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    La Braconne
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    2,8
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    23 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Malgré la présence de l'immense Patrick Chesnais en tête d'affiche, on se doute que la Braconne aura du mal à se faire une place dans la jungle des sorties quotidiennes, surtout en une semaine du 2 avril où les mastodontes seront légions (Johnny Halyday, Jean Reno, Keanu Reeves).

    Et cela est dommage, tant « La Braconne » est joli film, modeste dans sa forme et dans son propos, mais avec un joli regard loin des clichés sur ses deux personnages principaux.

    La Braconne », c'est l' histoire de deux voyous à la petite semaine, un jeune beur des cités pas vraiment bien rôdé aux régles de la débauche, et un vieux briscard des arnaques un peu blasé mais qui connait parfaitement les ficelles du métier.

    Si le film est le récit de leur rencontre et leur difficile cohabitation, entre arnaque et plan galères, Samuel Rondière évite les pièces du buddy movie classique comme on a en a vu des dizaines ( des centaines même) de fois...

    Il s'agit plus ici d'un passage de relais entre ce vieux braqueur fatigué, poursuivi par des mafieux pas bien sympas au sujet d'une dette difficile à rembourser, et ce jeune délinquant un peu trop immature, qui va apprendre à se canaliser, que d'un vrai récit iniatique, et le film procède par petites touches impressionnistes, de petits fragments en apparence anodines mais qui, au bout du compte reste en mémoire du spectateur .

    Mais La Braconne est également et peut-être avant toute autre chose un joli film d'ambiance, puisque l'intrigue se situe dans un décor très typé, une ZAC de la banlieue tourangelle, des lieux à la fois urbains et même temps comme vidés de toute substance et présence humaine. Nos deux (anti) héros sont très souvent dans leurs bagnoles, à tel point qu'on à l'impression que Danny, le vieux de la vieille, y passe ses jours et même ses nuits.

    Danny, donc c'est l'immense Patrick Chesnais qui le joue, et aussi incroyable que cela puisse paraitre, c'est une des toutes premières fois, à 65 ans passés et plus de 40 ans de carrière, qu'il joue un malfrat, lui permettant d'aborder un pan de son jeu qu'il n'avait encore jamais exploré, même s'il y met toujours autant d'humanité et de tendresse derrière son ton fatigué et son regard à la Droopy....Et dans le rôle du jeune Driss, le jeune,Rachid Youcef, un danseur de Breakdance pour la première fois à l'écran s'avère assez étonnant et tient formidablement la comparaison avec son aîné.

    Toute la direction d'acteurs est d'ailleurs étonnament juste- rare pour un premier film-, ce qui montre la grande maitrise de Samuel Rondiere à tous les niveaux...

    On passera donc les quelques maladresses (et les personnages féminins vraiment trop minces notamment) pour profiter pleinement des petits bonheurs que nous procure cette si savoureuse Braconne..
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Un vieux de la vieille prend sous son aile une petite frappe et lui apprend les rouages du métier afin de l'aider. Une belle histoire sur la passation des connaissances qui peut s'apparenter à une histoire entre un père et son fils. L'histoire est simple et va droit au but. C'est efficace et ça fait plaisir. La réalisation est inventive, ose et nous plonge dès le départ dans l'univers d'un réalisateur qui a son style. La lumière est belle. Les comédiens sont très bons. Le petit nouveau, Rachid Youcef, fait une belle performance. Il serait maintenant intéressant de le voir dans un rôle complètement opposé. Un très beau premier petit film comme on aime en découvrir.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2014
    Un petit film passé trop vite à la trappe. Sorti dans trop peu de salles parisiennes, il nous montre la grandeur dans la médiocrité. Ces voyous sont terrifiants et attachants à la fois. Patrick Chesnais est comme à son habitude, magistral. Il transmet à la jeunesse, incarnée par le personnage de Driss (interprété par Rachid Youcef), son expérience délinquante. Danny (Patrick Chesnais) repère qu'il peut exploiter la vivacité d'un jeune truand encore tout fou, inconscient et sans limites. Mais, ce qui est remarquable, c'est qu'il va surtout le contraindre à apprendre à lire! Il l'envoie à l'école et s'assure de sa fréquentation de cette école pour les grands. Danny est un père, qui s'est absenté et va finir son existence tragiquement. Chez ces petites frappes, on constate combien le courage ne leur fait pas défaut. Si seulement la société était à même de faire fructifier ce potentiel... Si seulement cette intelligence était exploitée... Et puis, il y a aussi la "merco", qui est un élément important de ce film, une voiture mythique un peu datée comme son propriétaire. Bravo à Samuel Rondière, c'est un magnifique premier film, qu'il a réalisé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Un très beau premier film de Samuel Rondiere, réalisé tout en finesse. Patrick Chesnais et Rachid Youcef y interprètent un duo mémorable.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2014
    Sympathique premier film dont la principale originalité est qu'il inscrit son scénario dans les petits trafics d'une banale banlieue de province. Sans misérabilisme ni complaisance, il donne à voir le quotidien de quelques bandits minables qui survivent dans cette jungle sans trop croire à des lendemains ensoleillés. Les personnages interprétés par le vieux Chesnais et le jeune Youcef forment un duo qui tient la route, grâce à un jeu sans esbroufe. On regrettera toutefois la lenteur du rythme, cassé par des plans un peu trop appuyés, des panneaux de films muets et quelques ellipses dues sans doute à un montage parfois étourdi. On attend maintenant le deuxième film de ce réalisateur dont il faut retenir le nom : Samuel
    Rondière.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2014
    Il y a belle lurette que les cinéphiles ne vont pas au cinéma, à cause des mastodontes au casting. A de rares exceptions près, les acteurs connus ont plus de mal à rendre le film crédible. Jacques Audiard et Abdellatif Kechiche l'ont bien compris, eux qui font systématiquement appel à un ou deux acteurs très peu connus, pour leurs films. La Braconne est un film modeste, mais rondement mené et qui a beaucoup de charme. Les scènes d'actions sont efficaces et le film regorge de détails qui rendent le scenario bien palpitant. Patrick Chesnais a un talent immédiat, quant à Rachid Youcef, il ne devrait pas rester longtemps méconnu. C'est un très bon film français.
    yeuce
    yeuce

    28 abonnés 862 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2016
    On suit 2 petits voleurs à la petite semaine, un vieux à l'ancienne méthode et un jeune rebeu aux méthode violente, pas vraiment de lien au fil de l'histoire qu'une accumulation d'arnaque, mais on sent une autre histoire sous- jaçente à peine évoquée, et on s'ennuie assez rapidement, avec une fin sans queue ni tête.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2016
    La présence de Patrick Chesnay, excellent, sauve ce film auquel il manque visiblement un scénario. C'est décousu, parfois incompréhensible, et le duo du vieux truand chevronné et du jeune loubard n'est guère original. De plus, cette Braconne comporte de nombreuses invraisemblances, à commencer par cette association : quel truand expérimenté, même au bout du rouleau, aurait l'idée de s'associer avec un partenaire aussi incapable de se maîtriser, illettré de surcroît ? Dommage car il y a tout de même quelques bonnes scènes de comédie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Un film rare, un regard généreux et empreint d'une liberté d'esprit loin des clichés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 janvier 2015
    Les films qui restent dans l'histoire du cinéma sont parfois imperceptibles et hermétiques pour les masses, a fortiori pour les producteurs ou critiques vulgaires devenus opaques à force de compromission avec la médiocrité aux évidences esthétiques les plus certaines.

    Les personnes de médiocrité verront donc en ce film une fragilité et simplicité de motif qu'ils interpréteront comme de la faiblesse alors que ces qualités témoignent toutes deux d'un ressort du génie artistique français.

    La Braconne s’inscrit dans la tradition de l’épure et du sens à proprement parler française : des distiques de Verlaine, aux visages des odalisques de Matisse, de la sécheresse d’un Bresson à la violence et au vide d’un cinéma de Dumont jusqu'à la dureté d’un Audiart. Cette œuvre de S.Rondière s'inscrit dans le prolongement de cette tradition et nous donne à méditer sur le sens de nos existences tout en inventant avec légèreté un nouveau personnage de criminel différent du personnage principal d'un Prophète. Qui pourrait demander mieux à un premier film que d’être déjà un film de maturité et d’audace, affirmateur de son exigence artistique et créateur d'un nouveau personnage contre les courants clichés et les facilités scénaristiques opportunistes les plus diverses ? L'épure et le sens sont l’une des plus nobles solutions artistiques française à la saturation cinématographique charriée par les productions américaines. C'est un travail d'estampe qui augure de prochaines œuvres prometteuses et pleines de découvertes. T.M
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Un grand moment, intense, humain et parfois très drôle. On sort du film un peu sonné, on aurait envie d'en voir plus, de continuer un bout de chemin avec les personnages.
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2015
    Si peu de réactions ou de notes pour un film qui date de 1 an déjà, ça sent le bide... Le film n'est pas mauvais, mais le scénario ne nous propose pas grand chose, c'est l’histoire d'un vieux briguant qui prend sous son aile un jeune vagabond. Le duo est attachant, Patrick Chesnais est très bon, mais l'histoire tourne trop en rond et surtout trop vite, on assiste aux mêmes petites arnaques et aux mêmes petites querelles de bandits pendant 70 minutes, ce n'est pas ennuyeux, mais il n'y a rien de bien divertissant ou d'original.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Ce film s'use au fur a mesure , et on s'ennuit ferme.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2015
    La confrontation générationnelle est un mode narratif très usuel du film policier. Samuel Rondière jeune réalisateur est parvenu à convaincre Patrick Chesnais, acteur parfait du désenchantement à le suivre dans l'aventure de son premier long métrage. Confiner l'action dans les décors tout à la fois bariolés et anonymes des zones commerciales pourrait devenir un genre en soi, Benoît Délépine et Gustave Kervern y avaient déjà enfermé Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel pour une fable amère sur les dérives du grand capital. Rondière ne sortira pas non plus de cet espace clos où toute une vie que l'on ignore, parfois tragique se déroule à côté de nous pendant que nos chariots se remplissent dans les vastes rayons de ces hangars sans âme. Danny sorte de dinosaure de la braconne (arnaques et rapines en tous genres) en bout de course s'est échoué dans cette zone commerciale après alors qu'on lui suppose un passé un peu plus glorieux dans une grande métropole aux temps plus cléments de sa jeunesse. Seul il ne pourra subsister, ses arnaques reposant sur un fonctionnement en duo qu'il ne peut plus exercer, son complice croupissant en prison. C'est dans l'urgence et au hasard qu'il va recruter Drisse jeune délinquant agissant sans méthode misant tout sur son agilité et sa rapidité à s'enfuir qui l'amènent malgré tout parfois aux limites de la correctionnelle. C'est un compagnonnage de fortune et de survie qui va se mettre en place, Danny étant pris à la gorge par des créanciers complètement étrangers à un quelconque code de l'honneur. Très conscient de l'anachronisme de la présence de Danny dans cet univers des parkings, Rondière filme Chesnais comme les vieux cowboys de "La Horde Sauvage" de Sam Peckinpah (1970), héros d'un Ouest finissant, marchant fatigués vers un dernier coup d'éclat avant de disparaitre sous les coups de butoir du progrès qui avance. C'est sans fioriture et sans pathos que le jeune réalisateur très inspiré nous montre cette marche vers le cimetière des éléphants d'un Patrick Chesnais dont la gueule cassée l'apparente de plus en plus aux compagnons d'armes de Peckinpah qu'étaient les Warren Oates, William Holden ou Jason Robards. Nos réalisateurs tiennent un acteur hors pair dont les brisures intérieures viennent griffer le cuir tanné, qu'ils s'en saisissent! Samuel Rondières lui n'a pas manqué l'occasion.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2015
    Chronique de la canaillerie ordinaire, pour banlieue crapoteuse, avec "passage de témoin". L'aîné, c'est "Danny" (Patrick Chesnais - excellent), un "vieux de la vieille" des petites et grosses combines, écumeur de parkings de zones commerciales, le "disciple", c'est Driss, racaille en éclosion (le modèle "Gold" : totalement analphabète, ne sachant même pas - plus étonnant - conduire), en rupture de famille, avec des côtés "fleur bleue" étonnants. Le premier croise le second chez leur fourgue commun, et ayant besoin d'une petite main pour sa "braconne", depuis que son complice de toujours est à l'ombre, le recrute et le forme. Tout en s'y attachant très vite. Ce 1er "long" de Samuel Rondière (également à l'écriture) a pas mal de qualités, d'écriture justement. Plongée réaliste dans la délinquance, petite et grande, "à l'ancienne" et "nouvelle" (celle des petits caïds de cités, plutôt très violents), avec un vrai style à l'exposition. Prometteur.
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