Avis : La Confrérie des larmes - Page 8

Jérémie Renier fait ce qu’il peut. Son talent est sans reproche, mais le scénario ne l’aide pas. La Confrérie des Larmes est un thriller tarabiscoté et qui tourne en rond sans vraiment de raison. L’idée intriguait pourtant. Mais son exploitation est insuffisante et peu entraînante. Les seconds rôles quant à eux ne sont pas travaillés et donne un effet brouillon et précipité à l’ensemble. Bref, La Confrérie des Larmes commence bien mais lasse rapidement pour complètement perdre tout intérêt.
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Avec ce film revient le constat récurrent en matière de thriller à la française de ces dernières années: ça part plutôt bien et puis... Côté mise en scène et montage, on entretient savamment le suspense pendant une bonne première moitié, avant que le scénario ne tombe dans les schémas archi-classiques du genre (le resto, la chambre d'hôtel... à croire que toutes les écoles de cinéma vous apprennent à utiliser en boucle ces clichés), pour finir hélas sur un final à la résonance absurde, étonnamment mal maîtrisé et amené. Un peu dommage quand même car la performance de Jérémie Rénier est intéressante et aurait mérité un meilleur habillage. Un thriller où l'on fait montre d'une belle habileté mais en gâchant quelque peu le travail en bout de ligne.

J'aurais mis une meilleure note, car l'histoire est intrigante et l'on se demande ce que contiennent les mysterieuses mallettes pendant presque toute la durée du film, et l'on passe volontiers sur quelques invraisemblances et incohérences, inhérentes à tout thriller qui se respecte. Mais j'ai été très déçue par la fin, on se dit, tout ça pour ça, et j'ai trouvé le concept débile, et la révélation nullissime. spoiler: En plus, cultiver du vin en fertilisant le sol avec des cadavres, je n'y connais pas grand chose en oenologie, mais le vin
spoiler: serait une piquette, non ?

Le lancement du film est très prenant, simple mais efficace, l'effet intriguant "ne pas ouvrir la mallette" fonctionne. Puis, plusieurs scènes font tiquer : quand il n y a plus d'électricité, j'allume des centaines de bougies... quand je quitte un restau, j'attends sur la terrasse l'air penseur... Ok, ce ne sont que des détails... mais de toute façon, dans l'ensemble cela tourne en rond, très vite, on attend uniquement le dénouement... (très bon par ailleurs). Côté acteurs, pas de génie ni de fausse note... spoiler: Autre point qui m'a étonné, à part si j'ai loupé un chapitre, on a aucune explication sur le meurtre au Crillon, qui est le tueur ? Pourquoi le client ramenait une mallette ? Pourquoi les flics étaient déjà là ? Et vu que ce meurtre déclenche tout... c'est très limite...

L'idée est intéressante et ce n'est pas un transporteur bis, Renier s'en sort mais la relation avec sa fille est trés peu crédible, heureusement on évite le déja vu 10000 fois avec un kidnapping. La fin manque d'intensité et l'explication final est assez proche d'un grand n'importe quoi mais bon pourquoi pas, se laisse regarder, on a envie de savoir ce qu'il y a dedans!

Ce genre de film détruit l'image du thriller français... Pas franchement fameux... L'histoire part d'un bon sentiment, d'une bonne idée mais voilà... Les jeux d'acteurs ne sont pas à la hauteur, la fin est pathétique, bâclée... Film qui ne vaut pas le détour...

Je pensais que ce film était tiré d'un roman car l'histoire me disait quelque chose mais il semble qu'il n'en est rien et que c'est un scénario original. J'avais déjà vu le film une première alors.
C'est un film honnête sans plus. L'intrigue est dévoilée d'un seul coup vers la fin et ce n'est pas très développé. Peut-être qu'une approche un peu plus en douceur, plus graduelle aurait été la bienvenue. Cela aurait aussi permis au personnage de Lanners d"exister" un peu plus.

Dire que j'ai été déçu par La Confrérie des larmes est un mot mineur. Tout ici est incroyable et ringard à une échelle que vous ne pouvez pas imaginer. L'histoire aurait pu être écrite par Jean Christophe Grangé exactement comme un style de conte de fée on n'y crois pas. Mais malheureusement c'est le film parfait pour la télévision. Le genre de film prêt à être montré dans les horaires de grande écoute. Mauvais c'est le mot parfait pour décrire ce non-sens. Jérémie Renie, Audrey Fleurot et Mélusine Mayance méritent bien plus que cela. Je ne pense pas que quelqu'un d'intelligent puisse accepter un tel film et je ne le recommanderais même pas à mon pire ennemi. Car je ne suis pas si cruel...

Un film qui démarre bien mais s'essouffle avec une intrigue qui manque de rythme et un final peu crédible...

Très bon thriller français, même si l'histoire, sur la fin, est un peu abracadabrante.
Du bon suspense jusqu'au bout.

Un peu cliché d’abord, on a un ancien flic, alcoolique, misérable, veuf, endetté, avec une gamine à charge, qui accepte un étrange emploi : porter périodiquement une mallette à divers richissimes destinataires dont l’unique point commun est de se vautrer dans le luxe, avec interdiction absolue de connaître son contenu. Ainsi parti à l’improviste en Turquie, balloté en Chine, baladé en Belgique ou ailleurs, et totalement dépendant d’instructions téléphonées en guise d’employeur, il se met à gagner énormément d’argent facile, en payant d’abord par son absence et le dédain progressif de sa fille.
Mais le véritable prix se révèle quand il se retrouve imbriqué dans un meurtre, quand il réalise qu’il s’est lui-même dégradé au rang de denrée sacrifiable, dépouillé de la moindre liberté, et qu’il met déjà en danger les seules personnes au monde qui donnent un sens à sa vie.
Bon polar français comme on les aime, dans la veine d’un Rivières pourpres, où le sujet est original, l’intrigue prenante, les circonstances, en particulier policières, certes pas très réalistes, le suspense assuré, l’action au rendez-vous, les vices et les perversions mis à jour d’une bourgeoisie blasée, dont la seule jouissance qui lui reste se résume à ses fantasmes morbides.

La confrérie des larmes se montre être un bon drama/thriller principalement grâce au mystère qui entoure ces fameuses mallettes, les acteurs sont plutôt bon, le rythme sans être haletant est juste seul petit bémol j'aurai voulu en voir plus sur les employeurs de Gabriel...

Dans ce genre de film ou le mystère entourant l'objet central de l'histoire est la clé de voûte est la révélation finale. L'imagination est souvent plus forte que la réalité et bien trop rarement le réel dépasse le rêve. Jean-Baptiste Andrea tente de créer cette intensité autour de cette fameuse mallette et le but précis du métier de coursier de Jérémie Renier. Un thriller loin des standards habituels à la construction classique mais "La Confrérie des Larmes" n'arrive pas à insuffler cette tension dans un scénario qui tourne très vite en rond. La performance de Jérémie Renier et Audrey Fleurot n'est pas remis en cause qui tente de donner la tension nécessaire au film. Malheureusement, "La Confrérie des Larmes" s'essouffle et la révélation relève plus du comique que de la tragédie.
A déconseiller !!

Bon film avec une belle intrigue ; le seul hic sont les effets spéciaux (bagarres , sang ) ratés , peu crédibles tellement qu'ils sont mal réalisés (film français).

Cà se regarde distraitement sans passion! L'histoire de l'ex-flic veuf affublé de sa fille, rejeté, un peu alcoolique, incompris et dépressif qui va sauver le monde, c'est le même cliché depuis des décennies. Cette histoire abracadabrante n'a aucun sens, tout comme les dialogues d'ailleurs et osez comparer ce téléfilm minable au "Silence des agneaux" comme l'ont fait certains intervenants de ce site est une véritable farce. Citez toutes les incohérences de ce "machin" prendrait des plombes, le mieux est de l'oublier. Ce n'est pas un thriller, pas un film policier, pas un suspense, pas un polar, pas un film noir, c'est même pas une comédie, c'est juste un reflet de photocopie de copier-coller de déjà vu mille fois.