et réduit les femmes à des objets. C'est aussi le quotidien de la guerre en Afghanistan. Violent, émouvant mais magnifique.
    Paul F.
    Paul F.

    9 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Il est évident que l’actrice Golshifteh Farahani porte à elle toute seule cet incroyable film. Elle est belle, elle joue admirablement et sait, de son regard, faire monter la tension. L’histoire est toujours la même en Afghanistan ; la femme doit se taire et se voiler si elle veut seulement vivre. Elle, rejetée puis abandonnée des siens, soumise et attentionnée, soigne son mari blessé d’une balle dans la nuque. La guerre est omniprésente, elle fait peur et rend la vie infernale. C’est dans ce climat que la jeune femme va avec avec de simples mots trouver la force d’exorciser ses angoisses et se révéler à elle-même.
    De plus il y a de très belles images de Golshifteh et une photographie étonnante, dans un décor surréaliste de fin du monde. La chute est magnifique. 4 étoiles.
    clamarch
    clamarch

    9 abonnés 211 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2013
    film magnifique, lent monologue sur l'intelligence des femmes dans ces pays où on les méprise, déconsidère voire hait. Leur faculté inouie de surmonter tout ça, pour survivre. Et cette interprète splendide. Quel beau moment, la musique est belle aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Le film est très littéraire, la mise en image statique et théorique d’un monologue sans surprise.
    Etienne G.
    Etienne G.

    45 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 février 2013
    Il est évident que le livre semblait difficile à adapter au cinéma: des monologues, ce n'est pas cinégénique du tout. Et ce qu'on pouvait craindre avant est confirmé par la vue de ce film à la fois très lourd, très artificiel et bien long.
    On comprend bien que cette femme, c'est le rêve de l'émancipation de la femme afghane, mais ne pouvait-on pas faire autrement dans un film ???
    Et je suis désolé de constater que Golshifteh Farahani est une nouvelle fois très mauvaise, avec ses airs de chien battu et notamment dans la dernière scène, à la limite du grotesque.

    A la sortie de la séance, j'ai dit avec l'espoir qui me tient toujours, même après un mauvais film:"le week end prochain, Etats Unis, les films américains!"
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top