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Alexandre Cacheux
35 abonnés
498 critiques
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4,0
Publiée le 19 août 2013
Enfin un bon film ! Original, cette oeuvre en noir et blanc nous surprend grace a un scenario solide et une mise en scene fluide. L interprete principale rayonne et rend credible le propos. Une excellente surprise.
Ce film est une bouffée d'air frais, une histoire décalée, drôle et séduisante avec une Greta Gerwig ultra touchante et irrésistible. Une petite merveille.
Je viens de découvrir Frances Ha, réalisé par Noah Baumbach, qui s'était principalement fait connaître en 2019 avec l'excellent Marriage Story. Et au final, on sent vraiment que c'est le même réalisateur entre ce dernier et Frances Ha car les deux films partagent les mêmes qualités : des personnages si bien écrits et attachants que tout le film est super agréable et touchant à suivre. On comprend tout les personnages et c'est à un point où on oublie totalement être devant un film tellement les personnages sont crédibles. Grâce à ça, le visionnage est passionnant et on aime se perdre avec les personnages, alors même que l'intrigue n'a pas particulièrement de fil rouge. Bref, un excellent film, d'autant plus que les acteurs sont vraiment au top !
Prenez une dose de nouvelle vague française, une dose du cinéma de Woody Allen, un soupçon de Stephen Frears et vous obtenez l'ossature de ce film arty mais touchant. Le film ne se réduit pas aux références de sa réalisatrice et nous propose un joli portait de femme en passe de devenir adulte. Ce n'est pas non plus la révélation que certains critiques ont annoncée lors de sa sortie.
Ha Frances ! Quelle fraîcheur ! Et définitivement Incasable^^... comme la plupart des amoureux de la liberté. Outre la magnifique interprétation de Greta Gerwig, attendrissante, naturelle, tout simplement belle, le film s'appuie sur d'excellentes répliques, souvent très drôles, ainsi que sur une BO bien sympathique... Le choix du noir et blanc est probablement le bon, laissant une part plus importante, plus forte, au fond. La fin est toute mignonne. :)
Entre les critiques ciné qui le portaient aux nues et un certain nombres de spectateurs d'allo-ciné qui criaient leur déception, je me demandais ce que j'allais voir. Eh bien, ce n'est pas mal du tout. On se prend facilement à l'histoire de cette presque trentenaire un peu déjantée, qui ne sait pas très bien ce qu'elle veut faire de sa vie, et dont l'indécision lui attire déboire sur déboire. Frances veut être danseuse ou chorégraphe, mais enfin elle ne sait pas trop. Elle aime son petit copain, mais quant il la quitte, excédé par sa difficulté à s'engager, ça n'a pas l'air de la chagriner plus que ça. Une seule boussole dans sa vie, son amitié, son adoration, pour son amie Sophie. Cette amitié-passion qui tout à la fois la fait bouger et la consume est le fil rouge du film. La thématique de la nostalgie est aussi très présente: quand Frances se sent mal, elle tente de recréer les moments de bonheur qu'elle a connus. Les dialogues sont souvent drôles, et il y a quelques très bonnes scènes (malheureusement déflorées par les bandes-annonces) Le film souffre malheureusement de quelques faiblesses à mes yeux qui empêchent ce beau film d'être un succès total - le personnage de Frances absorbe toute la lumière; les autres personnages sont trop peu développés, même celui de la meilleure amie - le scénario est un peu faible. Tout au long du film, le personnage de Frances évolue très peu, sauf à la toute fin, si brutale qu'elle en est peu crédible.
Les superbes noir et blancs et les thèmes du film (New-York, mal-être...) font qu'il a souvent été comparé au Manhattan de Woody Allen. Pour moi, il évoque autant, sinon plus, un autre film de Woody Allen: "Celebrity", dont le personnage, confronté lui aussi à la difficulté de grandir/vieillr (quoi qu'à un âge plus avancé que la jeune Frances), témoigne de la même incapacité, éternellement renouvellée, à s'accomplir et à faire des choix.
Frances Ha s'appelle Frances Halloway et on comprendra à la dernière image du film le sens du titre, superbe métaphore de l'inachèvement et de la difficulté de trouver sa place dans la vie. Frances Ha c'est un post-Tanguy doux-amer à la sauce Manhattan. Tanguy : on se souvient du personnage d'Etienne Chatilliez devenu phénomène de société, cet adolescent mal dégrossi qui refusait de quitter le cocon parental au grand dam de ses parents. Frances, elle, a quitté ce cocon - même si elle y revient avec nostalgie le temps des fêtes dans l'une des scènes sans parole les plus émouvantes du film. Mais elle n'a encore trouvé ni un chez-soi ni un métier. Elle accumule les échecs : sa colocataire la quitte, ses amis la fuient, ses espoirs de titularisation dans le ballet où elle travaille comme stagiaire s'évanouissent. L'action se déroule essentiellement à New York - avec un détour (inutile) par Paris - filmé dans un beau noir et blanc qui rappelle le chef d’œuvre de Woody Allen. A Woody Allen, Noah Baumbach emprunte également un sens acéré des dialogues et un humour tendre. Et il a la bonne idée de ne pas céder aux facilités de la RomCom et de nous épargner la quête laborieuse et finalement réussie d'un boyfriend. La plus grande réussite du film est sans conteste son héroïne, de tous les plans. Déjà remarquée chez Whit Stillman (Damsels in distress) et Woody Allen (To Rome with love) Greta Gerwig promène sa longue silhouette dégingandée dans les rues de New York comme une éléphante dans un magasin de porcelaine. Elle sait être à la fois touchante, séduisante, fragile, émouvante .... Une grande actrice est née.
Parce qu'il faut bien un avis contraire à la tendance générale !
Frances Ha, comme son titre l’indique d’emblée, est un film qui tient presque entièrement sur son personnage-star. Attachante et/ou irritante, l’avenir et l’impact du film dépendra totalement du ressenti de chacun éprouvé envers ce singulier personnage et nous... comment dire...
Frances (Greta Gerwig) a 27 ans et vit à New York. Elle est danseuse dans une compagnie mais n'est pas pas titulaire. Elle a du mal a payer son loyer. Sa meilleure amie Sophie (Mickey Sumner, oui, la fille de Sting) la plante. Mais Frances traverse toutes ces épreuves avec humour et enthousiasme.
Filmé en noir et blanc, "Frances Ha" est un petit ovni. C'est à la fois une réflexion sur l'amitié, l'approche de la trentaine, les relations et l'absence de celles-ci. Et New York est un théâtre idéal pour une jolie jeune femme pleine d'espoir et pourtant sans but. C'est un peu "Sue perdue dans Manhattan" version joyeuse et débrouillarde. Greta Gerwig promène ses longues jambes et son irrésistible sourire dans toutes les scènes, nous livrant une performance incroyable. Maladroite, fantasque et légère, ses pirouettes et pas de danse dans les rues de la grosse pomme nous donne envie de la suivre; malgré les quelques errances du scénario.
Ce n'est pas un film facile. S'il est fin et bien écrit, il peut être long et déconcertant, notamment du fait de l'absence d'un enjeu fort et marqué : oui, une jeune femme qui ne semble même pas se chercher - et qui ne cherche pas non plus de mec ("undatable Frances" comme lui dit son colloc), a priori, ça laisse peu de place au suspense. Mais c'est aussi pour ça que j'ai aimé cette histoire. Parce que ça n'en est pas vraiment une. Le film en devient intemporel (bon, c'est peut-peut-être dû noir et blanc!
Porté par la grâce de son son actrice principale et la sensibilité de son réalisateur, "Frances Ha" a tout pour se faire aimer, malgré ses défauts.
3 353 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 27 septembre 2020
Je me fiche de ces gens et de leurs petits problèmes auto inventés. Des films comme celui-ci me font me demander et pas pour la première fois pourquoi il n'y a pas de révolution de classe violente. Nous aimerions juste avoir un an ou deux pour faire l'expérience de ces problèmes sans problème. "Gee, je ne peux pas décider quel truc artistique de la classe moyenne supérieure sera après mon voyage à Paris". "Mon Dieu mes parents ne m'aiment pas parfaitement comme je veux être aimé". Oui, oui, oui pauvre toi. Un film qui révèle par inadvertance mais parfaitement les sensibilités superficielles de ces enfants gâtés et du réalisateur de ce film. Les Américains sont plutôt vilipendés dans une grande partie de l'Europe ces jours-ci. Un film indulgent, destructeur et inconscient certainement. Charmant ?. Pas du tout et en plus on nous fait le coup du noir et blanc prétentieux et sois disant artistique. En un mot non a Frances Ha...
Frances est tellement sympa qu’on a envie de lui claquer un gros poutou sur la joue. Envie de lui dire « je suis sûr que tu y arriveras », alors qu’on pense le contraire… Car Frances n’est jamais exactement là où on l’attend. Toujours une dérobade devant l’obstacle. Même si c’est pas facile pour une fille de 28 ans de vivre la précarité à New York. Surtout qu’avec elle, ni le logement, ni le boulot, ni l’amour ne sont fixes. Avec sa coloc’, elle n’hésite pas à se lancer dans une amitié aussi passionnée qu’aveugle. Et quand l’amie file au Japon avec son copain, elle n’a rien vu venir. Avec son jules qui la relance, elle provoque l’échec de la liaison en se jugeant sentimentalement « incasable ». Au cours de danse, elle se résigne assez vite à des rôles secondaires. Même si un petite une petite lumière viendra côté planches. Apprentie amoureuse, apprentie chorégraphe, Frances est une apprentie de la vie. Coincée entre égarements et résignation. Velléitaire et naïve, gentille et paumée. Bavarde et même pas capable de faire tenir son nom sur sa boîte aux lettres… Elle énerve, mais on la plaint, la douce France.
Pur produit du cinéma indépendant new yorkais, ce film suit les tribulations d'une jeune danseuse à la personnalité touchante et maladroite, interprétée à merveille par la géniale Greta Gerwig qui apporte fraicheur et spontanéité à son personnage. Dans un noir et blanc superbe qui sublime les rues de New York, ce film incarne bien une certaine génération désemparée ayant du mal à passer à l'age adulte.