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    Después de Lucía
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    3,6
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    127 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 novembre 2012
    Ce filme est pas mal, mais si vous avez vu la bande-annonce, vous avez vu le 3/4 du filme, il n'y a pas grande chose en plus, si ce n'est la fin. Pour moi le filme tente surtout de démontrer l'effet boule de neige, c'est à dire comment un évenement mène à un autre, qui mène à un autre, qui mène à un autre...
    Le filme se prête bien évidement également à une discussion sur les relations parentales et comment gérer les évenements traumatiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Dur, premier mot qui vient... une ado et son père en plein deuil arrivent dans une nouvelle ville pour tout changer et se reconstruire... c'est l'inverse qu'il va se passer et à l’extrême. Alexandra va trouver rapidement une petite bande sympa et avec eux elle fera la fête à la suite dune chaude soirée ce sera le tourbillon de l'enfer... elle va devenir le souffre douleur de sa bande et ils vont lui faire subir humiliations et violences extrêmes... c'est dérangeant, bouleversant on se trouve en situation de voyeurs et on a envie de crier pour elle car elle, ne dira rien pour "protéger" son père ? elle vient de perdre sa mère et elle se sent coupable ? peut être rien n'est dit. Elle choisira l'isolement, le père va répondre à cette douleur par la violence, la fin est tragique et nous laisse traumatisé ... pourtant j'aime les films dramatiques, mais celui-là est à la limite psychique pour moi... la question de la jeunesse d'aujourd'hui est posée aussi : portable, alcool, drogue... si vous êtes bien accroché allez y ! c'est un très bon film...
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    39 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    La jeune Alejandra, qui vient de s’installer à Mexico avec son père cuisinier après la mort de sa mère, commet l’erreur de céder aux avances d’un camarade de classe lors d’une soirée trop arrosée. Ce dernier n’ayant rien trouvé de mieux que de diffuser la vidéo de leurs ébats, la pauvre Alejandra va subir les pires sévices et humiliations de la part de tous les élèves. Michel Franco filme la violence et la cruauté des ados avec un réalisme et une fluidité qui tient le spectateur en haleine tout au long de la descente aux enfers de son héroïne. La jeunesse peut parfois se montrer inhumaine et perverse, sous l’effet de la bêtise collective et de l’inefficacité de l’encadrement scolaire. Le réalisateur a fait appel à de jeunes amateurs pour préserver le naturel du jeu, et parvient à un résultat aussi convaincant que celui de Laurent Cantet dans Entre les Murs. Ce film, hélas distribué en catimini, mérite que l’on se donne la peine de le chercher dans le réseau des salles d’arts et d’essais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Film atroce, mais dans le bon sens du terme. La scène qui m'a le plus bouleversée est celle de l'anniversaire organisé par ses petits camarades de classe. Il est fou de voir jusqu'où la méchanceté collective peut aller ... A maintes reprises, je me suis demandée comment j'aurais réagi si j'avais été tel ou tel personnage (Ale dans la peau d'une victime, et quelques personnages "secondaires" comme ses deux camarades de chambre en vacances qui lui en font baver autant que les personnages "principaux", alors que c'est la seule et unique fois qu'elles interviennent dans le film). Je n'ai malheureusement pas trop compris qui était José ! Est ce le garçon qui, aux yeux de tout le monde (et notamment de Javier) bécote (et plus !) la fille aux cheveux bouclés sur le lit, dans la chambre lors de leur voyage scolaire ? Ou un autre ?
    shimizu
    shimizu

    7 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    On se demande quel est le véritable sujet de cette histoire. Le titre, Despues de Lucia, sous-entend qu'il s'agit de la survie d'une famille après la mort de l'un de ses membres. Mais le film lui-même ne parvient pas à traiter le sujet, et à défaut s'attache à montrer avec une certaine délectation perverse le calvaire d'une jeune femme victime des brimades de sa classe de fils de riches. On a un peu l'impression que le scénariste s'est laissé aller à raconter au fil de la plume une histoire qui finalement se montre décousue et sans objet. C'est d'autant plus agaçant que les acteurs sont courageux, et tentent de tout leur coeur de défendre les personnages, sans toujours parvenir à les empêcher de sombrer dans la caricature. La mise en scène froide et distante évite toute forme d'empathie envers le personnage principal, qui pourtant subit les pires sévices. S'il n'y a plus l'émotion, ne reste que le dégoût. Et c'est ce qu'on ressent en regardant les images violentes de ce film. On se demande pourquoi on nous montre de tels raffinements de cruauté. Pour exciter nos pulsions perverses ? Le harcèlement continue jusqu'à devenir grotesque, puis le film sombre dans le n'importe quoi. spoiler: La victime se fait passer pour morte sans même prévenir son père, alors qu'auparavant elle s'était tue quand on la harcelait, pour ne pas l'inquiéter. Grosse incohérence. Puis le père qui se laissait aller à la dépression pendant tout le film devient soudainement ultra-violent et menaçant.
    On ne comprend plus.
    Hallyne de Cinéglobe
    Hallyne de Cinéglobe

    17 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2012
    "Después de Lucia" est un drame au sujet éprouvant, à la violence psychologique significative, qui contraste avec la manière de filmer très posée du réalisateur. L'utilisation de plans fixes et de longues séquences semble consentir à la représentation d'une réalité languissante, où chaque seconde dure une éternité. C'est un film assez coup de poing au niveau émotionnel, qui enferme le spectateur dans une violence insoupçonnée et qui devient au fil du récit de plus en plus insistante, voire étouffante.

    En effet, après une longue mise en situation, un thème transparaît enfin en surface: le harcèlement moral et physique d'une lycéenne par ses camarades de classe. Le deuil de la mère, suggéré par le titre, est traité de manière très intimiste, laissant de grandes marges d'interprétation. L'histoire se déroule au Mexique, dans un milieu aisé, ce qui participe aussi à l'atmosphère générale. Le scénario à controverse va loin dans sa démonstration, et contribue à créer une ambiance de plus en plus dérangeante. Toute sa force est de laisser le spectateur sans vraiment savoir jusqu'où le calvaire va s'échelonner, tout en créant le malaise par la pudeur des images. Le réalisateur pousse de manière radicale le vice et la transgression à travers la jalousie, la colère, ce qui en fait une leçon toute particulière. A voir avec le morale solide.

    Préserver de toute révélation sur le synopsis du film, je me suis laissée prendre à la découverte des personnages, et surprendre par la tournure que prend la gravité du récit. On apprécie le contraste entre la relation très attentionnée entre le père et sa fille, et la suite d'évènements cruels qui arrive tour à tour. La souffrance est montrée par des actes inconsidérés, pas toujours compréhensifs, et par une mise en scène très sobre. Mais là où l'ensemble devient intéressant, c'est quand le récit souligne de près ou de loin de nombreux sujets de société (l'éducation, l'insertion sociale, la jeunesse, la drogue, le deuil, les dangers d'Internet...).

    Malgré un sujet traité avec un parti-pris sensible, on peut cependant souligner une réalisation parfois fastidieuse, par des enchaînements maladroits, une fin ouverte qui énerve, un montage pas très fluide, une abscence de musique... ça reste très fabriqué!

    Un drame qui met en concurrence les cruautés de la vie contre celle de la nature humaine.

    http://cineglobe.canalblog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2012
    J'y suis allé avec mon lycée et la critique de mes camarades est unanime : le film est horrible ! Horriblement bien fait et dur !
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2012
    Un film cruel et difficile qui n'est pas sans rappeler le cinéma de Michael Haneke. Froideur formelle, violence (physique et psychologique) visible ou pas, longs plans fixes, lenteur de l'action, tension qui monte petit-à-petit... Victime de bullying après la diffusion d'une vidéo la montrant faisant l'amour avec un de ses camarades, Alejandra vit une véritable descente aux enfers. Et comme le suggère le titre, "Después de Lucía" ou « après Lucía », l'événement déclencheur n'est pas réellement cette vidéo mais bien la mort de la mère d'Alejandra dans un accident de voiture. Roberto, le père, décide de quitter Puerto Vallarta pour prendre un nouveau départ mais surtout pour s'éloigner de tous se qui lui rappelle sa femme. Il abandonne la voiture (réparée après l'accident), la maison, les meubles... pour emménager à Mexico. Mais le souvenir de Lucía plane sur les personnages et le film lui-même. Roberto notamment ne parvient pas à surmonter sa mort et, obnubilé qu'il est par sa propre détresse, ne voit pas celle de sa fille. Alejandra qui, telle l'adulte qu'elle n'est pourtant pas, décide de cacher ses problèmes pour protéger son père. Les rôles s'inversent, la fille prend soin du père. La fin, inattendue, laisse toutefois un petit goût d'inachevé qui nuit au film, qui souffrait déjà d'une trop grande rigidité.
    Robert D
    Robert D

    3 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    Un très bon film, un film fort joué par des ados très nature. Pas de fioritures mais une vie de tous les jours qui montre que les alcools, drogues... desservent car une violence psychologique grandissante extrême voit le jour. Ce pourrait être la vie de nos enfants ou petits enfants! Malheureusement la fin est tragique et d'une froideur qui ne nous laisse pas insensible. "Beau" final qui amplifie la pression.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Difficile de dire qu'on a "adoré" ce film sans passer pour un odieux spectateur complaisant de la violence et la perversité dans lesquelles chacun d'entre nous - avec son côté obscure - peut sombrer en fonction des circonstances ou des fréquentations!
    On comprend qu'en être affaibli ne peut être que sonné par ce qu'il lui arrive, on comprend qu'un père désespéré peut passer à côté de son enfant chérie, on comprend aussi comment les jeunes, grâce ou plutôt à cause de leurs outils "modernes" de vie, peuvent vite se retrouver dans l'immonde de leur caractère

    Film bouleversant. Je croyais pleurer AVANT le film... j'ai plutôt eu envie de vomir!
    A voir...absolument
    Et à emmener voir pour les ado
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    J'ai trouvé ce film d'une extrême violence (physique, mais surtout psychologique). Les sentiments qu'inspirent les différents personnages vont très vite dans les extrêmes : forte compassion pour la fille et son père et haine pour les camarades de classe, et le malaise va crescendo tout au long du film.
    Bref, cela donne le cafard mais c'est tout de même intéressant. Film à voir.
    yvantriloque
    yvantriloque

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Ce film est vraiment saisissant tant le réalisateur maitrise son scénario. Il ne cesse de jouer avec ce que chaque personnage sait que les autres ne savent pas et ce que le spectateur sait à l'insu des personnages. La tension et le malaise sont omniprésents et nous amènent doucement vers une fin qui nous laisse groggy.

    C'est magnifique et je le conseille vivement.
    PhilNug
    PhilNug

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Au début j'ai trouvé le rythme un peu lent mais ça ne fait que renforcer l'atmosphère oppressante et dérangeante de ce film.
    Robin M
    Robin M

    61 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/10/25/despues-de-lucia/ | Le cinéma mexicain renaît actuellement en choisissant de ce focaliser sur le pouvoir dénonciateur du cinéma. Voyant dans ce dernier une catharsis qui permettrait de purifier le spectateur et de l’éloigner une fois sorti de la salle de l’escalade de violence rendue possible dans un pays démocratique mais peu stable. Ainsi, les réalisateurs mexicains mettent l’accent sur les problèmes internes du Mexique s’attaquant avec « Miss Bala » (de Gerardo Naranjo, présenté dans la sélection Un Certain Regard à Cannes en 2011) aux problèmes de la drogue qui, bien que gangrenant la figure de l’autorité, touchent surtout des citoyens lambda qui sont victimes d’une menace qu’ils ne peuvent combattre et qu’ils ne peuvent accepter.Mais l’escalade de la violence de Michel Franco, le réalisateur de « Después de Lucia », est une violence de l’intime qui peut alors prétendre à l’universel. Si la question de la drogue est latente mais présente, elle peut se voir comme un des facteurs qui créent les comportements anti-sociaux du film. Cependant à l’inverse du phénomène d’exclusion souvent annoncé, la drogue crée ici une communauté qui rejettent le non-consommateur. Ceci est extrapolé, certes, les comportements à l’encontre de Alejandra reposant sur une haine mais pouvant peut-être s’expliquer dans leur extrême brutalité par la drogue qui nécrose la population en entrant par sa jeunesse. « Despues de Lucia » reflète alors la locution latine « l’homme est un loup pour l’homme ». C’est la destruction d’un congénère qui est le but.

    L’extrême dureté du film de Franco est, en complémentarité avec son sujet, due à la recherche de montrer la vie sans utiliser les fioritures du cinéma. Le but n’est pas de raconter une histoire, mais de raconter l’Histoire – la vie. « Después de Lucia » se plaçant comme l’illustration de la dureté de l’adolescence et de création de bouc-émissaire pour exulter les défauts de l’âge ingrat. Les bourreaux ne veulent finalement que transposer leur mal être sur des êtres, perçu comme ennemis, qui l’ont déjà dépasser et qui brillent par leur confiance en eux. C’est le cas de Alejandra. La puissance du film et le trouble qu’il dégage résident alors dans cette recherche de la réalité. De ne montrer que ce que montre la vie et de ne jamais chercher un pathétique ou des effets cinématographiques qui diraient alors au spectateur que les faits sont fictifs, et donc qu’il n’assiste pas réellement à cette mise à mort sociale. Le parti pris de Franco se légitime par la création d’une image-image, théorisé par Godard, amenant alors le cinéma à sa caractéristique de fenêtre ouverte sur le monde. Le réalisateur est maître du détails sur lequel il se focalise, mais il inscrit son regard dans une vision généraliste. Ainsi, modifier l’image ou lui ajouter des effets montreraient la vacuité de l’utilisation d’une image « belle en soi », qui amènerait le cinéma dans une logique de seule contemplation. Certes, toutes les scènes ne sont pas forcément utiles à l’intrigue, mais elles sont le symbole de la vie qui passent. Et surtout, la mise en place d’une routine qui permet à la victime Alejandra de cacher sa descente aux enfers. Ce n’est pas la vie qui changent, mais les entités sociales qui modifient leur regard sur elle, la voyant comme une rival à abattre La collectivité aillant toujours raison du singulier.

    Le trouble malsain, qui grandit tout au long du film, est forcément et volontairement accentué par cette recherche du réel qui pousse le spectateur à se questionner sur la véracité de ce qu’il voit: assiste-t-il au fait comme dans un documentaire ou voit-il juste une fiction. Mais Franco cantonne le spectateur dans ses retranchements, amplifiant son pire défaut: l’impuissance. Cette passivité est dérangeante car elle place le spectateur au même niveau que les bourreaux: cautionnant la maltraitance puisque ne pouvant intervenir. Le spectateur n’a comme solution que d’assister à l’horreur. « Después de Lucia » flotte au dessus du spectateur pour mieux le bouleverser, tant au moment du film qu’après. Michel Franco n’est pas un réalisateur hors-pair, puisque son seul effet de style a lieu dans un prologue vain et inutile, mais il parvient à contrebalancer cette faiblesse par un scénario vu comme un assemblage de scènes percutantes. Il cherche l’escalade de la violence, mais à une échelle temporelle lente, perturbant le spectateur dans la durée. Détruisant dans un premier temps le physique (les cheveux, les vêtements), puis le mental, souffrance ultime et perpétuelle. Il amène comme seul échappatoire l’exil, et donc une mort sociale qui devrait amenée une renaissance ailleurs. Mais, c’est là que rentre en compte l’effondrement moral qui devient alors une barrière à la reprise d’une vie sans traumatisme. Nous quittons Alejandra isolée, Michel Franco lui laissant une échappatoire mince d’une vie sans bourreaux, mais d’une vie où elle ne vivra plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 octobre 2012
    C'est dommage la fin ne m'a pas plu.
    Plus de détails : http://restocine.canalblog.com/archives/2012/10/17/25360461.html
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