Avis : Fantasia - Page 7

Fantasia consiste en la mise en images de pièces de musique classique sous la forme d'une succession de courts métrages. Que ce soit pour son concept ou son illustration, son originalité sans pareille en fait une oeuvre de référence de l'animation.

Un film avec un concept original pour l'époque mais pour moi il faut pas s'attendre à grand chose la musique est belle ainsi que l'animation et vu le concept de fantasia c'est déjà bien.

probablement le plus grand chef d'oeuvre du dessin animé de tout les temps a consommer sans modération

un chef d'oeuvre d'une beauté incryoable!
je n'aime pas trop la musique classique en temps normal mais là j'adhère! des déssins animés parfaitement en rythme avec la musique, de très belles couleurs, walt disney réalise là une véritable prouesse technique! à voir absolument!

Un chef d-œuvre d'animation, à l'époque, une décennie environ après l'apparition de la couleur. Mais je trouve qu'il a pris un sacré coup de vieux. c'est normal, il a déjà 71 ans (et toujours sous copyright, soit dit en passant...).
Les laïus sont ennuyeux (dire que Disney continue à nous en mettre dans les DVD de court-métrages...) et les animations longues.
C'est bon pour la petite enfance, peut-être ?

Quant aux bonus du DVD... Une publicité, comme d'hab.

Après Blanche-Neige et les Sept Nains et Pinocchio, Fantasia est le troisième long-métrage du studio Disney, avec un format et un concept qui s’écartent radicalement des grands classiques contemporains du souverain de l’animation et qui se rapprochent presque du cinéma d’essai.
Réalisé en parallèle de Pinocchio, en 1940, Fantasia est un projet ambitieux et en avance sur son temps, né dans l’esprit de Walt Disney depuis déjà plusieurs années. Trois ans plus tôt, en 1937, l’une de ses équipes travaille à la réalisation d’un court-métrage intitulé « L’Apprenti sorcier », un projet artistique innovant ayant l’objectif de concilier animation et musique classique. La même année, Walt Disney rencontre le célèbre chef d’orchestre britannique de l’époque, Leopold Stokowski, et lui propose son concept de court-métrage musical, en lui demandant de diriger un orchestre pour la bande-sonore du film, une demande à laquelle le chef d’orchestre répond favorablement. A la tête de l’orchestre de Philadelphie pour encore quelques mois, Stokowski enregistre les scènes de l’Apprenti sorcier en janvier 1938, mais lui vient alors une idée qui sera à l’origine du film que l’on connait aujourd’hui. Convaincu par le concept proposé par Walt Disney, Stokowski lui propose de le reprendre, de le développer et de créer une série de séquences animées, accompagnées de thèmes musicaux. Convaincu, Disney engage un expert de la musique classique, Deems Taylor, qui deviendra plus tard le narrateur du film.
Walt Disney et son équipe décident alors des autres compositions à intégrer et des thèmes à aborder. Naturellement, le court-métrage de l’Apprenti sorcier est conservé, avec les personnages de Mickey Mouse, déjà bien connu mais avec un succès déclinant, et du mage Yensid (« Disney » lu à l’envers), un protagoniste aux traits de caractère directement inspirés de Walt Disney. Les autres courts-métrages produits se rapprochent beaucoup des Silly Symphonies, cette série animée produite entre 1929 et 1939, et qui a servi de laboratoire pour expérimenter diverses techniques d’animation utilisées plus tard dans les chefs d’œuvre du studio. Quant aux sept musiques classiques sélectionnées, elles l’ont été dès le mois de septembre 1938, écartant des propositions telles que le Clair de lune de Schubert, la Chevauchée des Walkyries de Wagner, ou encore, la neuvième symphonie de Beethoven. Finalement, l’enregistrement musical des sept séquences animées se déroule entre avril et mai 1939 par l’Orchestre de Philadelphie.
L’innovation étant au cœur des productions Disney, un nouveau procédé de rendu sonore est créé pour les besoins spécifiques du film : le Fantasound, fabriqué par des ingénieurs du son travaillant pour le studio. En plus de cette technologie, Walt Disney, toujours en avance sur son temps, envisagea pendant quelques temps la création d’un procédé visant à diffuser des odeurs durant la projection du film, mais ce projet finit par être abandonné en raison de contraintes techniques trop nombreuses. Au total, le budget de production s’élève à environ 2,3 millions de dollars, soit un peu moins que Pinocchio (2,6 millions), mais avec tout de même 400 000 dollars de dépenses pour la musique.
Pour sa diffusion auprès du public, Walt Disney envisage d’abord une sorte de spectacle itinérant, en faisant une tournée à travers les Etats-Unis, de manière à présenter un évènement culturel plus qu’un film. Mais il doit finalement se résoudre à faire exploiter le film par les salles de cinéma traditionnelles, en commençant par le Broadway Theatre de New-York le 13 novembre 1940. Avec ce changement de stratégie se pose le défi de convaincre les établissements d’investir massivement pour installer la technologie du Fantasound. De plus, la livraison du procédé dans les salles prend beaucoup de temps. Après le Broadway Theatre de New-York, le deuxième cinéma à en être occupé se trouve à Los Angeles, trois mois plus tard, en janvier 1941. Le délai est donc trop étendu pour permettre une exploitation idéale du film, sans parler de la priorité financière accordée par le gouvernement à la défense nationale, en pleine Seconde Guerre mondiale, et qui entraîne l’arrêt de la production du Fantasound. Il faut également savoir que de nombreux cinémas ont été réticents à l’idée de l’installer, craignant que les revenus du film ne permettent pas de rentabiliser le coût d’installation du Fantasound. Au final, sur les 76 salles prévues, seules 14 finissent par être équipées du procédé sonore. Avec seulement 325 000 dollars de recettes, Fantasia ne rencontre pas le succès espéré. Parmi les explications fournies, pour certains, le public n’était pas motivé à l’idée d’assister à un spectacle de deux heures aussi exigeant sur le plan culturel.
Face à cette déconvenue, Walt Disney se retrouve au pied du mur. Après l’échec financier de Pinocchio, la ressortie de Blanche-Neige et les Sept Nains dans les salles avait permis de combler une partie du déficit, mais cette stratégie ne peut être répétée une seconde fois. A partir de janvier 1941, une version légèrement plus courte et débarrassée des intermèdes ainsi que des interventions du narrateur est distribuée sur le territoire américain. Mais l’ambiance dans le studio Disney est déjà bien morose suite aux récents échecs et à la politique salariale très stricte de son fondateur, et en mai, la grève éclate. Initialement, Walt Disney avait envisagé ce film comme la première de trois parties, mais ce projet de suite est finalement abandonné. Il faut attendre 1999 et la volonté de son neveu, Roy Edward Disney, pour produire le second volet : Fantasia 2000. Néanmoins, en 1941, Fantasia reste pour Walt Disney un cuisant échec en dépit de critiques positives, mais le climat difficile de sa sortie finit par avoir raison de ce nouveau concept, peut-être trop en avance sur son temps.
Néanmoins, aujourd’hui, Fantasia peut profiter de l’estime et de la notoriété qui lui sont dues. En combinant musique et animation, ce long-métrage novateur permet de visualiser la première grâce à la seconde et de matérialiser chacune de ses spécificités. Malgré la quasi-absence de dialogues, Fantasia offre au spectateur une expérience artistique inédite et exceptionnelle, et mérite sa place au Panthéon des « Classiques d’animation Disney ».

Un petit bijou qui finalement est plus réservé aux adultes qu'aux enfants car pas si facile d'accès mais en tous cas, une oeuvre qui ne laissera personne indifférent.

Fantasia est un tres beau film regroupant toute la magie de l'univers Disney avec une Bande son exceptionelle ... un film tres artistique et unique en son genre, impossible de le comarer a d'autres, même pas a un disney (sauf evidement a fantasia 2000 qui est d'ailleurs bien moins réussi) puisqu'il inaugure un concept hyper-original: mettre en image la musique classique ... le film est tres expressif et visuellement magnifique, le dessin-animé traditionnel de l'époque est génial ... il s'agit bien sur d'un film a regarder avec un oeil tres différent que quand on regarde quoi que ce soit d'autre; en effet il n'ya pas de scenario (enfin presque pas ... juste des courts passages dont le rythme est plus important que l'histoire) et c'est un opéra a part entiere ... donc que de la musique et rien d'autre ... moi j'ai beaucoup aimé, et c'est finalement le cas de beaucoup, il s'agit d'une des oeuvre essentielles de l'histoire du dessin-animé, tres inovant. Une veritable réussite, ca merite d'etre vu au moins une fois.

Rien de mieux pour apprendre la musique classique aux enfants. Ce Fantasia tient un rôle majeur dans ma personnalité, une porte ouverte vers la culture en nous envoutant de magie et d'émotion. Tout cela en étant une prouesse technique via la synchronisation Images/Son, surtout pour l'époque ! 60 ans après, il accroche toujours des jeunes comme moi.. Superbe.

Ce film est une initiation parfaite à la musique classique. L'animation permet de ressentir de manière graphique, sensorielle et narrative toutes les nuances de Bach, Tchaïkovski, Dukas, Stravinski, Beethoven, Ponchielli et Moussorgski. Les différentes séquences alternent humour, poésie, tension dramatique, féerie, élégie... Cet ensemble n'a pas pris une ride!

Un beau disney, original... quelques passages un peu trop longs pour les enfants. La séquence de "la dance des heures" avec le ballet des animaux reste une des meilleures.

Fantasia était pour Walt Disney un projet encore plus ambitieux que Blanche Neige ou Pinocchio. Il serait totalement faux de dire que le seul but de Walt Disney avec ce film était de faire découvrir la musique classique aux enfants. Comme pour Blanche Neige, il voulait marquer le cinéma, émerveiller et impressionner les spectateurs et non uniquement se faire du fric sur leur dos, pas comme le fait la firme aujourd'hui, pas vrai ? En tout cas, encore aujourd'hui, le résultat demeure impressionnant. Les séquences d'animation, toutes fantastiques, sont en si parfaite adéquation avec les morceaux de musique classique intégrés qu'on jurerait que celles-ci ont été écrites pour le film. Le film risque toutefois de déconcerter certains enfants qui s'attendant à un dessin animé avec une vraie histoire, se retrouvent avec des séquences d'animation sans paroles ni lien entre elles. Personnellement, ça ne m'a pas déranger quand j'ai vu le film gamin. J'avais été très impressionné par ce film et ma séquence préférée était celle avec la création du monde et les dinosaures vu que j'adorais les dinosaures. Et la séquence de la Nuit sur le Mont Chauve est un pur moment de cauchemar, une des passages les plus sombres et effrayants de l'histoire des disney. Je me souviens que quand j'étais petit, cette scène me terrifiait tellement qu'au moment où elle commençait, soit j'arrêtais le film soit je quittais la salle de télé pour ne pas avoir à la regarder. Fantasia, en plus de son animation et ses graphismes toujours aussi remarquables et de sa parfaite utilisation de la musique classique, possède surtout une puissance d'évocation et un pouvoir d'envoûtement rarement égalés. Avec toutes ses qualités, le film ne pouvait que marcher au box-office... eh ben non ! Le film a été un échec cuisant et si Walt Disney ne s'était pas rattrapé avec Dumbo, on n'aurait jamais pu avoir Bambi. Heureusement aujourd'hui, Fantasia reste considéré comme une oeuvre majeure du cinéma d'animation. Et avec raison. J'adore Fantasia et je le considère comme un véritable chef-d'oeuvre, l'un des plus grands de l'histoire du dessin animé. Un spectacle unique, magique, fascinant et envoûtant. Un dessin animé incontournable à visionner sans attendre et à posséder absolument dans sa DVD-thèque.

Opéra animé, on peut qualifier cet ovni made in Disney comme cela. Opération unique, on agrémente ici les plus grands airs de musique classique de l'animation, on permet ainsi à la musique de prendre le devant de la scène. L'opération est réussi, mais il faut savoir apprécier l'opéra et la musique classique pour regarder et surtout écouter cet exercice de style. Le son passe avant l'image, et permet un émerveillement de synchronisation autour de thèmes parfaitement maitrisés. Ça pourra paraitre long pour certains, et ce sera carrément ennuyeux pour les enfants de cette génération ( et même les parents ! ). En quelque sorte, l'art ultime dans ce que peut faire l'animation par le studio Disney.

Un classique de Disney. Ayant vu Fantasia 2000, la qualité de l'image est moins impressionnante, mais reste de bonne facture (le film datant des années 40). La musique (comme prévisible) est sublime et est tout aussi importante dans ce projet de film que l'animation. L'extrait de l'Apprenti Sorcier (repris dans Fantasia 2000) est mémorable. Après les quelques défauts du film viennent du projet en soi : l'absence de ligne directrice, l'absence de dialogue (pour laisser place à la musique), … tout ça fait que l'on peut s'ennuyer d'une partie à l'autre. Ça n'en demeure pas quelque chose de très beau. Le projet de créer une animation au service des chefs-d’œuvre de la musique classique est parfaitement réussi.

Voici donc Fantasia, le célèbre film animé de Disney, mêlant de la musique classique à des images animées. Alors tout d'abord, il faut dire que le film se divise en plusieures parties, chacune d'entre elles étant un morceau de musique mis en images. La qualité de ces petits extraits, bien que globalement bonne, est parfois un peu inégale. Ainsi, on peut distinguer entre quelques parties absolument magnifiques, comme celle qui évoque l'évolution de la vie sur Terre, ou celle sur la mythologie grecque, et quelques parties un peu moins réussies, comme par exemple le premier morceau de musique sur fond d'images abstraites, que j'ai sincèrement trouvé un peu long. Cependant, s'il y a un point qui ne peut pas offrir de doutes sur sa réussite, c'est bien le raccord entre l'image et le son. En fait, sur tous les morceaux, et cela sans exception, les images sont parfaitement mises en accord avec la musique. On a ainsi l'impression d'assister à une danse parfaitement choréographée. D'ailleurs, quelques séquences du film tournent précisément autour de la danse. Pour conclure, je dirai donc que Fantasia est une oeuvre d'art de grande valeur. Un mélange réussi entre beauté auditive et beauté visuelle. Après bon, quelques séquences peuvent paraître un peu ennuieuses, cependant le film se suit pour sa plus grande partie sans peine, et je dirai même avec un certain émerveillement parfois. Bon film en tout cas, à voir sans aucun doute.