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    La Fille de nulle part
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    49 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 février 2013
    Brisseau livre ici une œuvre très personnelle au charme envoutant, rappelant que le cinéma est un art avant tout, et que là ou avec un budget faramineux, certains réalisent de nombreuses et infectes guimauves, d'autres, avec un budget presque nul,comme lui, invente, réinvente, et poussent leur créativité encore plus loin. Une véritable merveille qui saisie du début à la fin, touche le cœur et l'esprit, et effraie parfois même par sa sincérité et son honnêteté, et nous rappel ce qu'est la vie, et nous invite à nous poser les questions qui, jadis étaient existentielles, et qui devraient le rester aujourd'hui, mais qui hélas sont effacées par les clichés, les idées reçues et autres bourrages de crâne de la société "médiatico-capitaliste," qui leurs sert du prêt-à-penser.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 août 2013
    Venu de nul part, le dernier film du poétique Brisseau est son plus intime, son plus doux aussi, son plus pudique, son plus magique. Avec une économie de moyen (une RELLE économie qui n'a pas été choisie), tourné avec Brisseau acteur, dans son appartement de Paris, avec deux trois comédiens de plus (dont la géniale Virginie Legeay) dans un intérieur cinéphilie et littéraire. Brisseau se met en scène, ancien professeur (avec une diction des plus terribles) et secours, protège une jeune fille qui devient peu à peu fantôme, mythe même de la femme disparue qui passe de foyers en foyers pour aider les personnes à achever leurs rêves. Le rêve de Michel c'est de finir son bouquin, là où le film devient un petit essai philosophique, reprenant avant tout la croyance, la religion, la mort. Et de croyance, le film de Brisseau en est rempli : niveau technique, c'est misérable par moment (mixage particulièrement et prise de son directe), image correcte, sans réel souci de lumières ou de couleurs pour les scènes principales. Là où le film prends tote sa force et son magique d'ofni, c'est lors des scènes de fantastique, lorsque les fantômes apparaissent, lorsque la jeune file endormie se fait capturer par un possible ange noir, et que la lumière est alors sublime, le film devient doux, rosé, bercé par du Malher et des travelings maîtrisés. Tous les moindres effets de scène prennent leurs sens et deviennent de vrais moments de cinéma, tellement le reste du film est comme bloqué par le réalisme de Brisseau (comme le faisait Choses secrètes, plus baroque par exemple) et on finit par avoir une réelle sympathie pour ce film qui rappelle autant le pouvoir des images, que la grandeur des histoires les plus simples, leur intimité tragique et drôle, et nous transmet un formidable sentiment de croyance dans tout ce que le cinéma peut offrir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 mars 2013
    Le jeu tellement médiocre des acteurs anéantit l'idée même que le film pourrait être bon.
    Bruno75010
    Bruno75010

    3 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2013
    Rarement vu un film aussi artificiel... Il y a des subventions qui pourraient être mieux dirigées!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 août 2013
    Quelle originalité! Nous faire découvrir redécouvrir la magie du cinéma quand il est fait sans artifice. Les acteurs sont juste, le ton calme et reposant comme il devrait l'être pour tout le monde au crépuscule de sa vie. L'histoire raconte la naissance d'un amour, les joies de l'amitié et les craintes que provoquent chez certains d'entre nous la mort, le deuil et la solitude.
    Jean Claude Brisseau nous montre ici qu'il est aussi grand comédien que réalisateur, mais ce serait sans compter sur la beautée envoûtante et énigmatique de Virginie Legeay qui ne se contente pas uniquement de nous dévoiler se charmes, puisqu'elle accompagne l'acteur principale et réalisateur à l'écriture de ce film. Plus qu'une muse cette jeune femme a un vrai talent qui me peine de ne pas voir plus souvent.
    Pascale G
    Pascale G

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 août 2013
    A F F L I G E A N T. Dieu que c'est mal joué. Y'a vraiment de l'argent gaspillé pour les projets cinématographiques. Monsieur BRISSEAU a eu toute sa vie pour apprendre à être comédien, c'est à présent un peu tard à mon avis pour prendre des cours. J'espère que ce film n'aura pas grillé la pauvre jeune actrice pour sa carrière à venir. Désolée, je n'ai rien trouvé de crédible dans cette histoire dont le ton faux des acteurs renforçait l'aspect d'un total navet.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2014
    En exergue du film, une citation de Victor Hugo : « O mon Dieu, ouvre moi les portes de la nuit... » Lèopard d'or au festival de Locarno, "La fille de nulle part" de Jean-Claude Brisseau est une oeuvre tout dans l'èpure et la simplicitè de style! Deviliers / Brisseau ne remet jamais en cause les morales spirituelles dans son livre! Uniquement les lègendes brandies bien haut pour faire passer la chose! C'est curieux tout se passe comme si notre sociètè prenait pour argent comptant les rècits de Hugo pour en tirer les applications religieuses, politiques, morales, èconomiques et sociales destinèes à façonner notre vie quotidienne pour un temps d'histoire! Du coup, l'objet de nos croyances, de nos opinions, de nos attachements, de nos souffrances ou de nos bonheurs ne reposerait-il que sur du vide ? Quel rapport avec Hugo ? Peut-être parce que Deviliers a eu le sentiment de se rèveiller comme d'un grand songe et de se retrouver seul, nu, dèmuni, devant le vide de sa condition! Et là pour calmer l'angoisse, il s'est mis a prier un Dieu auquel il ne croit pas! La scène du guèridon est bien ètrange et en même temps bien rigolote! Tout comme celle du mègot sur le balcon qui se dèplace tout seul! Le mètrage est empreint d'une grâce fragile qui èmeut (surtout quand s'èlève le superbe « Adagietto de la 5e symphonie » de Mahler, hommage ainsi rendu à cette musique de "Morte a Venezia" qui chante la douleur) et qui donne en même temps dans la naïvetè de bazar! Certes, "La fille de nulle part" est difficile à cerner pour un non-initiè de Brisseau mais on ne peut nier une mosaïque d'accents testamentaires à travers les 90 minutes de projection! Ni bon ni mauvais...
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2013
    J'ai eu un mal fou à tenir et ne pas m'en dormir avant la fin du film. La mise en scène assez médiocre, sans compter le travail d'acteur du protagoniste. Une série de fantasmes d'un homme au crépuscule de sa vie de solitude.
    Aspro
    Aspro

    13 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2013
    Un film, qui comprend un élément surnaturel improbable, qui raconte l'histoire d'un veuf vieillissement dont la vie se renouvelle au contatct d'une jeune fille sans-abri .Je sais pas pourquoi mais j'ai aimé , une certaine poesie 3/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 août 2013
    Soit, de par les discours monocordes à la Derrick,on fait la sieste,soit on accroche pour peu que l'on ait un minimum d'attrait pour la philosophie et la condition humaine...Ce film ne laisse pas indifférent si le fond reste pour le spectateur plus intéressant que la forme.
    Bien qu'un vieil homme nommé Michel accueille une sorte "d'extraterrestre" en la personne de Dora spoiler: et qu'il semble revoir a travers elle "sa Francine" défunte
    ,ce n'est pas la soupe aux choux de De Funes! Loin s'en faut! Ici,Brisseau ,tenant le rôle principal de son propre film,nous sert quelque chose de sincère et très intime (l'essentiel du tournage se fait dans son appartement) ,nettement moins comique mais beaucoup plus fin . Pas de grands effets spéciaux non plus pour un film a la limite du fantastique. Pourtant, tourné presque a huit clos,il nous déclenche frissons,émotions et paradoxalement,c'est dans leur plus simple expression que les acteurs semblent s’être le mieux exprimés. A l'image de leur jeu (presque théâtral et amateur) et des prises de vues épurées, c'est dans le rien ou le si peu que parfois on se retrouve...ou que l'on se perd...si possible à deux car gare a la solitude! Ainsi les réflexions sur la foi,le rationnel,les amours illusoires ou platoniques,les raisons de notre existence,l'espoir ou le fantasme,la peur de mourir sans laisser de traces se retrouveront au moins quelque part...A ce titre,la fille de nulle part est donc à connaitre!
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2013
    Le manque de moyens financiers a souvent du bon et peut stimuler la veine créatrice de réalisateurs qui tournent en rond depuis un bon moment. Ainsi, Jean-Claude Brisseau a filmé la plus grande partie de La fille de nulle part dans son propre appartement et est également passé devant la caméra (ce n'est pas sa meilleure idée). Débarrassé des oripeaux de l'érotisme voyeur qui encombrait ses dernières oeuvres, le film est construit presque exclusivement autour des dialogues entre un veuf solitaire taciturne et une jeune SDF mystérieuse autant que lumineuse. Leur rencontre s'accompagne de phénomènes paranormaux qui, loin de provoquer l'angoisse, introduisent une dimension burlesque assez surprenante. Bricolé et artificiel, La fille de nulle part ressemble parfois à du Rohmer et étonne par sa candeur sincère comme si le réalisateur baissait soudain les armes. La réflexion sur la foi, la vieillesse,le capitalisme et la solitude donne un film bavard, excessivement didactique, dont le caractère d'OVNI dans le paysage cinématographique français possède une fraîcheur singulière.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2013
    Depuis "Noce blanche", j'ai gardé une sympathie irréfragable pour Jean-Claude Brisseau.
    Pourtant, je crains que son dernier film ait fini par avoir raison de ma fidélité déjà largement errodée par les dérives érotomanes de ses derniers opus.
    Il y joue le rôle principal, celui de Michel, un professeur de mathématiques à la retraite, reclus dans son appartement parisien depuis la mort de sa femme, dont l'écriture solitaire d'un livre sur les croyances est interrompue par l'irruption d'une jeune femme peut-être dotée d'étranges pouvoirs surnaturels.
    Ce film a été encensé par la critique et s'est vu décerner le Léopard d'Or au dernier festival de Locarno.
    Je n'y ai vu qu'une série B fauchée tournée, faute de moyens, dans l'appartement du réalisateur, aussi bon acteur que je suis bon chanteur (ce qui n'est pas peu dire !).
    Aux côtés de la jeune - et même pas jolie - Virginie Legeay, aussi sensuelle qu'une Transnistrienne en situation irrégulière, le réalisateur fait tourner les tables et voler les guéridons. Une femme nue apparaît entre deux portes et prend la pose pour faire l'affiche du film. C'est beau ; c'est kitsch ; ça ne veut rien dire.
    Le thème du film - l'amour plus fort que la mort - m'a rappelé "Ghost" avec Patrick Swayze et Demi Moore. C'est tout dire ....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 août 2013
    Je ne comprends guère toutes les critiques positives envers ce film. En effet, ce dernier est digne d'une série Z, et encore. Le jeu d'acteur de Brisseau est tout simplement mauvais: le ton reste monotone, les yeux inexpressifs, etc. Il m'a été impossible de rentrer dans l'ambiance du film, sans parler du scénario mal ficelé qui tient sur une feuille de papier de toilette. En outre, la réalisation laisse clairement à désirer et les apparitions (fantôme à drap blanc, femme de trois mètres etc.) qui apparaissent afin de justifier l'aspect "paranormal" de ce nanar laissent à désirer, vraiment. Je ne peux pas conseiller ce film pour un amateur de paranormal, ou pour un amateur de film tout simplement: l'émotion n'y est pas, le travail n'y est pas, le budget n'y est pas. Pas d'âme pour un film traitant de ce sujet: Nul.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 août 2013
    J'ai trouvé ce film très mal réalisé..... Très amateur.... Très Français bien sur !!
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2013
    De prime abord, le dernier film de Jean-Claude Brisseau a tout pour faire fuir : une histoire tirée par les cheveux d'un vieil homme solitaire recueillant une jeune fille molestée dans l'entrée de son immeuble, des variations guère limpides et souvent oiseuses sur les croyances et la réincarnation, l'ensemble dans un huis-clos (le vaste appartement labyrinthique et rempli d'objets et de livres) où résonnent les dialogues très littéraires et très mal joués par les deux comédiens : le réalisateur lui-même et la jeune Virgine Legeay. Cela donne un résultat crispant, irritant et ennuyant. Pourtant, contre toute attente et au mépris de la moindre logique, le film suscite l'intérêt, voire subjugue et fascine parce que sa dimension testamentaire n'échappera à personne. Que fait-on de sa vie, quelles traces laisse-t-on et quels moments ont compté, autant de questions qui taraudent Michel, dans lequel il est rigoureusement impossible de ne pas voir le double du cinéaste, non seulement parce qu'il l'interprète, que l'appartement en question est le sien, mais aussi parce que les deux partagent la même philosophie et un regard convergent sur le monde et la vie. Celui qui a été jusqu'à présent un réalisateur dérangeant et encombrant, abordant les thèmes des violences sociales, du plaisir féminin ou des pratiques mystiques, semble atteindre ici une forme d'apaisement et de sagesse. La douceur du ton, la prévenance paternelle manifestée vis-à-vis de Dora et la bonne humeur désormais recouvrée à savoir que sa fin de vie connaitra une raison d'être, sinon un enchantement fugace et vif, plongent l'homme dans une sérénité sans naïveté ni angélisme qui a bien quelque chose de poignant et touchant. Parfois œuvre fantastique, avec des maladresses confondantes et des représentations d'un autre temps, La Fille de nulle part est aussi un film de fantômes, revisitant le parcours d'un homme au crépuscule de sa vie. Il y a là quelque chose d'infiniment bouleversant, sans aucune tricherie, d'une impudeur totale. Quelque chose aussi d'un homme qui se livre et se met à nu.
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