Avis : Metro Manila - Page 5

Il est fort dommage que ce film soit passé inaperçu auprès du public. Ancrée dans un quotidien hélas bien réel où la pauvreté peut parfois mener à tous les excès et à toutes les dérives, cette descente aux enfers d’une humble famille philippine égarée dans la grande ville frappe par son efficacité et par l’impact inouï de ses effets dramatiques. Grande performance des trois acteurs principaux.

Métro manila fait partie de ces films coup de poings qui prends au tripes par son émotion et l hécatombe sociale qu il nous dépeint. Le film se compose en deux partie cette critique sociale cette vision sans espoir de notre monde au vu des horreurs qui arrivent à ce couple formidable drôlement bien choisi tout comme ces enfants irrésistibles dans ce malheur qu ils nous font ressentir avec discrétion. Mais aussi une ode à l amour dans ce désespoir permanent cette partie fait office de documentaire presque un drame que des millions de familles doivent vivre injustement. Quelle horreur ! Mais l intelligence du réalisateur est d arrive à bifurquer sur un thriller haletant prenant, dur , fort en émotion. La tension est présente jusqu’au dénouement faisant de ce film peu connu une vraie réussite cinématographique une très belle surprise qui malheureusement a aussi des défauts notamment peu de moyen et un scénario de fond simple mais sans surprise on devine vite ce qu il se trame. Peu importe métro manila est un film fort à voir !!

Sean Ellis (réalisateur de "Cashback") signe un excellent quatrième film avec "Metro Manila", qui oscille entre polar et drame social et décrit le parcours émouvant d'une famille dans la jungle urbaine philippine, où tous les mauvais coups sont permis. Pas d'acteurs connus, un rythme soutenu, une atmosphère tendue jusqu'au final, et une réflexion sur le désespoir social menant à la destruction par esprit de sacrifice. Un reproche cependant: à part le protagoniste à l'esprit pur et sa famille, presque tous les autres sont violents, corrompus, noirs, pervers. N'y aurait-il pas un soupçon d'humanité dans ce pays ? Le film est tout de même une bonne surprise, et le décor inhabituel ainsi que le casting sans stars nous changent des productions occidentales standardisées.

Une évocation intéressante et sans espoir (ou si peu) de l'enfer urbain philippin.

Rapidement plongé au cœur de la jeune famille sans ressource issue de la campagne en Philippines. Filmé avec une finesse, une émotion et une intelligence mature. Le début est filmé tel jn documentaire qui installe rapidement le spectateur dans ce décor. Très vite la folie de la ville jaillit et nous fait manquer le calme de la campagne. On s'attache très facilement aux personnages. Bref un thriller palpitant, poignant et d'une finesse impressionnante!

Un film très dur sur la réalité philippine, les efforts surhumains de cette famille pour se sortir de la misère avec la naïveté du père qui croit au bon samaritain, mais qui finalement sera plus fort que la fatalité et choisira son destin.

Scénario original. Les acteurs sont convainquant. Si Télérama n'a pas aimé, c'est bon signe ^^ Mon film préfèré de la première quinzaine d'août. Malheureusement le film n'était programmé dans peu de salles, préférant l'édifiant Pacific Rim... A voir absolument !

Ah oui, voilà un excellent thriller sur lequel j'ai parlé dans mon blog du 22 juillet, avec "Grigris" et "Ini Avan", films du même tonneau...

L'occasion est rare de pouvoir voir une film philippin, encore moins quand l'originalité d’être réalisé par un anglais en la personne de Sean Ellis.
La jungle de Manille sert de décor idéal à ce drame social et familial qui vire au thriller, et se démarquant par un scenario fataliste et pessimiste.
Un anti conformisme agréable a voir qui élimine toute forme de narration conventionnelle, ce qui est plutôt rare dans le cinéma actuel.
Dommage que le film manque de rythme et ne décolle vraiment que dans la dernière demie heure.

Drôle de film. A la fois personnel et tellement formaté. Comme il y a la World Music il y a le "World Movie". Alors, avec Metro Manila, c'est vrai qu'on en a pour son argent : on a la BOF qui va bien, les longues séquences silencieuses où s'enchaînent une suite de plans de villes, de routes, de natures, d'usines désaffectées et de gros plans sur des visages accompagnés d'une musique envoûtante, le croisement des histoires pour rappeler, derrière une intrigue somme toute assez pauvre en rebondissement, que quelque chose d'inéluctablement tragique va arriver...Bref, comme la World Music, on entre dans un moule qui prétendait ne pas en être un mais assez vite tout finit par se ressembler! J'exagère, mais pas tant que ça.
Malgré tout, le réalisateur parait sincère dans sa démarche, c'est aussi le cas des acteurs. La grande force de ce film c'est - un peu comme avec Only God Forgives - de brouiller les frontières au point de parvenir à créer un film anglais qui parait venir d'ailleurs. En ce sens le film est une réussite.
Mais cet ailleurs est le même que celui de toute la vague de films du "World Movie" qui sortent depuis quelques années dont Inarritu pourrait en incarner un des fers de lance et j'ai finalement trouvé que ce Metro Manila était plus voué à être une tentative d'intégration du cinéma anglais dans l'univers du "World Movie" qu'une oeuvre personnelle. La mise en image est sans surprise, c'est pour moi un film sans âme, sans style propre, construit autour d'un ensemble de règles qui semblent désormais s'imposer et qui changent la poésie recherchée en une suite de plans déjà vus dont l'enchainement et la bande-son pourraient s'acheter en kit au supermarché du coin.
Sean Ellis termine, en plus, en pur free style avec un dénouement peu crédible qui donne l'impression qu'il n'a pas maitrisé complètement son sujet. A part ça, les acteurs sont très touchants et justes.
Je mets 3/5 pour leurs performances et parce que, malgré tout, je ne me suis pas ennuyé.

Malgré quelques longueurs, Metro Manila est un film qui marque tant par l’histoire de ce couple que par l’image donnée de la capitale des Philippines. Une vraie plongée, pas toujours agréable, que nous offre ce long-métrage. Plutôt une bonne surprise.

voilà un film plus qu'intéressant qu'il conviendrait de montrer à nombre de gens qui se plaignent de leur sort en France! On assiste à une véritable descente aux enfers pour cette famille de paysans contraints de venir à manille pour tenter de survivre. La rencontre avec les exploiteurs de misère, les tenancières sordides, les bidonvilles, les corrompus, les gangs, la violence, ne laisse par le sepctateur indifférent. Le film comporte de nombreuses maladresses dans la narration, dans un scénario un peu trop prévisible à certains moments, mais il remue, il interpelle, il secoue. C'est du cinéma choc, servi par une fin originale et inattendue pour sa part. Voilà un metteur en scène qui mérite qu'on le suive. Le film est dur mais hélas apparait très réaliste. un bon moment de cinéma qui fait réfléchir

Un Metro Manila trés poignant qui nous absorbe dans la misère sociale des ghettos de Manille et une famille prise à la gorge qui lutte pour s'en sortir!On assiste à la manipulation de cette famille paysanne par des personnes utilisant la misère à leurs profits!Émotionnellement dur par moment,il propose cependant un thriller haletant pour la survie et une fin qui tient toutes ses promesses.4/5.

Habituellement éxacerbé par les films qui tentent de nous tirer les larmes et nous martèlent à coups de notes de piano, j'ai trouvé Metro manilla réussit. On est absorbé par l'histoire et la détresse de cette famille de paysans, qui, forcée par la pauvreté, quitte sa province à la conquête de la capitale des Phillipines.

Ce n'est pas d'une grande justesse et si bien filmé (camera a l’épaule) et pourtant ce Metro Manila a un charme certain et me suis laisser embarquer par cette famille ,on est presque dans du Docu
Sean Ellis signe son film d une puissance rare car si l histoire peut parler de convoyeur de fond derrière il y a de la misère social la vraie vie quoi sa ne triche pas ,De plus la BO n'est vraiment pas dégueulasse,ma surprise de ce début d'année 2O14 .... BRAVO