Avis : Broadway Therapy - Page 4

Très bon vaudeville à la manière de Feydeau, c'est à dire basé sur l'adultère et le quiproquo. Interprétation à la hauteur. Un moment divertissant.

Un vaudeville qui accumule les quiproquos et les situations cocasses voire invraisemblables. C'est un peu foutraque mais porté par un casting énergique.

Quelle perte de temps. Un pseudo vaudeville prétentieux à la sauce Woody Allen, un scénario sans queue ni tête, décousu, sans intérêt. C'est beaucoup trop bavard, bruyant, surjoué, bref, je n'ai pas accroché !

Un grand méli-mélo avec des personnages qui pour la plupart ne se connaissent pas, mais qui sont liés les uns aux autres et qui vont finir par se rencontrer ce qui va donner des scènes décalées et amusantes. Cette comédie est pétillante, légère, divertissante et assez originale, ça part dans tous les sens, c'est bien écrit, c'est ultra-rythmé même les scènes de confession qui ne sont pas indispensables n'arrivent pas à freiner un rythme qui ne baisse jamais. Pour porter tout cela, il fallait bien sûr un bon casting, et même s'il n'y a pas de grosses têtes d'affiche, quoique, tous les acteurs font le job avec une mention spéciale pour Imogen Poots que je trouve toujours plus talentueuse à chaque fois que je la vois.

On prétend souvent que Woody Allen ne sait plus concocter de bonnes comédies, surtout depuis qu'il a contraint sa caméra à quitter New-York pour aller la faire tourner sous des cieux européens. Erreur ! le coquin a simplement décidé d'aller en réaliser une, à New-York, en empruntant le nom d'un collègue, Peter Bognadovitch. Je plaisante, bien sûr, car ce réalisateur trop rare a quand même réalisé une des meilleures comédie romantique de la fin du 20ème siécle : "Et tout le monde riait", avec la divine Audrey Hepburn et Ben Gazzara. Toutefois, on est bien obligé de trouver une certaine parenté entre "Broadway Therapy" et les meilleurs films new-yorkais de tonton Woody. Avec, également, une touche de Feydeau, une bonne pincée de Lubitsch et une rasade de Howard Hawks. Rien que du beau monde ! Beaucoup de rythme dans ce film (presque trop !). On rit peu mais on se laisse emporter par la précision du scénario qui arrive à ne pas faire de sortie de route dans ses méandres vaudevillesques. Bogdanovitch n'avait pas tourné de long métrage pour le cinéma depuis 13 ans : on se demande vraiment pourquoi !

Il y a des films à l'issue desquels le spectateur ressort en ayant l'impression d'être plus intelligent, d'avoir appris sur la vie sociale et amoureuse plus que jamais, et surtout d'avoir compris comment fonctionne le cinéma. "Broadway therapy" est de ceux-là. D'apparence désinvolte, le film poursuit le récit naïf, voire imbécile, d'une jeune actrice récemment révélée au cinéma et au théâtre, avec une journaliste insupportable. Les premières minutes deviennent alors douloureuses et on se demande ce qu'on est venu faire dans cette comédie légère et agaçante. Or, soudain, l'agacement devient de l'art, l'imbécilité apparente des personnages se transforme en intelligence et les rires envahissent la salle. Car il y a bien plus que du talent là-dedans. Le réalisateur maîtrise parfaitement le quiproquo, le jeu de rôle grâce à un scénario brillant et perfide. Le talent du scénario consiste précisément à faire d'une succession de scènes et de personnages a priori incompatibles, voire ridicules, un petit bijou d'habileté. Les acteurs se régalent dans cette mise en abîme du théâtre dans le théâtre, rivalisant de drôlerie et de finesse. Rien n'est sur-joué, rien n'est de trop, et le génie de Peter Bodanovich consiste à rendre vraisemblable et juste ce qui en soi pourrait faire craindre le désordre et l'incohérence. Le réalisateur connaît le cinéma, il aime le cinéma, jusque dans les moindres détails du décor et de la lumière. Il se plait à perdre le spectateur dans des univers parallèles, et tel un auteur baroque, il mélange les genres, multiplie les déguisements, et joue sur la surprise. Heureusement, le réalisateur annonce dès le début de son film, l'inévitable happy-end, comme au théâtre de boulevard, où l'issue paraît toujours insoluble. Justement, c'est le théâtre lui-même qui clôture le film, c'est-à-dire une mise en abîme du cinéma dans le cinéma, ou du théâtre dans le théâtre. On ne sait plus. Ce dont on est certain, c'est que nous sommes touchés, jusqu'au cœur. New York est magnifique. La ville et les personnage rappellent un certain Woody Allen, les dialogues, eux, sont tout droit sortis d'un livre d'Oscar Wilde. S'agit-il d'un film féministe ? Même l'auteur se complaît à semer le trouble. Toujours est-il qu'on s'amuse, et qu'on apprend encore et toujours sur les torpeurs et les mensonges de l'âme humaine.

une comédie dans le style vaudeville moderne (quiproquos, chassés croisés...) assez prévisible et sans grande inventivité. quelques rares sourires, pas grand chose à se mettre sous la dent, il faut juste laisser le temps passer... O. Wilson comme toujours insipide, seules J. Aniston en hystérique et I. Poots au charme discret tirent leur épingle du jeu.

Hier soir j'ai vu un film avec un casting royal : Owen Wilson, Jennifer Aniston, Imogen Poots, Rhys Ifans, bourré de quiproquo, de péripéties amoureuses, avec un psychiatre et des personnages névrosés du monde du théâtre de Broadway. Ah, bon, tu as regardé un film de Woody Allen ? Non, mais cela y ressemblait beaucoup. Voilà comment on pourrait qualifier le film, comme un lointain cousin du cinéma du plus célèbre des réalisateurs new-yorkais. C'est très divertissant et les quiproquos qui parsèment le film apportent beaucoup de piquant à une comédie plutôt vieille école, où les acteurs de théâtre sont des stars et les call-girls des actrices aspirantes. Les démêlés sentimentaux de tout ce petit monde fournissent une distraction gentillette, mais peinent quand même à dépasser cet aspect récréatif et à donner au spectateur plus qu'une comédie sympathique, mais peu enthousiasmante au final. On se laisse prendre par les imbroglios professionnels et sentimentaux de cette troupe de théâtre, mais on ne peut s'empêcher parfois d'être parfois distrait de ce qui se passe devant nous. Les acteurs font le boulot, mais ils n'ont pas à forcer, astreints qu'ils sont, à des partitions qui leur sont habituelles, hormis et c'est notable, pour Jennifer Aniston en psy aussi inefficace et indiscrète que tyrannique. Elle est vraiment désopilante. Mais l'ensemble ne demeure qu'une comédie new-yorkaise de plus qui, pour agréable qu'elle soit, ne restera pas mémorable. Gentillet, assez comique, mais pas indispensable.

Comédie sympathique mais rien d'extraordinaire. Le casting global est intéressante surtout son héroïne principale. Toutefois, la mise en scène manque d'originalité et d'intensité.

C'est LA comédie dont tout le monde parle. Après une succession de films assez noirs, cette comédie réjouissante, découverte un soir de pluie, fait du bien aux zygomatiques. Alors, clairement, ce film pourrait être signé Woody Allen : très bavard, dialogues millimétrés, New York, des amants, une call girl, des femmes trompées, le judaïsme en filigrane, le milieu arty, une psy, un humour absurde et décapant, du jazz en fond sonore et une actrice blonde et sexy, clone de Scarlett Johansson. On s'y croirait. Et d'ailleurs on s'en fout. Bogdanovitch imite si bien le maître qu'on ne lui en veut pas. Loufoque, délirant et intentionnellement peu crédible, le film est délicieux, les acteurs sont au diapason (mention spéciale à Jennifer Aniston), et même si la mécanique s'essouffle un peu au dernier tiers, il a eu le même effet sur moi que quelques coupes d'un très bon Champagne. Santé ! (Voir Le film d'Ariane sur Facebook)

Un vrai vaudeville américain, jubilatoire avec un humour très New-Yorkais très proche du style de Woody Allen, les situations absurdes valent par des dialogues précis et enlevés et une belle interprétation. Une belle leçon de cinéma américain qui sait aussi être subtil et fin.

Un petit vaudeville moderne dans les coulisses de Broadway. Il n’y a ici rien de très original, mais j’ai passé un bon moment de rire et de divertissement. Après quelques minutes poussives, le rythme est totalement maitrisé et enchaine les coups de théâtre avec quelques pics de jubilation. Les personnages sont bien croqués et interprétés, avec en tête une découverte pétillante : Imogene Poots. J’ai bien envie de devenir metteur en scène à Broadway pour la faire jouer ! A part ça, le film reste très en dessous de ses modèles revendiqués (âge d’or hollywoodien, Woody Allen), et souffre aussi d’une narration en flash-back dont j’ai du mal à voir la pertinence. Sa nostalgie vers ce cinéma d’antan plaira sans doute aux amateurs de cette époque, mais je doute qu’ils se contenteront totalement de cela.

Un film très "théâtre de boulevard" avec des maîtresses et des portes qui claquent, bruyant et hystérique, pour pallier au manque d’intérêt d'une histoire convenue malgré quelques idées originales. Ça brasse beaucoup d'air et ça tourne en rond, et même si une belle énergie est dépensée par un casting impeccable et si on sourit, on s'ennuie au final devant le manque d'originalité et de finesse d'écriture de l'ensemble, les dialogues étant trop souvent plats et le film se contentant de jouer la carte du divertissement un peu vieillot, sans réflexions. Léger donc, pas désagréable en soi, mais un peu creux.

c'est du Feydeau à la sauce américaine, c'est un peu bavard, un peu hystérique, ça distrait mais ce n'est pas tellement drôle et c'est vu et revu. Pour amateurs de boulevard et de portes qui claquent...

Dix ans après sa dernière réalisation Peter Bogdanovich, un vieux de la vieille, enfile de nouveau le tablier et nous propose un petite comédie à l'ancienne, où les gags sont basés sur de l'humour que je qualifie de "situationnel". Un humour international donc, et trans-générationnel, qui fait aussi fi des religions et des appartenances ethniques ; idéal pour rire en famille, avec son banquier juif et sa nounou portugaise. Très semblable aux comédies de Woody Allen, le film va même jusqu'à avoir une simili Scarlett, qui n'a d'ailleurs rien à lui envier (physiquement tout du moins), en la personne d'Imogen Poots, absolument délicieuse. On rit, on est dépaysé, les acteurs sont bons et il n'y pas de chute de rythme. Bref, un bon moment de détente et de plaisir.