Désir virtuel est un thriller érotique vu en son temps sur M6, film faible à l'intrigue pas forcément désastreuse mais joué sans aucune passion. Désir virtuel mise tout sur ses femmes nues qui ne sont pas vilaines d'ailleurs bien que siliconées. Un nanar amusant à regarder.
Se cachant derrière le pseudonyme « Noble Henri », Jim Wynorski opérait sans inspiration ni talent sur le tournage de ce « Virtual Desire » en 1994 ! Reconnaissons-le : sans pognon non plus ! Le résultat peut néanmoins se visionner entre potes quand on sait qu'on sort une série Z... pourrie ! En effet, chez Wynorski : plus c'est nul plus ça passe ! L'entre-deux, par contre, ennuie profondément ! Ici, le niveau est tellement bas que ça en devient bidonnant ! Les acteurs sont complètement à côté de la plaque, chaque réplique provoque le rire ou l'amertume... Les personnages sont caricaturaux à souhait, tout cela au service d'une histoire caricaturale ! Pour ce qui est de l'érotisme, je ne suis pas un fan de grosses poitrines, encore moins des seins refaits ! Visiblement Wynorski en est friand... Quelques séquences pourraient peut-être satisfaire les amateurs même si les plans sont plus grossiers qu'excitants... « J'avais encore oublié mon briquet » ponctue l'oeuvre avec un pathétique assumé !
Je n’avais pas fait la critique d’un petit Wynorski depuis longtemps, et je me suis donc lancé dans le visionnage de Virtual Desire. Et ben comme souvent chez le réalisateur, c’est bien médiocre, mais là on est vraiment dans le fond de la filmo du réalisateur, au niveau d’un Bone Eater. Les acteurs sont complétement à la masse. Sortis de je ne sais pas où leurs prestations sont affligeantes, et il n’y a qu’à voir le surjeu monstrueux de la belle-sœur à la fin du film, c’est cocasse. Pas servi par des personnages totalement fades dont l’essentiel du temps est passé à copuler et pour le flic à poser des questions débiles pour entendre des réponses pires encore, les dialogues sont aussi d’une rare médiocrité. Il n’y a réellement rien pour rattraper ces rôles débiles et le jeu des acteurs est bonnement catastrophique. Le scénario est du même acabit. Alternant scènes de sexe soft et dialogues moisis, l’enquête ne présente strictement aucun intérêt, et on se désintéresse complétement des relations tumultueuses du héros à partir d’un vieux logiciel de rencontre sur internet. Pas de tension, un rythme soporifique, Désir Virtuel n’a réellement rien pour lui et s’avère être d’un colossal ennui. En dépit des efforts des actrices pour se dénuder. La conclusion est un gros moment de n’importe quoi. Visuellement Désir Virtuel sent bon le téléfilm au budget famélique des années 90 tourné avec deux bouts de ficelle et les seins siliconés de ses actrices (bon, pas toutes quand même). Beaucoup de scènes de nudité en effet mais qui sont redondantes et filmées avec une rare platitude par un Wynorski visiblement complètement hors de son sujet. Ce dernier ne fait strictement aucun effort de réalisation, adoptant la tonalité soporifique de l’histoire. Les décors, la photographie aux pseudo-allures vaporeuses, ne viennent guère sauver le métrage, ni même la bande son digne d’un vieux porno foireux des années 80 avec une partition lente, répétitive, et passablement endormante. Bon, je ne m’étendrai sur ce film si ce n’est pour le déconseiller largement. Wynorski est vraiment dans un très mauvais jour sur ce film, et alors déjà que dans ses bons jours il faut se méfier cela veut tout dire. Désir Virtuel n’est qu’une imitation ultra-Z d’un Basic Instinct. 0.5