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chrischambers86
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3,0
Publiée le 13 juin 2015
La pire des vies est encore mieux que la plus belle des morts! Parfait exemple de suite nettement supèrieure au premier film ("The Robe"), "Demetrius and the Gladiators" de Delmer Daves est un pèplum spectaculaire de la Fox dont s'est inspirè Ridley Scott pour son "Gladiator" (la scène du combat entre le gladiateur et le tigre). L'argument, l'empereur Caligula (Jay Robinson, plus tyran que jamais) veut à tout pris retrouver le manteau du Christ, gagnè aux dès par l'un de ses centurions! Quelqu'un sait t-il ou est cette fichue tunique ? il paraît qu'elle est en toile rouge et que son prêcheur se promène à Rome! Qu'importe car l'essentiel est au centre de l'arène! Condamnè à s'entraîner pour l'arène de Caligula, Victor Mature trouve un rôle sur mesure (il croit : il a la foi) face au maître des lieux Ernest Borgnine dont la devise de fer est de vivre bien et de mourir bien! La brutalitè des combats est remarquable pour l'èpoque et il y a de bonnes rèpliques entre Mature et Susan Hayward qui s'intèresse beaucoup au chrètien Demetrius quand il faudra qu'il choisisse entre tuer ou être tuè : « Nous admirons un bel animal qui livre bataille. Pourquoi pas un homme qui se bat ? Dieu n'a pas crèè l'homme sur Terre pour qu'il tue ses semblables ni la femme pour qu'elle jouisse de leur agonie ! » . Ah belle Messaline quand tu nous tiens! Tes beaux yeux te trahirons même si tes griffes peuvent être plus acèrèes que celle d'un tigre...
Ce film est la suite de "La Tunique". Ce dernier ne m'avait guère convaincu, cette suite lui est supérieure. On reprend là où on s'était arrêté et on suit les aventures de Demetrius devenant gladiateur et luttant pour reconquérir sa liberté mais aussi essayer de conserver sa foi durant toutes ces épreuves. Au final, c'est un bon peplum, qui comme son titre l'indique est beaucoup plus axé sur le côté gladiateurs que la premier volet.
Retour aux péplums de la grande époque avec Les gladiateurs de Delmer Daves. L'intrigue est assez intéressante, la mise en scène assez réussie et les acteurs très bons en général, la délicieuse Susan Hayward répondant très bien au très charismatique Victor Mature, côté seconds rôles également on est bien servi notamment avec Ernest Borgnine, et Jay Robinson au jeu théâtral mais non moins effrayant. Impossible dans les années 50 de reconstituer le Colisée de Rome, le piège est assez bien biaisé et les scènes d'action bien que prudentes y sont plutôt réussies pour l'époque. La réalisation en elle même reste est marquée par le contexte Hollywoodien des années 50 avec une certaine forme de puritanisme religieux dans l'esprit, on note néanmoins l'absence d'un certain souffle épique qui aurait pu rendre le tout encore meilleur, toutefois ne boudons pas notre plaisir cela reste un film de bonne facture.
Suite non moins intéressante de " la Tunique", nous suivons ici le parcours de Démétrius, qui trahira un instant ses idéaux chrétiens, suite à une méprise. Nous assistons ici à la fin de Caligula et à l'avènement de son oncle Claude, époux de la fameuse Messaline. Bien sûr, le happy-end très chrétien peut agacer, mais l'interprétation excellente des protagonistes nous fait passer un bon moment. Mention spéciale à l'acteur Jay Robinson, qui campe un Caligula effrayant et bien sournois, il est vrai aidé par un physique de circonstance.
La suite, beaucoup plus supérieure, de "La Tunique" où on reprend l'histoire là où on l'avait laissée... Delmer Daves était un réalisateur beaucoup plus talentueux qu'Henry Koster et ça se voit. Le ton pompeux du premier volet a disparu, les longueurs aussi, l'intensité est cette fois souvent au rendez-vous... On reprend Victor Mature dans le rôle du même personnage, bien évidemment, on l'entoure cette fois d'une jolie Debra Paget, Anne Bancroft fait deux ou trois apparitions, Ernest Borgnine joue un chef des gladiateurs avec beaucoup de présence, mais celle que l'on retient le plus est sans conteste la superbe Susan Hayward délicieusement vénéneuse en Messaline, pas besoin de chercher une justification à comment on peut ne pas résister aux charmes de la future impératrice puisqu'on l'a constamment sous les yeux. Le sujet est fort. On suit un chrétien ancien esclave contraint de devenir gladiateur et qui va voir souvent sa foi vaciller. On ajoute des scènes dans l'école des gladiateurs qui ont dû fortement inspirer celles de "Spartacus", une autre avec des tigres qui a inspirer cette fois les scénaristes et Ridley Scott pour "Gladiator"... Bref ce péplum a plusieurs bonnes raisons d'être vu. On peut juste regretter une fin qui donne fortement l'impression qu'avec Claude et Messaline sur le trône, l'Empire romain va être dirigé par des bisounours. M'enfin ce n'est pas une raison suffisante pour s'en priver...
Superbe peplum de la grande époque... Comme quoi "Gladiator" n'a rien inventé ! Tout y est, rapport entre castes et ethnies, action, femmes magnifiques, costumes et décors en technicolor... Mais il est vrai que Delmer Daves aurait pu insuffler plus de souffle épique.
Un très beau peplum qui n'a pas vieilli et qui passionne du début à la fin (même si on est athée), sans le moindre temps mort avec des acteurs formidables et en particulier Victor Mature (Demetrius, dépositaire de la Tunique du Christ) et Jay Robinson (Caligula).
Suite directe de "La Tunique" sortie un an après mais tournée en même temps, "Les Gladiateurs" surpasse amplement son prédécesseur. Là où "La Tunique" manquait de souffle, Delmer Daves apporte ici son savoir-faire au récit et livre un péplum particulièrement réussi au rythme trépidant et aux scènes marquantes. Le récit prend la peine de condenser plusieurs thématiques intéressantes, offrant des combats de gladiateurs revisités plus tard par "Gladiator" mais s'attardant aussi sur la folie de Caligula (Jay Robinson, tellement happé par le rôle qu'il finit par devenir exécrable), sur les tromperies de Messaline (superbe Susan Hayward) et sur les troubles de la foi de Demetrius (solide Victor Mature). Si le spectacle n'est pas totalement impressionnant, il faut reconnaître à Delmer Daves son talent, le cinéaste livrant ici un modèle du genre solidement ficelé et mené tambour battant.
Suite de "La tunique", l'étoffe au cœur du film précédent étant encore largement un sujet d'attraction ici (même si on ne comprend pas trop pourquoi l'Empereur ne s'en est pas saisi plus tôt, la fameuse tunique étant échangée sous ses yeux à la fin du film précédent, comme le montre le court rappel en début de film), avec un V. Mature qui va donc intégrer une école de gladiateurs (dirigée par E. Borgnine en plus !!), tout en refusant de tuer, et voyant son cœur hésiter, et on le comprend, entre S. Hayward (magistrale) et D. Paget (effacée et guère convaincante, comme assez souvent finalement). La dimension chrétienne irrigue encore tout le film, qui réserve un passage plus sombre au bout d'une heure spoiler: (avant de revenir dans les rails de son thème de départ) et qui nous offre un Caligula méprisable, ainsi que quelques séquences de combat bien faites (dont un affrontement avec de vrais tigres qui compte quelques plans sympas). Bref, du pur divertissement, de la romance hollywoodienne classique, une belle reconstitution, un péplum honorable et qui se laisse bien regarder. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un beau film d'aventures historique, avec de beaux décors et de beaux costumes. C'est plutot bien joué et on ne s'ennuie pas. Toutefois, Delmer Daves s'est déja montré plus inspiré niveau mise en scène et il manque un certain souffle épique a ce film pour lui donner plus de charme et plus de relief.
Chose tout à fait exceptionnelle dans le péplum, la Tunique connut une suite. On y retrouve Victor Mature cette fois dans le rôle principal. Si celui-ci est toujours aussi bon, il n'empêche pas le scénario d'être bien moins captivant et passionnant que celui du premier film. On n'y retrouve plus du tout le même charme. Le changement d'état d'âme chez Demetrius, reniant ses principes chrétiens et se livrant à la luxure pour ensuite revenir du côté des chrétiens, n'est pas du tout crédible tout comme le final. C'est bien dommage, car la direction artistique est tout d'aussi grande qualité que dans le premier film. Autre détail frustrant et même assez étonnant : la mise en scène de Delmer Daves est bien risible par rapport à celle de ses précédents travaux cinématographiques avec pour citer la Flèche Brisée. Bref, une suite bien loin d'égaler son prédécesseur et dont on aurait pu se passer.
Un très bon film. Il faut dire que les scénaristes y ont mis le paquet: héros invincible, empereur tyrannique sombrant dans la folie, patricienne manipulatrice, intrigues de la cour, combats de gladiateurs, flopée de personnages historiques (Caligula, Messaline, Claude, Pierre)… bref tous les éléments garantissant la réussite d’un bon péplum sont ici réunis. Cerise sur le gâteau : le personnage principal du film doute, se fait manipuler et va abandonner et trahir pour un temps ses convictions et ses idéaux. On est loin des clichés hollywoodiens du héros toujours droit et infaillible. En résumé un grand péplum même si le final très chrétien mêlant miracle et rédemption peut provoquer une certaine exaspération.
Somptueux film ! Un beau péplum qui s'avère assez véridique en plus car cela s'est à peu près passé comme cela à l'époque de notre Seigneur Jésus-Christ le Sauveur ! Ils s'en sont mordus les doigts après l'avoir mis à mort et après avoir réalisé que c'était bien Dieu fait homme !
Souvent présente comme la suite de " la tunique" (53) réalisé par Henry Koster, " les gladiateurs " fait plus exactement partie de la même production.
Le tournage des " gladiateurs " commença trois semaines après le début de tournage de " la tunique" dans les studios de la Fox et utilisa notamment les mêmes décors.
" les gladiateurs " reprend un personnage secondaire de " la Tunique" qui devient le personnage principal ( interprété par Victor Mature).
Le rôle principal feminin est ici incarné par Susan Hayward ( épouse à la ville de Nicholas Ray) qui n'a que rarement été aussi séduisante à l'écran ( c'était Jean Simons, actrice anglaise ( épouse à la ville de Stewart Granger) qui tenait le rôle principal dans " la tunique ".
" Les gladiateurs " est plus réussi que " la tunique" qui comporte trop de passages à vide dans sa seconde partie.
Delmer Daves, cinéaste défendu avec ferveur par Bertrand Tavernier, montre ici toute la palette de son talent et finalise un des meilleurs péplum de l'histoire du cinéma.
Le scénario développe les péripéties de Demetrius, esclave chretien devenu gladiateur, puis amant de la future impératrice Messaline, relaps, avant de recouvrer la foi.
On ne peut que conseiller de visionner dans l'ordre chronologique les deux films " la tunique" puis " les gladiateurs" (1954) sorti un an plus tard , qui s'adressent aux amateurs du genre, à l'aficionado du cinéma du patrimoine : ils forment un dyptique attrayant, agréable à suivre et indispensable à connaître.