Derniers Avis : Fonzy - Page 2

Fonzy est une comédie sympathique permettant de passer un bon moment .
Le sujet est originalement traité et évoque certains cas (le handicap particulièrement) .
L'histoire comporte quelques rebondissements et un peu d'inattendu en restant claire et cohérent .
Le scénario est bon .
Un bon dialogue .
Une bonne fin .
Des personnages.
Garcia ,Fleurot , Jean-Baptiste ,Hernandez ,Verino ,Tsamere
... sont très crédibles .

Je dois avouer avoir eu à priori avant de voir ce film car je trouve que les comédies françaises sont souvent de mauvais goût trop de vulgarité, de conventions, d'égocentrisme. Mais là j'ai trouvé beaucoup d'agrément dans ce films, de bonnes idées, un José Garcia qui n'en fait pas trop. Les personnages sont tendres et émouvants à mon sens. Il n'y a pas à faire de comparaison et je trouve injuste la note moyenne de ce film qui est une vraie bonne comédie sans trop de vulgarité.

Comédie sympathique et sans grande prétention... Je n'ai pas vu le film canadien « Starbuck », donc impossible de comparer. C’est gentillet avec un José Garcia plutôt bon. Ce n’est pas du grand cinéma non plus !

On s'éclate à regarder Fonzy. Sans rire ce film est très agréable à regarder. C'est une belle comédie plein de fraîcheur et de rythme. L'histoire est assez rocambolesque mais une fois qu'on l'a acceptée ça fonctionne.
José Garcia est formidable dans ce rôle de grand ado qui touche tout le monde par sa gentillesse et joie de vivre.
On a plaisir à voir le Arnaud Tsamère et aussi Lucien Jean Baptiste.
La BO est aussi très sympa.
La réalisatrice réussit à nous faire rire et à passer de l'émotion aux spectateurs alors que demander de plus.

Ce n’est pas le meilleur José Garcia, mais ce n’est pas le plus mauvais non plus. L’entame a pourtant de quoi faire craindre le pire pour la suite des événements, tant le comportement de ce jeune adulte parait exagéré devant les magazines qui s’offrent à lui, si exagéré qu’on obtient une caricature quasi parfaite. Heureusement, ça ne dure pas car le ton vire tout de suite au davantage sérieux, tout en gardant une certaine légèreté pour dépeindre la psychologie immature (ou tracassé, pour être plus clash) de celui qui deviendra le personnage principal. Pour ceux qui n’ont pas vu "Starbuck", "Fonzy" se révèlera plus ou moins divertissant. Tout du moins jusqu’à l’apparition de Solal Forte, constamment dans le surjeu, à un tel point que son personnage devient instantanément, excusez-moi du terme, chiant. Extrêmement chiant. Et fatalement insupportable. Ensuite on sent que ça n’avance pas, que ça piétine, que ça traîne en longueur : les scénaristes, parmi lesquels la réalisatrice Isabelle Doval, paraissent encombrés, noyés dans l’impasse, perdus dans cet espace vert à la recherche d’une porte de sortie cachée par les fumerolles de poudres colorées dont il est difficile d’en comprendre la signification. Le tour de passe-passe est trouvé en allant chercher celui qui manque et que bien du monde aurait (eu) tendance à oublier : l’enfant handicapé. On pense alors que "Fonzy" a trouvé un nouvel élan. Mais l’élan tourne encore un peu plus à la caricature, avec cet avocat d’opérette. Toutefois, l’épilogue trouve sa fin, assez logique en soi. Logique en regard des lois, logique dans sa morale. En somme une logique quelque peu contradictoire. Là-dedans, seul José Garcia semble heureux de son rôle et au sort qui lui est réservé, en proie au bonheur permanent à l’idée d’être papa. L’œil toujours vif, Gérard Hernandez lui donne joliment la réplique, à l’opposé exact de son personnage qu’il interprète dans "Scènes de ménages. Lucien Jean-Baptiste frise la caricature en avocat, pour lequel s’inscrire au barreau n’est qu’une formalité. Arnaud Tsamère tient un rôle largement sous-exploité en regard des enjeux, tandis que la belle Audrey Fleurot amène un peu de charme sans véritablement convaincre. Pour les autres… c’est correct mais sans plus. "Fonzy" est un long métrage qui s’oublie aussi vite qu’il a été vu, et n’apporte rien de plus par rapport à "Starbuck". Un film totalement dispensable donc, pour lequel la réalisatrice a eu bien du mal à suivre le fil conducteur, et dans lequel elle n'a réussi à intégrer de quoi susciter de l'émotion chez le spectateur. Normal après tout, puisque ce n’est pas SON fil conducteur mais bel et bien celui de "Starbuck". Comme quoi, il est difficile de suivre une idée qui n’est pas la sienne… et qu’on ne parvient pas à adapter sous son propre point de vue. Alors quant à insérer des idées nouvelles, et des émotions, c’est encore plus compliqué…

Voir "Fonzy" d'Isabelle Doval, le remake de "Starbuck" (2011) après avoir vu le film original de Ken Scott laisse pantois mais aussi nous instruit sur la tendance nombriliste du cinéma français confortablement protégé par son système unique de subventions. Le réalisateur canadien qui avait déjà à son actif les scénarios des très réussis "La grande séduction" (Jean-François Pouillot en 2003) et "Maurice Richard" (Charles Binamé en 2005) avait eu pour "Starbuck" une idée aussi géniale que loufoque. Un adolescent attardé qui entre difficilement dans la quarantaine se voit rattrapé par son passé de donneur de sperme anonyme que 142 de ses plus de 500 enfants ont envie de bafouer au nom de l'idée folle mais bien dans l'air du temps d'exiger le droit à une transparence totale. Le film jouait très habilement sur l'apprentissage brutal du sens des responsabilités par David Wozniak dit "Starbuck", employé moins que modèle de la boucherie familiale où il est un livreur au rendement plutôt erratique. Le talent de Ken Scott comme beaucoup de ses collègues québécois consiste à donner une tonalité véridique à une situation improbable pout en tirer le meilleur parti comique. Isabelle Doval et son époux José Garcia ont flairé la bonne affaire en raison du succès d'estime du film original qui dans leur esprit et celui des producteurs ne demandait qu'à être prolongé. La carrière de José Garcia étant, depuis ses très hasardeuses tentatives hors de son champ de compétences, plus que ralentie, ce remake tombé du ciel était sans doute une occasion de la relancer. Le scénario ne s'écartant pas d'un pouce de l'original hormis la boucherie transformée en poissonnerie (quelle audace !), on s'imaginait que la part belle allait être donnée à l'acteur comique pour imprimer sa patte sur ce rôle en or. La tâche était certes ardue, Patrick Huard alias "Starbuck" ayant fortement imprimé le personnage de sa marque. Mais il y avait sans doute un créneau à la portée de José Garcia, si le petit frère un peu timoré de Serge Benamou (rôle mythique de Garcia dans la saga "La vérité si je mens") avait pris la place de Fonzy. Rien de tout cela, l'acteur qui à trop vouloir jouer contre-nature à peut-être définitivement abîmé son talent comique semble en perdition faisant de ce film aux ressorts comiques une sorte de mélo où maladroitement il livre une prestation à mi-chemin entre le Dustin Hoffman du "Lauréat" (Mike Nichols en 1968) et celui de "Kramer conte Kramer" (Robert Benton en 1978). Comme absent, l'acteur autrefois génial, erre comme une âme en peine et ses partenaires ont beau faire le maximum pour le tirer de ce mauvais pas rien n'y fait. Encore une occasion de ratée pour l'ex-partenaire vibrionnant d'Antoine De Caunes qui faisait les beaux jours de "Nulle part ailleurs". Espérons qu'il ne va pas désespérer les producteurs qui veulent encore croire à la résurrection de son énorme talent qu'il a hélas un peu trop galvaudé dans des recherches hasardeuses.

Un petit film intéressant , plutôt surprenant , car on s'attend une comédie un peu lourde avec cette brochette d'acteurs spécialisés dans le rire plutôt gras , et on a en fait un film assez subtil qui essaye de poser la question de ce problème d'éthique. Les dialogues sont parfois un peu faibles, mais les acteurs sont vraiment excellents et relèvent le niveau. Garcia formidable tout en subtilité et finesse, tous les jeunes premiers sont très bons , Audrey Fleurot est délicieuse dans ce rôle de femme psycho- rigide, J Baptiste est impeccable mais surtout Gérard Herandez , surprenant dans son rôle plein de subtilité et de finesse , vraiment excellent , quel bel acteur qui n'aura pa eu la carrière qu'il méritait au cinéma.

Une comédie pas mal plutôt originale.
L'histoire est agréable et José Garcia est convaincant dans le rôle de Diego alias Fonzy.
Audrey Fleurot et Lucien Jean-Baptiste sont satisfaisants et tous les autres acteurs sont corrects.
L'ambiance est sympathique et les gags et les répliques sont assez convenables, la morale sur le besoin de connaître son géniteur pour se construire est plaisante.
Un film donc pas mauvais avec un personnage principal plutôt attachant, on passe un bon moment dans l'ensemble.

Je ne comprends pas pourquoi il y a autant de critiques négatives, j'ai regardé sur des sites de VOD, ici. Et même s'il ne mérite pas l'oscar, on a une très belle histoire, suffit de suivre. La raison, le but de tout ça, c'est touchant. Il l'a fait avec son cœur. Si tout le monde pouvait en faire autant, plutôt que de penser qu'à soit !

Nul... Nul... Nul... Copie points pour points de Delivery Men !!! Déçu des producteurs Français... Pas capable de faire un film sans copier les productions américaines...

"Fonzy" (2013) la une (RTBF) le 01.08.2016

Ce film respire la facilité et l'envie de gagner de l'argent sans trop se fatiguer, ni trop se creuser les méninges ! Cinq scénaristes : pas étonnant( qu'on retrouve dans l'histoire de tout et n'importe quoi mélangé n'importe comment... Doval n'a voulu prendre aucun risque (et pas trop de fatigue) en embauchant son mari pour jouer le rôle principal : c'est sûrement à lui et à lui seul qu'on doit les 416 000 entrées en salles, pas pour l'originalité du récit : une copie bien inutile et mauvaise de "Starbuck" On est bien loin du million d'entrées de "rire et châtiment" précédent film de "l"épouse de"
On aurait pu tirer meilleur parti du thème de base qui ouvrait le champ à beaucoup de pistes humoristiques, sensibles et ne menant pas, une fois de plus, au football qu'aime Garcia,(on va finir par le savoir), franciser le sujet puisque tous les dons d'organes ou de sperme payant sont interdits en France... Non, place au copier/ coller sans imagination. Au vite fait mal fait, au business plutôt qu'à la création... et on s'ennuie en attendant en vain un peu d'originalité. La mise en scène, comme le reste manque de travail...
Ne parlons pas du casting, pas plus imaginatif que le reste de ce travail bâclé : qu'est-ce que (à six mois de la retraite) Gérard Hernandez est allé faire dans cette galère ?
willycopresto

L'histoire, tirée du film canadien "Starbuck", est si incroyable que le film se laisse regarder avec intérêt, même s'il s'agit d'un remake.

Je note ce film sans avoir vu Starbuck, et je l'ai trouvé cool, un bon divertissement, quand j'aurai vu Starbuck peut être que je préférerais l'original à la copie mais pour l'instant celui là est plutôt sympathique, et Lucien Jean-Baptiste fait la diff.

Mauvais remake, même les scènes identiques sont ridicules : manque d'inspiration. Aucune originalité sortant du film.

Une petite critique sincère et utile .
Fonzy reprend la trame du film original, Starbuck, et n'apporte vraiment rien de nouveau, contrairement à ce qui avait pu être dit à sa sortie ( développer la place des parents "élevant" : leurs rôles se résume à des potiches).
Or, si le film québécois était des fois frustrant par sa langue incompréhensible ( et des sous titres plus que clairsemés) , ce remake français brille par ces choix curieux, voir dignes de l'incompétence : les deux scènes originales et majeures du film de départ ont disparu..
Donc, si vous devez en voir un des deux, l'original l'emporte haut la main, et vous fera passer un gros moment.