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    Saint Laurent
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    383 critiques spectateurs

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    César D.
    César D.

    33 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    bouh! je me suis ennuyé! et pas par les 2H30, non, mais plutôt par la mollesse de l'ensemble. les scènes s'enchainent avec souvent la sensation de passer du coq à l'âne, et que le montage a été fait au hasard. Gaspard Ulliel s'en tire honorablement, c'est vrai, mais ce film décousu (hihi) ne rend pas hommage à son travail. dommage. seul point vraiment positif, cette vision d'Yves Saint Laurent est moins lisse et policée que cette servie par Jalil Lespert, et donc, je pense, plus proche du "vraie" YSL. pas étonnant que Pierre Berger ne soit pas content.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juin 2014
    J'ai pu voir ce film lors du festival de Cannes 2014. Pour moi ce film est très beau,ce qui correspond bien au monde de la haute couture. De plus, l'acteur principal joue parfaitement et nous apprends sur Yves Saint Laurent,sur une grosse partie de se vie. ce film est peu être un petit peu long par moment,mais ca en vaux la peine. Bon Film !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    Au total, 2h30 d'inepties. C'est mal joué. C'est insipide. C'est bruyant. Les dialogues sont creux. Aucun scénario. On parle d'esthétisme : où ça ? Une pure escroquerie sur le nom de St-Laurent. Par pitié, épargnez-vous ce navet.
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 juin 2017
    ) Le récit n'est pas chronologique, et d'ailleurs ce n'est pas un récit, ce sont des tranches de vie. C'est un choix et pourquoi pas ! Encore faut-il que ce soit réussi ! Ce n'est pas le cas, les dialogues sont souvent idiots et/ou inintéressants. Et puis quand il faut se farcir 15 minutes de réunion de travail entre Bergé et des américains avec une interprète au milieu qui parle plus vite que son ombre, on se demande si on est vraiment en train de regarder un film. Tout cela finit par devenir ennuyeux, lassant à ce point qu'on se demande si on ne serait pas mieux à regarder autre chose.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    37 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Saint Laurent est un des films que j'attendais le plus cette année, pas par intérêt particulier pour le sujet, mais bien évidemment pour son réalisateur, Bertrand Bonello, que je connaissais de nom et que j'ai appris à adorer avec De la guerre et surtout L'Apollonide, qui était plus que magnifique. Par ailleurs j'avais bien apprécié Cindy son court-métrage, surtout pour sa fin. Ce mec a une fascination pour la musique assez extraordinaire, j'ai l'impression qu'il croit a un certain pouvoir de la musique, pas la soupe habituelle sensée nous faire ressentir des émotions et à laquelle hollywood semble accorder beaucoup d'importance, mais celle qui nous traverse l'âme, qui nous bouleverse, qui agit comme une catharsis, et qui est même capable de faire sangloter Asia Argento (c'est dire si c'est fort). Ça donnait notamment cette scène sublime de L'Apollonide avec Nights in withe satin (ou Amalric jouant de la guitare dans De la guerre).

    M'enfin revenons à Saint Laurent, avec un réalisateur pareil, et un casting trois étoiles, comment ça pourrait ne pas être bien ? Ça ne peut pas. Parce que Bonello ose faire ce que Lespert n'a pas fait, s'intéresser à un homme, en dresser le portrait, et ce avec une vision très belle, sombre, triste, et une mise en scène géniale rhabillant l'esthétique naphtalinée du film sorti en début d'année.

    Parce que Bonello est un vrai metteur en scène, qui arrive à dire énormément de choses avec rien. Au début du film on ne sait rien des personnages, de Bergé, même de ysl, et il suffit que Bergé débarque dans l'atelier et on a compris, pas besoin d'en dire plus. Idem pour Saint Laurent, on ne le voit pas pendant un moment, mais il suffit qu'un personnage fasse remarquer que monsieur Saint Laurent a relancé sa musique et c'est bon, on sait qu'il est là, on a tout compris du personnage.Ce que je trouve génial dans ce film, c'est que Bonello gagne sur les deux tableaux, il impose sa vision du personnage, extrêmement personnelle, et arrive aussi dépeindre l'univers de la mode avec pas mal de justesse. J'ai adoré la scène de réunion entre Bergé et un partenaire américain, où les deux ne parlent pas la langue de l'autre, et ont besoin d'une traductrice, c'est une cacophonie, les phrases et les deux langues se mêlent (imagé bien sûr), ça dure des plombes, c'est bien mis en scène, c'est assez fabuleux. Globalement le film c'est du cinéma, du vrai, pas un fade téléfilm, Bonello n'a jamais autant inondé le film de musique, il crée des images assez sublimes, il maîtrise sa narration, il nous fait des split-screens pour nous montrer le temps qui passe, a-t-on besoin d'avoir plus ?

    Mais surtout, c'est un film très beau et très émouvant. Moi qui n'était pas intéressé par ysl, non seulement il a réussi à m'y intéresser, mais en plus je m'y suis attaché, et il a fini par complètement me bouleverser. Alors je vois déjà des gens me dire que ça ne colle pas avec la réalité, que le vrai Yves Saint Laurent n'était pas comme ça ou totalement détestable, mais on s'en balance complètement. Moi je vois un film beau à en chialer, où montrer Saint Laurent vieux, seul, hanté par sa solitude, bercé vers la fin par l'ave maria, c'est émouvant, quand bien même ce serait une invention de cinéma. Bonello aime son personnage le comprend, on est loin du biopic conventionnel qui chercherait à révéler la part d'ombre de telle ou telle personne traitée. Excusez-moi si je dis des bêtises, mais la fin du film, que je ne dévoilerai pas, n'est-ce pas la plus belle des manières de rendre hommage à l'artiste qui nous intéresse, qui nous fascine, et qu'on arrive à rendre émouvant ? Le tout en restant toujours très pop, très pur, simple.

    Je suis d'accord avec télérama sur le côté proustien du film (ce qui me rappelle qu'il faudrait que je lise Proust), le film s'amuse avec la temporalité, on voit le vieux Saint Laurent qui ressasse sa vie, qui repense au moment où il est "mort". C'est assez explicite avec l'idée du tableau représentant la chambre de Proust, là encore idée qui aboutie à quelque chose de magnifique. Il faut vraiment aimer ses personnages pour leur faire de telles cadeaux. Ça me rappelle le clin d'oeil à Marivaux chez Kechiche dans l'Esquive et La Vie d'Adèle, un auteur qui aide les personnages à se comprendre.

    De toute façon, il faut le voir, même moi qui ne connaît pas le cinéma je ressens que ce film est en, complètement. Et puis mes lacunes culturelles ne m'empêchent pas d'être fasciné par cet objet.

    Bon maintenant j'attends le Cavalier et le Sciamma (et j'en oublie je crois).
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Ce qui intéresse Bonello, c'est moins comment Yves Saint Laurent est devenu le couturier le plus acclamé de son temps que les conséquences de cette gloire sur un homme complexe. (...) Entre génie et marginalité, entre désir de création et nécessité de rentabilité, le film de Bonello séduit sur tous les plans.

    LA SUITE :
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Qui dit biopic ne dit pas forcément bon scénario. L'angle choisi par le réalisateur pour faire vivre Yves Saint Laurent à l'écran n'a absolument aucun intérêt pour le spectateur. Cette accumulation de scènes toutes aussi ennuyeuses les unes que les autres n'est pas aidée par une réalisation en demi-teinte, gâchée par l'omniprésence de musique. On se demande parfois sur certains passages si le réalisateur n'a pas un regard méprisant sur le créateur, qui lui-même apparait du coup souvent méprisable. A fuir donc.
    Penda K
    Penda K

    55 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Le cinéma secrète la vie par procuration : souvenirs inventés, reconstitués s'entremêlent à des bribes, des réminiscences personnelles. Et nous voilà cueillis par l'émotion, ne sachant d'où vient le sentiment confus d'avoir quelque chose à voir avec ce qui se passe sur l'écran. Un sentiment partagé avec le héros : très cher Yves Saint-Laurent, ange et ordure tout à la fois.

    Je ressens un plaisir d'autant plus coupable que je trouve le film imparfait, voire injuste avec certains personnages comme les muses : partiellement décoratives. Mais quelle jouissance de voir un vrai film ! Le réalisateur Bertrand Bonello fait des choix nets, exigeants mais jamais ne tue le désir, bien au contraire… A ce propos : Louis Garrel est définitivement un péché capital et Gaspard Ulliel a les plus beaux yeux du cinéma français.

    Les deux jeunes acteurs offrent aux personnages une profondeur, une ambiguité, une incarnation dense, imprévisible… La fameuse légèreté tant recherchée par le grand couturier.

    Il faudrait parler de la musique, de la place de l'argent liquide, du rôle des couturières, de la hiérarchie dans l'atelier, des sublimes scènes dans les boîtes de nuit, des déambulations nocturnes dangereuses… Et bien sûr de Proust, Helmut Berger… et Visconti.

    Mais j'y reviendrai dans un second temps après avoir revu le film vendredi soir.
    En attendant, courrez-y
    Penda

    Saint Laurent
    Film vu mercredi 24 septembre 2014 à la séance de 19h05
    à l'UGC Cine Cité des Halles
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Après l'hagiographie de Jalil Lespert, "Bergé approved", voici la "vision" de Bonello sur le sujet. Fort courte, et fort peu personnelle - à quelques très rares afféteries stylistiques près (images d'enfance, moments de delirium). 101 minutes contre 150. Parce que chronologie détaillée. 2 heures 30 de remplissage, à coups de "soirées" arrosées, enfumées et "poudrées", d'essayages hystériques et de défilés sinistres, voire de conseils d'administration. Un peu de sexe uraniste pour pimenter, dont du "trash" light, et du bien sordide. Yves dessine des "robes" (beaucoup), et Pierre fait du fric (beaucoup, beaucoup) - kif kif chez les 2 "cinéastes"... Un casting additionnel façon "soirée branchée", bling bling (il ne manque même pas Louis Garrel et son ex) - trois petits tours, et puis s'en vont. Quant à Gaspard Ulliel, trop beau et en trop bonne santé pour être crédible au physique, il est encore moins convaincant que Pierre Niney dans le rôle-titre, et Jérémie Rénier carrément ridicule en Bergé (quand Gallienne "passait"). Distribuer Helmut Berger (eh, eh..) était en revanche une bonne idée, en YSL dans ses dernières années. Mais n'est pas Visconti qui voudrait, et ce "biopic" étriqué n'a rien du génial "Les Damnés" (que Berger regarde - humour..). En fait, le problème est que Saint Laurent n'a été qu'un (bon) dessinateur de robes, qui a eu l'opportunité de rencontrer un habile faiseur d'argent, PB. Fin de l'histoire. Aucune décadence flamboyante dans le "privé", de nature à faire un bon film. Juste de la névrose bien basique, du pathétique ordinaire, mais dans des décors cinégéniques évidemment (appartements parisiens, villa de Marrakech - regorgeant d'oeuvres d'art - même si les vrais ont été réservés à la version "approved"), et sur fond d'opéras. Bonello n'a pas saisi l'"âme" du "créateur". Pas plus que Lespert. Mais il n'y avait rien à "saisir", il est vrai.
    conrad7893
    conrad7893

    258 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2015
    un biopic de YVES SAINT LAURENT avec Gaspard ULLIEL, dont la ressemblance est frappante avec le couturier. Ce film montre un homme plus fragile, plus torturé .
    J'ai préféré la version de LESPERT. bravo pour la prestation de l'acteur ULLIEL
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Le deuxième biopic tant attendu sur le créateur français sort enfin. Et il est bien différent du premier. Ce dernier abordait la jeunesse du personnage, son apogée puis son déclin physique. Saint Laurent nous parle de sa célébrité différemment. Bien sûr, la mode, la drogue, la sexualité, le business nous sont contés mais d'une manière plus expérimentale. La réalisation y est pour beaucoup. C'est intéressant car cela change des autres biopics que nous avons l'habitude de voir. Malheureusement un grand manque de rythme nous fait décrocher. Heureusement, la performance de Gaspard Ulliel arrive à palier à ça, mais pas toujours... Un bon film qui mériterait d'être un peu plus court et de pousser ses intentions.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Pour son sixième long métrage, Bertrand Bonello a décidé d'adapter la vie d'Yves Saint Laurent. Apprenant le projet concurrent de Jalil Lespert, il choisit de se concentrer sur la période allant de 1967 à 1974 le tout adapté de manière très libre. Le film est la majorité du temps assez intéressant même si on peut se sentir un peu exclu quand on n'est pas un connaisseur du monde de la mode. Mais d'un coup le film fait un saut dans le temps pour arriver sur la fin de vie du couturier et choisit d'alterner entre scènes se déroulant dans les années 2000 et dans les années 1970. Hélas, toute cette partie semble étirer inutilement le film et on commence à trouver le temps un peu long. Saint Laurent souffre donc de sa durée mais bénéficie entre contre-partie d'une interprétation splendide de la part de tous les acteurs. Le film souffre aussi peut-être de l'accumulation depuis quelques années de biopics sur des célébrités contemporaines (on a ainsi vu en quelques années les vies de Coluche, de Gainsbourg, d'Edith Piaf, de Claude François, de Coco Chanel à deux reprises, de Françoise Sagan, de Grace Kelly, de Marilyn Monroe, de James Brown...) qui à force semblent toutes plus ou moins se ressembler. Malgré tout les fans du couturier trouveront sûrement de quoi satisfaire leur passion.
    Simon P.
    Simon P.

    46 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2015
    Un des meilleurs biopic qu'il m'est arrivé de voir. Rien que le fait d'en parler réduirait l'impact de cette fantastique fresque d'une beauté quasiment divine. Tout les acteurs méritent toutes les récompenses du monde tellement ils sont éblouissant. Un coup de coeur, un chef d'oeuvre incontestable.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2015
    Suite au biopic très officiel de Jalil Lespert adoubé et produit par Pierre Bergé, compagnon et dépositaire de l'œuvre d'Yves Saint Laurent, on attendait avec impatience la vision plus personnelle proposée par Bertrand Bonello arrivé sur le projet suite à une commande des frères Altmayer tombés sous le charme de "L'Appolonide, souvenirs d'une maison close" (2012). Se concentrant sur la période allant de 1967 à 1976, celle où le créateur prisonnier de son succès sombra dans les nuits parisiennes et les paradis artificiels, Bonello prend le parti d'explorer la face sombre et tourmentée du créateur. On est bien sûr obligé de dresser le parallèle avec le film de Jalil Lespert en constatant que si les visées sont différentes, dans les deux cas l'incarnation du couturier est confondante de mimétisme, avec une mention pour les deux acteurs respectivement nommés aux Césars. Là où Jalil Lespert embrasse plus largement le sujet au risque de tomber dans l'hagiographie officielle donnant la part belle à Pierre Bergé, Bonello s'interroge sur la souffrance de l'artiste devenu prisonnier de son talent ("J'ai crée un monstre" dit un moment Yves Saint Laurent à propos de son aura). De ce point de vue la place de Pierre Bergé chez Bonello ne peut plus être la même, toujours enclin à développer l'empire de son poulain le contraignant à un rythme de stakhanoviste dangereux pour l'équilibre déjà instable de Saint Laurent. Enfermé dans un cycle infernal "création-atelier-boîtes de nuit" transposition décadente et bourgeoise du "métro-boulot-dodo", Saint Laurent ne tarde pas à voir ses conflits intérieurs, notamment une homosexualité mal assumée, le submerger. Ce tourbillon de débauche et de travail est l'occasion pour Bertrand Bonello de déployer des figures de styles un peu pompeuses comme l'utilisation assez tape à l'œil du split screen à la sauce Mondrian. Le recours à Helmut Berger autre icône de la même époque brûlée par les excès pour figurer Saint Laurent au soir de sa vie peut aussi s'apparenter à une digression superflue si ce n'est la justification par la mise en abyme fulgurante mais aussi un peu malsaine dans laquelle le pauvre Helmut Berger devenu l'ombre de lui-même contemple avachi et déconfit sa propre image sur un téléviseur quand jeune éphèbe majestueux, il jouait dans "Les damnés" de son maître et amant "Luchino Visconti. Le risque pour Bertrand Bonello très soucieux de ses effets serait de se laisser gagner par une certaine suffisance qui gâcherait à terme un talent évident. Hormis cette réserve, Bonello rend parfaitement l'ambiance d'une époque d'insouciance pour la communauté homosexuelle très vite réprimée par l'arrivée du sida. La prison dorée dans laquelle évolue Yves Saint Laurent est parfaitement exprimée par l'absence de plans larges, par l'image du couturier apparaissant seul parmi les autres ou encore triste comme un enfant puni dans sa chambre forte où il contemple sa collection de camés. Désorienté par ce qui lui arrive mais aussi monstre d'égoïsme immature qui après la mort de son chien d'overdose en cherche la copie parfaite pour ne pas avoir à assumer son irresponsabilité. Cruel et lâche aussi parfois quand après avoir donné de l'argent à l'une des ses employées pour qu'elle puisse se faire avorter il demande à l'oreille de son chef d'atelier son licenciement. Un peu long le film ne tient pas toutes ses promesses même s'il reste le fruit d'un auteur très talentueux qui va devoir apprendre lui aussi à lutter contre ses petits démons.
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    61 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Si Bertrand Bonello n’a pas bénéficié du même soutien que le film de Jalil Lespert, aucun des deux films n’a, selon moi, su créer une œuvre attachante autour de ce personnage si contrasté. Cependant, après un Yves Saint Laurent réussissant à s’en sortir grâce à sa photographie élégante et un casting touchant, Saint Laurent, lui, reste une tentative pseudo-arty, jalonné par des dialogues insipides et un casting hautain. Les César 2015 ont tranché : Pierre Niney était plus convaincant chez Jalil Lespert, tandis Saint Laurent est reparti avec le prix des Meilleurs Costumes. Sachant que la marque a fermé ses portes aux films, c’est plutôt intéressant. À éviter quand même, car ce sont 2h30 que vous ne reverrez jamais.
    >>> Critique complète sur mon blog
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