Derniers Avis : La Crème de la Crème - Page 23

Je me demande juste POURQUOI faire une com sur une soi-disant élite décadente, et donner au film cette image dénigrante pour HEC (= ce qui apparaît dans la bande annonce, l'affiche, le moto du film, et même les interviews de certains membres -peut-être mineurs- du staff, et jusque dans le titre) alors que ce qui ressort après vision est que c'est un film plein d'humour, qui raconte une histoire sur trois personnages riches, drôles, voire attachants.
Qui est-ce que ça intéresse de voir un film qui "s'en prend" aux HEC (et assimilés), si ce ne sont ces élites marginales elles-mêmes, et leurs non-moins marginaux opposants casseurs d'élites ultra politisés. La plupart des gens, je le crois, s'en foutent, et passeront devant les affiches avec un oeil blasé. Et c'est dommage, car en vérité on passe un excellent moment devant ce film, qui raconte une histoire prenante, dans un cadre 'un peu mystique, propice aux histoires' (pour reprendre les mots du réal).

Comme beaucoup, je partais avec un (très) mauvais a priori, et que je m'attendais à voir un film fustigeant une "élite", stigmatisant les écoles de commerce, en faisant des disparités sociales son fond de commerce. Bien loin de cette caricature, le film de M. Chapiron laisse ces problématiques de côté pour se focaliser sur ses personnages, qu'il développe assez profondément pour certains, trop superficiellement pour d'autres, sans éviter malheureusement quelques clichés et quelques lourdeurs. Ces derniers mis de côté, on assiste finalement à un bon divertissement, qui se termine plus en romance qu'en diatribe polémique, et qui ne manque pas de faire sourire lorsqu'on reconnaît son école et ses élèves tout au long de cette joyeuse pseudo-caricature !

Un film intelligent novateur et bien réel. Une mise en scène impeccable une belle image et des acteurs très talentueux. Très drôle Chapiron nous fait pénétrer au cœur des écoles de ceux qui dirigeront peut être les élites de demain. Une peinture réel : Retranscription des codes,des éléments de langages...bref un scénario très bien ficelé malgré la situation génération assez dramatique il y a beaucoup d'humour et d'ESPOIR

En soit le concept de La Crème de La Crème n'est pas très en ambitieux, énième film de campus ou des jeunes vont se créer des problèmes ce qui est loin d'être une nouveauté depuis le succès de Le Cercle des Poètes Disparus et la résurrection du genre The Social Network. Ce nouveau film de Kim Chapiron à néanmoins suscité beaucoup d'attentes, tout d'abord grâce à son casting, une porté de 3 acteurs peux connus du grand publique dirigés par un réalisateur compétent et un sujet tabou : la prostitution. La Crème de La Crème n'exploite pas tellement ce sujet, ce qui est dommage car il aurai pu être un atout, le film dénonce beaucoup la société de consommation et les lois du marché mais abandonne tout en seconde partie pour plus ce centrer sur les personnages et leur psychologie ce qui n'est pas vraiment un défaut car les personnages sont très intéressants et le plaisir qu'on a à les suivre est évident en plus des interprétations toutes excellente notamment Alice Isaaz absolument géniale, une comédienne passionnante qui a surement une belle carrière devant elle tout comme le reste de la troupe dirigée par une main de maitre. Kim Chapiron révèle en effet une superbe direction d'acteurs en plus d'une réalisation excellente comme notamment une photographie géniale. La Crème de La Crème souffre surtout d'un problème de rythme, le film traine un peu en longueur notamment notamment pendant la deuxième partie entre séquences inutiles et final catastrophique bien que imprévisible ou le film se vautre, problème narratif qu'il aurai pourtant été facile à contourné avec en plus un rendu plus sympathique sans trop de différences. Pour conclure La Crème de La Crème est une excellente surprise bien que parfois laborieuse.

Un film assez étrange et spécial qui nous donne une sensation bizarre à la fin.L'actrice principale est très belle, les acteurs sont bons. Ce film nous raconte pas d'histoire concrètement, il nous décrit plutôt un monde à part, la manière de vivre et de penser de ces étudiants d'école de commerce. Au delà de ça, on nous montre un business que mette en place trois étudiants: le proxénétisme.On voit les choses telles qu'elles sont dans ce film, mais on apprend aussi comment ces trois étudiants veulent voir et changer ces choses. Toute cette concurrence, ces affaires, ces calculs..La fin est aussi étrange, ce baiser signifie peut être que rien ne peut arrêter ces "élites"."La crème de la crème" montre aussi l'injustice qui règne un peu partout. La réplique qui m'a marqué "t'es belle, mais tu vaux rien". Ça reste un film qui change un peu, mais c'est à voir, vraiment.

Bien que "La crème de la crème" semble quelque peu passer un peu à côté de son sujet et malgré quelques longueurs notamment dans la seconde partie, "La crème de la crème" est un film intriguant et captivant.

Quel bonheur ce film ! Kim Chapiron, le jeune réalisateur avec déjà derrière lui une longue carrière, parvient à faire d'un sujet tellement exploité, un long-métrage complètement différent. Toujours sur le fil du débordement, tout aurait pu être trash mais ça ne l'est pas pourtant, il nous place dans une ambiguïté jouissive. On s'est pas trop où il veut nous emmener, le sens général n'est pas très clair, beaucoup de questions restent sans réponses mais comme par magie, tout devient plus limpide après la séance de cinéma. Le trio d'acteurs exceptionnels qu'il est nécessaire de citer : Thomas Blumenthal, Alice Isaaz qui n'a pas finit de faire parler d'elle et Jean-Baptiste Lafarge, sont d'une extrême sensualité. Kim Chapiron sème le trouble avec ses trois rôles qui se croisent alors qu'ils n'ont rien, mais rien en commun. Bluffant, sublime...

K. Chapiron ne déroge une fois de plus pas à ces règles de cinéma quand on voit le film qu'il nous propose, c'est à dire une trame totalement différente de ces autres films, dans un tout autre univers, mais toujours avec une vision bien perverse du thème qu'il aborde, un casting pas nécessairement illustre mais qui offre des performances sans rien à redire et surtout une violence bien présente bien que celle ci se présente sous un tout autre aspect qu'habituellement. L'idée de base est incontestablement de bonne augure quand on voit la chemin que cette dernière emprunte, et même si ce n'est que l'illustration des débandades étudiantes des grandes écoles françaises, choses pas forcement novatrices, c'est surtout la manière dont cet univers est utilisé et mis en valeur soit par des passages dont le contenu est sans équivoque soit dans des répliques archi bien trouvées pour illustrer certains propos du film, et même si le format semble un peu court pour exprimer au mieux l'ensemble de ce qui développé à travers les activités de ces 3 étudiants et qu'il manque un fond plus puissant pour être aussi intrigant que le reste de son œuvre, on prend tout de même du sacré bon temps devant cette folie étudiante made in France, et qui a le mérite en plus de cela d'être d'un réalisme bluffant ce donne un crédit supplémentaire malgré un rythme un peu faible. Et même sans parler de la critique bien acerbe de la jeunesse dorée de France, on ne peut qu'être convaincu par les éléments qui permettent de rendre compte de la folie furieuse qui règne dans ce genre de soirée, en n'apportant quelques touche d'originalité dans l'illustration de ces beuveries à l'image de la soirée costumée avec comme thème "les places parisiennes", qui n'apporte certes rien d'extraordinaire au film mais qui est plutôt sympathique dans l'idée pour rendre compte de tout les aspects qui constitue les soirées étudiantes française, et bien que copiées sur le modèle anglo-saxon, ces dernières ont le mérite d'être mis en scène avec une bonne "french touch" qui ne peut que mettre en avant certains côtés plus obscur du scénario. En effet, bien que la violence physique ici ne soit pas du tout de mise, elle est bien présente dans l'aspect moral de ce que propose le film, et c'est là dessus que le réalisateur fait intelligemment le lien avec le reste de son œuvre, puisqu'il lui permet de faire passer toute la force de son message par des scènes parfois bien costauds, surtout par le sens qu'elles peuvent porter ou qu'elles illustrent tout simplement dans des passages bien osés, mais qui ne font qu'apporter un peu plus de bien fondé à la critique établie par Chapiron concernant à la fois les jeunes étudiants, futurs élites du pays à travers un portrait peu flatteur et reluisant que la jeunesse française actuelle qui pousse le vice bien loin à certain moments, et c'est surtout cette proximité qui permet de donner toute sa puissance au film mais qui permet également de comprendre pourquoi un certain public n'adhère pas à ce genre de portrait social bien affligeant mais bourré de bonne volonté en ce qui concerne le message délivré. Pour ce qui est du scénario en lui même, son originalité repose essentiellement sur l'idée de lier théorie économique à beuverie hors norme pour ainsi créer une critique bien cinglante des ces univers à part et dont le vice gangrène les esprits sans aucuns tabous, et même si certains aspects du film sont plutôt gênants et que le message n'est pas toujours très objectifs dans la vision établie, tout est fait pour permettre de rendre compte de la violence du propos, après tout les éléments constituants l'intrigue de sont pas tous de qualité équivalente mais ont le mérite d'établir sans complexe une vision bien perverse mais plus que plaisante pour guider la réflexion dans ce monde impitoyable. Quand on découvre au fur et à mesure la filmographie de K. Chapiron, on ne peut être que passionné, du moins en ce qui concerne la diversité des messages et genres de film qu'il exploite, tout en conservant ce goût de la dénonciation à travers l'absurde, la violence et l'extrême de tout point de vue, et même si ce film ci est loin d'être son meilleur, il a tout de même le mérite de soulever et mettre en avant un phénomène de société bien inquiétant, et dans le fond les personnages étant bien fun et surtout impeccablement interprétés malgré cette faible notoriété, donnant lieu à des scènes à la fois hilarantes comme d'autres plus poignantes émotionnellement, mais qui portent parfaitement le message qu'elles tentent de transcrire, et pour cela étant donné que le film n'est pas bien long, on ne peut pas dire que l'on s'ennuie à une seule seconde.

Le troisième film de Kim Chapiron se révèle un peu scolaire par endroits, les dialogues sont à mes yeux le gros point faible du long métrage et me gène un peu ... Hormis se désagrément le tout est remarquablement efficace, le rythme est monstre, dans une veine similaire à Dog Pound et à Sheitan ! On peut apprécier le fait que ce réalisateur varie les genres tout en y incrustant ces thèmes de prédilections, La Crème de la Crème entre idéalement dans le cadre. Ce film à ces égarements, ces failles freine son ambition mais n'entache en rien son rôle de divertissement, la grande réussite en soi.
Quelques coup de canifs plus incisif dans sa mise en scène aurait eu d'avantage d'impact sur la prise de position dont le film se veux être un miroir.

Belle mise en scène, et un film qui évite la vulgarité malgré son sujet : la mise en place d'un réseau de prostitution dans une école de commerce.. Les 3 (4) personnages principaux sont plutôt bons, surtout ceux joués par Alice Isaaz et Jean Baptiste Lafarge (que je ne connaissait absolument pas!). La B.O est bien choisie (même si Carla Bruni.. on aurait pu éviter), j'ai trouvé le film plutôt bien écrit contrairement aux nombreuses critiques assassines. Mais le point faible du film je trouve, c'est la relation entre Thomas Blumenthal et la fille de la parfumerie qui sonne vraiment faux.. Pour moi le moins bon Chapiron, mais un film et un réalisateur qui se démarquent des multiples comédies françaises qui sortent sur nos écrans..

LA CREME DE LA CREME : 1 trio d'étudiants en école de commerce qui montent un réseau de prostitution (baptisé très subtilement "Le club des cigares") + 1 histoire d'amour "marxiste" tel est le pitch de ce film.

Le spectateur se voit plongé dans le monde des études supérieures où l'élite en devenir bascule dans le proxénétisme amateur.

On suit les 3 étudiants dans leur quête ethnico-sociale, où tout n'est que concept économique allant même jusqu'à théoriser les moments les plus intimes de la vie.

Coté "technique" le réalisateur nous présente, non sans noirceur et amoralité, un film dialogué avec finesse et intelligence.

Les séquences autour de la vie étudiante sont surprenantes de réalisme puisque tous sortants d'EDC s'y reconnaîtront (Le Lac des Connemara, ventriglisse, beuveries, reseautage, clichés societaux...tout y est) .

Le tout se concluant sur une love story et une morale cinglante : "Si on prouvait que Coca est cancérigène, est-ce que cela profiterait à Pepsi?" pour un film séduisant au racolage, finalement, passif. ‪#‎movie‬ ‪#‎review‬

Très bonne surprise française, avec de jeunes acteurs talentueux une histoire originale, une ambiance bien rendue, un réalisateur au top, une bande son super bien fournie. Il est largement supérieur à l'américain "Projet X" il y a ici un vrai scénario intelligent. A réserver cependant à un public averti.

J'attendais ce film, et franchement Kim Chapiron ne m'a pas déçu! Entre le drame et la comédie, il réalise bien plus qu'un simple TeenMovie, en effet, le propos est très intéressant et encore plus dans la façon dont il est mit en scène. Enfin, que dire des 3 interprètes principaux qui, dans des styles différents ont tout de même un point commun, ils sont excellents.
La Crème de la Crème, porte très bien son nom.

Lorsque des jeunes en manque d'amour tentent d'imposer les lois du marché aux sentiments.

Un film sérieusement drôle et drôlement sérieux.

J'ai tout simplement adoré.
Longue vie à La Crème de la Crème.

Encore une bombe de Chapiron qui comme a son habitude sort des gonds pour aborder un sujet différemment. L'idée de se film n'est pas de faire un remake de "Skins" ou de nous montrer des jeunes fils à papa se bourrer la gueule et choper à tout va. L'idée est beaucoup plus profonde et comme toujours elle ne saute pas aux yeux du premier venu (ce qui explique le nombre de critiques réductrices que l'on peut lire). Ici on cherche à montrer un ensemble de problèmes beaucoup plus vaste que les étudiants en école de commerce : La sexualité et les rapports inter sexes chez les nouvelles générations, les différences sociales qui se creusent de plus en plus et de plus en plus jeune ce qui induit à des comportements triviaux et moyenâgeux, mais aussi l'éthique des écoles de commerce et de savoir si les futurs leaders de demain sont vraiment prêts à diriger en toute éthique après être passé dans des environnements tels. Le film n'apporte pas forcément une réponse claire, mais ouvre à la réflexion, comme tous les films de Kim Chapiron.
En outre, on remarque que les acteurs sont peu connus (pour ma part) mais propose tout de même une excellente prestation très réaliste, et même si le scénario est parfois un peu bancal on ne voit pas les 90 minutes passer. C'est d'ailleurs un peu une faiblesse à mon sens, j'aurais voulu aller plus loin, comprendre mieux les personnages, on finit avec des protagonistes que l'on commence à peine à connaitre.
Honnêtement je m'attendais à un film beaucoup plus trash (d'après les critiques et connaissant Chapiron) alors qu'en fin de compte il n'y a rien de très choquant dans la forme.
Si vous hésitiez encore, n'hésitez plus et regarder le, vous ne sortirez que grandi.