Avis : La Crème de la Crème - Page 5

Excellent film qui sous les apparences d'un teen movie traite très justement de thèmes sérieux et problématiques réelles. S'il ne fait pas de doute que formation des élites par le biais des écoles de commerces est efficace (plus du fait de la constitution du réseaux que la formation) la vie étudiante organisé par les étudiants eux mêmes pousse a la reproduction sociale et limite la mixité (malgré les efforts des écoles de favoriser la mixité par le mode de recrutement, notamment par les admissions directes).
Avec en toile de fonds la creation d'un réseau de prostitution, Kim Chapiron montre aussi très bien lorsque certains étudiants cherchent a se faire des "frayeurs" a travers les personnages principaux tombent amoureux de personnes différentes d'eux et d'un autre milieu, avant finalement de revenir a la réalité...ou pas...
Attention, ne vous attendez pas a un film trash car il s'agit surtout d'un film intello déguisé en teen movie.

Je suis super déçue par ce film ! La fin est nulle. Je m'attendais à quelque chose de plus poussé.Mais le film tourne en rond. Le jeu d'acteur reste bon.

Après avoir suivi la jeunesse de banlieue parisienne dans "Sheitan" puis des adolescents en centre de détention dans "Dog Pound" , Kim Chapiron reprend la même recette de base à savoir prendre une troupe d'acteurs inconnus mais très talentueux pour incarner une frange bien spécifique de la jeunesse . Ici la frange en question est à l'opposée de celle des 2 premiers films puisqu'il s'agit des étudiants d'une prestigieuse école de commerce parisienne, véritable temple de l'entre-soi et de la reproduction sociale où les étudiants d'origine modeste relèvent de la curiosité anthropologique . Un univers bien particulier où le seul objectif est de se faire un réseau et dont le meilleur moyen pour y arriver est de faire la fête quotidiennement et de multiplier les coups d'un soir . Et c'est là qu'intervient le cœur du film, cette jeunesse cynique et amorale qui ne croit que dans les lois du marché va faire le raisonnement que pour avoir un réseau, un étudiant doit coucher avec un maximum de filles et pour qu'une fille veuille coucher avec lui, il faut qu'il soit l'objet de demandes, en clair qu'il couche déjà avec des filles, pour fausser ce système des étudiants vont alors monter un réseau de prostitution . Par la suite, on peut regretter que la prostitution soit traitée de façon au final assez banale, en effet malgré une mise en avant froide du cynisme de ces jeunes et une critique sous-jacente du monde qui a produit une telle mentalité, cet aspect du film aurait mérité d'être davantage exploité . A la place on suit le parcours personnel des personnages principaux confrontés aux limites de leur propre système et on a également le droit à une bonne dose d'humour, car je ne m'y attendais pas mais on rit souvent . En définitive, encore un film réussi pour Kim Chapiron où il change de style mais confirme son talent de réalisateur, une BO très soirée étudiante avec notamment les indéboulonnables "lacs du Connemara" de Michel Sardou, ainsi qu'un aspect vraiment générationnel avec pas mal de références que vous verrez surement si vous êtes nés entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 1990 .

C’est un film quelconque qui se veut ludique mais qui dépeint une grande école avec des caricatures invraisemblables, les jeunes ne sont pas aussi débiles qu’ils sont filmés. Le scénario est débile, je n’ai pas trouvé que c’était bien joué, je n’ai jamais adhéré à cette histoire et fin aurait pu s’écrire ouf !

Un film qui pour une fois montre une jeunesse, la jeunesse d'aujourd'hui en perte de repère et le souhait, désir d'exister à tout prix. Ce film est dérangeant, interpelle. Je le conseille vivement. OUVRONS LES YEUX.

Je suis dans une école de commerce. J'ai 20 ans. Je ne vais qu'en cours, le reste je le laisse de côté. et avec la pression sociale, c'est dur.

Ce qu'y se passe dans ses "soirées" pour "se consitutuer un réseau", ce p&@## de réseau comme l'appel la génération X, c'est pire, c'est dégueulasse. J'y ai mis une fois les pieds, histoire de voir. Une fois pas deux. Je suis vaccinée, merci.

Pas de réseau de prostitution aujourd'hui, y en a plus besoin.
Le sexe est une monnaie d'échange comme une autre. Vous ne me croyez pas ? allez y pour voir. Et oui, "les lacs du Connemara" finissent bien souvent ces "soirées".

Les équipes dirigeantes de ces écoles de commerce ou d'ingénieurs ? elles balancent un discours du "c'est pas bien" au début d'année et après ferment les yeux sur tout, sur TOUT : la drogue, le sexe, l'alcool et les trafiques de tout type.

Et c'est ça "l"élite" qui est soit disant appelé à manager ??? Ouvrez les yeux !

Ces écoles, comme d'autres filières d'études supérieures sont nazes et détruisent les personnes à un point abyssale.
Le système doit changer. En repensant complètement les études supérieures. Recevoir des étudiants uniquement dans chacune des filières qui ont un job à la clé avec des entreprises qui s'engagent noir sur blanc à recruter un certain nombre des diplômés après formation, et tant pis si ça dur 5 ans ou plus. Il a tant de choses à connaître sur tant de sujets différents.
Restera le domaine artistique ouvert à ceux qui auront une vraie volonté d'y faire leur trou, pas ceux qui y vont style 'voie de garage'.

Et la possibilité pour tout le monde de reprendre à tout moment de sa vie des études complètes, si on a envie de tout reprendre à zéro, pourquoi pas si on est motivé ?

Je ne répondrai pas à vos commentaires si vous en avez après ce post. C'est mon opinion. Et j'ai pas envie d'en faire un débat stérile avec un point Godwin qui viendra tôt ou tard.

C'est extrêmement rare que tout les éléments s'alignent mais quand c'est le cas, le film ne peut être qu'extraordinaire. Une BO parmi mon TOP 3 (WOW ou on t'ils trouvé Tout Simplement Noir), un scénario super bien mené et réaliste (pour avoir fréquenté une grande école de commerce, c'est super fidèle) avec de bonnes répliques (Merci Jafar) et surtout des acteurs dont on resent que leurs amitiés n'est pas seulement feinte pour le film. A voir et à revoir.

Film d'un pathétique et d'une immoralité totale, qui prône le proxénétisme comme modèle pour réussir dans la vie ...bref c'est à gerber, fuyez cette bouze!!

Nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul, nul
Incompréhensible, incohérent

nul . ce film n a aucun intérêt . mauvais scénario mal joué........

Ce film, c'est la crème de la crème de la nouvelle génération.

Bon d'accord, ce film est pour les jeunes.
Mais la réalisation est un sans faute.
Le scénario est très habile, et parfaitement crédible.

Pour la première fois depuis longtemps, je me suis pris la fin du film dans la gueule, c'est à dire que mentalement j'étais tellement pris dans l'histoire que je pensais sincèrement qu'on en était à la moitié du film.
Presque trop court, mais le plaisir de voir un film s'arrêter au bon moment m'empêche d'y trouver quoi que ce soit à redire.

Et je vous parle même pas de la bande originale...
Je m'en voudrais de vous avoir gâcher la surprise.
Une perle.
Bon vous vous en douterez si vous connaissez le réal il y a du EdBanger et même pas assez selon moi. Mais bon ça c'est juste mon avis.

En résumé, si vous vous considérez comme étant vieux, ça reste intéressant d'un point de vue technique, et pour les autres: FONCEZ.

Et si vous vous sentez solidaire par rapport à tout ceux qui débutent...
Et bien je pense qu'on ne peut pas se permettre de laisser passer ça pour un petit film de rien du tout.
Faisons péter le box office pour la jeune génération !

Merci Kim.

PS: Et au passage Thomas Blumenthal est pour moi la révélation de l'année.
Et cela jusqu'à preuve de contraire bien sûr, car nous ne sommes qu'en avril.

La dèbauche, l'alcool, le sexe...Une fois encore, le rèalisateur Kim Chapiron parle d'une jeunesse en perdition! Le rèsultat est un film d'une petite moyenne tout à fait dans la tradition du cinèma d'auteur français! Une assez triste histoire qui mèlange les genres entre le campus movie et le film de mafia! Une rèalisation soignèe, appliquèe même (le champ de fraises), mais une histoire un peu artificielle, un peu bobo, un peu facile qui voudrait nous faire prendre "La crème de la crème" pour un film ludique faussement sulfureux! Une sorte de "Risky Business" à la sauce française! Ce qui est tout de même beaucoup nous demander surtout quand on connait la rèputation du père Chapiron (l'horreur - "Sheitan" - , le carcèral - "Dog Pound" -). Chapiron rèussit au moins une chose, c'est d'être extrêmement bien veillant avec ses personnages qui sont dans une misère affective assez importante! En particulier Thomas Blumenthal et Alice Isaaz qui tirent malgrè tout leur èpingle du jeu contrairement au jeu mèdiocre de Karim Ait M'Hand! A noter l'excellente B.O et la figuration calamiteuse de Mouloud Achour qui se la joue Hardwell...

Kim Shapiron semble aimer changer de registre et il le fait avec plus ou moins de panache. Son premier long le film d’horreur « Sheitan » était horrifiant à bien des égards mais pas ceux qu’il aurait voulu. Une horrible purge de lycéen nourri aux références qui finissait par être indigeste. D’où notre surprise avec son implacable film de prison « Dog Pound », choc autant visuel que psychologique. Il nous revient avec ce campus-movie français à thèse au sujet intriguant mais au traitement décevant. Le film manque clairement d’ambition et s’il se révèle relativement intéressant sur les versants sociologique et psychologique, il se vautre sur le reste. En effet, le regard porté sur les grandes écoles et leur fonctionnement est inédit hormis le très peu connu et diffusé « Grande école » et s’avère donc relativement novateur. Quant aux rapports entretenus entre les principaux protagonistes, ils évoquent quelques vérités bien senties. En revanche, niveau campus-movie le film est à la traine comparé à ses antécédents américains comme l’inégalable « Les Lois de l’attraction » ou le dingo « Kaboom ». Pas trash pour un sou - même si ce n’est pas le sujet - mais encore moins provocateur contrairement à ce qui était annoncé, tout cela reste bien sage ; même les histoires sentimentales sont triviales et sans intérêt. Quant à la fin, elle est tarte et ratée à souhait. On ne peut cacher notre déception devant un tel sujet. Pas désagréable mais totalement inabouti.

Après un film tapageur (Sheitan) et un autre coup de poing (Dog Pound), Kim Chapiron ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Cette fois, c’est La Crème de la Crème, une comédie dramatique dans les Grandes Ecoles.

Situé à HEC, le film narre l’histoire de la création d’un réseau de prostitution avec de pauvres hères manipulés par des étudiants de première année. Si les quinze premières minutes sont assez prometteuses, avec le très drôle Karim Ait M’Hand, le côté Kourtrajmé de Kim Chapiron reprend le dessus très vite avec un irrespect criant pour les simples règles de scénario : le film traverse tous ses sujets sans jamais les étudier et tourne très vite en rond après la mise en place de la situation initiale, tout en tombant dans des poncifs digne d’une sitcom AB Productions : le nanti tombe amoureux de la banlieusarde pendant que le petit gros tombe raide dingue d’une idiote vendeuse de parfum au corps parfait (mais au jeu d’acteur catastrophique, Marine Sainsilly étant une des plus mauvaises actrices françaises depuis Steffi Celma, ce qui est déjà une performance remarquable). En enchaînant les termes ronflants sur les lois du marché, Kim Chapiron et Noé Debré livrent un film insupportable, extrêmement lent et long, avec des séquences qui ne servent absolument à rien (voir une soirée HEC une fois, ça passe. Deux fois, ok. Quand c’est pour montrer ses potes comme Justice ou Mouloud Achour, c’est quelque peu odieux…) qui se répètent à l’infini.

Le titre anglais de La Crème de la Crème, c’est Smart Ass… Impossible de ne pas appuyer leur titre pour un film qui présente des abrutis qui se pensent plus intelligents qu’ils ne le sont, que ce soit dans l’histoire ou derrière la caméra.

La vrai prouesse de ce film c'est de nous faire croire qu'il est seulement mediocre jusqu'à la dernière minute. Alors qu'il est vraiment nul !
Plein de clichés un peu absurde, il en devient drôle malgré lui !

Mention spéciale au scénariste qui réunit dans un même cours de management les premieres années et les deuxièmes années... comme c'est pratique ! Surtout pour les apprentis proxénète !

bref, une bonne tranche de rire sarcastique pour :
- Les caissières
- Les vendeuses Sephora
- Les vendeuses Starbuck
- Les diplômés d'école d'ingénieurs
- Et surtout pour ceux qui sortent d'une école de commerce