Avis : The Riot Club - Page 3

Bon film mais gros goût d inachevé! Le film nous fait passer l essentiel à savoir comment peut dégénérer une soirée d intégration de nouveaux membres d un club d étudiants friqués.... Ca semble un peu exagéré par moments car les discours des plus égocentriques, de ceux qui se considèrent réellement supérieurs aux autres étudiants issus de milieux sociaux plus modestes sont si choquants qu on a du mal à croire que cela est possible.... La majeure partie du film se passe donc autour d une table de restaurant ou ces messieurs vont alcool aidant, se lâcher et devenir de plus en plus odieux voire d avantage.... Seulement ce huis clos ne m a pas totalement convaincu, le metteur en scène se contente ici de relater un fait divers sans aucun développement sur ses personnages... Personnellement, ça m a manqué pour vraiment apprécié l ensemble du film qui m aura donc laissé sur ma faim...

Un cercle secret parmi tant d'autre à Oxford. On nous présente ce club comme l'élite des clubs privés mais honnêtement il n' impressionne pas. La mise en scène et la présentation de ces personnages élitistes n'arrivent pas à démontrer la soi disant importance de ce club. Manque peut être de moyens...Une petite histoire de cœur relève un peu la platitude du sujet principal, à savoir 10 jeunes hommes "fils de..." qui refont lamentablement le monde à travers des beuveries puissance 10. Comportements scandaleusement irréelles, malsains et exécrables, reflétant, très certainement la réalité de cette élite anglaise encore d'actualité à notre époque. Une mise en avant grotesque de ces jeunes fils à papa, convaincus d’être irremplaçable, d’être l'élite de leur pays, beurk à gerber. Le sujet irrite au final.

"The Riot Club" n'offre pas un scénario à la hauteur malgré des bases intéressantes. En effet, l'histoire se veut trop "trash teenager" sans pour autant captiver pleinement. D'autre part, les acteurs ne sont pas réellement convaincants. Quant à la réalisation, elle reste plus ou moins juste. Ainsi, le film est quelque peu divertissant mais sans réel plus.

Une plongée glaçante dans l univers d une grande université anglaise. Ce que le film décrit c est le conservatisme et l'élitisme de cette univers. On retrouve une bande d étudiants qui sont tous de lignées aristocratiques ou économiques et qui méprisent (euphémisme) ceux qui ne viennent pas de leur milieu. L application de théorie économique à la vie courante m a rappelé "la crème de la crème", mais qui pour le coup était encore plus réussi. La bande de jeunes acteurs et vraiment bien trouvée et ils sont crédibles dans leur rôle. Par contre j ai trouvé que le scénario perdait un peu les pédales dans le final et que cela gâché franchement l ensemble et rendait le film assez commun.

Tombé par hasard dessus, on se prend vite au jeu par ce sujet assez fascinant en somme mais si terrifiant à la fois. Savoir que de tels coutumes existent et que des personnes pareils puisse être à l'abris de tels actes, ça fait peur et rend le film extrêmement difficile à supporter. Le casting est juste mais les personnages sont exécrables au possible et sont constamment dans la surenchère de violences et d'humiliations. Leur attitudes est si horrifique qu'on a q'une envie, les avoirs en face de nous...Et dire que ces gens la ne sont jamais inquiétés et dirigent les plus hautes instances du monde.

Un film dérangeant et d'une violence à la fois psychologique et physique inattendue. Je ne pensais qu'il ne s'agissait que d'une histoire de fraternité universitaire, avec un peu de bizutage et d'initiation, mais je ne m'attendais à rien de tel. Les acteurs sont bons et les personnages intéressants, le film dépeint un portrait acerbe et réaliste des jeunes issues de familles privilégiées dans cet univers sélect et sans limites. La tension et la violence du film montent crescendo et mettent le spectateur profondément mal à l'aise, jusqu'à atteindre leur apogée avec cette scène très "Orange mécanique" assez bouleversante. je reproche quand même au film d'être parfois assez creux et de jouer sur certains codes assez faciles du genre, sans chercher à aller plus en profondeur ou à faire preuve d'originalité.

un film critique sur la jeunesse dorée anglaise, le film parvient à dénoncer les excès en nous rendant mal à l'aise. Un bémol cependant sur les nombreuses références culturelles anglaises qui rendent certains dialogues du film un peu obscur pour un français

L'esthétique est sympathique, quelques scènes sont jubilatoires, et l'on est content de retrouver Ben Schnetzer que l'on avait découvert il y a quelques mois dans Pride.
Pour le reste, le scénario est franchement faiblard et les personnages manquent cruellement de profondeur.

ca commençait pourtant bien, et puis il y'a cette phase du diner incompréhensible, et une morale finale plus que surprenante... Enfin une rivalité sans raison pour ces deux nouveaux qui devraient être dans une fratrie. Un sentiment d'incompréhension domine tout le long du film.

Alors que ces précédents films (One Day et An Education) traitaient des relations entre hommes et femmes et tournaient autour de l’amour, le nouveau film de la réalisatrice danoise Lone Sherfig s’attaque à un groupe d’étudiants anglais prêts à tout pour passer du bon temps. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on apprécie ce changement de genre.

The Riot Club s’avère être un excellent film et une très bonne surprise pour l’équipe par le simple fait que l’on ne s’attendait pas à ce genre de traitement. Le film est loin d’être le film cliché sur le jeune qui s’amuse sans conséquences et qui ne respecte rien, où le jeune qui vit dans ce monde idyllique où rien ne l’atteint. Loin de là. Et tant mieux.

Suite à une introduction médiévale assez ridicule et plutôt grotesque où on apprend comment le “Riot Club” a été créé, retour aux temps modernes et introduction de nos deux personnages principaux : Miles et Alistair. Les deux viennent d’un milieu très aisé (on les traite de “posh” – terme péjoratif pour bourgeois) pourtant on sent déjà la différence entre les deux : L’un embrasse cette définition tandis que l’autre essaie de se détacher et de s’intégrer au milieu “populaire” de l’université. Et c’est cette rupture, cette approche de la vie qui va faire marcher la dynamique du film, cet affrontement constant entre Miles et Alistair ayant pour but de détruire l’autre.

De l’autre côté, nous avons droit à une introduction du “Riot Club” moderne, ses membres, sa manière de voir les choses, etc. Un club qui comme on le comprend bien, n’a plus les mêmes extravagances possibles, mais qui rêve de devenir une légende dans l’histoire du club. Et c’est aussi cette vision du club qui va faire marcher la dynamique du film.

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mon dieu comme ce film m'a déplu ! l'histoire m'a carrément dégoûtée et si telles sont les universités anglaises si bien cotées dans le monde entier, alors honte à elles et à ceux qui les fréquentent ! J'espère que c'est exagéré .... pas un bon point pour la jeunesse dorée britannique en tout cas !

Une critique féroce et démonstrative de l'élite anglaise et de ses excès. Ces personnages détestables et arrogants sont parfaitement interprétés par ces jeunes acteurs talentueux. La tension monte au point de finir en éclats de violence qui critallise la haine et le dégoût qu'inspirent les classes inférieures aux jeunes de la haute.

Rassemblant les jeunes stars masculines montantes du cinéma britannique, “The Riot Club” est l'adaptation de la pièce éponyme de Laura Wade. D'ailleurs pour un film qui se concentre sur un club exclusivement masculin il est drôle de voir que le scénario est le fruit de l'écriture d'une femme et que la réalisation est également échue à une autre femme (Lone Scherfig). On ne peut pas dire que leurs regards soient très tendres pour la gent masculine aisée de Grande-Bretagne. En effet le sujet de ce film est un groupe de jeunes gens aisés (et pour certains nobles) qui participent à un club centenaire au sein de la prestigieuse université d'Oxford dont le but est de réunir les plus brillants étudiants de leur génération pour ni plus ni moins que faire des fêtes dantesques. L'arrivée de deux jeunes membres est l'occasion de jeter un œil sur cette “institution” non-officielle. Si le début du film ressemble à tous les films sur la jeunesse estudiantine entre amours, études, fêtes et blagues potaches, lentement les personnalités de ces jeunes gens forgées dans un milieu extrêmement favorisé nous donnent une vision peu flatteuse de la jeunesse aisée et éduquée du Royaume-Uni. Irresponsables, arrogants, plein de mépris pour tous ceux qui ne sont pas de leur caste et considérant tout comme un dû, ce petit groupe vaguement sympathique au début s'avère au final un panier de crabes plutôt antipathique. Dans l'Oxford éternel à l'architecture si typique et aux traditions si british, le repas (lui aussi noyé de tradition) de ce club tourne rapidement à la beuverie de hooligans et ce malgré leur éducation et une noblesse de naissance dont ils se targuent. Bref le film nous présente un groupe de jeunes hommes qui une fois ivres se conduisent comme n'importe quels garçons de leur âge quel que soit son milieu socio-culturel, qui ont la même mentalité que tous les gosses de riches pourris gâtés se sortant des faux pas que grâce aux relations et à l'argent de papa, le tout enveloppé des us et coutumes délicieusement désuètes de l'Angleterre éternelle. Un drame intéressant, mais dont la trame ne présente finalement pas d'originalité et dont le message n'est pas lui non plus inédit. À voir...

Une élite d'étudiants mal dans leur peau, quelques excès et des crimes toujours pardonnés, voilà l'injustice révélée sous forme d'un teen movie chic et choc, découpé en séquences faites de bric et de broc.
Reste un climax dans la séquence du restaurant comme instant clé du film, mais pas grand chose autour.

31 décembre 2014 (1h 46min)
De Lone SCHERFIG (2014). Bien joué par de jeunes acteurs. Pour autant le film est une satire un peu convenue et jamais transgressive de la haute société anglaise. C'est souvent méchant (gratuitement) et cynique . On oublie assez vite !