Avis : Mea Culpa - Page 2

Un thriller bien écrit, sans aucun temps mort, souffrant d'un certain manque d'originalité, aux course-poursuites effrénées tenant en haleine et interprété par un duo de comédiens très convaincant.
À voir !

Ah putain que ça fait du bien de voir qu'il existe encore de bons réalisateurs en France : Fred Cavayé en fait définitivement partie. Après nous avoir livré comme premier film un polar teinté de psychologie plutôt réussi avec en prime une interprétation magistrale de la part de Vincent Lindon ("Pour Elle"), Cavayé avait passé la vitesse supérieure avec "A Bout Portant", un bon thriller bourré d’action dans lequel on pouvait découvrir Gilles Lellouche pris dans un déluge de fusillades, de course-poursuites et de pyrotechnies. Au vu de la bonne réception des ces films par la critique française (c'est tellement rare quand cette dernière encense autre chose que des daubes !!), le petit Fred décida de récidiver en essayant de mêler les forces de ses deux précédentes réussites : et c'est ainsi que naquit "Mea Culpa". On se retrouve donc devant une histoire qui nous expose amour paternel et histoire d’amitié virile tout en baignant fortement dans un moule d'actioner amerloc bourrin. La première partie du film s'attardera sur le quotidien d’un flic marqué (Gilles Lellouche) et de son ancien collègue et meilleur ami reconverti en convoyeur de fonds après avoir été viré de la police (Vincent Lindon), pour au final nous exposer un contexte plutôt sombre et une atmosphère pessimiste, un peu comme dans les films d'Olivier Marchal (d'ailleurs, le personnage de Lindon n'est pas sans rappeler celui de Daniel Auteuil dans "MR 73"). On est alors content d'assister à un thriller intelligent et adulte...et puis au bout d'une demi-heure, on se retrouve propulsé dans une folle histoire nerveuse où l'adrénaline ne descend jamais, un peu comme dans "Taken". Cavayé nous propose alors une incroyable série de scènes de tension (cette incroyable partie de cache-cache entièrement tournée sous une lumière rouge : superbe !) et d’action furieuses (la discothèque ou encore cette folle séquence du TGV !) qui n'épargneront pas ses héros : tel Bruce Willis dans les "Die Hard", Lellouche et Lindon enchaînent chutes de plusieurs mètres, se prennent des coups de couteau, subissent de méchants lynchages, mais finissent toujours par se relever et continuent à faire face à l'adversité. Ce mélange détonnant entre thriller prenant et action détonnante m'a rappelé un peu le style de Paul Greengrass dans certains de ses films comme "Vol 93", "Green Zone" ou le récent "Capitaine Philips". Toutes ses fabuleuses séquences sont très bien soutenues par le score du film qui est l'oeuvre...surprise : de Cliff Martinez !! Et oui, il est étonnant de voir ce compositeur américain de talent sur un film français mais ne boudons pas notre plaisir car sa partition est très bonne, comme pratiquement toute sa carrière de toute façon (on lui doit tout de même les bandes originales de "Sexe, Mensonges et Vidéo", "Narc", "Solaris", "Kafka", "Traffic", "Wonderland", "Spring Breakers", "La Défense Lincoln" ou encore "Drive" !!). Au niveau du casting, l'idée de Cavayé de rassembler les deux héros de ses précédents films est une réussite totale tant Vincent Lindon et Gilles Lellouche sont remarquables. On notera aussi les bonnes prestations de Gilles Cohen en sale con borné et Nadine Labaki en femme meurtrie par l'abandon de son ex compagnon.
Le troisième film de Fred Cavayé est donc une troisième réussite et prouve que dans notre beau pays, on est capable de faire un film mélangeant sentiments et psychologie (à ce titre, la révélation finale est aussi inattendue que parfaite vis-à-vis du titre du film !) et polar hard boiled. Allez donc voir "Mea Culpa", c'est sans conteste déjà l'un des meilleurs films français de cette année 2014 !

Le 3ème long-métrage de Fred Cavayé est aussi grandiose que ses deux précédents.

"MEA CULPA" lie le réalisme de "Pour elle", l'action omniprésente de "À bout portant", et l'efficacité de "Taken" de Pierre Morel. La mise en scène et les gunfights sont dignes de la filmographie d'Olivier Marchal – le film de Fred Cavayé nous plonge d'ailleurs directement dans les univers sombres et tortueux de la police et du grand banditisme, en nous offrant une chasse à l'homme ultra-violente et sans temps mort, aussi brutale que sombre, de laquelle ni les personnages ni les spectateurs ne sortent indemnes.
Entre courses-poursuites à pied et en voiture, et discothèque, le film montre les univers policier et criminel nocturnes de Toulon avec brio.
Un très très très grand polar français comme le réalisateur Fred Cavayé sait les diriger. Néanmoins a contrario de "Pour elle", je conseille "MEA CULPA" à un public averti (même s'il n'a a priori pas de limite d'âge).

Amateurs de réalisme, je vous conseille sans hésiter de faire votre meâ-culpâ au cinéma devant ce film sur l'amitié, le remord, la famille, la survie et la vengeance.

Polar vigoureux mais terriblement invraisemblable d'un rèalisateur français qui commence dèjà à montrer ses limites en se prenant ici les pieds dans le tapis! Abonnè aux rôles plus dramatiques, Vincent Lindon est dans la ligne de mire de Fred Cavayè et change complètement de registre avec un rôle physique de flic dèpravè à l'amèricaine! Malheureusement, "Mea Culpa", c'est le polar musclè made in France de l'hiver 2014 qui fonctionne au même carburant que "A bout portant"...C'est à dire pèniblement! Avec de grosses erreurs de casting à l'arrivèe : Gilles Lellouche (aussi convaincant qu'un poulpe), Medi Sadoun (même en jouant les utilitès, il arrive à être mauvais), Sofia Essaïdi (l'une des chanteuses de la saison 3 de "Star Academy" se la joue actrice) [...] Reste Lindon dans une prestation qui rappelle le personnage de John McClane alias Bruce Willis dans la sèrie "Die Hard", mais sans le « marcel » et le muscle saillant! Et comment voulez-vous croire dans une histoire qui ne croit pas en elle-même, qui n'existe que pour ce qui a dèjà existè ? Dur! Même les murs dèfoncès ressemblent à des murs en carton-pâte! Dommage car certaines scènes d'action sont loin d'être mauvaises comme la longue sèquence où Lindon se mange un pare-brise pour ensuite courir aider son fils...

Bon, ok, ça ressemble à ce que font les américains et alors ? Comme le terrain est relativement vierge en France, je trouve ça bien que des réals comme Fred Cavayé explore le genre du polar "action" moins introspectif que ceux de Marchal même si ce dernier est à l'origine de Mea Culpa. Et ce regard, on le voit sur ce duo de flics au bout du rouleau, confrontés à une bande de mafieux menaçant de s'en prendre à leur famille. Une fois que les vingt minutes d'exposition sont passées, nécessaires pour bien appréhender les personnages, l'action ne faiblit pas jusqu'au générique de fin. Alors, oui il y a des invraisemblances entre les flics pas foutus de toucher leur cible et qui ont des munitions illimitées dans leur poche, la fusillade devant le commissariat de police sans qu'aucun renfort n'arrive, Lindon qui peut mettre la main sur un véritable arsenal et se tirer sans se faire voir. Mais les scènes d'action, fusillades, course-poursuite en voiture, bagarre à mains nues, sont bien fichues. Et le dénouement explique plutôt bien le titre du film. Il aurait mérité de faire plus d'entrées en salles bien que je l'ai trouvé moins éprouvant que Pour elle ou A bout portant.

Annoncé par Fred Cavayé comme étant un mélange de Pour Elle et A Bout Portant, Mea Culpa ne déçoit pas et permet à son réalisateur de donner une troisième baffe au polar français ! Cavayé repousse une nouvelle fois les limites du polar avec des situations encore jamais vues en France, ni même à l'étranger pour certaines d'entre elles. Le final pourrait d'ailleurs très bien entrer dans les annales avec cette séquence d'action qui a du être un sacré défi (relevé haut la main) en terme d'autorisations de tournage et de mise en scène.
Cependant Mea Culpa n'est pas une succession de séquences d'action, en effet contrairement à son précédent film qui commençait directement par une poursuite, Cavayé choisit de ne pas débuter cash par de l'action pure et accorde un premier tiers consacré aux personnages, à leur situation et à leurs relations. Et ce premier tiers semble au départ un peu maladroit car on se dit "c'est le coup classique du gars qui s'en veut parce qu'il a tué trois personnes accidentellement", sauf qu'avec Cavayé le scénario n'est jamais mis de côté et que l'on finira par comprendre pourquoi le début insiste autant sur certains points (notamment sur la dépression de Simon, campé par Vincent Lindon). Après cette longue exposition rappelant Pour Elle, Mea Culpa prend alors pour les deux tiers de film restant le rythme d'A Bout Portant. Courses-poursuites à pieds ou en voiture, cassages de tronches et fusillades s'enchaîneront alors à une allure affolante : je vous garanti que vous n'avez jamais vu ça en France, même pas chez le maître Olivier Marchal (dont le film est au passage né sur une de ses idées). Et contrairement à ce que l'on aurait pu croire, le film n'est pas réalisé ni monté à l'américaine : la réalisation de Cavayé est composée de plans moins remuants et surtout d'une mise en scène moins tape à l'oeil. Ainsi lors de certaines scènes d'action les américains auraient fait clamser des figurants à la pelle et fait des deux héros des as de la gâchette. Dans Mea Culpa le ton est bien plus crédible avec beaucoup de balles perdues (il arrivera même qu'une fusillade ne fasse pas de victime), pas mal de suspense (le passage dans les WC, on se demande comment ils vont passer à travers les mailles du filet) et des personnages qui ne sont pas tous des tireurs émérites. Malgré la déferlante d'action, le film demeure très français et c'est en cela qu'il se révélera particulièrement réussi.
Autre réussite du film, le duo Lellouche/Lindon. Je craignais qu'à force d'employer les mêmes comédiens, Cavayé finisse par les faire tourner en rond, mais il n'en sera rien. Lellouche joue un rôle radicalement différent de celui qu'il tenait dans A Bout Portant (cette fois, il est de l'autre côté du flingue, ce qui change tout) et Vincent Lindon se montrera bien plus violent que la dernière fois qu'on l'a vu chez Cavayé !
Cependant il faut que je tempère un peu les choses. Même si à mes yeux Fred Cavayé vient de nous livrer sa meilleure oeuvre, il y aura un point (légèrement) décevant : le scénario. En effet sur ce point A Bout Portant était plus réussi avec un scénario mieux écrit et des retournements vraiment impressionnants (notamment celui qui intervenait à la moitié du film). Car hormis un efficace rebondissement final, le scénario sans être mauvais ne réserve finalement que peu de surprises, ce qui est bien dommage. Mais ne boudons pas notre plaisir, le film étant sans conteste la nouvelle référence du film d'action Made in France, on ne va pas lui en vouloir si son scénario n'est pas sensationnel. Enfin petite remarque en tant que Toulonnais le film dispose d'un détail qui m'a choqué : lors d'une séquence, les personnages regardent un match de foot. Pour mieux coller à la région où se déroule le film, un match de Rugby aurait été préférable !

Bien qu'ultra violent voilà un film à qui j'aurais bien donné 5 étoiles mais spoiler: une scène de corrida plus qu'inutile
et quelques invraisemblances ont fait pencher la balance il n'en reste pas moins que Messieurs Lellouche et Lindon sont remarquables ce genre de rôle leurs va à merveille
et malgré son petit air de déjà vu ce film est vraiment très prenant

Troisième film de Fred Cavayé, après un très réussi Pour elle et un bon A bout portant même si plus invraisemblable, ce Mea Culpa est un film d'action à la française comme on en voit trop rarement. Dans le lignée de son deuxième film, le scénario va utilisé quelques grosses ficelles pour faire avancé son intrigue et on sera que très peu impliqué dans l'ensemble. On ne saura pas vraiment pourquoi les exécutions qui lance le film on été perpétrer et le tout sera cousu de fil blanc mais c'est vraiment le duo principal qui relève le niveau de l'histoire. On s'attache facilement à ses deux personnages qui sont suffisamment bien travaillé pour évité la caricature, et l'alchimie entre les comédiens aide à rendre le duo très crédible. Par contre les autres personnages on plus de mal à évité la caricature et certains tombe même dans le cliché ( le flic qui dirige l’enquête qui est forcément un connard, le nouveau petit ami de la mère qui est con et détestable, le convoyeur qui est une brute décérébré sans parler des méchants ). De plus le film à parfois tendance à faire dans le pathos ce qui est très agaçant notamment avec les quelques flashbacks et la révélation finale qui en plus d’être assez improbable et mal amené ne sert qu'à faire dans le mélodrame. Ce coté pathos n'est d'ailleurs pas aider par la musique peu inspiré et tire larmes de Cliff Martinez qui nous avait habituer à mieux comme dans Drive ou dans Only God Forgives. Sinon l'ensemble est suffisamment bien ficelé pour maintenir l'attention et le film arrive intelligemment à entretenir ses effets en exposant une situation et la réutiliser ingénieusement plus tard ce qui créer un sentiment imprévisibilité spoiler: ( comme la prostitué et le coup du gilet par balles )
. Le casting est très bon, dominé par un Vincent Lindon en très grande forme, à l'interprétation grave et au charisme indéniable, Gilles Lellouche est plus mis en retrait mais il est tout aussi bon mais la vraie surprise su film c'est Max Baissette de Malglaive qui est un très jeune comédien vraiment talentueux. La réalisation quant à elle est très maîtrisé avec une photographie très réussi et il est indéniable que Fred Cavayé a un vrai savoir faire pour mettre en scène ses scènes d'actions. Celles-ci sont à chaque fois innovante et il sait les faire durer à la perfection pour créer une tension qui force le respect, on est constamment en haleine devant ces renouvellement perpétuelles de l'action qui ne se cantonne pas à faire du surplace mais qui sont géré comme de perpétuelles fuites en avant comme cette séquence qui commence par une fusillade dans un night club pour ensuite s'achever dans un jeu de cache-cache entre des couloirs de bâches rouges dans un bâtiment désaffecté. Sans doute une des meilleurs séquences du film. En conclusion Mea Culpa est un bon film d'action, ce qui se fait bien trop rare dans le paysage cinématographique français surtout que celui-ci à le mérite d’être entièrement français que ce soit dans son casting, dans sa production ou dans sa réalisation. Le film prouve donc que l'on peut être doué dans ce genre là mais il suffit juste que l'on s'en donne les moyens et même si Cavayé ne retrouve pas le charme qu'il avait injecter à son premier film, il signe ici un divertissement efficace et maîtrisé.

Excellent Film. Après deux belles réussites qu'ont été A Bout Portant et Pour Elle, Le réalisateur Fred Cavayé nous revient avec un Troisième Long-Métrage qui s’avère être le plus abouti de sa filmographie. Grace a une Mise en Scène Nerveuse en étant digne d'une production américaine, ensuite le Scénario est très bien ficeler avec quelques rebondissements. Accompagnée de Scènes D'Actions d'une intensité incroyable tout en n'oubliant pas son lot d’Émotion Forte avec une Violence assez brutal et aussi beaucoup d’Émotion avec certaines séquences assez touchantes mais qui n'oublie pas également de nous maintenir en haleine avec un Suspense Haletant a couper le souffle. Et enfin les personnages se révèlent assez crédibles et attachants avec une très bonne interprétation du tandem former par les excellents acteurs camper par Gilles Lellouche & VIncent Lindon sans oublier une pléiade de seconds rôles tres bien interpréter dont une mention pour le jeune comédien Max Baissette de Malglaive qui un acteur promis a un grand avenir. En Résumer, Mea Culpa est un Thriller D'Action qui s’avère au final Percutant,Émouvant et Brutal en étant dans la parfaite lignée de Takken et A Bout Portant et qui montre que Fred Cavaye est l'un des metteurs en scène capable de pondre des Films D'Actions Français de qualité dont on attend impatiemment ses prochains films avec impatience.A Voir Absolument

Pour ce troisième polar, Fred Cavayé a décidé de mettre les bouchées doubles. Empruntant d’un côté son émotion au film Pour Elle, de l’autre l’action d’A Bout Portant, le réalisateur renouvelle le genre avec un regard beaucoup plus profond qu’à l’ordinaire sur les démons des protagonistes. A la manœuvre, Vincent Lindon et Gilles Lellouche composent un duo de choc et confirment leur indiscutable talent pour le polar.

Désormais, et après à peine trois films signés de sa main, seul réalisateur crédible de polars musclé en France, Fred Cavayé se permet des solutions de facilité scénaristiques assez dommageables pour maintenir une réelle puissance à son œuvre. Dans Mea Culpa, toute enquête d’enquête policière est totalement occulté par un récit de vengeance, lui-même amoindri par la quête de rédemption annoncé par le titre. Le schéma du père de famille torturé par une faute passé et qui va vouloir protéger son fils d’une menace dont on n’apprend pas grand-chose de concret n’a donc strictement rien d’intéressant mais est rattrapé par les jeux d’acteurs impressionnants d’un Vincent Lindon à bout de nerfs et d’un Gilles Lelouche assez ambigu, mais surtout par la série de course-poursuites et de fusillades qui font de ce thriller un petit défouloir dont le surplus testostérone parvient (presque) à nous faire fermer les yeux sur les inombrables invraisemblances.

Spécialiste de thrillers français musclés, l'excellent Fred Cavayé retrouve à l'occasion de ce film les têtes d'affiche de ses précédentes œuvres. A savoir Vincent Lindon et Gilles Lellouche qui avaient fortement fait monter l'adrénaline dans "Pour elle" et "A bout portant". Ce qui ne donne toutefois pas forcément deux fois plus de plaisir. En effet, son nouvel opus est légèrement en retrait à cause d'un scénario pas toujours crédible et des sautes d'action. Néanmoins, l'ensemble reste bien pêchu et nous tient en haleine jusqu'au bout avec notamment de fort sympathiques courses-poursuites dont Cavayé s'est fait une spécialité. On peut donc sans faute aller voir "Mea culpa".

Après POUR ELLE et A BOUT PORTANT, Fred Cavaye nous revient avec son nouveau film d'action sur fond de drame familial. Ici, il prend l'acteur de son 1er film (Lindon) et de son second (Lellouche), pour les réunir dans son 3e ou ils forment un duo très convaincant et limite "borderline". L'histoire peut paraitre classique: un gamin qui voit ce qu'il n'aurait pas du voir et qui est traqué par les méchants, mais c'est surtout dans la mise en scène que Cavaye parvient a maintenir le spectateur en haleine! Le film ne fait qu'1h26, mais avec ses nombreuses fusillades, courses poursuites et combat, le film ne perd jamais de son intérêt. Un bon polar nerveux et tendu servi par de très bons acteurs. Fred Cavaye réussi un triplé avec 3 excellents films a la suite.

Cavayé continue son cheminement du dépassement de soi, offrant des personnages poussés à aller au-delà de leurs limites pour ceux qu'ils aiment. Le scénario de MEA CULPA n'a rien de révolutionnaire, mais assume une intrigue simple et bien ficelée, aux enjeux clairs et aux rebondissements efficaces. Le réalisateur livre surtout un morceau technique ahurissant, amenant le pur cinéma d'action français à un autre niveau. Maladroite mais intense, cette quête de paternité concrétisée par le regard de Vincent Lindon est une vraie piqûre d'adrénaline, sans grande finesse et avec de tardives émotions.

Qu'est ce qu'on a pas pu lire comme connerie sur "Mea Culpa", la dernière petite bombe de Fred Cavayé, cinéaste faisant partie des rares interessants en france, qui a le culot de proposer quelque chose qu'on appelle du cinéma, avec une histoire, de l'action, du rythme, de l'émotion. Mais non, dés que l'on ose faire du cinéma en france on lève les boucliers, même si c'est bien, alors que l'on pardonne tout aux américains, même quand c'est nul. Ou bien est ce l'auto justice qui fait peur à nos critiques aux idées arrêtées ? Surtout quand c'est nul. Acteurs excellents, scénario haletant et épuré, basé sur les personnages et l'émotion à l'état brut, "Mea Culpa" est également généreux en scènes d'actions ultra efficace. Courses poursuites, infiltrations fusillades, fusillades à l'aveugle, bastons à mains nues même dans une bagnole, la réalisation de Fred Cavayé ne nous lâche pas une seconde. Mieux encore, "Mea Culpa" assume sa nationalité franchouillarde en filmant la france tel quel est vraiment urbainement parlant, non pas comme un film étranger qui ne retient que les beaux paysages. Du cinéma populaire au sens noble du terme.