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    Carol
    Note moyenne
    4,0
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    392 critiques spectateurs

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    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Un film délicieusement acidulé , porte par le jeu de deux actrices à voir et entendre en VO . J'ai en plus apprécié la bande son et les décors de manière générale .
    La bande d'annonce et les polémiques autour d'autres films récents autour du même thème m'avaient fait fuir .. si vous êtes comme moi , vous devriez allez voir ce film .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Un beau film tout en délicatesse sans militantisme, ni provocation. Subtilité et sensualité dans cette histoire d'amour entre 2 personnes, tout simplement.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 178 abonnés 3 982 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Cate Blanchett et Rooney Mara sont d’excellentes actrices. Mais delà à les voir récompensées du Prix d’interprétation féminine à Cannes pour ces rôles, c’est à se demander si ce n’est pas parce que Xavier Dolan était dans le Jury. Carol avait tout pour être un grand film. La reconstitution historique par le biais des costumes et des décors est parfaite. Mais Carol minaude beaucoup. Le classicisme de l’ambiance tue la froissure qui aurait pu rendre ce film unique. Chaque regard, jeu de séduction et gestuelle est gâchée par les imperfections manquantes. Où est le lâcher-prise qui nous aurait fait vibrer ? Ajoutons à cela une musique tellement dramatique qu’elle en devient l’inverse. Carol finit par irriter et nous voir passer le temps.
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    929 abonnés 4 846 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Superbe film tout en élégance et en retenue. J'aurais voulu dire chic anglais mais ça se passe en Amérique mais c'est tout autant glamour, délicat et sensible. Le petit bémol serait une certaine froideur qui fait que malgré toutes les excellentes qualités que je lui trouve, le film ne m'a pas "touché". Mais Blanchett est majestueuse dans le rôle de cette femme prisonnière de son mariage.
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Pas de réelle surprise que ce nouveau film de Todd Haynes, ni dans le fond, ni dans la forme. Cette dernière a même commencé par m'agacer tant l'esthétisme est prononcé. Certes les images sont léchées, la palette de couleurs rappelant tout à fait l'époque 50's ; la reconstitution assez bluffante, mais cela peut aussi paraitre assez aseptisé, voire distant avec une musique par exemple rappelant complètement The Hours (même si assez rare alors que dans The Hours elle est omniprésente jusqu'à l’écœurement). Haynes aime les thèmes qui titillent le collectif bien pensant ; les relations "à part". Ici, même sujet mais entre 2 femmes. J'ai mis beaucoup de temps à y trouver un intérêt. L'interprétation me semblait trop théâtralisée (là aussi caractéristique de Haynes) et dc là aussi distante. Puis, miracle, les choses se mettent en place peu à peu et l'émotion affleure (2ème partie du film quand les 2 héroïnes commencent leur périple vers l'ouest). Cate Blanchett peut ainsi libérer toute sa passion et son jeu. Elle est juste bouleversante (fameuse scène chez son avocat - partage de la garde de l'enfant) et déchirante dans ce personnage aux choix oh combien intelligents mais douloureux. C'est donc bien l'histoire d'une société américaine et d'une époque figée, qui impose plus qu'elle ne propose aux femmes de vivre comme elles l'entendent. Comme si aimer une autre femme était un choix, une possibilité... Pathétique! Haynes fait une fois encore la démonstration par la "douceur". Le message n'en est pas moins rude. Les scènes entres ces 2 actrices/personnages deviennent intenses et "naturelles". Je ne comprends pas pourquoi Rooney Mara a reçu seule un prix d'interprétation à Cannes, et pas Blanchett?? Je l'ai trouvé au contraire plus timorée, voire transparente parfois.
    Bon film donc avec un final qui devrait rester dans les annales spoiler: comme les plus belles (et stressantes!) retrouvailles/prises de conscience que l'amour vaux tous les combats et les peines.
    .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    A contrario d'un Terrence Malick qui sombre de film en film dans sa propre caricature, Todd Haynes, qui fait lui aussi peu de films, s'élève de film en film vers la perfection.
    Après le sublime "Far from Heaven" (Loin du Paradis) en 2002, l'excellent "I'm not there" en 2007, "Carol" est de ces films qui resteront sans aucun doute dans l'histoire du cinéma.
    Todd Haynes est fascinée par les actrices et par l'âge d'or du cinéma Hollywoodien. C'est son univers et ça se sent. L'étonnant, c'est qu'avec un cinéma très classique, il parvient à une incroyable modernité.
    "Carol", c'est d'une beauté à couper le souffle. Chaque image, chaque plan, chaque travelling, chaque séquence, sont un chef d'oeuvre à eux seuls. Des images d'une telle beauté qui m'ont procuré des émotions photographiques incroyables.
    Et la fascination qu'il a pour les actrices les transcendent littéralement. Cate Blanchett y est divine ! Ronney Mara frise une perfection à la Audrey Hepburn (à laquelle elle ressemble de plus en plus dans le film). Mais Cate Blanchett a vraiment une présence inoubliable à l'écran ! En regardant ce qu'elle offre au réalisateur en terme de photographie, je me disais que celui-ci devait la bénir en la filmant tellement c'est rare !
    Ce film m'a rappelé l'exceptionnel "Mulloland drive" de David Lynch. Pas par le fait qu'il met en scène deux femmes comme personnages principaux, mais plutôt par cet espèce d'évidence visuelle qu'on est là devant un très grand film. Je ne sais pas expliqué ça, c'est comme l'impression que le film était fait d'un bloc d'une grande pureté et qu'il s'écoulait avec une parfaite fluidité.
    C'est peut-être ça au fond un grand chef-d'oeuvre ?
    Valerie N
    Valerie N

    12 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Histoire d'amour intense et touchante. Les actrices sont parfaites, formidable duo. Par contre le film est long c'est dommage.
    RENEE D.
    RENEE D.

    11 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Je me suis ennuyée. Je mets le précédent film de Todd Haynes FAR FROM HEAVEN au dessus de tout depuis sa sortie : émotion, images, acteurs. Ce film est pour moi un chef d'oeuvre.
    Par contre, CAROL avec toutes ses bonnes intentions et ses belles actrices, ne m'a pas touché. Peut être le sujet et l'époque sont trop similaires. On comprend le drame de ces 2 femmes subissant une attirance irrésistible et interdite. L'une est la grande bourgeoise, l'autre, la petite employée et il faut le dire, Rooney Mara a mérité son prix d'interprétation à Cannes. Mais on reste en dehors et on suit les péripéties de loin. Il manque un souffle qui nous entraînerait et nous empêcherait de respirer, comme dans FAR FROM HEAVEN.
    Scouby64
    Scouby64

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Ce film est un vrai petit bijou et n'ayons pas peur des mots, un pur chef d'oeuvre !
    Cette histoire d'amour entre deux femmes dans les années 50 est bouleversante... Le jeu d'actrice de Cate Blanchett et de Rooney Mara est tout simplement éblouissant de vérité, de subtilité... Ici, ce ne sont pas les dialogues qui font avancer l'histoire mais bien les silences, les regards, lourds de sens... Cate Blanchett est royale dans le rôle de Carol! L'élégance même !
    J'ai beau chercher, je ne trouve aucun défaut à ce film, bouleversant et de surcroît, magnifique visuellement.
    ER  9395
    ER 9395

    75 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Une histoire d'amour tout en retenue et en délicatesse entre deux femmes dans l’Amérique conventionnelle des années 50. C'est filmé avec passion et élégance , la reconstitution est parfaite
    de plus l'interprétation des deux actrices est au diapason mais il est peut-être un peu dommage de
    ne pas avoir abordé le tabou de l'homosexualité de cette époque avec un peu plus d'engagement.
    Cela reste quand même une superbe romance d'une grande puissance émotionnelle .
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2016
    Un ange à ma table

    Le titre du film, Carol, est emblématique de la nouvelle œuvre de l’américain Todd Haynes : concis, ce prénom qui claque tout seul au vent annonce appelle immédiatement les réflexions; l’absence d’un nom de famille distingue le personnage en tant qu’individu. Carol est le sujet du film, aussi bien comme femme amoureuse que comme femme aimée. De fait, ce sont les points de vue personnels des deux protagonistes qui seront suivis ici, davantage qu’une étude de société, alors même que la matière existe.

    Réalisé plus de 13 ans après Loin du Paradis, un film dont on pourrait croire qu’il est la redite, si on n’y regardait pas de plus près, Carol est en réalité aussi différent de son prédécesseur que leurs thèmes sont proches. Dans Loin du paradis, où Todd Haynes traite une double transgression des règles de la « bonne » société WASP des années 50 , le ton est dans le plus pur style de Douglas Sirk : thème de l’opposition, traitement mélodramatique, couleurs vives et saturées (automne flamboyant, costumes roses et rouges à foison), toute l’esthétique sirkienne en somme.

    Rien de tel dans Carol. Ed Lachman, le chef opérateur attitré de Todd Haynes, opère un virage sur l’aile avec au contraire une douceur de velours qui patine l’image, et 50 nuances de gris et de vert pour la gamme de couleurs, ponctuées ici et là d’un rouge sublime, aussi bien dans le décor, que dans les étourdissants costumes de Sandy Powell. Carol est un film du début des années 50, dans l’immédiat après-guerre, triste et encore couvert de grisaille. Loin du Paradis est situé un peu avant les années 60, pas très loin des années pop, et tout sépare ces deux films. Tout, sauf le talent de Todd Haynes, artiste mais aussi artisan d’un cinéma plein de rigueur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Superbe. Touchant. Très bien écrit et réalisé pour un film émouvant. Une interprétation de Cate Blanchett et de Rooney Haynes IRREPROCHABLE. Un très grand film
    Audrey S.
    Audrey S.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Un film magnifique, Cate Blanchett est éblouissante. Parfaite en tout point, je le conseil vraiment.. 2h d'émotions, je n'ai pas vu le temps passer.
    MargoChanning
    MargoChanning

    6 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    Carol

    Ce film est un petit bijou.

    Tout d’abord, le style visuel de Carol est directement en prise avec une réalité de l’époque. Elégant et précis, il dessine avec une rigueur et beauté froides, une société où l’amour entre deux femmes ne peut pas exister. On sent derrière la caméra un pointillisme exacerbé et on ne peut qu’applaudir la minutie avec laquelle les actrices sont dirigées.

    Si le film parle d’amour, il ne faut toutefois pas chercher pas de dialogues élancés et de comportements échaudés. Rien n’est dit (ou si peu) mais tout est compris. La psychologie des personnages ne ressort pas des dialogues. Les deux protagonistes ne se livrent pas. On ne saura rien de leurs multiples conversations au restaurant ou dans la voiture. Peu de mots. Peu d’explications. Comment mettre un mot sur ce que ressent Thérèse puisque tout un vocabulaire lui manque ? L’époque ne lui a pas donné les outils pour comprendre, pour savoir que cette attirance existe. Avec cet amour sans nom, sans mot, le film n’en devient d’autant plus romantique.

    Au milieu du conformisme ambiant et dans le silence, nous avançons doucement vers la clé du mystère. Comme dans un roman policier, le spectateur se dirige vers la manifestation d’une tension - érotique et homosexuelle - qui finit par exploser.

    Le vernis de bienséance se craquelle … non pas à coups d’envolées lyriques, mais par saisissement de regards volés. Les liens sont secrets et se dessinent derrière des comportements hésitants. On observe avec bienveillance et tristesse la relation anxieuse de ces deux femmes amoureuses. Therese et Carol se voient, se flairent et s’effleurent alors que rien ne les autorise à « consommer ». Relation oscillante et freinée, derrière laquelle l’une risque de se perdre. C’est là que se situe le drame.

    En s’aimant, elles brisent les conventions. Elles blessent les hommes dans leur amour propre et leur masculinité. Le mari de Carol se venge en exigeant la garde de l’enfant. Rejetée dans le rôle de la mauvaise mère, la belle bourgeoise est taxée de dépravée, de folle.

    Ainsi, cette peur qu’elles ressentent, c’est l’anxiété que chacun de nous a pu ressentir en tombant amoureux. Mais c’est aussi une anxiété qui raconte la place des femmes dans la société. L’anxiété de ceux qui découvrent leur homosexualité dans un monde qui n’accepte que ceux qui savent étouffer leur passion.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 823 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Pfff... franchement je pensais que ça serait bien. Du réalisateur j'avais juste vu et aimé I'm Not There... qui était assez particulier et intéressant, mais ce truc là : Carol, c'est juste chiant comme la mort et totalement inintéressant. Alors je donne toute de suite le point positif du film, qui n'en est pas vraiment un, c'est que le film n'est pas dégueulasse idéologiquement, on n'assiste pas à un film misandre ou autre où l'on verrait à quel point le monde en veut aux lesbiennes, le tout avec beaucoup de misérabilisme...

    Et j'aime bien Rooney Mara qui est je pense avec Emily Blunt et Emma Stone l'une des actrices les plus pétillantes du moment (Gerwig n'est pas loin derrière) et elle arrive à rester à peu près juste malgré sa coupe de cheveux improbable et l’inconsistance de son rôle. Il y a une juste belle scène dans le film, histoire qu'on en parle tout de suite, Carol dit à Terry qu'elle n'est pas obligée d'utiliser l'autre lit et Terry vient la rejoindre et l'enlace... Tout le reste est faux, artificiel et assez laid.

    Parce que ouais on a ici un film de filmeur de tapisserie... c'est dégueulasse ces couleurs jaunâtres partout, sans doute pour idéaliser la relation étant donné qu'après la scène de sexe on comprend que tout a changé étant donné que la lumière est plus naturelle... Reste que c'est moche... Ce petit maniérisme délicat m'énerve, ça m'exaspère tellement que j'ai eu envie de me casser de la salle...

    En plus Cate Blanchett je crois que je ne la supporte plus dans ses petits rôles de bourgeoise coincée qui fait des petits sourires en voulant avoir l'air noble (un peu ce qu'elle jouait chez Woody Allen). Stop quoi...

    C'est quoi aussi cette scène de sexe de frigide ? Il faut que tout soit beau, délicat... Comment peut-on oser filmer un truc aussi mou et morne, sans vie, sans passion (la faute de Blanchett toujours dans réserve de son rôle de bourgeoise sans sentiment) alors qu'on a eu la Vie d'Adèle. Alors sans aller forcément jusque là... on pouvait faire un truc qui existe, qui ressemble à quelque chose... pas cette pudibonderie !

    Et la fin est nulle, mais nulle... elle ressemble un peu à celle de l'Hermine, sauf que Christian Vincent savait prolonger les regards, faire en sorte qu'il se passe un truc... on avait des visages expressifs...

    De toute façon dans ce film il ne se passe rien, ça n'a pas de but, ça ne raconte rien ni sur l'amour, ni sur rien du tout en fait... on filme juste platement cette romance nulle qu'on a tous déjà vue mille fois...
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