Derniers Avis : Maps To The Stars - Page 2

J'ai regardé ce film hier soir et je peux dire que ce n'est rien. Aucun des personnages n'est sympathiques donc je n'ai ressenti aucune compassion pour leur misère. La Havane (Julianne Moore) est le personnage le plus irritant de tous , Benjie est un horrible gamin gâté, Jerome n'est qu'un personnage et n'ajoute rien au film. Pas un seul personnages sympathiques. Les scènes ou les personnages hallucinent ou voient des fantômes de leur conscience essayent de faire peur mais elles échouent. J'avais juste l'impression que les scènes choquantes étaient inutiles et pas très bien faites non plus...

Un petit festival névrotique emmené par Cronenberg mais qui, malheureusement, ne va nulle part. Malgré tout, les acteurs sont bons, en particulier la fabuleuse Mia Wasikowska, c'est elle qui porte le film, plus que Julianne Moore pourtant lauréate d'un prix d'interprétation à Cannes... Alors, oui, "portrait au vitriol d'Hollywood", l'expression revient souvent concernant ce film, je trouve que c'est un peu timide, je dirai plutôt "rectification au lance flamme schizophrène", c'est plus juste... Et pourtant, il ne suffit pas de détruire la cellule familiale comme c'est le cas ici. Cronenberg, dont j'aime beaucoup le cinéma, semble ici tourné en rond. Et il ne suffit pas de citer Eluard à outrance pour sortir une symbolique forte et faire la différence. On aurait juste aimé un peu plus de subtilité et d'émotion.

Et bien, je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Ca se passe à Hollywood, avec toute une galerie de personnages névrosés gravitant dans le milieu du cinéma. Trop exagéré pour qu'on y croit vraiment et que cela "dénonce" les dérives de ce milieu, pas assez drôle pour que ça soit une satyre. Un enchaînement de scènes plus ou moins provocatrices, mais tout ça ne suffit pas pour faire un bon film. Reste le magnifique poème de Paul Eluard, et la performance de Juliann Moore.

out simplement génial ! Cronenberg n'a décidément pas son pareil pour dépeindre les méandre et la noirceur de l'âme humaine. Et c'est toujours décalé, dérangeant, destabilisant, etc... Une vraie claque cinématographique ! 4.5/5

Non une fois de plus je ne pense pas que le fait de s’appeler Cronenberg suffit a dire que le film est génial j’en ressort très déçus et ennuyé.le sujet est d abord inintéressant , ce portrait d Hollywood est affligeant mais la n est pas le problème je peux le comprendre mais ce portrait ne raconte rien de surprenant on partage un moment avec tous ces mégalomanes paranos drogues mytho psychotiques mais sans rien de passionnant on a peine pour eux tous à côté du vrai monde , totalement méchant malheureux seul... une multitude de sentiment mais ici le second degrés qu il faut avoir pour bien comprendre le réalisateur ne fonctionne pas vraiment ici. On a connu mieux. C est tortueux l ´ autopsie faite par Cronenberg de ce milieu reste flou.... on pourra remarquer julianne Moore qui sort un sacré rôle mais malheureusement le film fait trop cliché pour moi

Cynique et cruel. Un portrait corrosif sur la face cachée d'Hollywood. La mise en scène est fluide malgré le sujet bien tortureux. Et les acteurs n'ont pas froid aux yeux pour jouer de tels cinglés... Du bon Cronenberg !!

un film perturbant et tres intéressant avec des interprétations toute meilleur les unes que les autres et enfin un bon role pour jhon cusak

Sans être exceptionnel, ce film est bien, il faut aimé l’humour vulgaire, dans ce milieu d’Hollywood peuplé de rumeurs, violence, le regard d’admiration pour les célébrités du show biz devient une révélation choc, les enfants sont les premières victimes.

Jeu de massacre à Hollywood: la Mecque du cinéma présentée comme un asile à ciel ouvert. Une galerie de névrosés divers défile sous nos yeux, sur un scénario révélant peu à peu les liens variés qui existent ou se créent entre eux. Tout ça ne fait pas une histoire, ni même un paysage intéressant sur le quel on aurait envie de s'attarder. Dans ce genre de film choral planté justement à Hollywood, Altman, sans verser dans l'outrance, avait su faire mouche avec sa satire de 1992 (The Player). Et si vous cherchez une histoire de tyran frappadingue dans ce milieu, mieux vaut vous diriger vers la sidérante et jouissive prestation de Kevin Spacey dans Swimming with sharks en 1994. Certes, Maps to the stars ne se veut pas plaisant, mais que se veut-il exactement? A côté de quelle mystérieuse ambition est passé le réalisateur canadien qui, depuis 2007 (Les Promesses de l'ombre), semble en panne sèche d'inspiration?

Cronemberg prend son temps pour exposer ses personnages pour un dénouements trop rapide. Moore est parfaite en hystérique.

Je lui accorde volontiers une imagination débordante et une maîtrise certaine, mais Cronenberg ne fait pas un cinéma qui me branche à fond. Jusqu'à présent, seuls deux de ses films m'ont plu. Parler d'inceste, de personnages névrosés, faire voir du cul et de la drogue, le tout dans le microcosme d'Hollywood, pas de problèmes, moi je veux bien, tous les sujets sont bons à aborder. Mais faut-il encore le faire avec un minimum de sérieux. Là, on a que dalle à se mettre sous la dent. Résultat ? Ce « Maps to the stars » est un navet en puissance. Une heure quarante de vide. Une heure quarante de n'importe quoi. Cronenberg se lance dans un truc qu'il ne semble pas en mesure de maîtriser. En témoignent les hallucinations de certains personnages. Hallucinations se voulant sans doute perturbantes, mais qui sont justes grotesques. Personne ne sort grandi de ce film. Seule la petite Mia Wasikowska propose une prestation intéressante. Et bon sang, qu'est-ce que Julianne Moore est venue faire dans un truc comme ça ? Même elle ne sort pas la tête de l'eau. La scène où on la voit essayer de couler un bronze malgré sa constipation porte une grande atteinte à sa dignité d'actrice. « Maps to the stars » film malsain et dérangeant ? Non, même pas. Juste vide, parfois ridicule et souvent ennuyeux.

Séquences de vie hollywoodienne : personnages tarés, égocentriques, et méchants. Cette faune est filmée sans talent, avec des dialogues insipides et des acteurs laids. Une épreuve pour aller jusqu'au bout...

Déclarant que son "imagination n'était pas une place d'horreur", Cronenberg réalisa en 2014 son meilleur film, qui correspond parfaitement à sa déclaration.
Un film si commun et si réel, pas si loin de notre réalité, du monde des médias et du cinéma que l'on côtoie. Hollywood bien représenté mais mal représenté (péjorativement).
Prix d'interprétation très méritée attribuée à Julianne Moore, la star du film, (on peut tant parler de la vraie Julianne, que du rôle qu’elle endosse), sans parler de Robert Pattinson ou encore de John Cusack.
Et tout ceci, c'est évidemment sans évoquer les stars qui ont leurs places fictives dans le film, tel que Ryan Gosling, qui jouerait dans le film "la vie est moche" un film qui porte sur une fille victime d'une maladie du sang.
Maps to the stars c'est une radiographie d'une ville (Los Angeles) en pleine crise, tant par sa pathologie profonde et inguérissable que par ses personnalités particulières en permanence à la recherche d'un succès renommé.
Radiographie comme Cosmopolis qui lui est celle de l'économie contemporaine et Spoder
celle de la schizophrénie.
Meurtres, baise et jalousie, comme dans tous les films de Cronenberg.
On a comme d'habitude une scène qui se produit dans une voiture et ça déraille, de rien pour le jeu des mots.
On a dans ce 21eme long métrage du réalisateur, une étude des hallucinations, des personnes sûres d'apercevoir des proches ou des connaissances décédées, cet aspect est parfaitement angoissant par leurs longueurs, et les échanges vifs entre le vivant et le mort concerné.
Scènes et répliques cultes portés par un bon scénario qui n'a pas à rougir.
Meilleur Cronenberg. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 5/5

Maps to the stars, de David Cronenberg

Loin d’être une comédie, maps to the stars pourrait s’intituler maps to hell. 
David Cronenberg plonge le spectateur au coeur du cinéma, de ce qui nous fait tous rêver, le mot magique du cinéma «Hollywood».
La réalité est bien autre. Là-bas, les stars du cinéma sont folles, déséquilibrées, ont des visions qui feraient passer «Sixième sens» pour un film drôle. 

Par la mise en scène d’une star en fin de parcours et d’une famille déséquilibrée, le réaliseur agresse le système hollywoodien, le viole et met son âme à nue, une âme noire et damnée pour la célébrité.
La médisance, la séduction, la violence, la drogue, la mort, tout est permis pour un rôle et pour exister. Les couleurs vives, à la Hitchcok, renforcent l’impression de superficialité et de violence.
En effet, les actrices et les acteurs font tout pour exister. Exister pour eux, c’est jouer. Jouer à tout prix, et surtout avoir le premier rôle. Le prix à payer est la folie. Hollywood est un asile où tout le monde prend des cachets. Ceux qui ont des scrupules restent chauffeurs ou serveurs, ne percent pas. Tout repose sur l’apparence, la beauté physique. L’âme, elle, n’a pas à être belle.
Les personnages du film, sortes de Roméo et Juliette incestueux, et prisonniers de leur destin depuis leur naissance ne seront délivrés que par des cachets.

Lorsque le spectacteur sort de ce film, il s’interroge «les acteurs sont tous t-ils fous ?». Faut-il être fou pour nous faire vivre des émotions ?
David Cronenberg nous interroge sur le cinéma, et notre amour des acteurs. 
S’il fallait une seule raison pour voir ce film, je choisirai celle-ci.

Un film beaucoup moins passionant que la bande annonce ne le laisse paraître. En voyant ce film de Cronenberg je m'attendais à quelque chose de bien plus sombre mais j'ai été très déçu. En revanche, les personnages secondaires sont remarquable, au physique improbable. Une critique acerbe du petit milieu hollywoodien nombriliste, nantis, se fichant pas mal de la populasse corvéable à merci.