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    Después de Lucía
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    3,6
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    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    3 ans après son premier long métrage, le très bon "Daniel y Ana", présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2009, le réalisateur mexicain Michel Franco était de nouveau à Cannes cette année pour présenter "Despues de Lucia", son 2ème film, cette fois ci dans la sélection Un Certain Regard, où il a d'ailleurs obtenu le Prix de cette sélection. Son premier film lui avait valu des comparaisons avec les cinémas de Gus Van Sant et de Michael Haneke. Tout en ayant toujours quelques points communs avec le cinéma de Haneke (par exemple, ce choix du hors-champ pour les scènes les plus brutales), son 2ème film est plus personnel mais tout aussi réussi. A la mort de Lucia, Roberto, son mari, et Alejandra, sa fille, ont décidé de s'établir à Mexico afin de mieux faire leur deuil. Problème : l'adaptation d'Alejandra dans son nouveau lycée se fait mal et elle devient vite la tête de turc de sa classe. Face à cette adversité exacerbée par le fardeau émotionnel que représente pour eux la mort de Lucia, le père et la fille s'efforcent de faire front quitte à trouver refuge dans la vengeance. Ce film plutôt dérangeant sur le sadisme de l'adolescence, sur le deuil, la cruauté et la vengeance, s'avère particulièrement intéressant dans sa peinture du processus mental suivi par Alejandra, l'adolescente.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    20 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    Michel Franco a tout de même réalisé un petit exploit à Cannes en convaincant le public français et l'américain Tim Roth, tant les films mexicains passent assez sous silence, si ce n'est les films à succès d'Alejandro González Iñárritu et du regretté Luis Bunuel. Cette importante promotion permettra sans doute de relancer la production cinématographique d'un pays encore trop discret malgré son potentiel. Michel Franco est probablement un de ceux qui assureront la relève, par sa maîtrise remarquable de la caméra avec les hors champs et les longs plans séquences à la Christian Mungiu. Il signe ici un film parfaitement ciselé et envoutant sur le bullying, très fort et poignant, fort bien interprété. "Despues de Lucia" a largement les moyens de marquer de son empreinte le monde du cinéma par sa réelle dimension artistique, mais pas, en revanche, par sa dimension documentaire et politique, d'un pays actuellement tiraillé, puisqu'il se déroule dans un milieu très bourgeois et très marginal dans le pays. Et même si l'on ressort fortement secoué et choqué de la salle, on en vient à se demander pour on finit par ressentir autant de colère : est-ce uniquement de l'empathie pour les brimades subies par la jeune héroïne, ou un regret que le réalisateur nous laisse penser qu'il n'existe que de la haine dans ce bas monde ? Au final, le sentiment de satisfaction - et d'avoir vécu - de tout cinéphile qui se respecte prend le dessus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Encore un film type Compliance où je ressort de la salle extrêmement déçu ce qui m'oblige à contre cœur à mettre une note sévère à ce Después de Lucia qui méritait sur le papier un bon 4 étoiles. Je suis d'autant plus désolé que la jeune et jolie Tessa Ia qui interprète le rôle principale est vraiment remarquable et offre une prestation très émouvante pour ce qui constitue son vrai tout premier rôle au cinéma. Un rôle que Tessa Ia n'aurait peut être pas eu si le réalisateur Michel Franco n'avait pas eu la bonne idée de la choisir après l'avoir rencontré chez des amis à lui alors que ce dernier voulait un jeune garçon pour joueur l'enfant de Roberto, tel que nous le confiait Premiere dans son édition d'octobre 2012. Au delà des longueurs et du manque cruel de rythme, c'est surtout la répétitivité des scènes qui ont fini par avoir raison de ma patience tant le réalisateur ne change pas de fil directeur et oublie de nous offrir un turning point libérateur histoire de nous soulager un peu. En effet, comme si la jeune Alejandra n'avait pas assez de souci familiale depuis la disparition tragique de sa mère, elle devient plus qu'un simple bouc émissaire auprès de ses nouveaux "camarades" de classe mais plutôt un véritable objet de défoulement quotidien que ça en devient un peu too much. On a d'autant plus de peine que celle qui attise les jalousies semble se laisser faire, sans jamais répliquer, comme si elle vivait un bizutage permanent qu'elle considérerait presque normal. spoiler: Et c’est bien là mon regret car j'ai attendu jusqu'à la fin l'heure de la vengeance à la "I spit on your grave" sans aller aussi loin bien sûr, mais au moins un instant de rébellion pour que justice se fasse, un peu comme dans Christine le film de John Carpenter dans lequel la voiture punie ceux qui ont osé faire subir des brimades à Arnie. On sort de ce film presque énervé finalement en ce disant que c'est le mal qui a gagné
    . Dommage parce que l'ambiance et les bonnes intentions de Franco était là mais je n'ai pas eu la dernière partie de film que j'attendais mais plutôt l'obstination dramatique du réalisateur qui a viré selon moi un peu trop à l'acharnement envers son héroïne...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Poignant. Despuès de Lucia prend aux tripes, tout simplement. Beaucoup l'ont déjà dit mais on a envie de se révolter, d'aider Alejandra à sortir de cette humiliation subie. Michel Franco n'est pas là pour faire dans la dentelle et c'est tant mieux, que cela plaise ou non aux âmes les plus prudes. À l'heure d'une société hyper-connectée, ce n'est plus la rumeur qui court mais les faits, comme cela est aussi représenté dans The We and the I de Michel Gondry, sorti récemment. Avec les conséquences que cela implique...
    Tessa Ia porte avec une belle sensibilité à l'écran l'incapacité d'Alejandra d'avouer l'inacceptable à son père, incarné par Hernán Mendoza, celui-ci n'arrivant pas à faire son deuil.
    Le nouveau départ d'un père et de sa fille qui vire au cauchemar, sur fond de sexe, d'alcool, de drogue mais surtout de bêtise humaine. Que le réveil promet d'être difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Très bon film, les acteurs sont excellents, même si c'est filmé simplement avec très peu de mouvement, on ressent énormément d'émotions; tout est dit, tout est étalé mais sobrement c'est ce qui fait la force du film, chapeau au réalisateur et à la petite qui joue le rôle d'"Ale".
    timM32
    timM32

    10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Je pensais au départ que l'idée de filmer de façon statique pouvait nuire à la qualité du film; mais pas du tout. On s'y fait et ça apporte même un certain point de vue à l'histoire, ça joue beaucoup je trouve. Un drame, certes simpliste, mais qui aurait pu devenir vraiment touchant si les personnages principaux auraient été attirants. Mais pour un scénario d'une telle complexité niveau psychologie, 1h43 c'est bien trop peu, les choses vont beaucoup trop vite. Le film reste plat tout le long, et c'est dommage, car la photographie est superbe et les acteurs sont tout simplement excellents !
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    Un film assez dérangeant, tout en long plans, on a envie d'aider Lucia, de se révolter mais on ne peut qu'observer..C'est vrai qu'il y'a un côté "Elephant" comme le dit "rollioni", les acteurs sont excellents, surtout la petite Tessa Ia qui est fabuleuse..
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