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    Pieta
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    Pascal
    Pascal

    118 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    La décennie 2010 /19 va montrer que le cinéma Coréen produisait ce qu il y avait de meilleur au monde. Beaucoup de réalisateurs et de très bons films. KKD livre ici un portrait sans concession de la vie en Coree du Sud et des ravages du libéralisme économique sur la vie de beaucoup de gens, à travers l histoire d un recouvreur de dettes, solitaire et sans concession. La pitié, cet homme qui n a jamais été aimé, en est dépourvu. La société à laquelle il appartient non plus.
    Un jour , une femme se présente à lui et pretend être sa mère. Il finit par s ouvrir à elle pour recevoir l amour qui lui manque. Mais n est il pas déjà trop tard pour tous les deux ?

    Conte moral et tragique , Pieta a obtenu le lion d'or au festival de Venise. Sec, violent et sans fioriture, Pieta pourra dérouter beaucoup de spectateurs. L acteur principal est excellent.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 415 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Pieta décrit dans quelle mesure un usurier se rabaisserait pour récupérer de l'argent sur des parias sans le sou. Les méthodes de recouvrement sont perverses et extrêmement violentes. C'est dans un climat de méfiance si hostile que l'arrivée d'une femme entraîne des changements imprévus qui transformeraient complètement leurs vies respectives. Cependant il n'y a pas de bonne surprise pour personne car la femme se révèle aussi bestiale que son fils de mauvaise humeur qu'elle a quitté il y a de nombreuses années. En encourageant son fils dans plusieurs actions viles elle prouve que le sang est plus épais que l'eau. Le seul atout du film est sa représentation réaliste du ventre de la société sud-coréenne avec ses parias malchanceux qui trouvent impossible de survivre dans un monde capitaliste dur. Il a été observé à maintes reprises que les films de Ki-duk Kim ne sont pas appréciés des masses dans son pays natal car les spectateurs sont très sceptiques quant à sa vision pessimiste qui dépeint la société sud-coréenne ainsi que les femmes sous un jour négatif. C'est également le cas de Pieta car il a été récompensé dans divers festivals internationaux de cinéma bien qu'il ait été surnommé l'échec du box-office national. Pieta est une expérience cinématographique très douloureuse que seuls les fidèles admirateurs de Ki-duk Kim pourraient digérer. En ce qui concerne les spectateurs ignorant la vision misanthropique du réalisateur il est supposé qu'ils quitteraient avant la fin du film car il ne serait pas dans leurs intérêt de digérer le cynisme dur de Ki-duk Kim...
    elriad
    elriad

    381 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2018
    Grand amateur du cinéma sud-Coréen, voici encore un film dont l'ossature est la vengeance, un thème récurent dans le cinéma de là-bas, dont le plus emblématique et remarquable reste " jai rencontré le diable". Sombre et violent, ce "Pieta" offre une vision mystique de l'expiation dont la scène finale portée par une musique sacrée en illustre tout le propos. Dramaturgé comme une tragédie, cet excellent film au premier abord difficile assume avec maîtrise son sujet et livre une partition forte, bouleversante et émotionnelle.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    Le film est une chemin sans fin vers la violence. De part son travail, l’homme s’assombrit et devient une machine sans pitié jusqu’à la rencontre de sa mère qui le fait réfléchir. Kim Ki Duk choisit la brutalité pour expliquer le manque d’amour en nous entrainant en même temps dans la douleur folle de cette femme venue de nulle part.
    Très sombre de par son titre déjà: la mère qui pleure son fils sur ses genoux….. Titre vraiment bien choisi par l’aspect aimant mais également par l’aspect rédempteur qui donne un ton particulier à la toute fin qu’on ne peut dévoiler.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Les premières images ont fait fuir beaucoup de spectateurs tant elles étaient violentes. Le personnage principal, trentenaire, mutile ou handicape les personnes qui ne remboursent pas leurs dettes. Sa vie solitaire et sans compassion est perturbée par l’arrivée de sa mère qui l’a abandonné à sa naissance. Un film malsain, hybride entre Oshima (« L’empire des sens ») et Pasolini (« Salo ou les 120 jours de Sodome »). Pourquoi a t'il obtenu le Lion d’Or à Venise en 2012 ?
    ardeo
    ardeo

    5 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Kim Ki-duk est certainement le cinéaste coréen dont on voit le plus de film en Europe. Comme ses films précédents celui-ci est digne d'intérêt mais au contraire de certains de ceux-là, la violence et la cruauté ne sont pas dans les images mais "sous" les images. Le film est relativement facile à suivre et la psychologie des personnages proche de celle que nous connaissons. Le film est "à voir" !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Un film assez noir (les films de la "nouvelle vague" coréenne sont rarement joyeux cela dit), un film dur, qui pourra en déranger certains, le tout filmé avec deux caméras au poing. Caméra dont on sent la présence (volontaire) dans certaines scènes, via des effets de zoom ou autre. Un début de film assez malsain qui dresse un sombre portrait du capitalisme coréen, puis le film monte en puissance tout en continuant de broyer du noir et des hommes.. Plus le film avance, plus j'ai été pris par l'histoire. Un très bon Kim Ki-duk à mon sens. Cela reste un film qui divise, qui ne plaira pas à tout le monde. D'où son intérêt.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2015
    Pieta est l’histoire malsaine d’un fils sadique qui retrouve sa mère trente plus tard avec beaucoup d’inceste. On a l’impression que le réalisateur se plait dans cette crasse dramatique et ignoble. L’histoire avance avec démonstrations et reproches mais ne donne jamais d’explication. La rédemption du fils reste donc inappropriée et négativement surprenante. On soulèvera cependant la qualité du jeu des acteurs, en particulier celui de la mère, Min-soo Jo.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2014
    Un film dur, cruel et difficile d'accès mais beau! J'ai été touché.
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 650 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2014
    "Pieta" est cruelle, dure et crue mais "Pieta" est aussi et avant tout une ode à la rédemption. Kim Ki-Duk frappe fort avec ce film à tel point qu'il réussit même à déccrocher le Lion d'or à la Mostra de Venise. Certes, par sa violence présente tant dans les comportements des personnages que dans le propos du film et son ambiance malsaine, "Pieta" ne pourra toucher qu'un public restreint mais ceux qui seront pénétrés par cette piété ne pourront que remercier le génie du réalisateur coréen.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2014
    Yes! Le grand retour de Kim Ki-Duk (un de mes réalisateurs préférés!) après une longue période de dépression qui nous revient en grande pompe avec cette oeuvre magistrale! Il s'est privé de tout et s'est isolé du monde pendant des années afin de méditer sur sa vie et je ne suis pas surpris qu'un des principaux thèmes de "Pieta" soit l'argent. "A quoi ça sert!", une des formules qui se répète tout au long de ce film flamboyant où Ki-Duk nous ressort tous les outils de son cinéma si particulier. Une histoire profondément triste, atroce, pleine de violence et de cruauté à suivre ce jeune homme, enfant de la rue devenu une brute sans pitié dont la vie va prendre un tournant à l'apparition de cette femme. On quitte rarement un quartier extrêmement pauvre, dans la crasse au milieu de ces petits ateliers aux machines outils qui vont lui servir d'instrument de torture et de mutilation. C'est dur, éprouvant avec malgré tout toujours ce soupçon de poésie qui magnifie ces grands acteurs poussés à leurs extrêmes limites dans leur prestation. Et toujours sa merveilleuse mise en scène dont je ne me lasse pas tant la puissance émotionnelle de ses scénarios est soutenue tout du long par cette photo sublime et ces subtiles passages musicaux. Merci Kim Ki-Duk, mon coeur bat à nouveau et il me tarde de découvrir votre prochaine oeuvre!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un film CHOC dans tous les sens du terme qui a obtenu le Lion d'Or au Festival de Venise !!! Le réalisateur japonais a frappé fort avec un film gore, mais du gore artistique (selon moi). Vous y trouverez de tout : violence extrême visuelle et psychologique, sexe, viol, inceste, cannibalisme forcé, haine ! Un film qui provoque un profond malaise (à moins d'être un pervers). J'ai rarement vu tant de rage dans un film. Le réalisateur a dû subir un sacré choc dans son enfance. Beaucoup de visages dégoutés durant le film et quelques personnes sont parties. Mais bizarrement le film m'a beaucoup plu, car oui c'est trash, mais c'est travaillé et avec une histoire souffrante derrière. Un beau choc cinématographique comme on en voit peu ! A voir en VO (je n'imagine même pas la catastrophe en VF). Âmes sensibles s'abstenir !
    Parkko
    Parkko

    135 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Qu'est-il arrivé au jury de Venise l'année dernière ? Peut-être se sont-ils tous endormis devant Pieta, et lorsqu'ils en ont parlé ensemble, personne n'a osé l'avouer, ils ont bredouillé un vague "j'ai aimé", et devant la fausse unanimité, hop, on lui a décerné le Lion d'or. Oui, je plaisante. Mais rassurez-vous, le film est une blague aussi. Une blague, voilà, c'est ça en fait, les membres de la Mostra nous ont fait une blague en récompensant ce film. Car Pieta est un film calamiteux. Il nous embarque dans l'histoire d'un jeune orphelin très très très méchant (j'ai peut-être oublié un très dans le lot), qui attaque les gens pour qu'ils puissent toucher leur police d'assurance, enfin c'est pas des simples attaques, c'est des choses très violentes. Pour une raison inconnue aucun ne cherche vraiment à se défendre d'ailleurs (?) mais bon, passons (passons aussi sur le fait que lorsque le héros donne une claque la caméra tremblotte, wha, la mise en scène...). Bon, et puis une femme prétendant être sa mère arrive. Du coup on est dans la miséricode absolue. Et puis quand on croit que le film est complètement ridicule, il nous réserve en fait la seule bonne idée de l'oeuvre (que je ne révèlerai pas ici), mais non. Non, ça ne suffit pas à faire passer la pillule d'1h30 de flagellation. Oui, Kim-Ki-Duk est malheureux, oui tout est horrible dans ce monde, mais bon, un peu de subtilité serait-ce possible ? C'est un cinéma de la complaisance, c'est triste à dire mais il se roule complètement dans la boue de ce qu'il montre, essayant de montrer des images choc et provoc, dans le simple but de se poser en cinéaste maudit. On pense aux pires films de LVT par moment d'ailleurs. Bref, un cinéma qui ne mérite même pas la peine d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 septembre 2013
    Autodidacte, Kim Ki-Duk dresse depuis 1996 – avec son premier film The Crocodile – le portrait d’une société coréenne délaissée où le pire reste possible et l’horreur permanente. Cinéaste torturé, il renvoie l’image d’un artiste maudit, adepte d’une violence crue, totale et excessive. Avec Pieta, Lion d’or à Venise l’année dernière, le réalisateur revient à sa symptomatique fascination pour le thème de la rédemption et soumet à son spectateur le chemin de croix obscur d’un monstre déshumanisé dont le recours à l’amour est synonyme de vengeance trouble et intérieur. Abandonné à sa naissance, Kang-do mutile sans la moindre compassion des personnes endettées dans un quartier miséreux au bord de la disparition. Un jour, une femme le suit et prétend être sa mère.

    Le long-métrage ressemble à une plongée sans fin dans un monde malade et extrêmement passif. Constamment affublée d’une insupportable esthétique de la douleur, l’histoire tombe piteusement dans un marasme indéfinissable. Ainsi, des personnages aux traits grossis errent sans véritable but dans une ville en ruine et semblent uniquement rechercher une destruction gratuite et sans fondement. La dimension religieuse n’est qu’un prétexte boiteux à un scénario plus proche du commun que du transcendantal. Si quelques effets de lumières rehaussent un bilan calamiteux, tout comme divers mouvements de caméra intéressants, l’ensemble sombre littéralement dans une lourdeur invivable et atroce. D’une complexité minime, les péripéties d’un antihéros grotesque, surnommé "Le Boucher", se heurtent à une imagination grossière et bien trop faible pour susciter l’enthousiasme. En effet, les traitements très asiatiques du corps, du sexe, de la famille et des relations humaines sont poussés à un paroxysme tellement usité que le public se retrouve affreusement coincé devant une splendide caricature. Censé dénoncer la prédominance de l’argent sur nos vies, Ki-Duk ne transmet qu’une dérangeante complaisance teintée d’une sauvagerie devenue caduque face à ses démonstrations vaguement symbolistes. Faussement malsain, son oeuvre s’écrase fatalement au contact de ces explosions souffreteuses et non-maîtrisées de sang et de larmes.

    Pieta et son rythme académique ne parviennent pas à nourrir autre chose qu’un sentiment pénible aux limites de l’épouvantable. Entre nervosité maigrelette et supplice constant, l’auteur signe un travail sérieusement hasardeux semblable à une hystérie pompeuse.
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2013
    J'ai beaucoup aimé ce film et je l'aurais volontiers mieux noté, d'une part, si je n'avais déjà vu "Old boy" de Park Chan-wook auquel, je trouve, qu'il ressemble pas mal (mais "Old Boy" est mieux). Donc l'effet de surprise n'y étant plus j'ai pu deviner l'histoire assez facilement. Et d'autre part il y a trop de violence et même si c'est le droit fil des films asiatiques, là ça m'a dérangée. Je reste malgré tout fan des films de Kim Ki-Duk que j'attends toujours avec beaucoup de plaisir.
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