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    Les Yeux sans visage
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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    Un chirurgien de renommée nationale souhaite redonner un visage à sa fille défigurée par un accident de voiture. Pour cela, lui, un de fer de lance de la greffe chirurgicale, trouve un cobaye de choix pour ses expérimentations avec sa fille sur laquelle il tente des greffes de visage de filles qu’il kidnappe.
    En 1960, lorsque Franju fit ce film, il se vu taxer de Grand Guignol par de nombreux critiques ; mais son film est pourtant, à l’époque, sérieusement d’actualité. Les 50’s furent une décennie avec de grandes avancées chirurgicales. Ce film pose des questions d’éthique médicale toujours d’actualité. La question de l’amour est aussi au centre du propos, sa fille est un cobaye malgré lui, il met ses compétences au service de sa fille. L’amour est une question centrale, la jeune fille se pose continuellement la question de l’amour de son père pour elle. Dans le final, elle tranchera fermement. Franju s’essaie ici à l’épouvante ; pas question de film d’horreur avec des giclés de sang et autre surjeu visuel. Il travaille essentiellement sur la montée d’angoisse du spectateur. Ce film est donc atypique dans le cinéma français. D’autant plus que Franju fait partie de la génération Nouvelle Vague. Et c’est ce qui est déconcertant dans ce film à l’esthétisme suranné. Réalisme poétique ou surréalisme, ce film fait daté ; une impression d’avant guerre prononcée.
    A voir tout de même pour l’audace et la trace qu’il a laissée dans le cinéma mondial… « La piel que habito » d’Almodovar en est la réminiscence la plus connue et la plus proche.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2014
    Une petite déception de l'oeuvre de Franju notamment car je m'attendais à un film beaucoup plus poétique et macabre. Le rythme est assez lent, les scènes sont hachées, l'ennui est total et ce, malgré les plans du réalisateur qui sont fabuleux grâce à l'utilisation du Noir et Blanc, fantastiques nous plongeant dans l'horreur. Ce film me fait quelque peu penser à Elephant Man par la thématique qu'elle propose mais reste moins efficace dans son traitement. Les acteurs sont convaincants, sans plus (Pierre Brasseur est un monolithe)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Classique du cinéma d'épouvante du début des années 60, "Les yeux sans visage" (de Franju) est une oeuvre à part dans le cinéma français, à la fois teintée de mystère et de poésie. Pierre Brasseur - toujours excellent - incarne un chirurgien qui, moins rongé par la culpabilité que par le désir de réaliser une prouesse médicale, s’acharne à donner un nouveau visage à sa fille défigurée. Cette fille (sublime Edith Scob) appartient aujourd'hui à la mythologie du cinéma par son masque blanc protecteur, son regard mélancolique, ses déambulations à la fois tristes et gracieuses sous la musique envoûtante de Maurice Jarre. Une oeuvre intemporel, comme toute poésie. L'une de celles qui m'aura hypnotisé.
    Nico591
    Nico591

    39 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Décidément j'ai toujours autant de mal à accrocher aux vieux films, même devant celui ci qui est considéré comme un chef d’œuvre du cinéma fantastique français
    Attention cela ne veut pas dire que je n'ai pas aimé, le film recèle d’énormes qualités pour son époque notamment le soin apporté à son ambiance, il fait donc évidemment partie des grands classiques du 7e art français.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Un film froid et glaçant sur un professeur prêt à tout pour rendre le visage à sa fille défigurée. Les yeux sans visage bénéficie d'une mise en scène très travaillée à la précision chirurgicale (jeux de miroirs, etc...), et s'inscrit indéniablement dans la genèse des œuvres horrifiques, avec sa boucle musicale lancinante, son ambiance pesante et ses scènes sans doute marquantes pour l'époque, telle que celle de "l'opération". Vieillot dans son approche et son rythme, il n'en reste pas moins un classique intéressant à découvrir pour les cinéphiles, et dont Pedro Almodovar s'est largement inspiré pour "La Piel que habito" sorti en 2011.
    Julien D
    Julien D

    1 106 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Savoir que la sortie, en 1960, de ce film qui est maintenant unanimement reconnu comme une référence du cinéma horrifique français est passé quasiment inaperçue est bien la preuve que ce genre est peu considéré dans l’industrie cinématographique hexagonal. Avec son ambiance malsaine reposant sur une mise en scène suggestive toute en sobriété, les performances irréprochables de ses acteurs, les scènes chocs permises par vraisemblance de ses maquillages, sa musique angoissante signée par Maurice Jarre et sa photographie terriblement froide dans un splendide noir et blanc, Les yeux sans visage est une pure réussite formelle que le scénario, coécrit par de brillants auteurs romantiques de l’époque, va rendre, de par son lyrisme et sa cruauté, absolument mémorable et impérissable.
    Estonius
    Estonius

    2 495 abonnés 5 230 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2013
    Adapté du roman de l'énigmatique Jean Redon publié dans la collection angoisse du Fleuve Noir (on chuchote qu'il s'agirait d'un pseudonyme de Fréderic Dard) ce film reste un modèle du genre. Tout se passe comme si le réalisateur n'avait jamais vu de film de ce genre et il réinvente tout… et miracle il le fait parfaitement, les cadrages, les éclairages, la direction d'acteur, un régal… et l'angoisse et bien là !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un tres bon film.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    "Les yeux sans visage" est peut-être le film le plus connu de Franju et fait aussi partie de ses meilleurs. Véritable chef-d'oeuvre du cinéma d'horreur français à l'atmosphère pesante et glaciale. Les acteurs sont excellents: Inoubliables Pierre Brasseur (Impressionnant de charisme et froideur) et Alida Valli, la mise en scène et la musique géniales. Film culte.
    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2013
    Cela faisait longtemps que je voulais voir «Les Yeux sans visages». Pour deux raisons: la première à cause de sa réputation et deuxièmement car je voulais voir ce à quoi ressemblait un film horrifique français à l’ancienne. Après visionnage, je dois admettre que je comprends tout à fait que ce film ait secoué quelques tripes sensibles lors de sa sortie sur les écrans en 1960. Bien que complètement dépassée sur le plan esthétique, la scène de l’opération avec crayons, scalpel et tout l’arsenal du chirurgien continue de créer un petit effet. Bien entendu, pour apprécier ce film et en capter toute la richesse, il faut impérativement se replacer dans le contexte de l’époque. Une tâche pas toujours aisée pour le spectateur d’aujourd’hui qui découvre des objets du passé. Mais «Les Yeux sans visage», c’est aussi un acteur: Pierre Brasseur qui domine le film de par sa présence, son imposante carrure et sa voix grave plus résonnante que jamais. Il est souvent mentionné que le film de Georges Franju a inspiré Big John, Almodovar pour ne citer qu’eux. Il ne serait pas étonnant que Jean Rollin s’en soit aussi inspiré. Ceux qui connaissent le style du père Rollin comprendront.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Un film magnifique, effrayant sans gore, une ambiance d'épouvante maîtrisée de main de maître. Georges Franju nous démontre que l'horreur peut être tournée avec de belles images.
    Un chef-d’œuvre époustouflant !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Quel film fabuleux ! Oui, on peut le décrire comme un film d'horreur, mais les yeux sans visage est bien plus que ça. Les yeux sans visage est le seul est unique film d'horreur poétique. Le scénario est génialement construit (forcément, c'est Sautet qui a coécrit). Et la question qui en ressort est, "peu on faire le mal à de bonnes fin ?" La réponse de Franju est toujours claire mais jamais cinglante. Non. La fin est magnifique. Ce masque blanc, pur et presque angélique, qui renferme surement des larmes, et surtout une conscience. La seul conscience de ce sombre manoir. Elle se rend compte du mal que son père a fait. On notera d'ailleurs, que ce sont les bêtes qui tue la bête.
    cylon86
    cylon86

    2 259 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Un chirurgien enlève des jeunes filles afin de réussir à greffer leur visage sur sa fille, défigurée par un accident de voiture. Avec "Les yeux sans visage", Georges Franju réalise l'un des plus grands films d'horreurs français. Alors qu'on est en 1959, il n'hésite pas à montrer les marques au scalpel laissées par le docteur Génessier. Il filme aussi bien l'horreur des actes du personnage que la poésie de la présence fantomatique de sa fille, avec son masque blanc et ses seuls yeux pour exprimer toute sa douleur, toute sa tristesse. Le scénario est diabolique et Pierre Brasseur incarne son personnage à fond, dans toute sa gentillesse et sa cruauté. Ponctué de scènes mémorables (le masque blanc, les scènes de chirurgie, le lâcher de chiens), ce film n'a pas perdu de sa force et reste aussi cruel que poétique.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    68 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Des yeux clairs et opaques s'éveillent sous un masque neutre. On y devine des larmes et une voix chuchotée qui cache un besoin d'hurlements. La voix si douce et si étrange d'Edith Scob, qui offre au film sa silhouette frêle d'oiseau fantomatique, esprit inquiétant d'une douleur insistante, qui erre dans des couloirs infinis, escalier dont les barreaux creusent des fissures d'ombre et de néant, la perdant, la malmenant, la manipulant dans un cauchemar trop propre.
    La façon dont Franju met en scène son film se révèle d'un indiscutable génie. Ses cadres comme les mouvements des yeux et des membres des acteurs sont d'une précision chirurgicale, d'une froideur terrifiante. Par moments, le film atteint le stade de glacial, glacial dans sa forme la plus pure : il y a, d'abord, cette scène d'opération tendue et clinique, qui fait froid dans le dos, installe un malaise et un trouble diluée dans la totale désincarnation des personnages. Très vite, alors, cette sécheresse jusqu'alors mineur prend le pas sur l'intrigue et le film tout entier : sans distance aucune vit à vis des faits qu'il montre, Franju s'en tient à l'examen des faits, dans un style aussi figé que les intenses yeux bleus d'Edith qui semblent hanter chaque plan.
    Je dois avouer que cette forme de poésie ultrasophistiquée est loin de me toucher intimement, mais, au milieu d'un ennui qui s'installe, quand même, au bout d'un petit moment, cette même poésie singulière produit, ici et là, par fragments, météores éclatés et dispatchés dans un ciel de masques, de magnifiques fulgurances, envolées lyriques qui élèvent, assez brillamment je dois dire ; une œuvre curieuse, mais pas totalement renversante.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Ce film est un chef-d'œuvre de poésie horrifique. Tendu, fascinant, déchirant. Une magnifique épure. Simplicité des effets visuels, économie de mots, pour une efficacité maximale. Un diamant noir. Très noir. La monstruosité physique côtoie la monstruosité morale, dans un rapport d'opposition : innocence/folie criminelle, pureté/souillure. Le personnage de Christiane traverse le film avec une grâce et une tristesse infinies, presque désincarné, comme un fantôme. À l'inverse, le personnage du père est dans la matérialité lourde, l'expérience terrible de la chair (prestation massive et subtile de Pierre Brasseur). La séquence finale, ironique et tragique, est sublime.
    À l'origine, il y a un roman de Jean Redon, adapté par Redon lui-même, Boileau-Narcejac et Claude Sautet. Le travail de l'image, tout en nuances de noir et blanc, du gris pâle au noir charbonneux, est signé Eugen Schüfftan. Et la musique, tour à tour inquiétante et profondément mélancolique, est l'œuvre de Maurice Jarre. Les quelques notes qui accompagnent les déplacements du personnage de Christiane forment l'une des plus belles ritournelles inventées pour le cinéma.
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