Derniers Avis : Toy Story 4 - Page 23

C est tres rare mais c est une suite reussie et emouvante donc allez y vous ne le regretterez pas.

SPOILER!!
Un film qui, à son annonce, a fait grincer pas mal de dents, et pour cause, il s'agit d'une autre suite de l'une des franchises d'animation les plus connues, sans doute la plus admirée toute générations confondu et dont le 3ème volet considéré par beaucoup comme le tire larme ultime et la fin parfaite ne fut finalement pas le dernier, donc évidement quand on t'annonce que l'aventure continue, même si c'est Pixar et que ces gens sont des Dieux de l'animation, on pouvait, et je le comprend, avoir peur de l'épisode de trop et d'une suite juste sympa, ce qui aurait été un peu triste après une note aussi positive...

Pour mettre les choses vite fait dans leur contexte, je n'était de base pas un fan de Toy Story, si bien que quand on m'en parlait, je disais le trouver juste très sympa... et j'avais aucun souvenirs si j'avais vu ses suites ou pas étant jeune, donc nostalgie.... BOF! Mais j'ai recouverts toute la trilogie y'a quelques mois et le 1er fut une claque immense et inattendu, alors que bah, j'le connaissais quoi! Mais connaissant un peu plus l'art de la mise en scène car bon, on évolue dans la vie, bah j'me suis rendu compte que merde quoi... quel chef-d'oeuvre...!!
Bon après je pourrai pas en dire autant des suites, que là je trouve très sympa, surtout le 3, mais pas au point de crier au film parfait!
Bref j'avais été voir le 4 en avant-première le Dimanche, car bon rater ce genre d’événement pour Toy Story et un Pixar en général? mais BIEN SÛR!!! Et je profite donc de l'avoir revu et en 3D cette fois (la 3D qui en passant est pas incroyable, assez étonné de la part d'un animé de ce genre, donc assez dispensable pour le coup, dommage...) pour maintenant vous donner mon point de vue...

Beaucoup des plus nostalgique diront que ce film est une très bonne suite mais, pas indispensable, mais pour moi bien au contraire, on en avait besoin, et ça pour la raison 1ère... et indiscutable, Bonnie créer son propre jouet, SA création, qu'elle bricole avec une simple fourchette en plastique, un peu de colle et un bâtonnet en bois... et qu'elle chérira presque plus que ses jouets déjà fabriqués, et je trouve cette idée juste parfaite, c'est ce qui à mon sens, manquait vraiment pour compléter cette quadrilogie. Ce thème de la création nous fait nous rendre compte que parfois, on est jamais mieux servit que par soi-même et qu'il suffit de peu pour être heureux, juste un peu d'imagination et de créativité! Il suffit de se souvenir de notre enfance pour s'en rendre compte, une feuille de papier, de la ficelle, un crayon, un bâton ou du carton, TOUT était bon pour s'occuper et développer notre imagination... donc juste pour ça film, BRAVO!
Après évidement au niveau des thèmes, l'amitié, propre à cette franchise, l'enfance même, nos liens avec nos jouets, notre imagination, créer des histoires, créer des gentils et des méchants, bref, l'art du cinéma dans son plus simple appareil! Le début de relation entre Woody et Fourchette qui dénonce un peu le quotidien entre 2 potes dont 1 dépressif et l'autre qui essaie de lui redonner goût à la vie et essaie de le faire sortir de son confort pour franchir le pas et avoir confiance, un peu une métaphore de ce pote timide qui arrive pas concrétiser ou juste s'approcher de son crush, je trouve ça très mignon!
Le fait d'être adopté, de se trouver un(e) propriétaire, la rencontre, l'attachement, l'admiration, mais je vois aussi encore une fois, ça comme une métaphore de trouver l'âme sœur, et dans ce film, pas forcément la personne qu'on pense et qu'on vise, je trouve ça très noble de montrer que parfois le bonheur ne se trouve pas forcément où on l'attend! On peut aussi relever, comme dans la plupart des films d'animation, la confiance en soit, garder espoirs, oser les choses même risquées, ici par rapport au motard canadien, qui par ailleurs est une critique de la publicité "mensongère" et manipulatrice, et avec tout le respect que j'ai pour la télévision en général et la publicité (assez peu), juste... MERCI!
Et je pense ne pas avoir besoin de relever le féminisme, clairement surligné en rouge fluo et assaisonné de paillettes multicolores qui clignotent, bref la femme forte, indépendante et débrouillarde, mais ce qui ne l'empêche pas d'avoir des compagnons et de pas forcément vivre ses aventures en solo ET ne cache pas ses sentiments amoureux, donc vraiment vu son traitement, je pense qu'on pouvait pas rêver mieux comme évolution, en plus d'être assez cohérente avec ce qu'on nous propose au début! De plus c'est encore une métaphore sur le fait de ne pas rester dans son confort, de savoir franchir le pas et de vivre son indépendance! Détail amusant, on pourra remarquer que les prénoms des moutons sont je crois Bill, Bob et Loula, références très amusante au titre "Be bop a lula" créé par Gene Vincent (merci Google pour me donner un air cultivé, c'est cool! XD). Bon après y'a sans doute pleins d'autre références, que soit je n'ai plus en tête ou que j'ai simplement pas vu, mais pour avoir mélangé toute ces thématiques Pixar... CHAPEAU!

Je pense que le vrai défaut qu'on pourrait relever, c'est le fait que Buzz soit un personnage assez secondaire, mais ça encore passons, non surtout le fait qu'il soit un peu un personnage bête, qui ne réfléchit pas vraiment et se laisse influencer... pour un personnage qui a due pas mal évoluer depuis le 1er film et a vécu pas mal d'expérience et d'aventure, le voir là se faire "commander" par ses répliques de jouets franchement... surtout qu'il en devient un Deus ex machina, car quelle chance que ses répliques soient dans l'ordre du scénario pour le facilité... ça fait avancer l'intrigue bien trop facilement, même si oui c'est plutôt drôle, MAIS... bref Buzz est un peu décevant à ce niveau... et je rajouterai un détail perso, je trouve le calin final entre Buzz et Woody plutôt rapide, on parle quand même des 2 principaux de la franchise... en plus je parlais de personnage absent mais, la plupart des personnages connu un peu secondaire sont vraiment mit de côté, dommage, mais bon il fallait bien de la place pour les nouveaux personnages, qui au passage, on va en parler, son tous géniaux!

Bon déjà, et pour parler un peu de la VF car c'est important, Gabby Gabby qui est interprétée par Angèle, aussi jolie que talentueuse, bien que je ne sois pas un grand fan de toute ses œuvres, elle nous donne ici une prestation des plus émouvante et efficace, même si c'est plus les images qui parlent, son jeu est très bon! Pareil pour Jamel qui a su rester juste sans problème avec un personnage qui était fait pour lui! Audrey Fleurot en bergère, qui (ber)gère elle aussi, Marc Arnaud est un motard Canadien avec son accent BIEN québécois, et désolé les Québécois mais, avec tout le respect que j'ai envers vous, votre accent est tellement drôle XD je n'ai qu'une chose à dire "Oh Yeah!", et évidement Richard (FUCKING) Darbois et Jean-Philippe Puymartin,les grands habitués, rien à dire!

Un Pixar brillant, rythmé, drôle, malin, intelligent, réfléchit, référencé, à la mise en scène et aux messages toujours aussi marquant, ça sait doser, ça sait oser bref, je ne peux rien dire de plus à part que, Pixar vous êtes toujours autant des FOUS, on vous aime d'amour, j'ai pas tiré de larmes mais rare sont les séances comme là où j'avais les larmes aux bords des yeux tellement c'est puissant, vous nous balancez une histoire qui émeut, qui fait réfléchir, vous nous faite avoir des sentiments pour une PUTAIN de fourchette, et même si tout n'est pas parfait à mes yeux, surtout que j'avouerai avoir passé un 2ème visionnage moins intense et moins drôle, la surprise fut passé, mais je retiendrai 1h40 de PURES frissons, vous m'avez fait vibrer, vous êtes des génies mais vraiment, donc pour ça j'ai qu'un mot à vous dire.... MERCI !

Trop de banalités pour intéresser les grands enfants qui vont s'ennuyer
Film destiné qu'aux enfants
Décevant

J'étais toujours fan de Toy Story et le 3 avait été BRILLANT. Faire un 4e volet était risquéer de faire celui de trop mais on évite ce problème heureusement.

La logique est respectée et l'histoire tient la route il faut le reconnaître.

Chaque nouvelle histoire apporte son lot de nouveaux personnages en délaissant les autres et c'est le cas ici pour plusieurs personnages emblématiques de la série et c'est dommage...

Autre point qui perd en qualité : l'humour. Celui ci était omniprésent dans le 3 et l'est beaucoup moins dans le 4.

Enfin sans donner de nom dans le 3 on avait un vrai méchant qui nous embête jusqu'au bout et dans le 4 c'est différent.

Donc pour résumer : un bon divertissement dans la lignée des précédents mais de moins bonne facture.

Je suis un grand fan inconditionnel de Toy Story, mais après un superbe troisième volet, j'avais du mal à imaginer que la suite soit à la mesure. Du coup, je m'attendais à être un peu déçu... Et bien, je me suis trompé en toute beauté. Ce dernier opus de Toy Story est juste une merveille !
Ajout de plein de nouveaux personnages, tout aussi hilarants, et inventifs les uns que les autres. Un scénario riche en rebondissement, un rythme effréné, et une émotion finale à me serrer la gorge et finir avec les joues humides et des yeux de mogwaï !
Un grand bravo au studio Disney et Pixar. Non seulement TS4 est à la hauteur de la série, mais je le place même en haut du top de mes dessins animés préférés de tout les temps !
Il faudrait quand même qu'ils se calment un peu sur le jeu de la corde sensible, car je suis sorti du ciné totalement réhydraté tellement j'avais couler de larmes !
Ce Toy Story est magique. A voir et revoir !

Sorti en 1996, “Toy Story” s’est vu offrir deux suites à succès en 2000 et 2010. Conclue avec beauté avec la transmission des jouets d’Andy à Bonnie, nous ne nous attendions pas à découvrir un quatrième volet en 2019. L’épisode débute neuf ans en arrière nous expliquant pourquoi Bo Peep la bergère est absente du troisième épisode. Lors du retour au présent, les jouets vont assister au premier jour de Bonnie à la maternelle. Woody sa cache dans son sac d’école pour veiller sur elle. Très imaginative, l’enfant va fabriquer un jouet avec une fourchette en plastique trouvée à la poubelle. Fourchette prend vie et a du mal avec sa nouvelle condition de jouet et tente par tous les moyens de retourner dans les détritus. Très attachée à son nouveau jouet, Bonnie le vivrait très mal s’il disparaissait. Lors d’un séjour en camping car, la joyeuse bande, Fourchette et de nouveaux personnages vont vivre une aventure incroyable teintée d’humour et de nostalgie. Les studios Disney Pixar réussissent leur pari de faire perdurer une belle franchise en développant de nouveaux thèmes comme la transmission et la volonté d’indépendance.
Critique ici :
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Émouvant, drôle, touchant, triste, parfait, idéal pour tous public, il met un réel point final aux toy story! C'est le Disney qui a le plus de suite mais elles sont toutes géniales.

Toy story 4 a été une vraie claque visuelle et émotionnelle.
L'histoire est très bien rythmée entre les scènes d'horreur dans la boutique d'antiquité ou celles de poursuite dans les attractions de la fête forraine. Les nouveaux personnages de la fourchette et de la bergère apportent vraiment de nouvelles couches de lecture à creuser.
Bref Toy story 4 arrive à être une excellente suite ou conclusion de cette saga.

Excellent divertissement, dans la lignée des précédents. Ni surprenant, ni décevant. Et heureusement sans 3D !

20 ans après le second et 9 ans après le troisième qui devait être le dernier.
Toy story revient pour un quatrième film qui garde le charme de la saga.
On retrouve les personnes principal ( Andy, buzz l'eclair,....) et l'on y rajoute un petit dernier qui est une FOURCHETTE fabriqué par la petite fille.
L'humour est toujours bien présent et l'on espère a la fin que ce sera pas le dernier tant la magie opère a chaque fois.

Toujours excellent, mélange habile entre les genres aventure, horreur, romance. On adore. voix françaises excellentes, Audrey fleurot en bergere, Jamel Debouze en canari... enjoy!

Grande fan de Toy Story avec ferveur et de Woody que je possède moi même en jouet, jouet qui m'a appris des valeurs essentiels dont la loyauté qui est composante de sa personnalité. Je n'ai pas compris le fait qu'on lui retire sa personnalité pour en faire un jouet déloyal et n'ai pas su voir ce que les autres ont vu. Je n'ai pas été convaincu par ce revirement brutal de situation... Woody, je m'arrête au 3 pour toi.

Encore un nouveau chef d’œuvre de Pixar, les graphismes sont magnifiques, le tout est drôle et la fin est très émouvante

Cela faisait neuf ans. Neuf ans qu’on avait quitté Woody, Buzz et leurs amis. La franchise ‘’Toy Story’’, inauguré en 1995 est probablement une des plus riches en terme d’univers, et paradoxalement une des plus rares à l’écran (quatre épisodes en 24 ans). D’autant plus que pour beaucoup, la saga s’était terminé en apothéose avec l’épisode 3 où la boucle semblait être bouclé pour les jouets. Pourtant, Pixar ne l’a pas entendu de cette oreille en se lançant dans la création d’un quatrième opus. La crainte forcément s’est mis à envahir les esprits : ce quatrième film parviendra t-il à trouver sa légitimité et sa place après une trilogie parfaite ? Et la réponse est oui : ‘’Toy Story 4’’ en plus d’être une nouvelle fois innovant parvient définitivement à clore certains aspects de la saga.

Woody et les anciens jouets d’Andy vivent désormais chez la petite Bonnie. Mais alors que Woody est de nouveau délaissé par sa propriétaire, Bonnie lors de son premier jour de classe fabrique un nouveau jouet : Forky (Fourchette en vf). Ce dernier devient très vite le jouet préféré de Bonnie. Jusqu’au jour où Forky durant un voyage de vacances se jette hors du camping-car. Woody qui cherche à tout prix à rendre Bonnie heureuse se lance à la recherche de Forky. Le cow-boy n’est pas au bout de ses surprises.

Le risque était grand. Pas au niveau du box-office, c’est sûr, Pixar n’a (et n’aura) rien à craindre de ce côté-là. Cependant, au niveau qualitatif, on ne rigole pas avec la franchise ‘’Toy Story’’. Deux questions se posent : ‘’Toy Story 4’’ est-il déjà une réussite et ensuite est-ce un film utile à la saga ? L’un n’inclut pas forcément l’autre comme on a pu le voir avec une autre suite de Pixar : ‘’Les Indestructibles 2’’. En effet, si le film en lui-même était plaisant à regarder, il était aussi tout à fait oubliable et n’enrichissait pas vraiment ‘’Les Indestructibles’’ premier du nom (que ce soit en terme de thématiques ou en terme de nouveaux personnages marquant). Mais ce n’est pas le cas avec ‘’Toy Story 4’’ qui, en plus d’être très divertissant vient aussi apporter sa pierre à cet immense édifice qu’est ‘’Toy Story’’. Dans un premier temps, il faut reconnaître que cet opus est une réussite sur les plans de l’invention, de l’émotion et des visuels. Visuellement d’abord, ‘’Toy Story 4’’ est une pure merveille. Avec son budget blockbusteresque de 200 millions de dollars, le film émerveille par sa beauté. La précision des décors, le sens du détail (il y a beaucoup de poussières, pour illustrer le thème de la vieillesse au coeur du film), le travail de la lumière… tout cela rend délicieux la projection de ‘’Toy Story 4’’. On marche comme des gamins. Oui, mais voilà, ‘’Toy Story’’ est une franchise qui se différencie des autres franchises ‘’pour enfants’’. A la différence des autres œuvres de Disney, ‘’Toy Story’’ s’adresse aux enfants qui acceptent de grandir, qui acceptent de voir plus loin que leur nez. Bref, ‘’Toy Story’’ est d’une immense intelligence. Une intelligence qui passe avant toute chose par le plaisir de découvrir de nouveaux personnages (comme l’hilarant et presque poignant Duke Caboom) ou de nouveaux lieux (comme cette merveilleuse fête foraine ou cette inquiétante brocante). Une des plus grandes forces de la saga, c’est de rendre épique et démesurément grand des décors insignifiants pour l’humain. Ça ne rate pas ici ou tout est filmé à hauteur de jouets.

Mais tout le plaisir ressenti devant le film ne suffit pas pour répondre aux doutes des détracteurs de ce quatrième volet. Ne risquait-il pas d’être l’opus de trop, l’ ‘’Indiana Jones 4’’ de ‘’Toy Story’’ ? Et la réponse est non. Pour beaucoup, la fin de ‘’Toy Story 3’’ faisait office de conclusion. Des doutes étaient émis sur l’utilité de ce quatrième volet. Outre l’aspect pécuniaire de cette entreprise (ne nous mentons pas, ‘’Toy Story’’ cartonne), l’un des scénaristes Andrew Stanton a judicieusement souligné que ‘’Toy Story 3’’ mettait fin à l’histoire d’Andy (qui en grandissant a logiquement quitté ce monde) et pas à celle des jouets. A la fin de ‘’Toy Story 3’’, les jouets trouvaient une nouvelle propriétaire. Fin heureuse donc ? Non, douce amère car ce que montrait cette fin, c’était un éternel recommencement pour les jouets qui ne semblaient vivre que pour les enfants. Finalement, le début de ‘’Toy Story 3’’ où Andy a complètement délaissé ses jouets est tristement ce qui tôt ou tard arrivera avec Bonnie. ‘’Toy Story 3’’ était un excellent opus, pas une conclusion idéale. ‘’Toy Story 4’’ a compris cela et se sublime en se posant comme l’opus le plus mélancolique et triste (et non tragique comme pouvait l’être son prédécesseur). Dès le début, les enjeux sont posés : Woody (chouchou éternel d’Andy) est délaissé par Bonnie qui lui préfère son jouet fabriqué Forky. Mais les épisodes précédents n’auront pas servi à rien : Woody (clairement au centre de ce quatrième épisode) a acquiert au fil des trois films une forme de sagesse : la sagesse des anciens. S’il veut le bonheur de Bonnie, il sait rester humble sur sa condition et assume son statue ingrat de surveillant de Forky. Mais Woody est un jouet sur le retour, vieillissant. Et surtout Woody durant son périple va croiser Bo, la bergère. Disparue il y a 9 ans de cela (elle n’apparaît d’ailleurs pas dans le précédent volet), Bo est dorénavant un jouet indépendant, qui fait sa vie en dehors de toute considération pour les humains. Rien que ce personnage justifie à lui seul ce quatrième épisode tant il permet de dévoiler de nouvelles facettes de nos jouets préférés. En effet, il y a toujours eu une tristesse sous-jacente concernant le destin des jouets. Êtres devant sans cesse dissimuler leur vie aux humains, les jouets n’ont pas un destin très enviable. Ils sont destinés à amuser les enfants avant de finir abandonner. Certains de ces jouets finissent même par être dévastés (jusqu’à virer mal, comme ce fut le cas avec Lotso dans ‘’Toy Story 3’’. Ayant compris cela, la bergère a décidé de s’écarter du monde finalement cruel des humains. ‘’Toy Story’’ a toujours dit que le bonheur des enfants est plus important que tout autre chose. Ici, rien ne remet vraiment en cause cette affirmation. Pourtant, quel doit être le sort d’un jouet quand il n’est plus capable de procurer du bonheur à un enfant ? ‘’Toy Story 3’’ ne répondait que partiellement à cette question puisque le film ne prédisait aux jouets qu’un éternel recommencement (les jouets ne semblaient vivre que pour le plus grand bonheur des enfants et n’ont pas pour eux-mêmes). Woody sera confronter à cette dure réalité, se sentant de plus en plus inutile pour Bonnie (à mesure que Forkie prend conscience de son statut et s’accepte en tant que jouet). Mais à la différence d’un ‘’Tot Story 3’’, pas de recommencement : Woody a fait son temps. spoiler: Il le comprend et comprend pour lui qu’il est temps de se retirer. La fin du film, magnifiquement poignante a quelque chose de logique ; les films ‘’Toy Story’’ ont toujours refléter les différents moments de la vie (le premier film par exemple illustrait le moment où un enfant n’était plus l’enfant unique et devait partager son monde avec son ‘’petit frère’’). Il était donc logique que le vieux Woody (jouet ancien, construit dans les années 50) accepte de rejoindre la bergère et de quitter ses amis. Ayant admirablement servi sa cause, Woody a bien mérité sa retraite et aura jusque dans les derniers moments du film aider à rendre heureux les enfants et les jouets (notamment Gabby Gabby, ‘’l’antagoniste’’ du film). Cette fin ne,cherche pas à remettre en cause tout ce qu’avait fait ses prédécesseurs. En opposant les parcours de Woody et de Gabby Gabby (les deux protagonistes suivent un chemin inverse : Woody commence le film avec un propriétaire et s’en libère en fin de film là où Gabby Gabby vit dans la plus profonde solitude pour finalement se trouver une propriétaire),
le film décrit une nouvelle fois la quête du jouet à rendre heureux un enfant (le cas de Gabby Gabby) tout en proposant une manière de se retirer pour certains jouets (le cas de Bo spoiler: et de Woody
). spoiler: Ainsi, la fin est terriblement ambigü : est-elle heureuse ou malheureuse ? Woody se retire : est-ce pour lui une retraite méritée ou une forme de mort (la foire est d’une certaine manière un paradis pour jouets)?
Tant que ‘’Toy Story 4’’ n’aura pas de suite, chacun est libre de faire sa propre interprétation de cette fin, au demeurant ambigu.

Rien n’est plus beau pour un jouet que d’avoir un propriétaire. Le film rappelle cela avec Gabby Gabby (qui n’a jamais eu de propriétaire à cause de sa boîte vocale défectueuse). Cependant, un jouet est-il destiné à servir, servir et encore servir son propriétaire ? N’y a t-il pas d’autres alternatives ? ‘’Toy Story 4’’ pour la première fois dans la série propose de répondre à cette question avec le personnage de Bo ( spoiler: puis de Woody
). Film sur la vieillesse, ce quatrième volet est une nouvelle fois génial. Si on peut regretter l’abandon de plusieurs parcours de personnages (comme Buzz), le film propose une évolution si riche concernant Woody qu’on est prêt à le lui pardonner. Intelligent, drôle, émouvant, poignant et inquiétant (on entend la chanson ‘’Midnight, the Stars and you’’ présent dans ‘’Shining’’ de Kubrick), ‘’Toy Story 4’’ est sans aucun doute une des œuvres récentes les plus matures de la part de Disney et Pixar.

Bon et bien tout le talent est là. Au bout de 4 opus la réussite est toujours au rendez-vous. Si le film peine à trouver son rythme lors des 20 premières minutes et ce malgré une sublime séquence d’ouverture impeccable sur le plan technique, les doutes qu’on avait lors de la bande annonce s’évaporent très vite. En presque 25 ans et pas loin de 10 ans après le chapitre 3, Toy Stroy touche encore petits et grands et clos sa franchise de la plus touchante des manières. Même le nouveau venu avec son allure déglinglo mais « récup » et message écolo, joue de son atout charme, sacré Forky ! (même le nom est top).
On a finalement grandit avec la saga avec le même plaisir immense, toujours renouvelé, comme les idées transmises et thèmes abordés sur la croisé des chemins entre le monde adulte et l’enfance. Au-delà de la magie Pixar c’est bel et bien l’étendard Toy Story qui a fini par nous conquérir. Créativité de tous les instants avec toujours ce brin d’émotion permanente… Toy Story fera date, « Vers l’infin… (Oui, allez on n’a pas s’en empêcher) requiemovies.over-blog.com/