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    Los Salvajes
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    Vareche
    Vareche

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2013
    Entre Japon de Reygadas; Los Muertos le Llosa, ou le sublime Marketa Lazarova; de Vlacil, Los Salvajes semble comme un réseau de magnifiques splendeurs; qui tracent des ponts entre les genres et les époques. FIlms de fuite, Thriller metaphysique; errance adolescente qui rappelle Putty HIll; film symbole aux protagonistes durs et forts (Comme dans Si je veux siffler je siffle), Los Salvajes est un rare moment de cinéma radicale, évoluant loin du formalisme de tropical malady mais rappelant sa force d'inertie, le film de Fadel est une expérience sensorielle où une nature absorbe la violence d'adolescents tueurs, les avale; les révélants à leur propre force, à une destruction de plus en plus immédiate (l'orage qui gronde mais qui n'éclate pas, la nuit qui enserre les personnages, les sangliers qui suivent leur trace; les gauchos qui les traquent); le récit fait éclater les moments de grace, sépulture du premier garçon, de l'apprentissage de la fauconnerie, à la prise de conscience du mal, tout le film est modelé de génie et de fureur. C'est au retour du frére, au liens de la famille qui se choisit et se redécompose, aux choix d'un naturalisme et au glissement vers un espace mal défini, à la fois objet de troubles et de dépassement, que le film se partage entre une humanité qui se détruit et un individu qui se dépasse, qui de toute façon s'echappe, un chef d'oeuvre.
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mars 2013
    Que dire d'un film que l'on trouve ennuyeux au début, puis très ennuyeux, puis, pour finir, profondément assommant ? Peut-on oser quelques comparaisons ? Certains rangent ce film aux côtés d’œuvres de Terrence Malick, d'autres font référence à Carlos Reygadas. Il est pourtant évident que son mysticisme en peau de lapin et l'ennui mortel qu'il génère font surtout de ce film le cousin germain du trop fameux Oncle Boonmee de Apichatpong Weerasethakul.
    Requiemovies
    Requiemovies

    182 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2013
    Premier film du cinéaste Alejandro Fradel après s’être essayé à quelques courts-métrages et de nombreux scénarios.
    Si l’ensemble, par son économie de moyens, prend avant tout une valeur formelle, un certain sentiment de longueur s’installe au fur et à mesure du film. Le réalisateur semble en effet s’inspirer du cinéma de Rossellini ou de Bunuel mais n’apporte qu’une figure de fond plus qu’un intérêt formel. Copier n’est pas égaler.
    On peut bien sûr s’extasier sur son esthétique très naturaliste, sa faculté à capter et mettre en scène une violence froide et dure de l’adolescence. En posant un regard haché, le film se découpe au fur et à mesure en « chapitres », représentés par le chemin personnel de chacun des protagonistes, il en perd également de sa valeur unitaire, celle de la première heure.
    La rigidité dans laquelle le film prend place peut aussi lasser. Une tension aussi bien dans son ton que dans sa réalisation. Principalement filmé en courte focale et en plans très serrés, l’ensemble est finalement assez anxiogène.
    Tel un road movie pédestre et rural, Los Salvajes s’enfouit au plus profond d’une violence, violence intérieure dont les personnages, comme le spectateur, ne peuvent s’échapper. Cinématographiquement l’œuvre prend forme jusqu’à un final dérangeant et bluffant, mais on peut aussi être lassé, arrêté hors-cadre et finalement peut impliqué dans le récit.
    Ambivalence de la réussite d’une originalité désirée, et d’un ancrage proche d’un cinéma d’auteur assez individualiste. On apprécie le voyage comme une épreuve aride mais rare ou comme un labeur dont la dernière heure devient répétitive et s’épuise à force de neutralité.
    Difficile de purement rejeter le film, il est parfois d’une beauté attrayante, mais l’honnêteté nous pousse clairement à mettre ce film entre parenthèses, par sa longueur, sa prétention et l’ennui qu’il procure au final.
    traversay1
    traversay1

    3 024 abonnés 4 598 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2013
    Scénariste des derniers films de Pablo Trapero, dont Elefante blanco, Alejandro Fadel est d'évidence un réalisateur né avec une maîtrise de la mise en scène confondante. A la limite de la prétention dans le voyant soin qu'il a, dans Los salvajes, de montrer son talent dans l'art de composer les images et d'utiliser les sons (très importants dans cette dérive de cinq jeunes délinquants dans la pampa). Si dans un premier temps Alejandro Fadel choisit plutôt l'épure, le film bascule ensuite vers un mysticisme surprenant, à travers le thème de l'animalité qui resurgit chez des humains en mode survie, dans une nature de plus en plus hostile. On peut suivre ou non le film dans cette radicalité un brin forcée, dans cette quête des sens qui peut interroger sur son sens, justement, ou son absence de. Troublante expérience que celle de Los salvajes qui va laisser plus d'un spectateur circonspect. Peut-être à revoir pour s'assurer que l'on a aimé. Ou pas ?
    orlandolove
    orlandolove

    111 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2013
    Sorte de road-movie funeste dans une nature hostile, "Los Salvajes" est une expérience cinématographique rugueuse et intense qui, malgré quelques longueurs, prend peu à peu aux tripes. On suit 5 adolescents, façonnés par la violence, qui vont chercher une échappatoire, un avenir, dans cette fuite désespérée dont l'issue ne laisse guère de doute. Brutal, presque animal, le portrait de cette jeunesse brisée fascine.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2013
    Une fois de plus, la surprise nous arrive d'Amérique latine. Certainement le film le plus poignant présenté lors du dernier festival de Cannes, toutes sections confondues. 10 enfants criminels s'évadent de leur prison et se confrontent au monde extérieur, non pas celui de la ville dont ils sont issus, mais celui de la nature. Je ne dévoilerais rien de plus de la quête qui attend ces enfants. On pense à tout plein de réalisateurs, Bunuel, Pasolini, Dumont, Bresson, Clark et même Tarkovski ( rien que ça ! ) sans pour autant sentir l'exercice de style référencé du réalisateur ( sinon, ça serait insupportable ). La photo est sublime, c'est passionnant, palpitant et toujours surprenant. On sort de là bien secoué, et on se dit que non, le cinéma n'est pas mort et putain, que ça fait du bien !
    Alejandro Fadel, à surveiller de très très prêt.
    manuinho
    manuinho

    3 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Veritable festival superbe
    de lumière , cadrages et de plans sur les corps mais à part ça ...... ? On devine un futur realisateur dejà au top de la technique mais il en faudra certainement plus pour toucher son public .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Le propos est intéressant: l'impossibilité pour de jeunes délinquants en cavale de retrouver l'innocence même par un retour à la nature. Mais on a compris en 15 minutes (deux délinquants nus dans la forêt.) Et ensuite, c'est l'ennui. On pourrait penser que le film serait l'occasion de beaux plans contemplatifs qui justifieraient qu'on y aille mais c'est souvent laid à part deux, trois plans sur les paysages et l'herbe séchées. Des ellipses narratives qui empêchent toute empathie pour des personnages plus idiots les uns que les autres et un petit discours sur l'origine du Mal assez insupportable (le diable est en nous, ce n'est pas de notre faute) finissent de nous achever.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mars 2013
    C'est plutôt beau, mais d'un ennui si rare qu'on se prend à chronométrer les plans avec sa montre pour voir lequel durera le plus longtemps. Un montage plus sec aurait pu donner quelque chose de pas mal, d'autant qu'il ne m'a pas semblé que le film avait quoi que ce soit à dire...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mars 2013
    Los Salavjes porte bien son nom. 4 jeunes se retrouvant dans la nature, reproduisant les gestes qui rappellent la préhistoire avec pour chacun d’eux un but différent, ce qui d’ailleurs supprimera la cohésion régnante dans le groupe et les amènera à se méfier de l’un comme de l’autre.

    Cette phrase, accrocheuse, pourra malheureusement laisser penser que le film n’est qu’un pétard mouillé dans lequel le spectateur, à la fin de la séance, en demandera toujours plus. Pourquoi la paranoïa ... la suite de la critique sur le lien ci-dessous.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 janvier 2014
    Clairement un film pour intello! Le resume du film pouvait tout de meme laisser penser que la bande d ado allait sans doute devoir affronter toute sorte de dangers et d interrogations. Mais c est lent, tres lent, tres très lent et le probleme c est que c est long beaucoup trop long. Et ce ne sont pas les dialogues qui maintiennent le spectateur eveille : ils sont rares dans la premiere moitie et inexistants dans la seconde.

    A la maniere d un morceau de jazz ou chaque instrument occupe le devant de la scene a tour de role, le scenario fait disparaitre chaque protagoniste pour que le spectateur plonge dans la psycho du suivant occupant le premier plan. Si bien que l impression finale reste des personnages dont les liens ne sont qu effleures alors que le rapport a l autre est une des difficultes qui caracterise ces ados.

    Bref, que de perte de temps. Certains mettent en avant la lumiere et les prises de vue, mais franchement tres peu de plans mettent a l honneur les paysages argentins, pourtant hors du commun.

    Spectateurs lambda, passez votre chemin.
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