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    Pacific Rim Uprising
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    352 critiques spectateurs

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    Math719
    Math719

    150 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2019
    Passez votre chemin. Quel dommage ! Le premier était tellement bien, le film commençait bien, et au final on trouve un scénario bâclé. Les performances des acteurs ne sont pas mieux. Les batailles et guéguerre à coup d'effets spéciaux çà suffit pas pour faire un bon film !
    gizmo129
    gizmo129

    72 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    N'est pas Guillermo Del Torro qui veut. Quand celui ci prend en main un film bourrin de bastons entre robots gigantesques et monstres des profondeurs, il arrive à nous sortir un film plutôt pas mal et travaillé. Quand il n'est plus là, la chute de qualité est indéniable. Exit le premier casting, place à des très jeunes héros bien fades. L'histoire n'a pas d'intérêt, les monstres arrivent bien trop tard, les combats sont nuls et on oublie tout l'aspect humain du premier Pacific Rim. Cette suite n'est qu'une opportunité commerciale d'Hollywood, un blockbuster banal qui a oublié le léger charme de son prédécesseur.
    Charles G
    Charles G

    31 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    Après un premier volet totalement réussi, voilà la suite que personne n'attendait vraiment. Tout ce qui faisait la réussite du premier volet a disparu ; le casting est passé du premier rang à la seconde zone, ce qui est encore plus vrai pour ce qui est du réalisateur, et l'histoire a perdu tout ce qui faisait son attrait. Il n'est plus question ici de la dérive, qui était un concept génial mis sur pied dans le premier, et qui là n'est qu'évoqué. On est dans de la baston sans qu'on se fiche des enjeux, avec des monstres et des robots toujours plus gros, et un scénario toujours plus mince. Pas besoin de s'étaler davantage, c'est une déception totale.
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    47 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    S'il n'arrive pas à la cheville du premier volet, réalisé de main de maître par un Del Toro très inspiré, ce Pacific Rim : Uprising constitue un divertissement tout juste acceptable. La faute à une réalisation qui lorgne plus du côté action. Les scènes de castagne entre Jaegers et Kaijus restent impressionnantes, bien que manquant parfois de lisibilité. Quelques acteurs rempilent, les nouveaux font une interprétation minimaliste. Une suite ratée, qui aurait largement pu être évitée.
    kyokugenryu
    kyokugenryu

    23 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Impardonnable, c'est le mot.
    Alors que Pacific Rim flirtait avec le chef d'oeuvre, cette séquelle ne parvient jamais à perpétuer la qualité et la richesse de son prédécesseur. L'univers était posé, les personnages aussi, il n'y avait qu'a dérouler, John Boyega est à baffer l'acting est nul, les personnages grossiers et stéréotypés. Bref ils ont raté l'inratable.
    novemberromeo
    novemberromeo

    27 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2019
    Ce second volet (qui en appelle un troisième, on l'aura compris) a voulu surfer sur le succès du premier. Hélas, comme dans bien des cas, cela tombe à l'eau. Les effets spéciaux qui s'enchaînent ne pallient pas la faiblesse du scénario, la platitude des personnage et le kitsch des "discours transcendantaux" sensés donner du courage à la troupe prête à sauver le monde (regarder Braveheart pour cela...). John Boyega n'est pas crédible, ni Cailee Spaeny... mais ils répondent au besoin de "renouveau" du cinéma américain, c'est à dire la mise en avant des femmes et minorités dans le rôle de nos nouveaux héros. Dommage car avec de tels budgets, on peut réaliser tant de grandes choses...
    Shiwamada
    Shiwamada

    32 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2021
    Ce second opus suit Jake, le fils du personnage joué par Idris Elba lors du premier, interprété par John Boyega. Comme pour beaucoup de suites pas prévues à l'origine, il s'agit donc d'un personnage jamais mentionné dans le premier film, on ne connaissait même pas la situation amoureuse de Stacker et tant mieux. Son sacrifice aurait pu être dans l'intérêt de son fils, mais non, on est donc censé avoir de l'affection pour un personnage inconnu au bataillon, qui… ne respecte pas son père et est un dealer de pièces détachées, ça part mal. Ensuite vient donc le classique "Oh vous êtes le fils du célèbre Pentercost", ce qui lui attire une admiration qu'il ne mérite pas, puis l'émerveillement "Oh c'est le fameux Echo Saber" (j'ai cru entendre "Seulement 24,95$ chez Walmart"). Mako a pris un sérieux coup de vieux, je ne l'ai même pas reconnue au début. On ne retrouve pas tout le message sous-jacent du premier film qui allait bien au-delà du simple film de robots géants contre des aliens tout aussi colossaux. On est de retour sur un scénario des plus classiques, à ranger parmi les suites de "Transformers" mais sûrement pas du film de Guillermo Del Toro. Un film très dispensable où les personnages principaux n'ont pas pris la peine de revenir et les secondaires auraient tout aussi bien pu s'abstenir de le faire.
    Fred D
    Fred D

    25 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Pas une excellente surprise que cette suite du film de Guillermo Del Toro sortie il y a déjà 5 ans.

    Pas que le film soit totalement mauvais, non, car à bien y regarder il respecte le cahier des charges d’un film de monstre à la japonaise à savoir la quasi absence de monstre pendant une grande partie du métrage. (C’est d’ailleurs le même reproche qui fut fait à la récente adaptation de Godzilla il y a quelques années de cela !

    Pas qu’il soir dérangeant d’avoir un film multiculturel autant orienté acteur asiatiques, loin de là même vu que le genre est né en Asie et surtout... c’est ce public qui jadis a sauvé la franchise de la catastrophe en permettant que le premier volet ne soit pas un échec cuisant au box office ! Mieux je trouve cet ajout bienvenue et rafraîchissant dans un univers cinématographie où les américains ont tendance à être constamment les sauveurs du monde !

    Non ce qui gêne le plus est ailleurs...

    On sent dans l’ensemble un fossé abyssal entre le premier film et celui ci.
    L’ambiance est différente, moins oppressée, moins dans l’urgence.

    On sent que les producteurs, afin d’engranger des bénéfices ont voulu faire plaisir à tous le monde et du coup on se retrouve avec des gamins en sauveurs du monde pour puiser dans le vivier des teen-movies !

    On a droit à des CGi uniquement digne d’une série télé ce qui creuse là aussi un écart incroyable entre les 2 volets !

    Bref.... c’est pas mauvais mais cela aurait pu être tellement mieux que çà.

    Il en restera un film popcorn pas totalement inintéressant mais qui vous décevra terriblement si vous aviez beaucoup aimé le premier.

    Maintenant... À vous de voir !
    Norbert F.
    Norbert F.

    8 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mars 2018
    Perso je n'étais pas emballé par le 1er mais là c'est pire, je me suis ennuyé. Bref film pour les adeptes de ce genre de film style Goldorak. Aucune envie de le revoir.
    cylon86
    cylon86

    2 261 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Pur fantasme d'adolescent cinéphile, "Pacific Rim" premier du nom n'avait pas séduit tout le monde mais prouvait la capacité de Guillermo Del Toro à insuffler une âme à un blockbuster qui aurait pu être totalement décérébré sans sa présence généreuse derrière. Pas vraiment un succès, le film a suffisamment marché à l'international et en vidéo pour générer une suite à laquelle Del Toro s'est vite désintéressée pour partir vers d'autres projets, laissant la place à Steven S. DeKnight dont c'est ici le premier long-métrage après plusieurs expériences à la télévision ("Daredevil", Smallville", "Angel"). DeKnight se retrouve donc à s'occuper d'un film opportuniste où tout est pensé marketing à l'attention d'un jeune public : les Jaegers ont des noms spécifiques, les cadets sont issus d'ethnies différentes et après la nuit et la pluie du premier film, toutes les scènes d'actions se déroulent en plein jour. Que du bonheur pour nos mirettes donc, à l'image du climax du film sacrément fun (oui, on adore voir des robots géants casser des immeubles sur la tête de monstres géants) qui prendra néanmoins son temps pour arriver. Toute la première partie du film sentira le réchauffé, tentera de nous plonger dans l'univers et de nous attacher aux personnages sans vraiment y arriver. La faute à un scénario succombant à tous les clichés du genre (et à la vanne facile), sauvant seulement certaines idées intéressantes (l'évolution du personnage de Charlie Day) de l'ensemble tandis que le casting, John Boyega et Scott Eastwood en tête, peinent à imposer leur charisme, chacun d'eux se révélant assez lisse. Pas grand-chose à se mettre sous la dent avec cette suite pensée comme un pur produit marketing où l'âme du récit s'est envolée. Reste les scènes spectaculaires, suffisantes pour maintenir l'attention mais bien trop peu pour emballer totalement.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 036 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juillet 2018
    Il est de mauvaise augure pour sa carrière cinématographique de s'occuper de la suite d'un film de Guillermo Del Toro quand on ne s'appelle pas Guillermo Del Toro. Cela, Steven S. Denight l'a expérimenté à son grand regret; pourtant showrunner de l'excellente série Daredevil (on se souvient du choc de la première saison), il débutait ici sa carrière filmique par un projet abandonné par son réalisateur originel (Del Toro), récupérant les pots cassés de ce qui sera l'une des catastrophes blockbusturiennes de 2018.

    Première chose que l'on peine à reconnaître, c'est l'écriture de l'homme : l'intrigue se posera dans un cadre plus restreint que le premier, avec des combats et une menace d'une ampleur largement moindre, rappelant vaguement son travail sur la célèbre série Marvel déjà citée. Mais toutes les incohérences, le manque de profondeur des personnages, l'enchaînement des dialogues et les rapports que les protagonistes entretiennent entre eux (tous les poncifs des blockbusters y sont inclus) prouveront que le passage du média de la série à celui du film est une tâche extrêmement complexe que tout le monde ne peut pas entreprendre avec succès.

    C'est écrit comme un mauvais film mais filmé comme une série de série z, sans ampleur ni recherche : l'on se croirait devant un pauvre pastiche de Michael Bay, sorte de Transformers au rabais qui lui pomperait son style visuel pour y ajouter une mise en scène d'une platitude affligeante. Les couleurs elles-mêmes sont fades, manquent d'éclat : elles épousent cette mode récente du "tout en filtre terne" aberrante qui privilégie, depuis grosso merdo la sortie de The Dark Knight, des couleurs entre le sombre et l'éteint pour faire ressortir la prétendue noirceur d'une intrigue, la gravité feinte des thèmes qu'elle rebat.

    Un détail d'autant plus gênant que le concept de base de Pacific Rim consiste à se reposer sur des jeux de lumières éclatants, et mettre ainsi en valeur la beauté visuelle des combats, des environnements, des décors détruits et des explosions grandioses. Filmer à grande échelle, soigner le sens du cadrage, la propreté et la richesse de la photographie, c'est cela que faire un Pacific Rim.

    Dans ce sens, Steven S. Deknight ne pouvait plus rater le coche : filmant sans recherche du relief, il se contente d'animer des combats plus proche d'un Transformers que de l'évolution du genre du Kaiju Eiga, tombant dans le hors sujet jusqu'à ce combat final sans enjeu ni ampleur, où 3 pauvres Kaiju donneront la réplique à quelques Jaegers au design plus proche d'un Bumblebee que d'un Gipsy Danger, jusqu'à la venue regrettable de ce Méga-Zord de l'enfer, pauvre évocation dans ses plans en 2D plan-plan des faibles combats des anciens Power Rangers.

    L'on retrouve en effet du Power Rangers dans cet Uprising; du Rangers de 2017 ou des premières séries, qui comme son modèle de base nippon ne possède que le Rangers sans le Power. Une mollesse qui se caractérise également par son montage classique et rythmé n'importe comment, décuplant sans le vouloir toute la platitude d'un réalisateur filmiquement peu expérimenté.

    A cela s'ajoutera le jeu catastrophique du casting; entre un John Boyega nous ressortant Star Wars 7 et le fils de Clint Eastwood, el famoso Scott, plus occupé à copier son père qu'à se faire pardonner Suicide Squad, vous serez servi en déceptions terribles. Quelques têtes du premier seront d'ailleurs de sortie, comme pour rassurer les foules sur le lien de suite qu'il entretient avec l'original; retenez seulement que Mako y fera un passage éclair symptomatique des mauvaises suites, et que les deux scientifiques continueront de s'empêtrer dans un surjeu navrant.

    Une catastrophe, donc, qui perpétue l'héritage des idées ratées jusqu'à sa conclusion sur fond de neige et de mauvaises blagues, avec ce dégoût caractérisé par une mauvaise bande-son, elle aussi sans ampleur ni travail, si ce n'est un remix douteux du main theme d'origine. Les bruitages n'en imposeront jamais, discrets effets à la place tertiaire dans l'expérience finale, quand ils tenaient une importance primordiale dans l'original, presque plus vitaux que les effets visuels. Et quand on voit que John Boyega produisait là son premier film, il y a de quoi se dire qu'il restera seul au tableau pour un bon moment.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 174 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    Pour ce second volet de « Pacific Rim », Steven S. DeKnight a oublié toute la dimension psychologique entreprise par Guillermo del Toro en 2013. Le film décrit le conflit planétaire mais inexpliqué des Kaiju, des créatures extraterrestres, aux Jaegers, des robots géants pilotés par des humains. Le film se contente ici d’être un spectacle visuel aux scènes d’action bluffantes mais sans vie. Les spectateurs en mal de sensations fortes y trouveront leur compte, mais les fans de la première heure chercheront encore les émotions censées être le cœur de la connexion des pilotes.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    898 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2019
    Faire une suite à Pacific Rim sans Guillermo Del Toro, c'est comme proposer une pizza après une entrée au caviar. Le réalisateur mexicain préférant quitter le navire par manque d'idées créatives, restant tout au plus producteur pour la forme, nous nous retrouvons devant la séquelle classique où le fils d'un précédent personnage prend la relève et fait face, aux côtés de nouveaux personnages, à une nouvelle menace menaçant la Terre. Sans tourner autour du pot, Pacific Rim Uprising est un copié-collé d'Independence Day Resurgence. Ni plus, ni moins. Similaire sur énormément de points, des personnages aux enjeux dramatiques, l'originalité n'est pas de mise ici (elle ne l'était d'ailleurs déjà pas dans la suite de Roland Emmerich). Plus soft, au casting plus jeune et au scénario encore plus cartoonesque, le long-métrage ne propose concrètement rien de neuf si ce n'est un combat entre Jaegers, ces robots géants ici tous plus fantasques les uns que les autres. Bien plus influencée encore par Evangelion et même le jeu vidéo Zone of the Enders, la direction artistique s'avère catastrophique, le remplaçant de Del Toro étant ici Steven S. DeKnight, issu de la télévision et n'ayant à son actif que quelques épisodes de la série "Angel" et le pilote du reboot de "Daredevil" par Netflix. Désormais exposés en plein jour, les combats s'enchainent et se ressemblent, prétexte à un scénario poussif et débile. Le premier film ne brillait pas de son intelligence et parvenait à proposer un spectacle dantesque et décomplexé servi par une mise en scène maîtrisée et des idées à chaque plan. Écrit par quatre scénaristes quasi-inconnus (dont DeKnight et l'auteur de la trilogie du Labyrinthe), le long-métrage n'arrive jamais à être dynamique, drôle ou même émouvant, la mort d'un personnage emblématique étant ici balayée avec une nonchalance effrayante. Sauvé de la case direct-to-DVD grâce à son budget conséquent (merci la Chine), Pacific Rim 2 est l'exemple typique de la suite opportuniste confiée à n'importe quel yes-man souhaitant faire ses preuves au cinéma.
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    « Toujours plus », la devise parfaite pour une franchise qui ne veut pas changer une recette qui fonctionne à souhait. L’excès est d’ailleurs l’ingrédient dominant dans ce colisée que l’on appelle Terre. Le carnage qui en découle n’est autre que le reflet évident de l’œuvre de Del Toro. Steven S. DeKnight propose ainsi sa continuité, vulgaire prolongement d’un conflit qui n’avait pas forcément besoin d’être revisité. Certaines fois, les risques sont source d’inspiration et d’innovation. Nous tenions quelque chose d’intéressant jusqu’à ce que le réalisateur mexicain s’écarte du projet, afin de laisser un parfait yes man aux commandes d’une machine à sous infernale.

    La chimère, née de « Neon Genesis Evangelion », se suffisait déjà à elle-même, mais il y avait bien plus à exploiter et à standardiser. Les producteurs surfent ainsi sur une démarche commerciale avant de parler de ce qui a fait le succès du premier volet. Là où Del Toro a pris le temps de mettre en avant ses Jeagers, afin de leur donner un charisme pesant. On le ressentait à chaque intervention, avec des plans qui n’hésitaient pas à jouer sur la contre-plongée et dans la pénombre. Ici, on se place immédiatement à la hauteur des véhicules qui sont aussi banalisés que leurs pilotes. Jake Pentecost (John Boyega) n’est d’ailleurs présent que pour confirmer une continuité avec le premier volet. Sans qu’il puisse réellement insuffler des valeurs crédibles, ce ne sera pourtant pas avec Nate Lambert (Scott Eastwood) que l’on rattrapera le manque de profondeur. Sans dramaturgie, le film s’engouffre dans une mise en scène brouillonne, voire aléatoire.

    Il n’y a plus de place pour la créativité et c’est l’immaturité qui reprend le dessus. Les jeunes protagonistes apportent un sentiment de fraîcheur, s’est-on dit sur le papier. Mais les faits, c’est autre chose et ces derniers se raccorde mal avec l’humour. Ironiquement, ce sont les passages dramatiques qui portent à confusion, jusqu’à en sourire bêtement. Il y a donc un sérieux déséquilibre dans cette œuvre, qui se laisse emporter par la facilité. Certaines prises de risques ont néanmoins soulevé quelques instants de suspense, mais rien de plus. La surface est à peine effleurée pour un effet qui ne vaille pas le coup. Sans émotions, sans direction artistique convaincante, il est peu probable que cette dernière escapade fasse mouche dans les yeux d’un cinéphile ou un simple fan de cet univers, pourtant riche en possibilités.

    C’est avec regret que nous découvrons un « Pacific Rim : Uprising » qui ne satisfait guère la feuille de marche. Bruyants et dotés d’un alliage effet plastique, les Jeagers ne redressent pas la pente et en profitent même pour perdre en crédibilité. L’action est banalisée, il reste donc peu de place à une intrigue qui enchaîne les affrontements sans profondeur. On sent bien que le schéma est anticipé pour une suite qui interroge et qui recycle bien d’autres œuvres du même genre. On pense immédiatement à « Independence Day : Resurgence » comme exemple récent, où les promesses ne sont pas palpables, il n’y a que du superficiel pour nourrir notre visite de courtoisie.
    2985
    2985

    227 abonnés 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Le premier était très bon, grâce a la mise en scène de Del Toro, le second est nettement moins attrayant. La faute a un scénario décousu, parfois très infantile, et des dialogues franchement pas aux niveau. Sur certains aspects on lorgne dangereusement vers Transformers ce qui n'es pas une bonne chose, certaines scènes frises le ridicules, et d'autres sont invraisemblables sur des points que le le premier volets avait instauré. Les acteurs sont tous juste passables, il ne reste que des effets spéciaux de qualités mais qui ne sauve pas le film, dommage q'une fois de plus une franchise s'enlise dans une certaine médiocrité, d'autant plus que le twist final qui n'es pas sans rappelé indépendance day 2 qui n'es malheureusement pas une référence annonce une probable suite.
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