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    Zombie
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    Vrakar
    Vrakar

    34 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    George Romero fait partie de ces réalisateurs des 60-70's à l'origine du genre 'horreur/gore'. 10 ans après son cultissime "La Nuit des Morts-Vivants" (1968), il renoue avec le succès grâce à "Zombie". Dans ce film, la dérision totale est le mot d'ordre. Romero utilise des zombies errant dans un centre commercial pour dénoncer la société de consommation. Les morts-vivants y viennent car ça leur rappelle, avec un relent de conscience, leur ancienne vie... à errer dans les centres commerciaux. Les personnages principaux, hormis Peter (Ken Foree), n'ont rien de charismatique. Mais ils ont la patate et c'est l'essentiel. Leur shoot 'em up (puis celui du gang des pillards) bien gore est jubilatoire. De même, certains passages censés être dramatiques font plus rigoler qu'autre chose tellement ils jouent comme des pieds. Les maquillages et effets spéciaux (au choix, sauce tomate ou tarte) dégouiinent sur des figurants parfois morts... de rire. Il y a aussi les nombreuses incohérences. Stephen (David Emge) réussissant à apprendre à piloter un hélicoptère à Frannie (Gaylen Ross) en quelques heures, c'est formidable. C'est de la série B bien fauchée de la fin des 70's, faut pas s'attendre à y voir de grands acteurs, un scénario 'chiadé' ou une réalisation de génie. Tout est à prendre au second degré. A noter aussi une B.O bordélico-psychédélique qui ne pouvait mieux se marier à l'ensemble. En dépit de son âge et de ses défauts, "Zombie" fait partie des films cultes du genre.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2022
    Pendant ce temps là, au rayon boucherie du Leclerc

    Voici le deuxième volet de la saga des zombies par Romero. Il ne s’agit pas d’une suite mais plutôt d’une continuité dans l’exploitation du zombie comme élément de langage.

    Les grandes villes américaines sont sous la pression d’une épidémie de zombification. Quelques personnages fuient la ville et vont se réfugier dans un grand centre commercial où ils pensent pouvoir se ravitailler et maîtriser les entrées et les sorties. Enfin surtout les entrées. En plus, ça tombe bien, il y a des promos sur le pâté de tête.

    Le début est pour le moins chaotique. Dans un studio télé, tout le monde s’écharpe pour savoir comment lutter contre cette menace. A l’évidence, personne ne veut voir la réalité en face, que tout est déjà cuit. Pendant ce temps-là, la police intervient dans un ghetto et tire à vue sur une population noire et latina qui refuse de brûler ses corps. La confusion est totale. En creux, on lira le prolongement du propos du premier volet. L’ordre est raciste et le chaos déchaîne la violence du pouvoir. En fait, ce deuxième volet commence réellement à l’arrivée au mall. Là, errent des zombies sans but. Ils sont là car leur corps sans esprit se souvient du besoin qu’il y avait jadis à fréquenter ce lieu. Quand nos personnages s’installent, c’est l’euphorie de l’opulence. On fait les boutiques, on soigne son intérieur. D’une certaine manière, on flâne dans ce paradis du monde moderne. Comme les zombies en fait. Plus tard des pillards vont passer par là et, sous des airs d’anarchistes post-apocalyptiques, ils vont eux aussi embarquer tout un tas de trucs dont ils n’ont pas besoin. Et dans le même temps, laisser là le costume cravate symbole du monde de l’argent et bousiller une télé symbole de l’abrutissement des masses. Cette joyeuse punkerie est ponctuée d’un humour potache et cynique tout à fait réjouissant. Le suspens installé tient ses promesses malgré quelques fils blancs scénaristiques grossiers ça et là. Le défouloir gore est aussi joyeux qu’explicite. Il nous rappelle ce temps où le numérique n’avait pas sa place et où la tripaille étalée remplaçait la CGI pour impressionner le spectateur. Les plaisirs simples de la vie en fait. A l’interprétation, c’est correct sans être éblouissant mais on est toujours content de voir ce bon vieux Tom Savini. A noter, la musique est signée Goblin et elle est aussi fabuleuse que d’habitude. A noter également, de très belles idées de mise en scène et quelques plans à l’esthétique parfaite.

    En bref, ce brûlot contre la société de consommation est un plaisir de (presque) tous les instants. Il sait osciller entre spectacle de pur divertissement et fond caustique. Fortement conseillé donc à ceux à qui quelques têtes éclatées ne feraient pas peur, qu’ils aient vu le premier volet ou non.
    Eselce
    Eselce

    1 199 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Selon moi, il s'agit du film de zombies par excellence. Survie, armes corps à corps et à feu, centre commercial, pillards, hélico... Il y a tout. Y compris l'état psychologique des personnages qui nagent entre euphorie et pétage de plomb. Une belle réalisation, pas mal de gore et des effets à l'ancienne qui garantissent l'horreur d'une telle situation. Incontournable pour les fans de zombies.
    Tedy
    Tedy

    211 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Le film a vieilli et ni le sang, ni les zombies ne paraissent plus réels; le scénario est simpliste; mais malgré tout ça, "Zombie" est un film que rien n’empêche de regarder au moins une fois.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Parfois, c'est la mort qui vous offre ce que la vie ne vous donne pas, pire encore, que cette dernière vous prend ...

    Dawn of the Dead n'est que le second film que je découvre de Georges Romero. Un 31 Octobre, la date est anecdotique mais la petite symbolique à toutefois un peu de sens et tranche avec Night of the Living Dead vu en Juillet 2017. Le 16, pour être exact. Une première bien triste car c'est l'hommage rendu à cet artiste qui m'a " permis " d'enfin voir ce film. Autant l'écrire de suite, ce film est dans la veine du premier, un immense objet à la fois dérangent et macabre. Toute la force du long-métrage tiens de l'alliage du rendu et de la force du texte bien plus nuancé et complexe qu'il ne semble de prime abord ...

    Encore une fois, je me retrouve à manqué de mots ... Je vais donc conclure sans rien n'y ajouter, allez le voir et vous comprendrez !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Zombies est typiquement le genre de film d'horreur que je trouve nul.
    Au prétexte que le réalisateur fait une critique de société de consommation américaine, ce film est considéré comme un chef-d’œuvre, alors que fondamentalement, ça ne vaut pas grand chose.
    Déjà, la soi-disant critique de la société de consommation me semble non-seulement facile (mais peut-être qu'elle n'était pas si facile que ça à l'époque, même si j'en doute), mais surtout manquant clairement de subtilité. Le message selon lequel les individus se comportent tels des zombies lorsqu'il s'agit de consommer et que ces shopping malls ne représentent qu'une vie superficielle n'est pas beaucoup dissimulé.
    Les effets spéciaux sont catastrophiques. Le film aurait pu profiter des recettes de son prédécesseur (La Nuit des Morts-Vivants) pour mettre la barre un petit peu plus haut, parce que là, il n'y a pas de quoi intimider un enfant de quatre ans. Par rapport au précédent film, George Romero s'est seulement contenté de peindre ses zombies en bleu. C'est censé faire peur, ça, de peindre des individus en bleu pour en faire des zombies ? (J'imagine que George Romero doit être terrifié lorsqu'il lit une bande-dessinée des Schtroumpfs). Les zombies sont absolument risibles et je ne comprend pas comment ces individus se déplaçant à la vitesse d'une tortue sous Prozac peuvent être effrayants ou menaçants. On est totalement dans la caricature du mort-vivant : le regard hagard, le bras évoluant dans le vide, des grognements idiots, …. À noter aussi quelques contradictions au sein même du scénario, puisque si la quasi-totalité se comporte comme indiqué précédemment, occasionnellement, certains peuvent faire des gestes vifs comme des croches-pattes. De la même manière, les enfants zombies eux peuvent carrément courir (est-ce une capacité que l'on perd le jour où on entre dans l'âge adulte ?).
    L'histoire, au-delà de la pseudo-critique de la société de consommation, n'a aucun intérêt. On suit bêtement 4 types pendant deux heures en train de lutter face à des morts-vivants. La plupart des événements sont assez prévisibles.
    Bref, on a octroyé à ce film le statut de « film d'horreur culte » sur une critique à la mords-moi-le-nœud de la société de consommation, alors que le film est juste nul.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 janvier 2018
    Un divertissement honorable mais qui a vraiment vieilli : Dawn of the Dead reste cependant indispensable pour les amateurs (comme moi) de film de zombies, un genre et des codes créés de toute pièce par le réalisateur. Apprétez-vous à retrouver de nombreuses thématique vues et revues dans les oeuvres ultérieures. A une époque où les effets spéciaux modernes n'existaient pas, George Romero et son équipe ont fait preuve d'une créativité remarquable, et ont repoussé les limites du gore pour le plus grand bonheur des fans. A noter que Dawn of the Dead, l'histoire d'un groupe de survivants retranchés dans un centre commercial, à bénéficié d'un bon remake dans les années 2010, réalisé par Zack Snyder.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2017
    "Des morts-vivants assoiffés de sang ont envahi la Terre et dévorent les vivants. Un groupe de survivants se réfugie dans un centre-commercial abandonné assiégé par les zombies."

    "Zombie- Le crépuscule des morts vivants" est le deuxième film de George Romero consacré aux morts vivants. Réalisé d'après un scénario de Dario Argento sur une bande originale des Goblins, le film est aujourd'hui un film culte. Réalisé 10 ans après le mythique "la nuit des morts vivants" tourné en noir et blanc, Romero aborde à l'échelle mondiale, l'histoire d'une épidémie qui transforment les vivants en zombies obsédés par la volonté de dévorer leurs prochains. En creux, Romero, cinéaste engagé à sa façon, ne cessera d'y dénoncer une lutte des classes comparant les zombies aux exclus de la société américaine (population américaines non blanche, chômeurs...).
    Pour l'époque, le film est gore et violent. Il a fait forte impression en tant que film de genre. Les personnages principaux retranchés dans le centre commercial se retrouvent en permanence confrontés aux zombies de plus en plus nombreux, leur rappelant que leur bonheur est bel et bien fragile. Son déterminisme sombre et ses scènes gore décomplexées pour l'époque ont beaucoup contribué à son renom.

    Avec le recul, je trouve que le film -que j'ai du voir 3 ou 4 fois depuis 20 ans- a tout de même pas mal vieilli. Aujourd'hui, nous sommes abreuvés de culture sur les morts vivants (séries, jeux vidéos, films en tout genre parfois réussis - L'armée des morts, 28 jours plus tard-..) et "Zombie" impressionne moins qu'auparavant. Dans le même temps, son casting approximatif, l'absence d'étude de la psychologie des personnages et l'accent mis sur le coté gore renforcent encore le "coté alternatif" du film.

    La suite du film, "le jour des morts vivants" (Day of the dead), réalisé par Romero en 1985, plus violente et plus sanglante, finira d'isoler les films de Romero dans une forme de "ghetto culturel" de genre sous tendue par la même critique sociale. "Land of the dead" tourné par George Romero en 2005 est plutôt réussi et demeure, à mon avis, le dernier film regardable du réalisateur.

    A noter, la présence dans le film de Tom Savini, ex photographe de guerre durant la guerre du Vietnam. Il interprète un "Hell's angel en goguette" dans le film. Il est également maquilleur/chargé des effets spéciaux, comme il le sera par la suite dans une vingtaine de long métrages.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Parfois considéré comme le deuxième volet de la saga des zombies de Romero, après La nuit des morts-vivants (1968) sorti dix ans plus tôt, Zombie (Dawn of the dead dans sa version originale) a acquis le statut d’œuvre-culte. Cette œuvre punk, iconique et déjantée allait devenir la matrice des films de zombies pour les années à venir et une inépuisable source d’inspiration pour les metteurs en scène désireux de s’attaquer au genre. Et l’on comprend pourquoi. Critique acerbe de l’american way of life, Zombie est un mixe étonnant, détonnant et tout à fait jouissif de gore, de grand-guignolesque et de satire politique, qui prend pour cadre un énorme centre commercial, temple ultime de la consommation. Avec, dans sa version européenne montée par Dario Argento, la musique endiablée de Goblin, le groupe fétiche du cinéaste italien.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2012
    Wow, ce film est d'une débilité affichée. A-t-on vu le même film ? Comment ce navet peut-il être considéré comme un classique ? C'est juste pitoyable de bout en bout : les scènes sont prévisibles, les zombies sont stupides, lents comme des escargots et mal faits (deux-trois couches de peinture bleu et une démarche boiteuse ne suffit pas pour la crédibilité et le réalisme, ça ne fait que renforcer la stupidité de ce long métrage). A ranger dans le genre comédie/gore, parce que franchement ça prête à rire. Je ne comprends pas comment ce film ait pu devenir culte, préférez-lui le remake de Zack Snyder qui est bien plus intelligent et flippant !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 mars 2008
    Un bon film d'horreur, ce qui ne l'empêche pas d'amener à une réflexion sur notre société moderne. Bien que les maquillages ne soient pas toujours au top, Romero livre un film très intéressant pour l'époque, avec parfois quelques longueurs mais subtiles dans les dialogues et dans la psychologie des personnages. De plus il n'hésite pas, et j'en suis ravi , à faire jouer des acteurs blacks, bien loin des caricatures habituelles qui leur étaient réservés. Ce qui dénote, dans le contexte de l'époque d'une intention louable et humaniste. Un bon film donc, qui nécessitait sans doute un rafraichissement (effectué dans le remake de 2004)mais qui se doit d'être vu afin d'enrichir sa culture cinématographique. j'ai passé un bon moment.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2011
    Ce deuxième volet de la saga des morts vivants de Romero marque l’exposition de l’organisation des survivants contre le péril zombie. Ici, c’est dans un centre commercial a priori inviolable qu’une poignée d’entre eux se réfugie… Avec une virtuosité et une efficacité de mise en scène toujours à couper le souffle, Romero nous entraîne une fois de plus dans une réflexion passionnante sur l’humanité à travers ce mythe des zombies qui vient sans cesse nous rappeler combien la vie est brève et éphémère… La fin du film est en cela un élément de parabole remarquable. À noter également cette explication de la présence des zombies : quand l’enfer est plein, les morts ne peuvent que retourner sur Terre… À méditer, non ?
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Enfin j'ai pu découvrir cette réfèrence en matière de zombies! Pas déçu! Malgré les années et une longue introduction qui porte vraiment à rire, ce classique reste très plaisant. C'était bien vu d'entamer ce survival dans ce studio de chaine TV pour présenter la situation d'invasion mais faut reconnaitre aujourd'hui que c'est plutôt maladroit avec des zombies qui font pas peur et tout le scénario jusqu'à l'arrivée de nos survivants à la grande surface frise le ridicule avec des dialogues assez bidons et une musique répétitive harrassante. Mais après, on voit combien aujourd'hui ce film a inspiré bon nombre de jeux vidéos et autres films. Le parallèle parfaitement maitrisé entre humains et zombies qui errent avides dans cette représentation ultime de la société de consommation sonne juste et le final en véritable guérilla avec tous les pillards est impressionnante. Les effets spéciaux ont un peu vieilli mais restent très réussis. Quand on voit les nombreuses communautés aujourd'hui qui défilent chaque année dans nos rues déguisés et sanguinolents ou organisent des soirées sur ce thème, j'avoue avoir un peu peur que certains vouent à ce film un véritable culte...
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2009
    Une collaboration entre George A. Romero et Dario Argento ne pouvait que piquer la curiosité et exciter les passions. Cela a donné Dawn of the Dead (L'aube des morts-vivants), deuxième film de mort-vivant pour Romero qui renoue avec eux près de dix ans après son premier film. Le titre français est étrange, Romero récusant le terme de zombie, préférant celui de mort-vivant. Le cinéaste a d'abord la bonne idée de retarder l'apparition de ces derniers à l'écran (on ne les voit que quinze minutes après le démarrage du film). Le maquillage des morts-vivants, bien que perfectionné par rapport à Night of the Living Dead, reste minimaliste: maquillage pour pâlir les visages, quelques morceaux de chair à vif. Mélangeant les genres comme l'épouvante, l'horreur, le western, Romero réalise efficacement son film avec quelques trouvailles originales et un certain cynisme collant bien à l'atmosphère à la fois angoissante et décalée de son film. Les acteurs campent leurs personnages de manière très convaincante, quant au sous-texte politique, il est trop peu subtil pour que l'on s'y attarde. Cependant, le film est beaucoup trop long (2h34) et entre deux carnages de morts-vivants, on s'ennuie parfois profondément. Les séquences dans le grand magasin sont parfois très laborieuses, et il faut attendre la dernière demi-heure avec l'arrivée des pillards pour que le film reprenne son souffle. S'il traîne souvent en longueur, Dawn of the Dead reste un film de genre assez réussi et divertissant, même s'il n'atteint pas la qualité du premier film de Romero.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Les zombies Romeroniens reviennent en 1978, le cinéma couleur perd sa saveur d’origine, ça n’enlève en rien la pertinence du culte. Le buffet à volonté remplit le ventre plein des cannibales, ça estomaque notre conscience, un délire tourné vers l’autodérision après la sérieuse dramaturgie apocalypse nucléaire du premier film, la censure se débloqua à la fin de la décennie 1960. C’est moche et drôle à la fois, la qualité du produit que je recherche, pas la quantité infime, la version américaine est rallongée de séquences gores avec ces têtes qui tombent d’un coup de lame, l’essence du thème d’inspiration épouvantable. On choisit ce qu’on veut dans ce centre commercial infesté de morts-vivants, la lutte du survivalisme horrifique retranché du SWAT talonne le burlesque. Un pamphlet sur le consumérisme des sociétés capitalistes d’hier et aujourd’hui, les vivants qui s’aventurent un peu trop dans ce parc d’attraction marketing. Il y a la tentation à la volée sur le passage où l’état n’existe plus pour les contenir de l’infection globale, tomber à leurs tours dans le piège dévorant de la pub zombie, la chair fraîche n’hésite pas à se servir, télévisions et dollars sont dieux modernes.
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