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    La Fille de nulle part
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    2,4
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 091 abonnés 4 218 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mai 2016
    De Brisseau j’avais bien accroché à Choses secrètes, un bon film avec de bonnes actrices. Je me suis lancé dans La Fille de nulle part et c’est sûr, ce n’est pas aussi bien !
    En fait c’est simple, j’ai cru voir revivre devant moi Jean Rollin ! C’est surprenant mais ce film tient énormément du cinéma de Rollin ! Cette impression est notamment forte du fait du jeu des acteurs. Les dialogues sont déclamés de façon très artificielles, les acteurs sont monolithiques la plupart du temps, peu expressifs, et les dialogues ont un côté métaphysique vraiment typique du cinéma de Rollin. Je n’ai pas trop compris ce choix qui agace vite. En plus le film est extrêmement bavard, c’est vraiment intense niveau dialogue malgré un début muet, et du coup voir ou plutôt entendre tout du long des acteurs « raconter », c’est assez pesant. Brisseau (parfait sosie de Depardieu dans ce film) livre un duo improbable avec Virginie Legeay. Honnêtement l’approche est tellement artificielle que c’est dur de juger la qualité des acteurs, mais les personnages manquent d’épaisseur, c’est net, et on a du mal à croire que ce prof pétri de références littéraires soit un matheux !
    Le scénario est improbable. Là encore je n’ai pas compris l’ambition du film. La dimension fantastique est réellement très mal exploitée, il ne se passe presque rien, il y a un peu de nudité comme pour faire passer le temps, la relation entre les personnages est peu évolutive, et pour tout dire on dirait que le réalisateur se parle à lui-même ! On sent qu’il effleure des thèmes prometteurs, avec la question de La Mort en arrière-plan, de la difficulté de l’amour, mais c’est fait sans entrain, avec une sorte de dilettantisme vraiment peu emballant.
    Le fait est qu’esthétiquement ce n’est pas génial. Je ne sais pas si c’est une question de budget, mais Brisseau nous sert un quasi huis-clos dans un appart sans grande allure, avec une photographie très fade, et une mise en scène des plus plan-plan ! Les apparitions fantomatiques frôlent le ridicule ! Autant Brisseau m’avait impressionné dans sa façon de filmer le corps féminin (et il y a encore ici quelques scènes réussies), mais alors ici, ouch ! Même musicalement c’est minimaliste.
    En fait ce film est très minimaliste sur la forme, très hermétique sur le fond, et très artificiellement joué. Parfois ça donne des choses surprenantes et curieuses, mais là on dirait un téléfilm abstrait ! Une déception pour ma part, moi qui avait vraiment bien aimé Choses secrètes. 1
    Fontaine Eric
    Fontaine Eric

    51 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2013
    Un film d'une grande fragilité, Brisseau voit mais ne touche pas...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 février 2013
    Jean-Claude Brisseau est un cinéaste dont le nom respire le scandale. Au-delà de ses films, ce sont également sa personnalité et sa vie qui amènent à qualifier le réalisateur de, disons, marginal. La Fille de nulle part rentre dans cette logique. Pour le pire et pour le meilleur.

    Pour lire la suite, c'est par ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2013/02/19/la-fille-de-nulle-part/
    Cinematraque
    Cinematraque

    75 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2013
    Ce qui est beau, et reposant, dans le dernier film de Jean-Claude Brisseau, c’est sa manière de prendre le réel au premier degré : le scénario parle d’un fantôme, hé bien on verra un fantôme. Qui a dit qu’il fallait de l’argent, de la technique? Ce n’est pas la complexité de l’effet spécial qui nous fait croire à la réalité du fantôme, mais bien la mise en scène, c’est à dire la manière dont le cinéaste investit ses cadrages et son découpage d’une volonté puissante de montrer les choses telles qu’il les voit. En regard d’une telle force de conviction, d’un tel imaginaire mis en formes, la pauvreté supposée des moyens (prise de son sauvage, jeu d’acteurs anti-naturel) ne pèse pas bien lourd (...).

    La suite sur:

    http://www.cinematraque.com/2013/02/la-fille-de-nulle-part-fragile-et-subjuguant/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 février 2013
    Film étrange, avec pas mal de défauts : une histoire peu crédible, des acteurs dont le jeu manque souvent de naturel (on les sent lire leur texte). Pourtant, on est touché par les émotions des personnages et les questions sous-jacentes au dialogue interpellent. Ce n’est pas un grand film mais combien d'autres films à gros budget ne lui arrivent pas à la cheville ? A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2013
    Un film énigmatique pendant lequel on se demande si c'est maladroit ou volontairement comme suspendu. Et puis on est pris par la douceur, par la vérité des scènes. Un film a voir sans hésiter.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2013
    Une rencontre , le bon moment, pour voir ce film sincère , intime qui parle simplement , presque naïvement et à la fois intelligemment de la solitude ,'du désir,de la vieillesse, de l'attachement et des illusions qui nous aident à vivre, et qui fait tout pour qu'on continue d'y croire ;
    Je suis entrée dans cet appartement (presque connu )d'un quartier parisien , un appartement avec une âme et une histoire, tout semble tellement vrai et tellement faux comme le jeu des acteurs . Mais comme le dit ,Jean Claude Brisseau, dans le film, via son vieux personnage; la réalité parait moins vrai que le délire .Et puis ça évoque le symbolisme , le 19ème siecle ,, c'est étonnant...Bref ce gros ogre solitaire travaille pour nous , dans ses livres... comme un moine.;; peut être il prie pour nous.!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2013
    On dirait un premier film alors que c'est Brisseau. Le film est d'un réalisme fantastique hypnotique. Il réalise une mise en scène quasi sans défaut. Alors oui c'est très mal joué , voire énervant par moment mais quel plaisir de voir de belles idées mise en scène.
    Christoblog
    Christoblog

    743 abonnés 1 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2013
    Film étonnant, porteur de beaucoup de promesses, puis s'écrasant sur la conscience du cinéphile comme une crotte d'oiseau sur un pare-brise de voiture, le dernier film du sulfureux Jean-Claude Brisseau est un épiphénomène critique classique. On s'extasie devant ce qui est original, parce que... la suite ici : http://0z.fr/HQjgj
    Thierry M
    Thierry M

    132 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2013
    Sérieux!!!!!!!!!!! C'est plus que mauvais et en plus Brisseau se met en scène lui-même, c'est une plaisanterie. Il est a chier. seul la jeune fille nous laisse penser qu'elle pourrait ( avec un bon scenario) une actrice a suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2013
    Une fois la proposition de cinéma que nous propose Jean-Claude Brisseau acquiescée, on se passionne très vite par la confidence que nous livre celui-ci. Sans retenue et avec beaucoup de pudeur, il nous conte l’état d’âme d’un ancien prof de mathématique très philosophe, à l’aube de ses 70 ans. Forcement, c’est autobiographique et ce n’est pas un hasard si Brisseau s’est attribué ce rôle. Le procédé est bigrement gonflé. C’est parfois maladroit, parfois très drôle, et toujours passionnant, imprevisible. Une fois de plus Jean-Claude Brisseau nous prouve qu’il est l’un des réalisateurs français les plus important et surtout l’un des plus audacieux. Apitchapong Weerasethakul et son jury ne se sont pas trompés en attribuant le Léopart d’Or à « La fille de nulle part » au dernier festival de Locarno.
    stebbins
    stebbins

    459 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    La beauté de La Fille de nulle part est celle d'un morceau de cinéma simplement désintéressé, assumant jusqu'au bout ses maladresses et autres incongruités tout en aspirant à une certaine forme de pureté intellectuelle. Jean-Claude Brisseau propose humblement de voir s'il peut encore se passer quelque chose devant la caméra, montrant deux inconnus partageant la même intimité le temps d'un film. Rien - ou presque - n'est évident dans La Fille de nulle part : un phrasé volontairement faux, une discursivité à saisir par bribes, une magie naïvement présentée par Brisseau au détour d'effets a priori ridicules, une lumière difficilement belle, un décalage permanent entre l'actrice et le réalisateur... Mais au milieu de cette curieuse fabrication filmique il y a surtout la sensation d'un confiance totale en le spectateur, spectateur assistant à un très émouvant poème sur la solitude d'un vieil écrivain dissertant avec sa partenaire étrangement familière du vide existentiel, des réalités parallèles, de la folie et de la mort. La présence de Malher à la musique confère à La Fille de nulle part une touchante profondeur... Un très beau film.
    ferdinand75
    ferdinand75

    455 abonnés 3 643 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2020
    Un bon film de Brisseau ,même si c’ est sur un sujet moins « sulfureux » que les deux films précédents « Choses Secrètes » et « Anges exterminteurs » , deux "Master pieces" ,qui étaient plus puissants , plus ambitieux, plus érotiques aussi . On reprend ici la veine fantastique déjà abordée dans « Anges » , sous la forme de la représentation de la mort.Il y a cette belle rencontre entre un vieil homme reclus , ancien prof de math, veuf ,qui vit seul avec ses souvenirs ,un peu misanthrope, , qui aime analyser les fondements de la vie et sa rencontre avec une JFille , un peu paumée, mignonne , brillante , qui lui apporte la contradiction , et amène un peu de trouble et de piment dans sa vie quotidienne. Son arrivée coïncidera avec celui d’évènements paranormaux qui se produisent dans l’appartement du héros, lieu unique du huis clos de cette rencontre. La fille qui n’a pas froid aux yeux et essaye d’expliquer ses phénomènes et fait même une séance de spiritisme pour essayer de comprendre tout cela. La réalité, le fantôme de l’épouse défunte, et le personnage de la mort qui vient chercher le héros, se mêlent, de manière astucieuse. La symbolique est simple et efficace. Il y a aussi de beaux dialogues sur la vie, sur l’existence de Dieu, sur la laïcité, sur la révolution (beau récit sur son ami qui se suicida après l’échec de mai 68) . Le héros écrit un livre de philosophie et la JF l’aide dans la correction et la mise en forme. Le dénouement final que l’on devine, est bien au rendez-vous, et justifie tout ce parcours initiatique. Brisseau, plus âgé se pose des questions plus existentielles. La jeune Virginie Legeay est très bonne, très vive, très nature, et fait face avec cran et aplomb au vieux maître. Brisseau, plus distancié, récite son texte, avec sa voie monocorde, qui donne une dimension plus profonde au message . .. Le film quoique sur un rythme assez lent est très intéressant.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2013
    L'absence de moyens est une évidence lors de la vision du dernier film de Jean Claude Brisseau. A savoir si le film est réussi grâce ou malgré cet état de fait. Tourné dans le propre appartement du cinéaste, en caméra numérique dont les travellings sont portés par une poussette, une équipe réduite de 8 personnes, La fille de nulle part, malgré des défauts, est globalement réussi mais est loin être l'oeuvre majeure du cinéaste (voir De bruit et de fueur et Les anges exterminateurs). Il m'a fallu une bonne demi heure pour "rentrer" dans le film, alors verbeux et dont la façon de jouer du cinéaste m'agacait. Il dit avoir joué comme il parle mais je le trouve mauvais, récitant un peu son texte. Cependant, le film finit par plaire. Une des plus belles scènes du film, le dialogue avec son ami médecin sur les quais de scènes est superbe. Claude Morel, qui devait jouer le rôle principal est d'ailleurs très bien, comme Virginie Legeay, physiquement banale mais habitée. Les scènes d'apparitions montrent un fantastique mystique assez troublant et surtout angoissant (telle cette apparition fantomatique terrifiante, à mettre au panthéon du cinéma fantastique) et cet immense fantôme noir. Son appartement est beau et à la fois étouffant (mieux appréhendé que celui d'Amour). Brisseau est un cinéaste mystique qui questionne le sujet, ainsi que celui de la sexualité depuis ses premiers films. Le film renvoit à Jean Cocteau ou à Robert Bresson. Il pose aussi le concept de l'existence de l'imaginaire du personnage principal vivant dans le souvenir de sa femme disparu, de ses hypothèse sur le différentes croyances religieuses. Peu importe les invraisemblances des scènes conclusives et des dialogues parfois proches de la masturbation intellectuelle, finalement, avec peu d'argent, Brisseau plaît.
    xavierch
    xavierch

    44 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juin 2016
    Je ne sais pas si Brisseau est un bon réalisateur, mais en acteur il est archi nul, une véritable catastrophe, il ne fait que réciter son texte, ni mets aucun ton et encore moins d'émotions. Çà gâche tout, et je n'ai pas pu aller bien loin, tellement c'était pénible.
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