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    Paradis : amour
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    43 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 mars 2013
    Partie au Kenya pour découvrir les plaisirs du tourisme sexuel, une Autrichienne, quinquagénaire rondouillarde, accumule les déceptions. Ambiance glauque à souhait. Les Noirs qui proposent leurs charmes sont aussi antipathiques que leurs clientes blanches. Il y a quelques beaux plans, comme ces vendeurs de bibelots et de sexe alignés sur la plage, et formant une sorte de barrière vivante entre l'hôlel et la mer. Ou encore la rangée interminable de vacanciers sur leurs chaises longues, immobiles comme des cadavres. Le cinéaste connaît bien son sujet, emploie avec brio sa caméra. Néanmoins, le voyeurisme revendiqué devient pesant à la longue. "Paradis Amour" a obtenu le prix du meilleur film autrichien de l'année, ce qui donne une petite idée du niveau des autres films en compétition.
    Jane A.
    Jane A.

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Film affligeant, pénible, long et répétitif. Humiliation et soumission des esclaves sexuels; bêtise et imbecillité de ces femmes qui ne sont venues en Afrique que pour se payer du black. Film sordide, comme le sujet, et inintéressant.
    velocio
    velocio

    1 172 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Manifestement, bon nombre de critiques et de spectateurs semblent avoir un problème avec le cinéma autrichien. Après Michael Haneke, très longtemps rejeté par probablement le même groupe de personnes et qui est pourtant, d'après moi, le plus grand réalisateur de sa génération, c'est Ulrich Seidl qui subit les foudres d'une certaine critique pour des raisons qui me paraissent hautement farfelues. Le pompon est atteint par "Les cahiers du cinéma" qui écrit : "Cette enfilade de scènes abjectes et fières de l'être, la complaisance et le cynisme effarants avec lesquels Seidl filme ce glauquissime carnaval, tout cela n'inspire qu'un profond dégoût". Dans le genre "on n'a rien compris au film", on ne fait pas mieux. Les mêmes Cahiers qui encensent à chaque fois les films, pour le compte totalement glauques, de Larry Clark ! Mais revenons à "Paradis : Amour" : certes, Ulrich Seidl ne fait pas dans la dentelle dans sa peinture des relations entre des autrichiennes quinquagénaires venues au Kenya pour se payer du sexe et, espèrent-elles, un peu de tendresse et les mâles du coin, pour qui, pour certains, cela est devenu un business et qui n'hésitent pas à truquer la réalité de leurs relations familiales. La peinture est sévère, autant d'un côté que de l'autre, mais on sent que le réalisateur a fouillé son sujet, qu'il s'est sérieusement documenté et qu'il ne cherche pas à "en rajouter" gratuitement dans ce qui est, réellement, sordide. Un film putassier, c'est un film où on sent que certaine s scènes n'ont pas de raison d'être objective, qu'elles ne sont là que pour choquer ou pour émoustiller. Ce n'est pas le cas dans ce film qui, par certains côtés, s'apparenterait plutôt à un documentaire. A noter que "Allo Cine" a complètement oublié que le film était en compétition officielle lors du dernier Festival de Cannes ! A noter aussi que Laurent Cantet avait réalisé "Vers le Sud" sur le même sujet, il y a 7 ans, un film nettement moins réussi. Et là, oh surprise, les cahiers du cinéma avaient adoré !
    norman06
    norman06

    300 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Injustement boudé à Cannes, ce film sarcastique confirme l'univers décalé de Ulrich Seidl, dont le ton désenchanté fait merveille. On attend avec intérêt le second volé de ces contes immoraux.
    Parkko
    Parkko

    136 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    J'en attendais pas grand chose car j'avais vraiment détesté Dog Days, et puis le sujet me semblait casse gueule complètement.
    Et puis en fait j'ai pas détesté, j'ai trouvé que même si c'était pas dénué d'intérêt, j'ai été touché par certains petits moments qui sont réussis. J'ai trouvé que ça sonnait juste, que le film avait au moins le mérite d'assumer complètement son sujet difficile, il parvient quand même plutôt bien à montrer toute la cruauté des personnages mais en même temps leurs raisons, leurs douleurs. On a du mal à savoir s'il s'agit de victimes ou de bourreaux, on a beaucoup dit que ce film était très cruel, et il l'est, y a des scènes qui sont vraiment d'une grande cruauté, mais je le trouve pas non plus terribles, dans le sens où il y a une humanité dans les personnages, bien cachée, mais c'est pas non plus une condamnation implacable des personnages, tout ce côté là marche plutôt bien.

    Après je trouve que c'est quand même pas une partie de plaisir à voir (bon, pas que forcément pour aimer un film faut que ça soit sympa à regarder), mais je trouve ça d'une grande apreté, c'est glacial, c'est froid, perso c'est pas forcément ce que j'aime au cinéma, je n'aime pas le style d'Haneke par exemple. J'ai hésité à mettre 6 ou 7, j'ai préféré mettre 6, je trouve que le film est plutôt réussi dans ce qu'il veut montrer, et plus subtil que tout ce qu'il semblait être sur le papier quand même. J'ai, en tout cas, envie de voir les deux autres volets, même si je sais que Ulrich Seidl c'est quand même pas le genre de cinéma que j'affectionne.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Ulrich seidl échoue dans sa volonté de montrer le déclin affectif d'une femme aux prises avec les prémisses de la ménopause dont le corps devenu difforme l'empêche d'attirer les hommes autrement que par l'argent. Dans Amour, nous voyions le déclin consécutif de la maladie altèrer peut être l'amour porté par son conjoint, ici c'est un peu le même thème sauf que Seidl en fait une vaine métaphore des rapports dominants/dominés entre les pauvres et les riches. Cette veine reste vaine, nous en restons malheureusement au corps disgracieux de cette quinquagénaire que le cinéaste, sans pudeur, nous montre en gros plan, filmée en quasi contre plongée (on connaît par coeur son cul, sa bedaine...) Morbide est l'appréhension du spectateur, obligé de subir ceci alors que, Seidl aurait pu fimer différemment, tel le très beau regard et le sourire de cette autrichienne. Les beach boys eux aussi dévoilent leurs musculatures, leurs beaux gros sexes. Seidl veut faire la totale dans l'exhibition de la viande. La scène en incipit fait craindre le pire : des gogols s'amusent devant les yeux de la femme, donc eux sont hors normes mais heureux, don j'ai le droit aussi de payer pour jouir... De plus, les longs plans séquences sont souvent interminables, pour une nouvelle fois qu'on comprenne bien l'immense solitude de cette femme qui semble aussi perdre l'intérêt sa fille. Dans cette scène parfois difficile de strip du black prostitué, l'homme, comble du désespoir de la femme, bande mou et s'avère inexpérimenté. Paradis amour n'est pas nul loin de là, la photographie est belle et Margareth iesel est superbe et très courageuse. La scène où la dame est nue sous sa moustiquaire fait penser à un tableau de Rubens. D'ailleurs les scènes de retour la nuit, bredouille d'amour dans son hôtel, de dos et filmées de loin sont belles. Intéressant aussi, les beach boys debouts devants les sugar mamas, la couenne affalée sur des transats, les deux camps immobiles (au contraire des prostituées qui voient passer les automobilistes) Un plan qui marque : la conclusion où la femme marche aux aurores sur la plage, son gros derrrière relevé comme un ultime défi (cachant une solitude définitive) aux blacks faisant la roue, au sens propre, devant elle, en vain.
    Thierry M
    Thierry M

    132 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Film assez epatant , l'actrice est exelente dans ce role difficile , certe ,
    cela peut choquer , mais la tendresse que degage le personnage principale est remarquable.
    traversay1
    traversay1

    3 111 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Sur le thème du tourisme sexuel, en version féminine, Paradis : Amour se situe aux antipodes de Vers le sud de Laurent Cantet qui a plutôt laissé un bon souvenir dans les mémoires. Mais comment attendre autre chose d'Ulrich Seidl qui a déjà fait ses preuves dans la crudité et la provocation, avec bonheur parfois, si l'on aime les secousses ? Le cinéaste autrichien nous transporte donc au Kenya pour partager les vacances de dames d'un certain âge, bien en chair (euphémisme) et désireuses de se donner des sensations avec les étalons locaux. C'est le principe de l'offre et de la demande, d'un échange mercantile que le film décrit avec un réalisme ébouriffant, une cruauté frontale à peine atténuée de quelques grammes de tendresse. Chair flasque européenne contre vitalité africaine, le choc est brutal. Si Seidl réussit assez bien le portrait psychologique de son héroïne, il passe allégrement la ligne jaune dans la deuxième partie de Paradis : Amour, notamment dans une scène d'une complaisance détestable qu'on ne peut qualifier autrement que de pornographique. Le cinéaste autrichien cherche le malaise et il l'obtient. Au crédit du film, cependant, l'interprétation époustouflante de son actrice principale, Margarete Tiesel, au physique digne de Botero, qui se donne corps et âme à son rôle.
    Jean-Fransix M
    Jean-Fransix M

    15 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2013
    Un film remarquable. Le scénario est bien pensé, on n'est pas dans le pseudo documentaire et pour autant on suit parfaitement l'histoire principale. Par ailleurs les symboles, les caricatures sont aussi présentes pour nous faire réfléchir, nous faire rire. On en ressort un peu différent. Quant à l'interprétation, Margarete Tiesel est magistrale dans un rôle difficile. Elle joue tellement bien qu'on croirait qu'il s'agit de sa vie. On la suit, on la comprend, on l'aime, on la déteste. Le personnage peut suscite la critique, et tant mieux, on est entre le rire et la critique. On passe un bon moment et on prend une bonne leçon. Et en plus on se rince l’œil ! A voir absolument !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 174 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Au départ, Paradis ne devait être qu’un film, mais après 80 heures de rush Ulrich Seidl déclinera son film en une trilogie : Amour, Foi et Espoir. Dans ce premier volet, une quinquagénaire part goûter au tourisme sexuel au Kenya. Mais celle-ci recherche un peu plus que les plaisirs de la chair et rencontrera beaucoup de désillusions. Malheureusement, on a l’impression que l’objectif n’est pas de dénoncer le tourisme sexuel mais plutôt de prévenir des risques qu’on y rencontre quand on a de l’argent. Attention chers blancs, après avoir accablé les pauvres noirs de propos racistes et très dérangeants ou encore après avoir humilié ceux-ci avec leur sexe qui bande mou, vous risquez de vous faire influencer et escroquer par des noirs qui ne pensent qu’à flouer votre argent. Par conséquent, Paradis : amour finit par dégoûter plus qu’émouvoir et faire réagir.

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    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    169 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Ulrich Seidl est impitoyable avec ces petites bourgeoises européennes qui se conduisent comme des beaufs en Afrique où elles viennent consommer de la chair fraiche à des prix défiant toute concurrence. Ce film met sans doute mal à l'aise, mais il est hélas très réaliste. Auprès de Paradis amour, Nord sud, sur le même thème du tourisme sexuel, apparait comme une gentille bluette. Sans doute le comportement de ces femmes n'est-il pas pire que celui des hommes qui vont s'envoyer des gamines - ou des gamins - en Thailande ou ailleurs. Mais nous sommes évidemment moins habitués à voir des femmes agir ainsi. L'argent, la misère, l'inégalité sociale ne peuvent que fausser les rapports humains et les rendre sordides, sur le plan sexuel comme sur les autres. Un constat accablant.
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2014
    La trilogie filmée d'Ulrich Seidl, Paradis (1 : Amour, 2 : Foi, 3 : Espoir) démontre carrément que le monde occidental a oublié les "trois dimensions de l'être, physique, psychosociale et spirituelle", sans lesquelles, selon Joëlle Randegger, "la frustration engendrée par le manque ou par l'indifférence est source de réponses inadéquates qui génèrent à terme, violences, conduites à risque, névroses, addictions." Tout se passe dans l'Autriche hyper développée du début du XXIe siècle. Amour montre que les femmes mûres sont les premières touchées par le manque d'amour, l'indifférence des hommes dès qu'elles ne sont plus montrables, désirables : elles se sentent obligées d'aller acheter du plaisir auprès des jeunes noirs d'Afrique orientale, nouvelle version du colonialisme.
    A comparer avec "Vers le sud" de Laurent Cantet....
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2016
    Dans le premier volet de sa trilogie Paradis, au titre bien évidemment trompeur, Ulrich Seidl nous raconte l'histoire d'une Autrichienne appartenant à la classe « moyenne moins », franchement grassouillette, qui tente d'oublier (on imagine) la monotonie et la tristesse de sa vie en cherchant l'amour chez des jeunes hommes au Kenya. spoiler: Dans ce festival de faux-semblants, ces prostitués qui ne disent pas leur nom vont la conduire de manière plus rude encore vers l'extrême solitude de son existence.
    Ce film dur qui confronte deux formes de misère, l'une affective, l'autre financière, est – malgré son cadre exotique – d'une grande froideur et multiplie les séquences chocs. Sans apporter grand chose de nouveau.
    Christine G
    Christine G

    13 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    ce film est un petit bijou en ce sens justement qu'il montre la détresse d'une femme qui n'est pas un mannequin abandonnée par sa fille sa seule parente qu'elle cherche à joindre durant toutes ses vacances.
    elle montre le besoin d'amour de cette femme qui se laisse embarquer comme tant d'autres par des petits jeunes qui s''entrainent à faire du sport sur la plage pour être musclés et plaire à ces femmes à la recherche de l'amour, dans un pays où l'on montre le contraste entre hôtels de grand luxe pour satisfaire une clientéle qui a quelques sous et la pauvreté des villages avec toutes ces bouteilles d'eau qui sont répandues dans les champs.
    c'est une magnifique leçon pour ce tourisme de femmes seules avides de rencontrer le bonheur
    combien se font avoir par tous ces petits jeunes qui ne pensent qu'à leur argent
    s'il pouvait servir de leçon!!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 430 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Ce film n'est certainement pas pour les âmes sensibles. Une femme qui est obsédée par la propreté s'enfuit au Kenya pour des vacances. Le concept dans son ensemble est extrêmement triste. C'est peut-être vrai que c'est la condition humaine de certaines femmes mais je l'ai juste trouvée trop choquant à regarder. Paradis : amour est plein de maladresse et de vulgarité. Aucun de ces personnages n'est vraiment là pour l'amour. Cela se révèle douloureusement incroyable et déséquilibré de voir qu'il existe sur cette planète des extrêmes qui manque de maturité sexuelle. Le sexe imprègne tout ce qui peut nous conduire à vivre la véritable intimité et l'extase. Mais quand tout est vu comme un objet pour son propre plaisir ou pour échapper à la douleur il n'y a plus d'amour. Le cinéaste n'essaie pas de nous montrer le véritable amour. De toute évidence il s'agit de tout le problème du vide dans la vie de cette femme. Mais je trouve cela tellement plat et il est difficile de trouver ce scénario plausible car je ne peux pas croire que la seule chose que cette femme veut faire est l'amour sans raison. Mais là encore je pourrais être naïf et peut-être que c'est tout ce qu'elle mérite après tout...
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