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    La Grande Bellezza
    Note moyenne
    4,0
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    264 critiques spectateurs

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    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2013
    This must be the place était tellement mauvais qu'il fallait quand même que Paolo Sorentino se rattrape. Et je suis pas sûr que la chose soit complètement faite avec La Grande Bellezza. Le film n'est pas mauvais, c'est pas une catastrophe nauséabonde comme pouvait l'être This must be the place, mais le film m'énerve. Il m'énerve parce que je le trouve d'une complaisance fatiguante, je le trouve moraliste, plombant. Il y a des scènes réussies, mais le tout est quand même nappé dans un discours abrutissant. Le personnage principal est insupportable, il est désabusé de tout, ne le dit pas mais se croit au dessus de tout ça (il appartient à ce monde, mais il en voit les limites et les absurdités), c'est un cinéma que je trouve grossier et peu subtil en fait (comme This must be the place vous me direz). Je ne suis vraiment pas complètement convaincu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 octobre 2013
    Long, trop long, mais l'image est superbe, la réalisation pleine de trouvailles.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2013
    La grande beauté de Rome, la grande beauté de ces mondains rapiécés, la grande beauté de la vacuité, la grande beauté du vide. La grande bellezza, c'est la rédemption de Sorentino, pour moi, qui ne connaissais que cet immonde film américain qu'il a tourné avec Sean Penn. C'est la déclaration d'amour d'un homme à son peuple, à sa ville, c'est le cri de désespoir devant ce qu'est l'Italie de Berlusconi (mais le thème du vide mondain n'a pas de frontière : il est universel). C'est la grande mélancolie noyée dans cette grande beauté.

    Le film navigue à vue, entre des dialogues savoureux et une mise en scène éblouissante. 2h30 c'est sans doute trop long pour se permettre ce cinéma-là mais Sorentino réalise un film ambitieux, grandiloquent, grotesque, burlesque, entier, riche, éblouissant, qui est énervant autant qu'il est admirable. Mais c'est du cinéma. Du cinéma marquant, du cinéma qu'on traverse pendant 146 minutes et qu'on sent passer, qui pèse, qui respire. Qui laisse des traces.

    La grande beauté est partout. Certainement pas chez eux. Enfin, si. La grande beauté est partout.

    Et c'est pour ça que je vais encore au cinéma.
    septembergirl
    septembergirl

    570 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 novembre 2013
    Une comédie dramatique italienne qui, entre moquerie et émotion, pose un regard cynique sur le vide existentiel des personnalités de la jet-set romaine. Malgré un esthétisme réussi et de très beaux plans de la cité éternelle dans la splendeur de l'été, la réalisation s'avère rapidement interminable et prétentieuse. Le scénario est sans intérêt et, les différents personnages, acteurs de cette vie mondaine, sont pour la plupart horripilants. Un film pénible à suivre !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Portrait de Jep Gambardella, artiste abandonné avec une interprétation de Toni Servillo marquante. Une mise en scène plutôt inspirée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Sublime par moments, facile à d'autres : ce film forcément envoutant par la VO italienne, les femmes et le cadre romain se repose pendant certaines phases sur ses lauriers. Le scénario est un peu léger, voir inabouti. Le ton flirte aussi par instants avec le surfait ou le pompeux. Mais l'atmosphère, la philosophie et certains grands moments suffisent à rattraper les quelques longueurs. Les acteurs sont fabuleux et semblent destinés à leur personnage. Un mélange entre La Terrasse, La Dolce Vita et Gatsby le Magnifique. Pour les amateurs de cinéma italien.
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    Ce long film (2h30) de Paolo Sorrentino renoue avec le grand cinéma italien de Fellini et de Scola ; tous ont filmé Rome, ses splendeurs et sa décadence. On retrouve les personnages caricaturaux, les fêtes et la démesure de Fellini ("La Dolce Vita", "Fellini Roma"), mais aussi la fête délirante du roman d'Ammaniti (cité d'ailleurs dans le film) "La fête du siècle". On retrouve aussi les débats des films de Scola ("La Terrazza") autour de ce que l'on a été et qu'on ne sera plus, des ambitions que l'on n'a pas pu ou pas su réaliser. Comme dans "La Dolce vita" le héros (Toni Servillo) à la fois désabusé et mélancolique porte un œil critique sur la vanité des mondains qu'il fréquente : ancienne vedette des show berlusconiens botoxée et droguée, cardinal plus préoccupé de recettes de cuisine que de spiritualité, nobles déchus qui se louent à la soirée. Sa quête d'une relation amoureuse est anéantie par la mort, sa recherche d'inspiration trouve un obstacle dans la vie romaine au milieu des corrompus. Il se voit vieillir et fait le bilan de sa vie : "ma vie est un fleuve qui ne va nulle part"

    Nostalgie, mélancolie représentées à travers le fleuve et la mer mais aussi un humour qui se déchaîne sur les snobs et un anticléricalisme typiquement italien que nous avons trouvé trop insistant à propos du personnage de la Sainte (mais, la voir dans un fauteuil d'Emmanuelle, une certaine référence pour les anciens d'entre nous ... ça s'appelle de l'humour noir !). Il n'est pas difficile de filmer la beauté de Rome mais le cinéaste y rajoute des images insolites dignes de Fellini comme un prestidigitateur qui fait disparaitre une girafe dans les Thermes de Caracalla (on pense à Mastroianni en Mandrake, le magicien de Fellini Roma).

    Un film riche, foisonnant, débridé qui ne trouve son ordre interne dans une succession de scènes comme un film à sketches - à réserver à un public prêt à accepter le loufoque et la bouffonnerie !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 septembre 2013
    Arriverdeci Roma... Tony Servilo est si énigmatique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 septembre 2013
    La Grande Bellezza ! J'ai adoré baigner dans cette ambiance d'été qui s'étire, Rome et les personnages de ce film ont été de très bonne compagnie et je les remercie.
    Raw D
    Raw D

    8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 septembre 2013
    Inénarrable et interminable navet qui se veut intelligent et poétique mais qui se vautre dans la stupidité comme un porc ce complet dans sa fange, le nouveau film de Paolo Sorrentino se révele creux, prétentieux, cynique, laid, vulgaire, cliché comme une mauvaise video de Travis (Sing) et d'une laideur sans fin.

    Une partie de la presse a comparé ce film a Fellini et on voit bien que son réalisateur a voulu créer une version morderne de Fellini Roma ou La Dolce Vita croisé avec Holy Motors de Leos Carax (pour le coté absurde, poétique et symboliste) mais au final il n'évoque que le pire de Paul Thomas Anderson (en gros Magnolia, son seul vraiment mauvais film) mais sans aucune compassion pour ses personnages.

    Un nombre incalculable de scenes sont completement inutiles et complaisantes, exemple : Jep se promene dans Rome la nuit et croise une Fanny Ardant peroxydée dans des escaliers, "madame Ardant" dit il, elle répond oui, il se regarde longuement et se sourient, elle lui souhaite bonne nuit et elle disparait dans la nuit. Ca se veut poétique mais en fait il s'agit juste d'une scene pompeuse qui n'apporte rien au film a part de pouvoir dire "j'ai un cameo de Fanny Ardant dans mon film". Génial mais elle a quoi a voir Fanny Ardant sur Rome, sa jet set et Fellini?

    Certains personnages sont des caricatures au pire sens du terme comme l'éditrice de Jep, une naine (c'est ainsi qu'elle ai appelé dans le film) cynique, le fils d'une "amie", un fou dépressif qui ne parle que de la mort et se peint en rouge (cela aurait pu etre un grand personnage mais il existe ici que pour faire rire a ses dépends). De l'amour de sa vie et de l'importance qu'elle a eu dans sa vie on a tres peu d'information (on ne la voit meme pas suffisamment pour qu'elle paraisse mystérieuse), elle lui a inspiré un roman voila ce que l'on nous rabache pendant tout le film.

    La grande beauté évoquée par le titre se révele etre une floppée de flamands roses ou gris en CGI et en marionnettes laides et terrifiantes (nous sommes censés etre émus par leur présence).

    Aucun des personnages a part celui du personnage principal (et encore) et celui de Ramona (le seul personnage humain et sympathique dans tous les film) n'est vraiment développé. Il s'agit d'un gros amalgame de scenes censées etre mystérieuses, provocatrices et poétiques, un film qui se veut chef d'oeuvre mais qui au final se revele un énorme pudding indigeste écoeurant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    quelle surprise, un très bon film , a la fois mélancolique et drôle. et rome est magnifique...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2013
    Une magnifique promenade dans une Rome "bellissime" qui n'a rien de gratuite. Le regard ironique, lucide et cynique, jeté par le personnage finement incarné par Toni Servillo sur nos artifices (l'homo festivus) et nos impostures (l'art contemporain) n'en finit pas d'envoyer se fracasser notre pauvre monde sur les ruines de la Rome éternelle...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Ambiance ambiance... la société romaine dans tout son délire décadent. C'est tout ensemble irritant et attirant, vide et brillant, mondain et mystique, futile et grave, flamboyant et intime. Horreur et séduction de la putréfaction... Superbe et époustouflant, en tout cas, ça oui.
    Toni Servillo est merveilleux dans son rôle de Casanova désabusé. Et Rome... et la musique.... oh !
    2h20 magiques, que l'on ne voit pas passer.
    Florence D.
    Florence D.

    6 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2013
    Superbe, poétique, dense, drôle, fou et nostalgique. Toni Servillo est parfait en dandy désabusé. A ne pas manquer.
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2013
    La grande Bellezza est un film sublime mais déséquilibré. Le film est ambitieux, trop sans doute, virtuose, touche parfois à la grâce et à l’universalisme, mais manque de ressorts scénaristiques. Cette peinture de l’Italie tiraillée entre nostalgie et décadence, reste probablement trop contemplative et mal rythmée pour rester captivante de bout en bout. Malgré tout, La grande Belleza reste un superbe film dépressif sur la putréfaction et la décadence de la société romaine dans la droite lignée de Fellini, et dépeint une Italie hagarde dont les décors raffinés du passé peinent à dissimuler une odeur putride et mortifère. « Nous vivons dans l’illusion et passons notre temps à nous justifier dans un blablabla épouvantable d’inutilité. Sauf, peut-être, lorsque nous touchons à ce pour quoi nous sommes faits : l’amour de la beauté et la grâce ». La Grande Belleza est le reflet de la comédie humaine, drôle et pathétique, de la vacuité de la vie et du vide intersidéral de l’intellect. Une belle critique morale pour les amoureux du cinéma d’auteur.
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