Mon compte
    007 Spectre
    Note moyenne
    3,6
    30676 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 007 Spectre ?

    1 704 critiques spectateurs

    5
    112 critiques
    4
    400 critiques
    3
    541 critiques
    2
    408 critiques
    1
    166 critiques
    0
    77 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2015
    Un opus honteux, mis en boîte par un Sam Mendes qui n'en avait visiblement aucune envie et saborde tranquillement le navire, signant de sa griffe cet échec comme avec une fierté insolente en décorant son absence de vision par une mise en scène arty parfois absolument sublime (les impacts de balle qui dessinent un spectre sur la vitre pare-balle, un cadre serré sur la moitié du visage de Blofeld au moment où celui-ci et offre subrepticement son œil mort, d'un blanc laiteux, comme un puits creusé droit vers le mal) mais qui ne fait que tourner à vide. Casino Royale était, je m'en rend compte à présent, un reboot génial qui choisissait le drame mature et la complexité au divertissement à un degré cinq nimbé d'une mythologie british dont on avait jusque-là l'habitude. Désarçonnant sur le coup, il n'en reste pas moins une grosse claque. Skyfall était quant à lui un superbe entremêlement entre cette donne nouvelle et les racines scripturaires et profonde du personnage, une réactualisation du mythe. Même Quantum of Solace n'avait pas à rougir, car s'il était mal mis en scène et parfois illisible, en plus d'être assez pauvre en contenu, il s'efforçait, sans doute conscient de l'ombre écrasante de Casino Royale, de clore dignement le reboot avec la nervosité qu'il fallait à un Bond qui se construisait encore dans la douleur et la colère. Mais Spectre, lui, n'est qu'une enveloppe vide, qui remet paresseusement au goût du jour une imagerie ancienne (Spectre, Blofeld, les gadgets, la sur-utilisation des véhicules dans un humour complice - mais ici malhonnête car presque moqueur envers la saga) en la mêlant à la trame narrative des précédents volets joués par Daniel Craig. Sans le charme d'antan et sans la force ni la profondeur des trois derniers films, Spectre est privé de toute consistance. Mendes savait pourtant très bien combien cette reprise littérale de symboles et d'éléments mythologiques déjà enfouis était vouée à l'échec, condamnée à faire l'effet d'une enveloppe charnelle privée d'âme. En substance, c'était même tout le propos de Skyfall. Mendes va même encore plus loin, prenant les grands thèmes soulevés par le bad guy de Skyfall (l'inutilité des double zéros dans un monde virtualisé, la globalisation du danger terroriste et l'impuissance des états) et les dévitalisant dans une attitude presque sadique à l'égard de cette saga qu'il avait pourtant aidé à reconstruire. Je ne vois qu'une explication : Mendes n'avait aucune envie de tourner ce James Bond. Peut-être suis-je paranoïaque, mais j'ai du mal à voir autre chose que de la condescendance dans le fait de livrer quelque chose d'aussi indigent après avoir réalisé Skyfall, donc chaque ligne de texte était cisaillée à la perfection alors qu'ici toutes tombent à plat, ressassant des enjeux éculés sans aucune conviction. Les scènes d'action, d'ailleurs, sont à l'avenant : Bond élimine ou neutralise en un coup, une rafale, parce que son personnage est supposé le faire et pas parce que Mendes le met réellement en danger. C'est ce que fait Mendes tout le long : faire défiler les passages obligés sans une once d'approfondissement, sans explorer la psychologie d'un personnage qu'il désincarne de façon honteuse. Bond traverse le film en dilettante, ses moments de colère, d'insolence ou de passion sonnent creux, parce qu'ils entrent inévitablement en résonance avec les passages bien plus intenses de Casino Royale ou Skyfall. Et ça, Mendes le sait, forcément, puisqu'il n'est pas idiot. Comment se désespérer des platitudes échangées entre Craig et Seydoux en se rappelant de la force de la relation Bond-Vesper ? En fait, un seul passage m'a marqué, et de façon là-encore très désagréable, une scène pivot où j'ai pris la mesure du naufrage en cours. Bond se fait désosser par Jinx (le personnage de Dave Bautista), ne s'en débarrassant qu'à grand peine et avec chance. Le Bond que je connais, après un combat aussi acharné et indécis, aurait eu un trait d'humour teinté de colère et d'amertume, savourant sa victoire autant qu'il se serait abîmé dans la froideur aliénante sans laquelle il sait ne pas pouvoir survivre. Il aurait remis son armure après une remarque ironique et lucide. Cette fois, Mendes lui insuffle, peut-être pour la première fois dans la saga, la peur de sa propre mort, lisible dans un regard qui parait ébranlé. J'ai un instant cru à un développement nouveau, ce qui manquait justement jusque-là, et même s'il écornait quelque peu le mythe, peut-être aurait-il pu se complexifier par la suite pour lui rester fidèle. Mais la scène qui suit, à mes yeux, qui voit Bond et Madeleine Swann (Léa Seydoux) faire l'amour comme par compensation pulsionnelle à la mort qu'ils ont frôlé, dit du personnage de Spectre une tout autre chose. Le Bond de ce triste opus n'est bel et bien plus l'agent secret infaillible de Sa Majesté et l'homme déchiré par des douleurs qu'il cache derrière un blindage indestructible, ce monstre inarrêtable qui ne peut pas s'arrêter sous peine de s'auto-détruire. C'est juste un type qui en a assez de se battre et n'est là que parce que le scénario l'exige de lui. James Bond version touriste et désincarnée, Spectre est un échec cuisant et une insulte faite à la saga. Je ne mâche pas mes mots, mais le ressenti ne ment pas ; c'est la première fois que j'éprouve du déplaisir devant un James Bond, une amertume moite et mêlée de rancœur.
    Stéphane D
    Stéphane D

    92 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    C'est donc le plus cher des Bond...plus 2 fois le budget de Pearl Harbor... il va falloir réfléchir à élaguer certains acteurs bien cotés alors! Le film commence par un sublime plan séquence laissant augurer du meilleur. Finalement l'ensemble de déroule de manière hyper convenue, manquant vraiment d'inspiration et avec quelques longueurs. Quant à la chanson interprétée par cette voix mi-homme mi-femme, c'est dur après Adèle!
    Le rôle de Monica Bellucci est ultra mineur, Christoph Walz nous ressert du déjà 100 fois vu, et finalement celui qui s'en sort (très) bien grâce à ses bonnes répliques humoristiques c'est le personnage de Q.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Il est vrai qu'il est difficile de faire mieux que skyfall, mais là c'est du gâchis : un méchant pas très convaincant, une james bond girl qui n'apporte pas grand chose et sont les répliques sont bâclées. On se demande vraiment ce qu'ils avaient en tête ... Le scénario est décousu, on décroche presque dès la première scène, et quand le fil de l'histoire ne conduit nul part, on fait tout péter ! Bref quel nanard à gros budget !
    Le-Gros-Moineau
    Le-Gros-Moineau

    26 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 août 2018
    Certainement pas parmi les meilleurs Bond...

    Fan inconditionnel des 007 de toutes les époques, j'ai été déçu de ce dernier opus... Après Skyfall, qui parvenait à nous présenter un long métrage moderne et néanmoins bourré de références parfois subtiles à ses ancêtres, le soufflet retombe.

    C'est avant tout un problème de rythme qui m'a empêché de rentrer dans le film. Sans doute parce que j'avais entendu dire que Spectre renouait avec les anciens James Bond, et m'attendais donc à plus de fun. J'imagine que pour certains, il suffit de voir une Aston Martin pour retrouver l'esprit de Sean Connery ou Roger Moore. Toujours est-il que, partant de ces déclarations, j'imaginais un film plus léger et surtout offrant de belles scènes d'action. Manque de chance; ces dernières sont, la plupart du temps, peu palpitantes.
    Le scénario s'avère quant à lui plutôt basique. L'ambiance mystérieuse et inquiétante offerte par la découverte de l'organisation du Spectre ne dure qu'un temps, et le méchant principal de la saga, qui fait enfin son apparition, ne sera finalement pas à la hauteur des espérances. Il est d'ailleurs assez ridicule d'avoir souhaité, après coup, lier des ennemis tels que Silva à l'organisation, alors que ces derniers avaient des motivations bien à eux !

    Parmi les points positifs, on notera toutefois une belle photographie et des paysages intéressants.
    JulienAllard
    JulienAllard

    29 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2015
    Un bon film mais un peu trop long et un méchant assez mal exploité. A voir une fois mais au final sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 novembre 2015
    En tant que grand fan de James Bond j'ai été déçu. Daniel Craig est toujours aussi flamboyant de même avec Léa Seydoux (malgré sa vf pas terrible) mais le point noir reste Christoph Waltz , qui est totalement sous exploité et qui finalement n'est pas si méchant que ça. Je me demande également si cette magnifique franchise n'est pas en train de tomber dans les clichés hollywoodien. Un détail qui m'a particulièrement alarmé, c'est l'apparition quasi systématique de blagues bien classique en pleine scène d'action, (le coup de la Fiat 500 est particulièrement nul). Daniel Craig n'est pour moi n'est plus assez froid, il parle trop, fait BEAUCOUP trop de blagues par rapport au autres volets, je ne sais pas si c'est du fait qu'il produit le film (ce qui est une première dans la saga) ou si c'est le scénario qui a vraiment été modifié de la sorte.
    Pour ce qui est du film il ne brille pas par son scénario très classique et linéaire, ni par sa photographie qui est quelquefois vraiment décevante. Sam Mendes avait dit lui même que il allait faire un film "plus sombre" retraçant le passé et les secrets "inavouables" de 007 (le secret n'est pas vraiment un scoop pour tout vrai fan de James Bond) mais j'ai vraiment eu l'impression que le film était beaucoup moins sombre que Skyfall, les plans de nuit et de jour sont enchaînés toutes les dix minutes, on passe d'un coup au MI6, un coup dans un pays "X".
    Dans Skyfall la scène de la maison (qui elle est vraiment sombre) réussi à véritablement à créer cette ambiance qui n'est aucunement présente dans Spectre.
    Pour conclure on peut dire que Spectre est indubitablement meilleur que Quantum Of Solace mais moins bien que Skyfall et Casino Royale, la franchise est dangereusement en train de se rapprocher dès films d'action clichés d'Holywood (du moins avec Sam Mendes).

    Mention spéciale à Hinx (Dave Baptista) qui lui est un vrai méchant.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2017
    Après le raz-de-marée "Skyfall", la saga James Bond était, plus que jamais dans son histoire, attendue au tournant. Il était, dès lors, prévisible que "Spectre" déçoive un peu, tant les attentes du public paraissaient insurmontables. Et si, sans surprise, cette 24e mission est moins "atypique" que l’opus précédent, il n’en demeure pas moins que certains défauts auraient pu être aisément évités ! La reprise en main de la série depuis le chef d’œuvre "Casino Royale" semblait, pourtant, interdire certains dérapages du passé mais "Spectre" confirme le léger retour en arrière de "Skyfall" (qui voyait, entre autres choses, le retour d’un M masculin dans ses anciens bureaux, de Q et de Moneypenny) et a même tendance, par moment, à cumuler les hommages visuels aux vieux films… au risque de faire perdre à la saga la formidable modernité des derniers films et avec un traitement moins crédible. On retrouve, donc, spoiler: l’affrontement dans un train (comme dans "Bons baisers de Russie", "Vivre et laisser mourir", "L’espion qui m’aimait"…) où Bond et son adversaire dégomment tout sans que cela ne provoque la moindre réaction du personnel, une séance de torture (comme dans "Goldfinger", "Casino Royale"…) dont la sophistication désamorce toute tension, un repaire perdu au sommet d’une montagne (comme dans "Au service secret de sa Majesté"), un "Je t’aime" susurré par la belle du héros qui fait un peu tâche ou encore l'homme de main increvable que Bond ne prend pas la peine d’achever alors qu’il est inconscient
    . Certes, il s’agit, pour l’essentiel, de détails mais ils s’avèrent très révélateurs de l’état d’esprit de Sam Mendes (qui rempile, après "Skyfall") qui semble soucieux de s’intéresser à la psychologie de son héros… en regardant dans le rétroviseur et, plus particulièrement, dans l’époque Roger Moore. Et j’admets que j’aurais pu me montrer peu regardant sur ses défauts (qu’on peu considérer comme des codes désuets mais sympathiques) si le scénario avait été un peu plus surprenant. Car le principal problème de "Spectre", à mon sens, c’est le caractère très prévisible de son intrigue qui ne parvient jamais à prendre le spectateur à rebrousse-poil. Du personnage monochromatique de C (Andrew Scott, parfait en tête à claques) à l’évidente place que prendront spoiler: les ruines du MI6 dans l’intrigue (pourquoi évoquer les explosifs en début de film si ce n’est pour préparer la séquence finale ?)
    en passant par l spoiler: a révélation de l’identité du grand méchant (très largement éventée par des indices criants par les fans et finalement balancée sans grande tension)
    , difficile de trouver trace d’un twist scénaristique vraiment digne de ce nom. "Spectre" parvient pourtant à faire illusion pendant la première moitié du film, qui parvient à distiller une tension et un mystère intéressant spoiler: (pourquoi Bond ne fait pas confiance à M ? Qui tire les ficelles de l’organisation Spectre ? Quel lien avec les trois films précédents ?)
    tout en retrouvant un ton très drôle qu’on craignait disparu (la première discussion entre Bond et Q ravira les fans). Le film s’ouvre, de plus, sur un incroyable plan-séquence et un superbe générique (Sam Smith et son crépusculaire "Writing’s on the wall"), suivis de nombreuses séquences d’une beauté visuelle époustouflante (la photographie est très réussie), rappelant qu’on a bien un auteur aux manettes. On retiendra, ainsi, spoiler: la tentative de meurtre de la veuve Sciarra dans sa villa (révélant peu à peu les tueurs sur un air d’opéra), la réunion du Spectre (tout en tension et en jeux d’ombre) ou encore le découverte du repaire de M. White (tout droit sorti du film d’horreur gothique)
    . C’est, malheureusement, à mi-parcours que les choses se gâtent un peu, en raison du caractère prévisible du scénario, donc, mais également, d’un méchant (Christoph Waltz bien à défaut d’être impressionnant) qui aurait mérité un traitement plus approprié. Difficile, en effet, de comprendre les motivations de ce Franz Oberhauser et, surtout, difficile de percer de se passionner pour un personnage aussi peu présent dans un premier temps et, une fois encore, spoiler: aussi peu mystérieux pour tout bondophile qui se respecte
    . Conformément au film, ce personnage vaut davantage pour spoiler: les clins d’œil appuyés faits aux fans (le col mao, le chat, la balafre…) et c’est bien dommage tant la Némésis de Bond aurait mérité d’être mieux exploité.
    D’ailleurs, son spoiler: rattachement aux trois premiers films
    ressemble davantage à une idée de dernière minute artificiellement mise en place qu’à un plan savamment pensé dès "Casino Royale"… Maintenant, il faut bien être honnête : si je suis aussi difficile avec "Spectre", c’est parce que c’est un "James Bond" et qu’il fait partie intégrante d’une des périodes les plus enthousiasmantes de la saga. Et il serait injuste de ne pas reconnaître les très nombreuses qualités du film (qu'on apprécie plus facilement à la deuxième vision), à commencer par des cascades terriblement funs, une scène de baston formidablement âpre et un casting sans fausse note, avec une Lea Seydoux qui s’en sort très bien (sans faire oublier, pour autant, Eva Green), Ralph Fiennes en M des plus actif, Ben Wishaw qui voit son rôle de Q s’étoffer tout comme Naomie Harris en Moneypenny, Monica Bellucci qui campe la première James bond Girl plus âgée que Bond ou encore Jesper Christensen s’offre un retour décrépi impressionnant. Quant à Daniel Craig, il est toujours aussi parfait en Bond plus physique et fatigué que ses prédécesseurs et confirme qu’il est tout aussi à l’aise avec le personnage lorsqu’il doit faire preuve de plus de légèreté spoiler: (ah le "non, sage !" gentiment conseillé à un vigile trop ambitieux)
    . Ainsi, malgré ses défauts, le film reste une vraie réussite, certes moins original dans sa forme mais qui marque le retour à une certaine norme qui, finalement, fait du bien. Je me demande même si je ne le préfère pas à "Skyfall", qui était plus inégal et froid. Pour autant, je reste un adorateur de "Casino Royale", qui ressemble, de plus en plus, à une référence indépassable…
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    139 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    Le dernier né des James bond est le moins réussi de ceux avec Daniel Graig. Le scénario est moyen. On a l'impression d'assister à un film publicitaire de deux heures quinze. Le film est bourré de références aux anciens james bond (la scène d'ouverture rappelle la scène d'ouverture de vivre et laisser mourir, la course poursuite dans la neige rappelle George Lazenby, ...).
    Une fois ces constats intégrés, le rythme est soutenu, l'action omniprésente. On ne sent pas passer les deux heures.
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Ce SPECTRE est un film intéressant mais qui souffre de nombreuses faiblesses, la première est de passer après Skyfall, la deuxième est d'essayer de s'accrocher coûte que coûte aux films précédents en essayant de montrer que tous est lié et cohérent. Ainsi, les enjeux ne sont pas clair, on s'occupe davantage de régler les films précédents que de raconter une nouvele histoire. La durée de 2h30 implique également des longueurs. toutefois, ce film a aussi de nombreux points forts, un Christoph Waltz parfait et qui semble être né pour ce rôle. Une Monica Bellucci sublime, même si on ne la voit pas longtemps, sa présence marque et enfin notre Léa Seydoux nationale qui allie juste ce qu'il faut de force et de fragilité. Ralph Fiennes est un enchantement en M. SPECTRE ne fait plus dans les clins d’œil, il fait dans la synthèse de la légende de Bond et aboutit à une certaine refondation, un alliage de retour aux sources et d'innovation.
    Critique complète sur mon blog.
    Alex S.
    Alex S.

    48 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Un film qui manque de sens comme ses dialogues interminable. Pour moi la plus grosse déception de l'année...
    Aymeric P.
    Aymeric P.

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2015
    Une excellence de sa majesté. La scène hélico est Extra.... Suspense jusqu'au bout...... Well done Sammm
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    474 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Nouvel interprète de James Bond depuis 2006, Daniel Craig avait su brillamment mettre en pièces le mythe (Casino Royale) pour mieux le rebâtir film après film. C'est donc au bout de trois aventures que le personnage devenait celui que l'on connait. L'épilogue de Skyfall présentait le retour d'un M masculin (Ralph Fiennes), celui de Miss Moneypenny (Naomie Harris) et le fameux Gunbarrel qui clôturait le film, bon moyen de signifier que la (re)naissance de Bond était achevée. Le volet suivant serait donc un retour aux James Bond classiques donc? Avec Craig en place, la perspective était alléchante.
    Avec Skyfall, Sam Mendes clôturait le reboot. Avec Spectre, le réalisateur entend boucler le cycle Craig. Car suite à une mission ayant mal tourné à Mexico, 007 se retrouve suspendu par un M déjà bien échauffé par un plan visant à arrêter le programme 00 au profit d'un plan de surveillance globale. L'agent le plus célèbre de sa Majesté ne compte pourtant pas en rester là, et va vite se retrouver sur la piste d'une organisation qui pourrait bien être à l'origine de ses précédents tourments...
    Formellement, Spectre s'impose comme l'un des plus beaux de la saga. La première heure et demie est une vraie pépite. L'introduction tout d'abord avec un plan-séquence d'une élégance folle lors de la fête des morts à Mexico. Bond qui se fraie un passage entre les nombreux passants déguisés, avec une tête de mort en guise de masque. Belle métaphore d'un homme qui a su la tenir en échec tout en l'entraînant sur son passage. Puis l'introduction des personnages et des enjeux est un modèle de narration. Tout semble naturel, rien n'est forcé ou bâclé. Le mythe à l'épreuve du moderne? Oui, toujours. C'est aussi la clef de voute du personnage, cette perpétuelle remise en question. Hier, il devait répondre de son utilité dans un monde où les dangers ne sont plus représentés par une nation ou un drapeau. Aujourd'hui, il est mis à mal par un programme de surveillance, qui entend utiliser des drones à la place d'agents de terrain. Le lien avec le réel est évident, et la ligne pro-Snowden de Spectre est évidente. Les personnages secondaires inhérents à la saga font leur retour. Ralph Fiennes est parfait en M. Naomie Harris est une excellente Moneypenny. Mais c'est Q qui retient le plus l'attention. Ben Whishaw a trouvé ses marques, et ses scènes sont rafraichissantes. La virée à Rome est également une réussite. La première apparition du Spectre et de son mystérieux chef, Franz Oberhauser est majestueuse. Mendes retrouve les sommets de Skyfall, les plans et la photographie (de Hoyte Van Hoytema) tutoient fréquemment le sublime. De plus, Daniel Craig est toujours aussi Bon(d). Le personnage est plus ironique tout en conservant cette épaisseur humaine que Craig a apporté.
    Une heure trente absolument géniale qui aurait dû placer Spectre au summum...si la suite avait été du même acabit. Non pas que l'heure qui suit démérite mais elle ne fait pas vraiment honneur à ce qui précédait. Les scènes d'action sont réussies (notamment le combat dans le train, dévastateur) et l'ensemble est distrayant. Mais l'écriture est à la peine. Sitôt que l'on rencontre enfin le méchant, Spectre rentre dans le rang. Christoph Waltz est sobre mais son personnage n'offre pas de vrai relief (à l'inverse du Chiffre ou de Raoul Silva), l'intrigue devient prévisible et Bond ne semble jamais vraiment en danger (la scène de torture est vraiment bof). Chose un peu dommage, surtout au regard du réalisme que Craig avait su imposer depuis son arrivée. Léa Seydoux est moyennement convaincante en James Bond Girl, Monica Bellucci ne fait que passer (5 min puis s'en va). Et la dernière partie est décevante, là ou Casino Royale et Skyfall nous tenait en haleine jusqu'au bout. La musique de Thomas Newman est également en deçà de ce qu'il avait offert il y a 3 ans. Et le titre principal de Sam Smith est soporifique.
    Cela reste de bonne facture (supérieur à Quantum of Solace, à mes yeux) la réalisation étant des plus inspirées, Craig au top et l'humour est plus présent que par le passé. À l'issue des 2h30, la boucle semble bouclée. Même si la porte reste ouverte pour un dernier tour de piste avec Daniel Craig (je l'espère en tout cas). Espérons que les producteurs entendront les appels de Craig qui -fatigué par le tournage éprouvant de Spectre- réclamait un répit avant de revenir. Car un délai de deux-trois ans serait sans doute bénéfique pour soigner une intrigue sur toute la longueur et ainsi finir "l'ère Craig" en apothéose.
    Selingues G
    Selingues G

    60 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2016
    Après un Skyfall éblouissant, Spectre déçoit car certes c'est un très bon film d'action portait par un acteur qui se sent à l'aise dans son costume mais manque cruellement de l'âme des derniers événements que Bond a subit dans les autres épisodes.

    On est surpris par le classicisme de ce film. En effet, ce film se résume à ces différents plans sans réel lien entre eux. Daniel Craig est un peux en roue libre et campe un Bond assez classique des anciens et moins bons épisodes : Une scène d'action à la bond une femme un indice dans la quête du Spectre. Après une excellente première coopération avec Sam Mendes, on sent le réalisateur làs de film Bond et c'est dommage.

    Une autre attente qui déçoit : l'arrivée de Christoph Waltz dans le rôle du méchant "président du spectre". Un méchant sans consistance surjouant et lui aussi en roue libre. De plus les raisons qui le poussent à faire autant de mal à Bon sont au final inexpliqué et le scénario joue sur des pirouettes pour nous faire croire à des rebondissements dignes des derniers épisodes.

    A part la scène d'ouverture et le générique, Spectre fait un Bond en arrière! Il est peut être temps de renouvelle à nouveau la franchise?
    Nicolas V
    Nicolas V

    64 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2016
    Sam Mendes à réalisé le plus rentable ( et réussi ) des James bond avec Skyfall .Pour Spectre, ce dernier devait confirmer son talent. Garder son style , son ambiance, tout en innovant avec une histoire intéressante, des scènes épiques, de l'action.... bref, beaucoup d'exigences de la part du public et du studio.
    Alors, pari réussi?
    Dans l'ensemble, ce James bond est aussi soigné que ces précédents opus, les plans sont beaux, l'atmosphère réussie. Mais le film est bien trop long donc pénalisant le rythme de cette aventure qui scelle cette histoire qui commença avec Casino Royal. Beaucoup de temps mort, de moments plombants... ou est le fun, la cool-attitude de 007 ?
    Deuxième default : le scénario.
    Il fallait finir cette trilogie.... pas forcement car les films précédents n'ont pas de lien véritable entre eux et les références de l'ennemi expliquant qu'il est la cause de tout les malheurs de 007.... mouais. Un peu facile comme intrigue . Il aurait été plus inventif de nous sortir une nouvelle intrigue qu'un personnage faisant ( sans preuve ) le lien des trois autres films.

    Pourtant, le réalisateur réussi à installer une ambiance soignée, créer des scènes remarquables et des actions très prenantes ( la castagne dans le train est impressionnante de suspense ).
    Spectre est un bon film un peu long.... mais loin du style et des attentes pour un James Bond.
    gizmo129
    gizmo129

    72 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    Je vais peut être vous choquer mais pour moi Spectre est un meilleur épisode que Skyfall ! Déjà le film débute par un plan séquence de 5 minutes ou la camera suit notre héros comme si nous étions avec lui. Cette séquence digne des plus grands réalisateurs est absolument magnifique et est un modèle du genre. Suit alors une grande scène d actions au coeur d une fête à Mexico avec destruction d immeuble, bagarre en hélicoptère le tout avec des milliers de figurants, vraiment cette scène est parfaite. Le générique magnifique comme toujours avec une bonne BO. Voilà vous avez fait les 20 premières minutes du film et la on reste scotché devant tant de qualité ! Le reste du film quant à lui s intéresse à une mystérieuse organisation répondant au nom de spectre et qui va faire le lien entre les différents épisodes précédents. Daniel Craig est toujours excellent, les seconds rôles du MI6 savoureux et les James Bond girl malheureusement un peu fade à l image du Monica Bellucci inutile et une Lea Seydoux froide. Le méchant est interprété par le grand Christophe Waltz toujours aussi bon dans ces rôles de méchants. Cependant sa personnalité colle assez peu à un film de James Bond je trouve et on l apprécie surtout pour sa scène d ouverture. Enfin, nous pouvons noter l apparition d une brute épaisse qui va poser de gros soucis à James Bond et qui n est pas sans rappeler le célèbre requin des vieux films, on espère le retrouver dans les prochains épisodes.
    A noter que le film est très long, 2h30, il aurait facilement pu être raccourci d un bon quart d heure.
    Le film reste tout de même très agréable à suivre, il est plus fun, il y a plus de gadget, plus d humour que Skyfall et au final ç est qu on recherche en regardant un James Bond. Et que dire de Daniel Craig, réellement un très très grand James Bond, il nous confirme une fois de plus que les studios ne se sont pas trompés en le choisissant !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top