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Sildenafil
80 abonnés
1 028 critiques
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3,5
Publiée le 7 mars 2011
Initiation à la musique classique pour certains et/ou véritable concert pour d'autres, Fantasia est chef d'œuvre pan-générationnel qui fait prendre conscience de l'importance de l'interprétation dans l'art. A noter la prédominance des univers païens (la formation de la vie et l'évolution des espèces, la mythologie antique avec Bacchus nageant dans le vin, les sorciers, les esprits du Malin, etc) qui contrastent avec la misogynie chrétienne de Blanche-Neige.
Un bijou ,qui sans une entrée en matière quelque peu laborieuse eu été un chef-d'oeuvre !, quel bonheur que la plupart de ces tableaux colorés , sur de sublimes partitions de musiques classique . Incontournable !.
fantasia est une sacrée reussite toute les musiques sont parfaitement accompagné par les dessin animé et les sujets qu'ils traitent, personnellement le passage des dinosaures est mon préférer.
Mais à dire que les enfants vont être captivés par 2h de musique classique sur fond pastel, là j'en suis moins persuadé. 1h aurait été bien suffisant à mon goût, à l'entracte...
Fantasia en résumé : belle fantaisie d'un groupe de rupin qui s'est dit pourquoi pas "animer" la musique classique par un dessin animé. Alors que franchement il y a de biens meilleurs orchestrations pour vivre la musique classique dans la vie réelle(concert, opéra, ballet...). Certains concepts tombent à l'eau.
Et dire qu'ils ont remis ça en l'an 2000! Sans moi, si vous arrivez à regarder Fantasia pendant 2h sans vous endormir je vous félicite.
Un film où le génie musical cohabite avec le génie de l'animation. L'on prouve à travers Fantasia que le cinéma n'a nul besoin de paroles. La beauté de l'image et de la musique tout simplement.
C'est lent, c'est lent, ca manque de rythme, que ce soit l'animation, l'histoire, les dialogues, tout dedans est lent. Un excellent soporifique. C'est dommage car en plus de l'animation vieillote, la poésie est imprésente, il n'y a aucun scénario. Les centaures sont ridicules et sont apparues soudainement et sans explication. Seule la partie de "L'apprenti sorcier" est à sauver car il y a un minimum de sens au moins, ça aurait pu amener a quelque chose de beaucoup mieux, si elle n'était pas ralenti ainsi.
Franchement, ce film est d'un ennui!!!!! Certes, l'apprentit sorcier ce regarde, le final aussi, mais cela ne peut couvrir le innombrables défauts: aucun lien entre les oeuvres qui sont parfois mal choisies (l'immonde sacre du printemps), mal interprété (la transciption de la toccata de Bach) ou mal mit en image (la giocconda). Une déception.
Un projet ambitieux cherchant à relier différentes formes d'art. Malheureusement, les courts-métrages qui se succèdent se contentent trop souvent de n'être que de simples illustrations de la musique et ne racontent pas grand chose.
De toute beauté. La poésie, l'évasion, l'art à l'état pur. A recommander aux enfants et aux adultes, qui pourront aussi apprécier cette oeuvre et y puiser de quoi mettre de la joie dans leur coeur en voyant ce film. Place à l'imagination, au rêve !
A peine avait-il révolutionné le petit monde du dessin-animé en en faisant deux longs-métrages de toute beauté, que Walt Disney nous en offre une nouvelle approche plus ambitieuse encore en cherchant à faire de ses animations une visualisation de la musique. Sa volonté de donner ainsi vie à huit grands morceaux classiques avait en fait pour but premier de faire découvrir cette musique, ainsi que l’art de la danse qui va avec, au jeune public, une démarche que l’on peut donc qualifier de parfaitement louable. Le travail en équipes des équipes de graphistes et de scénaristes de chacun des sept segments avec l’orchestre dirigé par Leopold Stokowski (dont les apparitions sont les seuls passages parlés du film) leur a apporté une virtuosité enivrante qui réussi à faire de l’ensemble une œuvre intemporelle littéralement touchée par la grâce artistique.
Un chef d'oeuvre inoubliable, véritable initiation à la musique classique et au cinéma ! Fantasia est une gigantesque féérie animée dont chaque partie s'avère plus flamboyante que la précédente, concert évoquant les prémices du cinématographe ( La Nuit sur le Mont Chauve rappelle les bricolages carnavalesques de Georges Méliès ) et annonçant l'Oeuvre inestimable de Kenneth Anger ( le film inaugural accompagné de La Toccata et fugue de Jean-Sébastien Bach fut sans doute une source d'inspiration certaine pour le cinéaste expérimental ). Vu dans son ensemble Fantasia est un concert qui en impose, étayé par huit des plus grandes compositions classiques : Le Sacre du Printemps de Stravinsky, l'Ave Maria de Schubert ou encore le magnifique Apprenti Sorcier de Paul Dukas, composé exclusivement pour le film. Bien que parfois illustratifs les courts métrages de Fantasia restent d'incontestables bijoux du cinéma d'animation. Nous classerons en tête l'indémodable Apprenti Sorcier suivi du bouleversant Ave Maria de Franz Schubert, somptueuse coda clôturant magistralement le concert que représente Fantasia. Un léger bémol pour La Symphonie Pastorale de Beethoven, le film demeurant un peu trop littéral dans sa traduction visuelle... Nous ne tenons pourtant rien de moins que le meilleur de Walt Disney, réussite majeure confirmée par l'efficacité d'un film à la durée a priori difficile mais délectable au final. Un incontournable !
Ce film expérimental contient du bon et du moins bon. Commençons par une critique d'ensemble, j'ai été assez déçu par les dessins, comparé à Pinocchio ou Dumbo sortis la même année ils restent assez fades. Par contre l'éclectisme des tableaux est intéressant car on passe de ballets poétiques à un sabbat démoniaque ou encore de la naissance de la vie à une danse d'hippopotames...Chacun a quelque chose d'intéressant même si certains sont plus réussis que d'autres. Pour ma part j'ai préféré le ballet de Casse noisette car l'illustration animée correspond très bien à l'oeuvre de Tchaikosvki. Alors que la longue présentation de la naissance de la vie, si c'est intéressant, est un peu ennuyante surtout qu'au départ on devait montrer jusqu'à la découverte du feu par les hommes mais ça ne s'est pas fait. De même les dessins pour le tableau La symphonie pastorale et Une nuit sur le mont Chauve n'ont rien de beaux mais ils présentent un intérêt, l'un pour sa galerie de personnages mythologiques et l'autre pour une des premières représentation du démon chez Disney. L'apparition de Mickey dans un numéro d'apprenti sorcier est réussi. Au final on retiendra le moyen de faire connaître,à travers l'animation, de la grande musique.