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    Después de Lucía
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    3,6
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    127 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Film terrible sur le deuil qui tape dur et fait mal, et même trop mal. Et cette injustice terrible dans laquelle trempe le film est nourrit par bon nombre d'incohérences et de réactions illogiques. C'est touchant certes sauf qu'au bout d'un moment on ne comprend pas le comment du pourquoi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Un film énigmatique sur la violence, celle de l’adolescence, celle du deuil, celle du monde extérieur et celle de nos propres pulsions. Le film est porté par la justesse et la finesse d’interprétation de la jeune actrice Tessa Ia, formidable. Ma critique : http://tedsifflera3fois.com/2012/10/16/despues-de-lucia-critique/
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    « Después de Lucia » ne laisse pas indifférent mais ne passionne pas complètement non plus. L’ambiguïté à la fois du père (sanguin, violent, semblant être de manière permanente sur le qui-vive) et de sa fille (introvertie et harponnée par ses camarades de classe avec un fatalisme déconcertant) trouve très certainement son origine dans le deuil que vivent ces deux personnages mais les liens scénaristiques qui s’articulent autour de ce postulat ont un peu de mal à prendre corps et à maintenir notre attention constante. Résultat : le parti pris de mise en scène opté par Michel Franco (à la manière de « Haneke ») finit par se mordre la queue en raison d’une structure dramatique par trop figée. Cela dit, la séquence finale à elle-seule, d’une violence et d’un radicalisme inouïs, nous réconcilie avec le film.
    Evelyne75
    Evelyne75

    8 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Je suis sortie de ce cinéma avant la fin de la projection de ce film ; d'autres avant moi avaient déserté la salle de ciné. Rien absolument rien de probant d'efficient pour retenir l'intelligence du spectateur. Je ne connais pas la fin de ce film qui est d'un ennui deséspérant. Pourquoi les critiques sont si élogieuses pour porter aux nues une telle histoire sans scénario précis tout en non dit ? Le père est rebutant la fille idiote alors si dans les cinq dernières minutes elle devient intelligente trop tard j'étais pas présente pour le constater et puis ces mensonges perpétuelles antre le père et la fille c'est peut être aussi à la fin du film que c'est révelé ! Perte de temps et d'euros
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Un homme, géant barbu et bonasse (Hernan Mendoza, quelque chose comme un Bruce Toussaint qu'on aurait soufflé dedans), Roberto, va chercher chez le garagiste une voiture qu'on devine avoir été gravement accidentée. Il part avec, et puis, tout à coup, à un feu rouge, il coupe le contact, jette les clés sur le tableau de bord et s'en va. Cette scène introductive, dans sa simplicité et sa linéarité, vous met tout de suite dans le film.

    Attention, chef d'oeuvre. Le film de Michel Franco traite un sujet absolument insupportable -on en sort, très très mal- avec une pudeur et une absence d'effets qui en font un objet unique.

    On est ensuite quelques semaines après, dans une autre ville. Roberto a déménagé, trouvé un autre travail (de cuisinier). Avec lui, il y a sa fille, Alejandra (Tessa Ia), encore un visage de bébé sur un corps de femme. Roberto va mal, certains jours il ne supporte plus son travail, il se couche tout habillé, parfois il boit.... Alejandra va très bien, même si un contrôle scolaire révèle qu'elle a fumé. Dans ce nouveau lycée, situé dans un quartier carrément bourgeois, elle se fait tout de suite de nouvelles amies. Mais à personne, elle ne dit que sa mère est morte: elle est restée dans l'autre ville, c'est tout. Elle sort avec la bande, à une fête elle boit trop. Elle couche avec le charmant José (Gonzalo Vega Sisto), qui les filme avec leur portable, ce dont elle est consciente. Le lendemain, la vidéo est sur tous les portables du lycée. C'est une pute. Et le chemin de croix d'Alejandra commence, les harcellements des garçons, les méchancetés des filles menées par la leader de la bande, Camilla (Tamara Yazbek Bernal) qui trouve José à son goût et entend bien se le garder. Devant la passivité d'Alejandra, son manque de défense (mais elle est totalement isolée: son père va mal, elle n'a personne d'autre), le harcellement ne fait que croître, culminant dans une scène abominable où, pour son anniversaire, la bande lui fait manger un gâteau fourré aux excréments. Enfin, comme en montagne un pic succède toujours à un premier pic, il culminera encore au cours d'un voyage scolaire (pourquoi n'a t-elle pas cherché à y échapper?) où les ados, laissés complètement à eux mêmes, sans la moindre surveillance (parents, soyez avertis: n'envoyez JAMAIS vos ados en colo au Mexique!!!!), picolent, font subir à Alejandra le pire -c'est la tournante chez les petits bourgeois.

    La fin du film sera d'une cruauté indescriptible.

    Alors, devant l'inertie d'Alejandra, on commence à se demander ce qu'il y a derrière cette face lisse d'ado ayant si bien survécu à la mort brutale de sa mère. Elle était dans la voiture au moment de l'accident; un représentant de la compagnie d'assurance suggère que sa mère lui apprenait à conduire, ce que Roberto réfute avec indignation. Mais que s'est il passé, au juste? Est ce qu'elle n'accepte pas cette souffrance comme une expiation, comme pour se punir de quelque chose qui s'est passé, que nous ne connaîtrons pas? C'est une piste que Franco entrouvre, nous laissant libres de la suivre -ou pas. Car rien n'est appuyé, il y a une sorte d'équilibre rare entre la violence, insoutenable, de certaines images, et la retenue avec laquelle l'histoire est menée. C'est magnifique. Attention, chef d'oeuvre!

    A part cela, c'est un film dont la projection au lycée devrait être obligatoire..... à partir de la classe de seconde. Des histoires comme cela, en moins dramatiques peut être (et encore, on ne sait pas quels ravages elles font), à la suite de photos pathétiques passées sur Facebook, on en entend parler quotidiennement. Si ce film pouvait donner à réfléchir à quelques foldinguettes....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Qu'attendez-vous d'un film ? Qu'il vous touche, même si c'est pour vous faire du mal ? Alors allez voir celui-ci. Il manque de sens à mon goût, et pour ce qui est de la technique, on dirait souvent du caméscope.
    REM_75
    REM_75

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Une mise en scène sobre et percutante. La cruauté y est traitée sans excès mais sans concession. Un film majeur.
    130580
    130580

    77 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2012
    Terrifiant.....
    le suspens est tout au long du film est latent ....La détermination du pere a faire justice !!!! Et l effondrement ? la résignation de l ado déroutante......
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Tres eprouvant à la limite du supportable, mais à recommander ! Ce qui est tres penible à supporter en tant que spectateur c"est la passivité d' Alexandra (que la fin démentira) La bétise potentiellement ultra méchante du groupe était déja observable quand elle a fait leur connaissance; ce qui est bien souligné c"est l'incurie des adultes aveuglés dans une fausse protection de leurs enfants dont l"absence d"éducation fait des petits monstres en jachére en recherche de limites qui ne leur ont pas été données par leurs parents .Le film rend compte des comportements collectifs des jeunes qui devraient plus interroger notre lacheté ordinaire souvent habillée de qualificatifs trompeurs comme " tolérants " voire "cool".
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Michel Franco est visiblement un émule d'Haneke, ce Despuès de Lucia d'une froideur clinique et documentaire ne pourra que faire débat. Film sur le calvaire d'une adolescente humiliée et violée par ses camarades de classe, Despuès de Lucia prend souvent au tripes flirtant parfois même avec l'insoutenable. La force du réalisateur est cependant d'en montrer le moins possible. Son incroyable maîtrise du hors-champ permet d'installer un malaise durable. Le film est brillant, bien joué (Tessa Ia est une vraie révélation) mais parfois trop brutal. La manière dont Franco filme cette gradation dans la violence est remarquable tout comme la conclusion brutale mais nécessaire du film. Intéressant, abouti mais un poil trop radical dans ses parti-pris thématiques comme esthétiques, ce film qui traite sans complaisance d'un suet fort mérite néanmoins d'être découvert.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    L'ennui s'installe assez rapidement dans ce film peu crédible et filmé avec une succession de plans fixes. On notera aussi les dialogues de lycéens particulièrement niais qu'on doit subir de nombreuses fois. A oublier et vite...
    Claire undefined.
    Claire undefined.

    4 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    « Despues de Lucia » (Après Lucia) est un beau titre, et les titres qui m’attirent me conduisent parfois sur des chemins sur lesquels je n’aurais pas nécessairement souhaité aller si j’avais su où ils me menaient.



    Lucia, c’est la mère, et on comprend qu’elle est décédée dans un accident de voiture. Son mari et sa fille déménagent à Mexico suite à cet événement tragique, et c’est en quelque sorte à ce moment que le film débute. Nouveau travail pour le père, nouvelle école pour la fille, Alejandra. Les ennuis ne tardent pas pour cette dernière, qui va devenir le bouc émissaire de ses camarades (thème du bullying).



    L’histoire est donc lourde dès le départ, dès la première scène je dirais même, et cette ambiance ne va non seulement pas aller en s’améliorant, mais elle va devenir d’une noirceur et d’une violence oppressantes à l’égard d’Alejandra. Ces dernières ne vont pas nous lâcher jusqu’au générique de fin.



    Comme me l’a très justement signalé une dame assise à ma droite (ayant vécu au Mexique) après le film, le film montre une minorité blanche représentant 2% des habitants du Mexique et, comme le premier film du réalisateur, appartenant plus ou moins à la (haute) bourgeoisie. Cependant, les faits narrés auraient pu se dérouler n’importe où, et dans n’importe quel milieu.



    J’ai mis un certain temps (un tiers du film peut-être) à m’habituer à ces plans larges, fixes, à ces couleurs qui me faisaient penser à un documentaire et ne me mettaient pas spécialement à l’aise, mais je ne peux pas dire que la manière de filmer m’ait déplu.

    Le reste de ma critique sur: http://clairedanslessallesobscures.over-blog.com/article-despues-de-lucia-110884464.html (et bien d'autres sur http://clairedanslessallesobscures.over-blog.com/, commentaires bienvenus!)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 octobre 2012
    Film noir et dérangeant mais d'une grande qualité ; le rôle de la protagoniste y est bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Nul // déçus // un vrai désastre !
    Sujet pourtant essentiel à aborder, acteurs de qualités et bande annonce très convaincante pour un film sans subtilités. Aucune scène n'est amenée // Les 2 tiers du film n'apporte RIEN. QUEL DOMMAGE, comment "les critiques" ont'ils put se faire berner à ce point. Traiter la complexité du harcèlement par un schéma aussi simpliste et insipide m’exaspère au plus au point.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Récit filmique sur la cruauté, la bêtise et l'immondice humaine Despuès de Lucia pousse le concept de bouc émissaire très loin, jusqu'à mettre mal à l'aise le spectateur, le bouger, lui demeurant impuissant devant un tel spectacle, répugnant... Lent à démarrer malgré tout...
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