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zztchio
26 abonnés
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5,0
Publiée le 4 novembre 2013
Ce film demeure magistral encore en 2013.... je le regarde toujours avec autant de bonheur et de plaisir. les acteurs sont flamboyants et donnent une prestation extraordinaire... Merci
Il ne suffit pas de ne jeter qu’un coup d’œil au casting pour tomber à la renverse mais bien aussi de plonger dans le scénario. Mettant bien en exergue les relations tumultueuses de l’église avec les royaumes du Portugal et de l’Espagne (cela s’applique aussi à la France d’ailleurs) lors de la colonisation et de l’exploitation de l’Amérique, The Mission relate de nombreux sujets importants tels que l’esclavagisme des indiens et le vol (on peut l’appeler comme cela) des ressources de matière première. Porté par une musique sublime, probablement une des meilleures musiques de films jamais composées (du Morricone, bien entendu), on apprécie à sa juste valeur la morale du film même si la fin est malheureuse et connue d’avance. Le bémol concerne la réalisation de Joffé, trop plate et ne profitant pas réellement des capacités (énormes) des acteurs. Mais rien que pour la musique, le film mérite d’être vu, enfin surtout écouté…
Film très triste mais vraiment intéressante, on revit les durs moment la colonisations des portugais dans les îles où vivaient le peuple indien et les jésuite qui leur apprenait et donnait l'amour, le partage, l'amitié et sa nous aide à réfléchir à la vie que l'on mène. Les acteurs jouent d'une pure merveille, ils nous donne des sentiments de tristesse, d'espoir, d'amour...
Film très réussit et qui devrait être regardé par beaucoup de gens !
Voilà un chef d'oeuvre! Une palme d'or qui n'est pas un fake mais une authentique récompense pour une oeuvre magistrale avec un De Niro et un Jeremy Irons extraordinaires! La palme d'or devient comme la légion d'honneur, distribuée comme un bonbon à n'importe qui. Mais celle là, c'est du lourd! Musique, scénario, images, jeux, tout frise la PERFECTION!
Beau, sauvage, grave, porté par deux acteurs exceptionnels (De Niro et Irons), « Mission », malgré quelques longueurs, s'impose comme une belle œuvre sur la découverte du « Nouveau Monde ». Un plaidoyer pour la paix et la tolérance, une critique de l'expansionnisme et de la colonisation. La musique magnifique signée Ennio Morricone accompagne des images sublimes qui lui ont valu un oscar mérité en 1987. Du travail de pro pour un beau film qui reste tout de même parfois plombé par certaines longueurs. Et bon sang que la fin est triste.
Quoique difficile d'accès, une merveilleuse et impressionnante fresque épique aux décors somptueux, avec quelques scènes d'une force narrative incroyable comme la scène d'introduction ou celle où Robert DeNiro, sublime, traverse la jungle avec son fardeau. Un film qui ressemble beaucoup à "Aguirre, la colère de Dieu" pour le sujet abordé mais sur un ton différent et avec beaucoup de poésie et de philosophie. Jeremy Irons est, lui aussi, magnifique. Les seuls bémols que j'ai trouvés à cette œuvre sont un léger manque de rythme et un scénario nébuleux par moments.
« Mission », c’est d’abord deux personnages que tout oppose : Jeremy Irons en père jésuite dévoué à la cause des indiens d’Amérique du Sud et Robert De Niro en mercenaire sanguinaire trafiquant d’esclaves. Après avoir tué son frère lors d’une querelle amoureuse, De Niro va prendre le chemin de la rédemption au côté des jésuites. Les scènes dans lesquelles il traîne son armure comme un fardeau dans la jungle en guise de pénitence, glissant et tombant avant de se relever, sont inoubliables. Au bout du sacrifice, il prend fait et cause pour les indiens. Il rejoint même l’ordre des jésuites, lui, qui a du sang d’indiens sur les mains ! Les efforts de Jeremy Irons pour apprivoiser les indiens (la scène de la flûte), puis bâtir une mission pour répandre la parole de Dieu, forcent le respect. Mais face aux espagnols et portugais assoiffés de conquêtes et d’argent, face à la capitulation de l’Eglise qui par là même renie ses fondamentaux, tout cela n’est-il pas voué à l’échec ? Quand la survie de l’ordre jésuite, menacé en Europe, dépend de l’abandon des missions du bout du monde ; quand en se pliant devant le pouvoir politique, l’Eglise demande aux indiens de retourner dans la jungle après les en avoir délogés, quelle issue reste-t-il ? Désobéissant à l’Eglise, les jésuites restent avec les indiens dans la mission. De Niro prend les armes tandis que Jeremy Irons prie... À la fin, je n’ai pas pu retenir mes larmes lors du massacre des indiens de la mission, femmes et enfants compris ! Sinon, la musique « divine » d’Ennio Morricone (chœurs, pipeaux…) nous transporte en nous faisant prendre de la hauteur. Les paysages sont d’une beauté époustouflante (cascades, forêt…). Peut-être les plus beaux qu’il m’ait été donné de voir au cinéma.
Une oeuvre ambitieuse qui s'inspire d'un récit authentique et qui pose le problème de la colonisation et de l'évangélisation. De somptueux paysages et un énorme casting. Palme d'or en 1986. 3,75
Un film que j'avais vu il y a bien longtemps, et que je viens enfin de revoir.... Un beau film, du bon cinéma. De Niro et sa redemption nous tient en haleine pendant 2h.
Une très belle œuvre sur la photographie, les paysages, la distribution, ma direction des figurants, la musique de Morricone et la moral et le message envoyé! Grandiose!
Le réalisateur donne une leçon de cinéma ,il a tout compris... Ce film n'a pas beaucoup de parole comparer à la plus part des autres films d'où l'importance de chaque mots peser en plus de plans simple mais juste. Tout en subtilité. Chaque réalisateurs devrait s'en inspirée de sa conception de film brut mais sublime à la fois, du rêve pour le 7eme Art...
On revoit ce grand film toujours avec le même intérêt. Un thème cornélien : raison d'Etats et raison d'Eglise contre paroles d'évangiles et liberté individuelle, sur fond de colonisation. Des images magnifiques, en particulier les chutes et rivières. Une musique superbe. DE grands acteurs (DE Niro, les indiens...). Une mise en scène grandiose... Des émotions fortes irrépressibles, à tel point qu'on a parfois le sentiment d'être manipulé... CE dernier point sans doute m'a empêché de mettre la 5ème étoile
L'amour, la rédemption, la foi,... et puis la réalité, celle des hommes. Les décors sont aussi magnifiques que l'histoire, et les acteurs sont au même niveau, notamment De Niro! Ce film mérite donc non seulement d’être vu, mais surtout d’être revu, pour mieux le comprendre et en percevoir la beauté.
"The Mission" s'inspire de faits historiques : suite au traité de Madrid, les Portugais et Espagnols se départagent les colonies Sud-Américaines, menaçant les autochtones d'esclavage. Des prêtres jésuites tentent de s'y opposer en créant des missions. Il s'agit là avant tout d'un superbe film, chargé en émotions, avec des paysages et une BO magnifiques. Roland Joffré met d'ailleurs très bien en valeur les chutes d'Iguazu, utilisées dans plusieurs scènes mémorables. On pourra certes reprocher quelques facilités (prêtres humanistes contre esclavagistes sans scrupule), mais le film aborde des thèmes très intéressants. Outre l'anéantissement progressif d'un peuple (d'abord par la culture, puis par la force), "The Mission" évoque les intrigues politico-colonialistes du 18ème siècle, et le rôle trouble joué par l'Eglise. Nous avons également le droit à deux acteurs impériaux : Jeremy Irons en prêtre pacifiste, résolu à ne jamais utiliser la violence, et Robert De Niro en mercenaire cherchant la rédemption, mais prêt à reprendre les armes pour défendre ses idées. Du tout bon.
Un très beau film porté par des acteurs exceptionnels, un scénario émouvant, une superbe reconstitution avec des paysages magnifiques, et bien sûr la divine musique d'Ennio Morricone. "Mission" parvient à provoquer une indignation justifiée chez le spectateur, sentiment de révolte d'autant plus nécessaire que la mondialisation et le capitalisme sauvage d'aujourd'hui ne sont que des variantes des exactions montrées dans le long-métrage, idée qui est probablement venue à l'esprit de Roland Joffé, comme le tendrait à prouver le dernier plan, après le générique de fin, regard du cardinal adressé à la caméra et interrogeant les consciences. Un grand film fédérateur et engagé.