Ouvrez bien les yeux... et qui sait... peut être apercevrez vous un acteur au milieu de ce CGI Porn Festival qu'est le film d'animation AQUAMAN. Imaginez James Wan qui matérialiserait la puissance d'un orgasme (le sien) en image, et vous aurez une petite idée du niveau d'abus de ce gros foutoirs aux images dégueulasse.
Complètement bourrin sur les SFX et les scènes d'action, au même titre que le personnage d'Arthur Curry, formidablement interprété par un Jason Momoa au sommet de sa bad assitude, jamais ridicule, bien au contraire, suant littéralement la classe par les branchies. En guise de méchant, le Roi Orm, pas plus développé que ça, est sauvé par un charismatique Patrick Wilson. Celui-ci n'est pas sans rappeler le Général Zod, de Man of Steel, d'ailleurs.
Quelques retournement de situation fort attendu n'enlève pas le certain plaisir à voir pour une fois un blockbuster sous marin. C'est pourtant lorsque l'on remonte à la surface pour reprendre sa respiration que James Wan réalise, paradoxalement, les meilleurs scènes de son film (mention spéciale à la séquence sur la côte Sicilienne).
La musique de Rupert Gregson-Williams est un monstre de Frankenstein hideux : Un très mauvais mélange de musique épique orchestrale super héroïque, maintes fois banalisée par les productions Marvel de ses 10 dernières années, couplée étonnamment à de envoutant morceaux de Synthwave, qui, a première entente, n'ont absolument rien a faire dans ce film mais sont au final les plus belles envolées auditives du métrage (reprenez votre respiration, vous n’êtes plus sous l'eau).
Au final, Aquaman reste un film au rythme ultra soutenu, très ambitieux et à la fois généreux mais manque de ce petit truc qui en ferait un film dont on se souviendra et plaira à revoir. Suicide Squad, Wonder Woman et Justice League combinés ne feraient pas mieux qu'une seule minute de ce film, qui à son tour, fait pâle figure lui même à coté d'un Batman vs Superman ou de Man of Steel.
Au moins, on ne s'ennuie pas, c'est déjà ça.
ps : Amusez vous à compter le nombre de fois qu'une explosion soudaine vient perturber les personnages, tel un jumpscare, qui aurait des ambitions de running gag.