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    Maps To The Stars
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    438 critiques spectateurs

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    Fabien S.
    Fabien S.

    484 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2017
    David Cronnenberg réalise une belle satire sur les stars hollywoodiennes. Julianne Moore incarne une actrice excédée par la drogue. Mia Wasikowska interprète son assistance médicale et sociale. Robert Pattinson tient le rôle d'un chauffeur de limousine qui veut devenir scénariste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 février 2017
    Comment briller en mourant ? Il n’y a qu’une étoile pour le savoir.

    Il va sans dire que ce film a de quoi dégoûter à vie d’une séance de Yoga. Havana Segrand (Julianne Moore), ouvre le film sur l’une de ses consultations « relaxantes ». Elles visent à lui faire expulser le traumatisme d’un inceste perpétré par sa mère, Clarice Taggart (Sarah Gadon) durant son enfance. Julianne Moore demeure invariablement au sommet de son talent, jonglant entre le comique dans l’amer et le tragique dans l’absurde. Elle fait rire lorsqu’elle pleure, grimacer lorsqu’elle danse de joie après la noyade « providentielle » d’un jeune garçon. C’est cette mort en effet, qui lui permettrait d’obtenir le rôle de sa mère (également actrice de son vivant) dans le remake du film qui l’avait rendue culte; et peut-être enfin, de « tuer » cette figure maternelle. Problème, c’est Agatha Weiss (Mia Wasikowska) qui indirectement incarne une sorte de jumelle de Clarice : comme la mère d’Havana, elle est pyromane, et folle. C’est donc sa mère, à travers Agatha, qui la tuera; Havana étant trop incapable de se délivrer elle-même de sa permanente jalousie envers les femmes qui l’entourent.

    Difficile d’éviter de sombrer dans les allégories et les raccourcis psychos quand on parle de ce film. Difficile de trouver, au milieu de cette atmosphère suffocant entre les névroses, une plage blanche au milieu de laquelle respirer. C’est étrangement le rôle de Mia Wasikowska, qui bien que schizophrène et manifestement dangereuse apporte d’un sourire cette légèreté au film, y compris lors du mariage macabre final échouant sur cet envol : « liberté ». Liberté que recherchent tous les personnages : qui pour se défaire du passé, qui pour y trouver des réponses. L’inceste, sujet central du film, n’apparaît finalement pas comme la plus malsaine des pulsions en comparaison avec le coït brutal de Jerôme Fontana (Robert Pattinson) et Havana dans la limousine, ou la fuite de cette dernière dans un plan à trois d’un soir tout aussi violent. Un parti-pris culotté sans s’estampiller d’un « regardez-moi, comme je suis irrévérencieux », bienvenu à l’affiche des cinémas. Tous les personnages sont à la fois prisonniers d’une psychose et d’une drogue : Benjie Weiss (Evan Bird) du GHB et des visions héritées de sa sœur, Agatha de sa folie et de son désir forcené de pardon, Havana de ses médicaments et de son traumatisme, Christina Weiss (Olivia Williams) de ses cigarettes et de l’indélébile blessure suscitée par la perte de sa fille, et Stafford Weiss (John Cusack) de son spiritualisme grotesque comme de son obsession des tabloïds. L’inceste premier, celui de M. et Mme Weiss qui l’ignoraient, arrive comme le point déclencheur : de ce non-dit partent toutes les interrogations des enfants qui cherchent à tout prix à dupliquer la scène parentale, comme s’il s’agissait de la seule manière d’effacer cette trace, cette faute non-voulue.
    [...]
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 226 abonnés 4 034 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2016
    Cronenberg revient en présentant une critique d’Hollywood mais également dérangeante pour chacun de nous. C’est un film à la critique délicate puisqu’il se ressent avant tout. Les quelques personnages ont chacun leurs émotions et leurs vices. Le casting efficace, joue convenablement mais n’est pas dans l’extraordinaire. Pourtant Julianne Moore se verra récompensée par la Palme d’Or 2014 de la Meilleure Interprétation Féminine. Maps to the Stars est un film noir et pessimiste qui s’immisce dans l’intimité de ses protagonistes. C’est un film qui nous montre l’envers du décor qu’on ne voulait pas voir. Si voir le personnage de Moore constipée sur le trône est extrêmement drôle, il l’est tout autant perturbant. Si voir le personnage de Cusack frapper sa fille ou mettre lâchement sa femme en feu à l’eau est impressionnant, il est tout autant navrant. Si voir Moore et Masikowska chanter la mort d’un enfant est risible, il l’est tout autant inconvenant. Maps to the Stars est un film qui joue sur double tableau et il n’est pas évident se s’y placer et de choisir son camps. Et ce qui est regrettable, c’est l’omniprésence de l’inceste qui n’est pas toujours justifié au reste des événements. David Cronenberg réussit une fois de plus à choquer et à sortir des traditionnels scénarios. Mais son œuvre semble inachevée ou trop comprimée.
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Ce parti pris de too much, que ce soit dans la réalisation ou le jeu des acteurs, colle bien au sujet: Hollywood. Un univers nauséabond, incestueux, malsain, violent, qui ne peut que se terminer tragiquement.
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2016
    Maps to the stars part, c'est vrai, comme une satire d'Hollywood, dont les excès ne me dérangent pas parce qu'ils sont si assumés qu'ils paraissent construits sur la décadence d'un univers si crade qu'il faut aller au bout du glauque pour encore pouvoir le moquer. Mais petit à petit, le film de David Cronenberg fait son nid sur une voie beaucoup plus intime, se recentrant sur les personnages de façon assez poétique, arrivant à rappeler que les monstres se construisent sur les cendres des humains qu'ils étaient. Jamais moraliste, le canadien s'en prend à un système industriel, inhumain et froidement désincarné (la photo dit déjà tout à elle seule) auquel son récit arrive à donner vie. Inter-connectés par des nœuds psychologiques et les liens du sang, images et projections de leurs désirs comme de ceux des autres, les personnages forment en effet un réseau qui annihile leur individualité alors même qu'Hollywood se bâtit sur le rêve démesuré d'exister plus que tout le monde et aux yeux de tout le monde. Comme je l'ai dit, ce propos de surface n'est pourtant pas l'horizon ultime que visite le film, son fond se construisant sur quelque chose de bien plus universel et dont il est bien moins facile de se protéger. C'est qu'à ré-aménager un cadre familial (même dans cet univers complètement fou) et à retourner sans arrêt à des symboles ultra personnels, Cronenberg arrive à construire des personnages sur la base de ses archétypes et à nous passer l'envie de rire, comme si la réalité prenait soudain corps à partir de ce qu'on avait au départ imaginé comme une mauvaise blague. L'usine à rêve dégénérée en cauchemar, le cauchemar devenu réalité. La réalité devenue comme un film dont il faut rejouer les pires passages pour enfin les exorciser, puis mourir. Cronenberg semble craindre qu'à trop s'enfoncer dans une voie effrénée, la marche arrière ne devienne impossible. C'est évidemment percutant, mais je regrette quand même qu'il faille attendre la dernière scène pour émouvoir vraiment. Certes, des personnages humanisés dès le départ n'auraient pu revenir d'aussi loin et donner à l'épilogue une dimension aussi tragique, mais cela ne change rien au manque d'incarnation que j'ai ressenti durant certaines scènes, quand la satire se faisait moins acide et qu'on commençait à développer des personnages pour lesquels je n'avait (encore) aucune sympathie. Cynique et brûlant mais un peu bancal, je trouve.
    Matthias T.
    Matthias T.

    40 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Malgré les prestations de qualité que livrent les acteurs, un film assez décevant qui retombe comme un gros soufflé.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    61 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Un pamphlet cynique et violent sur le star-system hollywoodien

    On pensait David Cronenberg perdu pour la cause cinématographique. Une perdition, une quasi errance symbolisée par l’épuisement narratif dont il fait preuve depuis quelques années, et qui le voit réitérer de manière plus ou moins informelle ses succès d’antan, et ce, avec des résultats plus ou moins divers. Et à l’heure où bon nombre de cinéphiles restent encore pantois face à la fable hypnotico-financière offerte par Cosmopolis, cela serait oublier qu’avant de livrer des analyses comportementales hypnotiques et malsaines, Cronenberg a fait ses armes dans le domaine de la SF.
    gregbutton
    gregbutton

    24 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2016
    La satire d'Hollywood marche trés bien même si ça tourne vite en rond, on peine rapidement à trouver beaucoup d'intérêt pour ces vies vides de sens. Les performances sont toutes admirables. Au final cette tragédie gréco-americaine est quand même assez intéressante, curieuse et déroutante, même si pas bien fan personnellement.
    Grouchy
    Grouchy

    111 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2016
    Le mystère est parfois un énorme et visible cache-misère sur certains films. Et Cronenberg n'a pas pu s'empêcher de l'utiliser faute de trouver une logique dans le film et une fin convenable.
    Le scénario est vide, ça se sent peu après le début, ça tourne en rond, on passe notre temps à suivre plusieurs personnages qui ont plusieurs problèmes personnels ( dont certains sont écartés et non résolus, ça nous avance bien ... ), les gros évènements ne viennent qu'à la fin, et lorsque ça s'accumule trop, hop les deux responsables se retrouvent et sortent une philosophie qui sert de final ! Donc le spectateur n'aura rien appris si ce n'est qu'une éxagération du Tout-Hollywood, que tel personnage a tel problème, qu'il devient fou et voilà c'est fini. Cronenberg n'a pas eu envie d'aller plus loin que ça. Pourquoi ? Le monde d'Hollywood est pourtant riche ! Encore un de ses films creux de cinéastes talentueux dont on espère qu'ils reprendront de plus belle ensuite.
    tibelnet
    tibelnet

    4 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2016
    Cronenberg nous dévoile avec excès et sans doutes véracité, les coulisses peu reluisantes et névrosées d'un monde censé faire rêver : celui du cinéma....
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    61 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    Splendide, des acteurs plus que parfaits, un scénario couillu, et une ambiance glauquissime démystifiant Hollywood, j'ai adoré.
    Acidus
    Acidus

    653 abonnés 3 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2015
    Pour son retour après un "Cosmopolis" nullissime, David Cronenberg s'attaque aux dessous d'Hollywood et à la psychologie des stars du cinéma. Sa vision est bien entendu négative et horrifique et, à travers sa caméra, les célébrités se rapprochent plus des monstres de ses premiers films que de véritables êtres humains. Drogues, psychose, sexe débridé, liaisons incestueuses, monde d'apparences et faux-semblants, la liste des vices est longue et le cinéaste canadien s'en donne à coeur joie pour dresser un tableau peu glorieux des acteurs hollywoodiens. Cronenberg ressasse ses thèmes de prédilection sans le génie ni l'inspiration qu'il a pû avoir dans le passé. "Maps to the Stars" est effectivement un film moyen au scénario facile et ennuyeux puisque le scénariste passe ses messages à travers une histoire poussive. L'aspect satirique lui-même ne fonctionne pas. L'intrigue brasse d'ailleurs beaucoup de vent. Heureusement, des points positifs viennent relever le niveau comme les interprétations des acteurs ou encore quelques bons dialogues mais ne suffisent pas à rendre ce film correct.
    adicte
    adicte

    55 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Un film nébuleux dont la trame met malheureusement trop de temps à se mettre en place; une fois un peu plus "happé" par le film on parvient à s'y intéresser mais je n'ai pu m'empêcher de passer d'un sentiment de malaise à un sentiment de ridicule car si les scènes sont noires, elles manquent terriblement de réalisme. Cronenberg veut nous montrer l'envers du décors du showbiz, avec ces vedettes narcissiques et névrosées, le décalage entre le monde et leur réalité; si cela est réussi j'ai cependant trouvé que le réalisateur appuyait un peu trop son propos, l'empêchant d'être naturel, fluide et par la-même crédible. Les acteurs sont bons mais surjouent parfois trop, Julianne Moore en tête qui n'avait pas besoin d'en faire des caisses. Le poème de Paul Eluard est vidé de son sens par tant de répétitions décousues. Voilà, c'est le mot clé: un film décousu, déséquilibré, dépourvu de sens profond, qui malgré quelques moments d'humour noir certain, n'a pas su captiver et que j'ai visionné d'un œil morne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Maps To The Stars est un véritable chef d’œuvre et fait partit des films qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie. Le travail de Cronenberg est comme d'habitude impeccable et les acteurs qu'ils dirigent nous offrent une prestation parfaite. L'ambiance du film est glauque à souhait et marque réellement les esprits par son contenu peu orthodoxe et loin du politiquement correct hollywoodien.
    Du grand art à l'état pur sans fioritures.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Encore un film de grande qualité de Cronenberg , malgré un sujet qui semble peu intéressant au départ , le scénario nous balade entre situation et dialogue subtile autours du monde du travail , malgré le fait que çà soit sur les dessous d'hollywood , on peut y trouver pas mal de similitude avec le monde du travail quotidien . Le jeune acteur ado mérite un oscar pour sa prestation pour son jeu tout en subtilité .
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