Avis : Bone Tomahawk - Page 9

Le scénario a beau tenir sur un timbre poste, on ne peut s'empêcher de tomber sous le charme de ce western horrifique aux allures d'un survival oscillant entre La Colline a des yeux et The Descent pour la seconde moitié du film.
Kurt RUSSEL est très convainquant dans son rôle de shérif impitoyable et la répartition des rôles et la diversité des caractères des différents protagonistes est juste et équilibrée, ce qui donne lieu à plusieurs petites touches d'humour savamment maîtrisées pour diluer le stress d'une telle expédition.
La violence représentée ici est purement factuelle et jamais ostentatoire, ni esthétisée à la manière d'un Tarantino; il y a simplement juste ce qui est exigé afin de représenter la frontière entre la civilisation et la sauvagerie.
Un grand bravo à l'équipe de ce film qui s'est avéré être une bonne surprise et qui m'encourage à explorer la filmographie de Craig ZAHLER que je ne connaissais pas.

Il faut TOUJOURS aller voir le prix du festival de Gerardmer. Personne n'en parle , et c'est toujours bien, et surtout original.
Voici le meilleur western de ces dernières années, et personne ne nous avait prévenu. Oubliez "Hostile" , "revenant" et les "8 salopards" plus médiatiques, et plongez dans l'ouest sauvage, cruel mais noble et humaniste de Bone Tomahawk.. Et gore aussi, peut être un peu trop. Quand à la fin on s'en passerait presque, tellement l'ambiance prime sur l'action.

Une bonne surprise que ce film mi western mi film d'horreur et ce d'autant que le casting est quasi exclusivement constitué de comédiens connus (K. Russell, P. Wilson) ou oubliés (M. Fox, M. Pare, Sean Young). L'idée de cette tribu cannibale mystérieuse et terrifiante est excellente. On peut regretter la deuxième partie du film (la marche) qui est trop longue et sans intérêt. Le final par contre est assez horrible et bien captivant.

J'ai tenté de me plonger dans "Bone Tomahawk", attiré par la présence de Kurt Russell dans un western qui promettait une tournure sanguinolente. Malgré cela, le film peine à captiver, exigeant une patience considérable pour aboutir à un final pour le moins invraisemblable. Le problème réside peut-être dans un casting qui manque de dynamisme ou une durée mal ajustée. Ce western horrifique ne parvient pas à égaler "Vorace" d'Antonia Bird, qui abordait le thème du cannibalisme avec davantage de passion et d'originalité. Malgré quelques moments captivants vers la fin, le film est globalement décevant, se perdant dans des longueurs et n'exploitant pas pleinement son potentiel. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Associer le western et l'horreur il fallait oser et c'est plutôt bien réussi même si il y a quelques scènes très violentes. Les acteurs sont parfaits notamment Kurt Russell. Les paysages sont magnifiques et bien filmés en particulier dans la nuit. Ce film n'a pas été récompensé par hasard au Festival du film fantastique de Gérardmer.

wow... Je ne m'attendais pas du tout à ça... Un mix entre "Les disparues" et "Le 13eme guerrier" version Far west...

Les dialogues desservent excellemment bien les acteurs qui sont TOUS excellents (très rare). Du grand série B aux décors sans effets spéciaux, et au rythme lent des vrais Far west poussiéreux.

Les acteurs sont tous très attachants, so "manly" et tous croyants, ce qui est un choix qui cadre tout à fait avec l'ambiance du film. Les cannibales sont furieusement décadents. Niom niom, on aime le côté bestial de la chose. Le choix de voir très peu ces foutus bestioles les rends encore plus effrayant... un bon p'tit frisson le temps de quelques scènes, des bonnes idées, on lorgne même du côté de Mad max pour la décadence (sérieux, des couveuses aveugles et sans bras, c'est gold ça ^^

Je mets 5/5 car pour moi, il remplit exactement le contrat. Un bon far west. Une bonne trouvaille.

Je trouve que ce film partait avec un gros potentiel: acteurs, ambiance.. Seulement il n'a à mon goût mis que la violence cannibale en avant.L'ambiance n'est pas mis en valeur, le découpage de chair humaine nous tombe dessus brutalement on a du mal à se mettre dans l'ambiance. Ceci est dû aussi à des acteurs peu inspirés.

Réalisé par le romancier S. Zahler, ce film western / horreur est proche de la perfection.
4 cowboys dont un unijambiste, un shérif proche de la retraite (K. Russell), son adjoint (R. Jenkins) qui ne s'est pas brandir une arme et un radicaliste (M. Fox) partent à la recherche de la femme de l'unijambiste (P. Wilson) enlevée par des cannibales troglodytes. C'est là que commence un voyage direction l'enfer... Un film avec des plans, images magnifiques qui résume la beauté et à la fois des scènes gores qui remuent notre corps et notre esprit en nous poussant à ne plus pouvoir regarder certaines scènes tellement elles sont si réelles.
Sans oublier que ce film a été réalisé avec un budget de 1.5M€ et seulement 3 semaines de tournage. Il mérite d'être classé en tant que chef d'oeuvre dans un genre faut l'avouer très peu vu et très peu réussi. (Cr.18/05/23 - Bone Tomahawk / Western-Horreur)

Il y aurait tant à redire a tout point de vue donc en résumé ne perdez pas votre temps et regardez un autre film. Pour appuyer mon propos j'ajouterai tout de même que le rythme est lent, l'intrigue sans surprise et seul la fin présente un peu d'intérêt. Mais que l'attente est longue pour un final somme toute convenable.

Comme ce film est incompris ! Une solide distribution ainsi qu'une réalisation relativement correcte laissent présager de fort bonnes choses, en dépit d'un avant-propos un peu brutal et rapidement expédié. Mais il est vrai que tout est fait pour dérouter... il ne s'agira pas d'un film gore, et le décor a beau être planté dans l'ouest américain du 19è siècle, on aurait tort d'y voir un western : ce n'en est pas un. Ce film montre la quête vers un absolu et les ressources dont dispose l'être humain pour aller au bout d'un sacrifice nécessaire au rétablissement d'un harmonie ou de l'idée qu'il se fait de la justice ; il aurait très bien pu se dérouler dans l'espace, dans d'autres lieux et d'autres temps. En fait, et seulement après visionnage, on s'aperçoit qu'il s'agit d'un drame sur le basculement. Si on ne saisit pas cela, on passe complètement à côté de l'œuvre. Et il ne faut pas se plaindre du côté lent, lancinant : c'est un caractère essentiel dans ce type de film. On peut même dire que la longue agonie de l'époux constitue une métaphore douloureuse et anonciatrice du 'basculement' dont il est question. Depuis le commencement de Hollywood dans les années 20 les films sont produits de telle façon qu'il ne faut pas dérouter le spectateur ; c'est une règle plus ou moins tacite. Clint Eastwood a fait un film à ce sujet : 'Chasseur blanc cœur noir' explique comment John Huston, qui souhaitait tuer tous ses personnages à la fin de 'African Queen' (et ainsi créer un basculement brutal et inattendu), se ravisa, comprenant que le public ne souhaiterait pas voir mourir tous les personnages auxquels il s'était attaché deux heures durant. Pourtant la vie bascule, dans la réalité. Tous les jours. Une famille part en voiture dans l'allégresse et meurt de façon atroce dans un accident. Une jeune fille assise sur le rebord d'une fenêtre pour célébrer l'obtention du bac perd son appui et fait une chute de six étages pour s'écraser sur le trottoir. C'est cela, une situation qui bascule ; et il y a comme dans la vie, un mélange inapproprié des genres : d'un instant à l'autre on peut, le malheur aidant, passer de la joie aux cris de douleur les plus intenses. Et attention, il ne s'agit pas seulement de bifurquer. Il s'agit surtout d'observer le moment où l'âme humaine vacille, comprend et réalise pleinement qu'il n'y a plus d'espoir, que tout est perdu. On voit cela dans le cinéma de Gareth Evans, notamment lors de l'exécution sommaire qui survient au bout des cinq premières minutes de 'The Raid', dans le regard désepéré des pauvres victimes. Dans 'Polytechnique' de Denis Villeneuve, ainsi que dans 'Sinister', on trouve des situations de basculement analogues. Mais surtout dans 'Funny games' de Haneke. Si un jour un réalisateur a la force de faire un film sur l'assassinat de la rédaction de Charlie Hebdo, nul doute qu'on y trouvera aussi un exemple de basculement. La vision d'un Cabu, douillettement installé dans la douceur moelleuse des années 80, à faire rire les enfants le mercredi chez Dorothée, laissait-elle deviner l'horreur d'une fin tragique dans une épouvantable boucherie ? Le contraste est plus que traumatisant. Voilà pourquoi les scènes dites gores, peu nombreuses car justement elles ne sont pas 'exploitées', sont essentielles dans le film. Loin d'être inutiles comme certains ont pu le dire, elles se justifient car sans elles, point de basculement, point de traumatisme de l'âme. Sans aller aussi loin que ce que Huston souhaitait faire dans 'African Queen', on réalise que le personnage incarné par Kurt Russell spoiler: devait mourir à la fin, c'était inéluctable.
"Le mari partira avec moi, parce qu'il n'a pas d'autre choix", disait-il au début ; alors que la raison commandait que l'époux restât chez lui tant il était impotent du fait de ses blessures. Le paradoxe ultime spoiler: est que c'est lui qui renverse la situation à la fin.
Si on accepte de voir un film atypique (du fait de son réalisme particulier) alors il serait dommage de passer à côté de Bone Tomahawk ; et je parierais que même ses détracteurs (à part ceux qui ont un bulot à la place du cerveau, n'est-ce pas... et qui attendent sûrement la sortie de Taxi 12 ou du Transporteur 18), trouveront matière à repenser à ce film bien des semaines après l'avoir vu, tant il regorge de questions sur ce qui peut pousser tout un chacun à 'aller au casse-pipe' mais si l'on sent confusément que tout est perdu d'avance, comme le fait remarquer l'Indien du début qui justement, est le seul à connaître les fameux troglodytes...

Film de genre très bon, réaliste, psychologiquement et visuellement dur et violent. Plus un film psychologique qu'un film d'action. Gros kiff

Extrêmement intense, "Bone Tomahawk" n'est pas à mettre dans toutes les mains. Scènes particulièrement violentes dont une scène de gore assez horrible qui, malgré tout, sont assez pertinentes. On comprend l'aspect sauvage de ces "Indiens" et cela renouvelle un peu le genre du western qui n'a plus grand chose à proposer. Pourtant pas fan du genre, "Bon Tomahawk" est pourtant très bon, le casting l'est tout autant. A part une scène, le film n'a rien d'épouvante comme l'indique sa fiche, c'est plutôt un western-thriller.

Après avoir vu ce film, Tarantino passe pour un petit calibre. Et le casting !!! Quel acting !!!
Malgré une progression lente et subtile, aucun ennui ne vient altérer ce plaisir à voir pendant 90 minutes un western enjoué. La dernière demi-heure nous crispe au fauteuil et nous fait parfois détourner les yeux. Mais l'ensemble reste un grand moment de "cinoche". Dommage qu'il ne soit sorti qu'en direct to DVD.

Un poil trop long au début, et trop court à la fin ! L'horreur absolue met à mon sens trop de temps à se matérialiser , et quand ça arrive, le dénouement vient trop vite. C'est dommage, je me suis pris à espérer une deuxième partie survival à la Apocalypto. Quelque chose qui mette les nerfs à rude épreuve. Et on en est loin. A vraie dire, la tension est bien présente tout le film mais je n'arrive pas à savoir si elle vient du film lui même ou des avis lus à droite à gauche qui mentionnent tous une scène insoutenable dans la deuxième moitié. Et passé cette scène, forcément la tension retombe.
J'en garderai un bon souvenir grâce au casting grandiose (Matthew Fox est génial au passage), et à l'originalité du mix Western/horreur. Mais ce n'est pas le film choquant et marquant auquel je m'attendais.

Un vrai bon western viscéral,avec des acteurs au top!L'ambiance fait vraiment penser au 13eme guerrier,par contre les scènes violentes sont rares mais insoutenables..