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Backpacker
54 abonnés
780 critiques
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3,0
Publiée le 8 juin 2015
Bien que les images, les messages portant sur l'écologie et la protection des peuples autochtones et Robert Redford soient magnifiques, il manque passablement de rythme à cette histoire. Les spectateurs les plus pressés préféreront la voir en replay et en accéléré.
Jeremiah Jonhson n'est pas réellement un western au sens classique du terme mais plus un hymne à la nature. Robert Redford est magnifique et trouve sans doute un de ses plus beaux rôles. La réalisation est sans défaut et nous fait vivre avec intensité cette aventure se déroulant dans des décors sauvages er fasciants mais à mon avis il manque juste la petite touche pour faire de Jeremiah Johnson un film passionnant. Le rythme un peu lent se fait parfois sentire mais ce film reste cependant très agréable à voir.
En 1972, Sydney Pollack révolutionne l'histoire du Western en tournant « Jeremiah Johnson », un film très personnel, qui sort des sentiers battus et se joue des codes inhérents au genre. Il raconte l'histoire d'un ancien militaire qui ne supporte plus la société et décide de partir vivre, seul, dans les montagnes Rocheuses en 1850. Insuffisamment préparé pour cette vie d'aventurier, l'imprudent meurt presque de faim et de froid avant de faire la rencontre de plusieurs personnages hauts en couleurs qui auront tous une importance capitale sur son destin. Sur fond de guerre colonialiste, Sydney Pollack signe une ode à l'humanité et à la nature d'une profondeur et d'une justesse incroyable. Le scénario, en partie adapté d'une histoire vraie, est d'une beauté remarquable ; Parfois triste, parfois drôle mais presque toujours dangereuse, la vie de l'époque est racontée avec un réalisme proche du documentaire. Les décors naturels occupent évidemment une place de choix et on reste pantois devant la beauté brute de la nature à l'état sauvage. Cette majesté est soulignée par une bande originale magnifique et une économie de dialogues qui ajoute à la solitude du personnage principal. Un grand classique du cinéma Hollywoodien et, sans doute, un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir.
Une amitié Pollack/Redford ne peut que faire des ravages. Jeremiah Johnson est un mélange suculent de somptueux paysages (Montagnes Rocheuses), d'aventure (où que tu ailles Robert je te suis..) et d'humour car enfin on rencontre des personnages aussi drôles que bizarres tout au long du film. Cet espèce de phénomène à la Christopher MacCandless qui fuit la ville et les hommes pour partir vivre dans les montagnes nous donne envie de le suivre et de savoir ce qui va lui arriver (en l'occurence tout, sauf la solitude). Un très bon moment, ni trop long , ni trop court, je dirais donc au top comme la majorité des films de son réalisateur tant regrétté.
Les paysages du Colorado (ou de l'Utah crédité au générique) sont très beaux. et puis... ? pas grand chose. Le film rend compte de la vie d’un trappeur dans les montagnes de l’Ouest américain, à la moitié du 19ème siècle: chasser, pêcher, faire du feu, se déplacer dans un environnement aussi superbe que difficile. C'est lent convenu, prévisible, classique et Redford a du mal à donner un peu de consistance à son rôle. Réalisé en 1972, le film est empreint des valeurs du mouvement hippie : retour à la nature magnifiée et idéalisée, considération apportée aux traditions indiennes en renonçant au manichéisme hollywoodien en vigueur jusqu'à la fin des années 60, évoquant les mentalités, la culture et les coutumes propres aux différentes tribus tantôt accueillantes, tantôt dangereuses. Cela ne suffit pas à faire un bon film qui manque de scénario et de rythme
Très beau film écologiste aux paysages naturels somptueux. Robert Redford livre une prestation que je qualifierais d'honnête. L'ensemble a certes vieilli mais reste tout à fait remarquable. Une franche réussite pour un film solide. L'histoire me fait beaucoup à "Into the wild" mais avec un happy end.
Un western écologiste, porté de main de maître par Robert Redford dans un de ses rôles-clés. Assez bien fait, mais ce n'est pas mon genre de western, je préfère ceux de Leone ou Peckinpah...
Une très belle photographie et les magnifiques paysages des Rocheuses font de ce film d'aventure (plus qu'un western), un plaisant divertissement porté par Robert Redford et quelques très bons seconds rôles (notamment Will Geer en trappeur initiateur et Stefan Gierash en chasseur extravagant). Les 3 parties sont inégales avec une préférence pour la première (la découverte et l'adaptation à cette nature sauvage) qui met le spectateur en totale immersion alors que la dernière (la vengeance) est plutôt vite expédiée malgré de bonnes scènes d'action. L'ensemble, plutôt lent, se laisse regarder sans trop d'ennui, à condition de faire un effort minimum de contemplation.
Malgré une bonne idée de départ, le film s'avère être une longue publicité à Redford qui s'ennuie. La VF accentue le coté ringard du film. L'un des westerns les plus chiants.
Le scénario reste trop vague et les acteurs, Robert Redford en tête, ont du mal à donner à leurs jeux de la consistance, en conséquence aucune émotion ne se dégage du film même s'il y a quelques bonnes scènes.
Sydney Pollack à la realisation d’un western ? On a du mal à y croire et pourtant il s’y est attelé avec tout son talent habituel. Loin des westerns habituels où seul la violence était le point majeur du film (ceux de Sergio Leone, Sam Peckinpah ou encore Clint Eastwood), ici c’est plutôt du genre « écolo ». Jeremiah Johnson est un homme qui refuse de vivre au sein de la société Américaine, pour cette raison, il fuit les villes pour se réfugier tel un ermite en pleine forêt, proche de la nature, de la vie, la vraie ! Il ne veut faire qu’un avec et manque de chance sa route sera constamment gênée par tout un tas de rencontres. Sydney Pollack nous transporte complètement avec son film, une oeuvre splendide où seul les paysages à perte de vue peuvent rivaliser face aux acteurs, notamment l’épatant Robert Redford, un acteur qui porte sur ses épaules un rôle complexe qu’il incarne à la perfection. Dans le même genre et tout autant réussis, il y a Into the Wild (2008) de Sean Penn, une version plus jeune et plus moderne de celle de Pollack.