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    A Touch of Sin
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    3,7
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    229 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    Superbe mise en scène (sur un scénario un tantinet paresseux et prévisible quand même).
    Mais le regard porté est cinglant! Violent! Et dénué de tout moralisme.
    Un vrai Film Noir moderne.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2014
    Jia Zhang-Ke nous propose un tableau de sa Chine contemporaine. La violence est de mise, le scénario en transpire. J'avoue être un tantinet déçue par le résultat final. Une facilité dans la mise en scène ou il n'y a aucun partie pris. En soit, ce n'est pas une mauvaise chose, mais çà enlève un quelconque suspens ou sueur au front. Dans ce sens, le "Only God Forgives" de Nicolas Winding Refn, qui présente un schéma de violence inouïe semblable, est beaucoup mieux aboutie.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2017
    Clin d’œil évident à A touch of Zen, sauf qu’ici se réunissent quatre portraits d’injustice accablée dans quatre régions et milieux amenant à une légitime révolte.
    Face aux maltraitances des ouvriers indigènes comme immigrés, des cruautés animales, de la trahison d’un patronat qui a vendu une mine d’Etat en milieu rural à la corruption privée, aux pots de vin et aux détournements de fonds du village, un syndicaliste qui s’époumone dans le désert en menaçant de dénoncer le scandale ne supporte pas l’humiliation supplémentaire d’avoir été viré et battu en public.
    Entre les devoirs sclérosants de la famille et des coutumes, l’ennui chronique dans l’étroitesse de son village, un homme assume sa schizophrénie par des échappées éclairs où il part dans les grandes villes pour y jouer les desperados.
    Lasse de jouer l’éternelle maitresse auprès d’un homme marié, une jeune citadine réceptionniste d’une maison chaude se fait humilier et agresser par de salaces escrocs bien connus et haïs dans la région.
    Conditions abominables de travail à l’usine, asservissement de luxe en tant que serveur dans un grand hôtel, un jeune homme ne trouve que tristesse et persécution auprès d’un type qui veut se venger d’une vieille histoire et d’une fille qui se joue de lui.
    Au-delà de ces courts métrages, tout de même un peu longs et lourds mais dénonçant efficacement la misère et l’écrasement des plus démunis dans le monde du travail ou du cœur, ce film Chinois raconte quatre spectaculaires pétages de plomb. A l’instar de Chute libre de Joel Schumacher, dès qu’on a compris qu’avait craqué la digue du droit et de la raison, on n’ose plus imaginer les éclats de l’explosion suivante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Effet collatéral de la gueule de bois du 31 ? Je n'ai pas eu devant "A touch of sin" le coup de foudre espéré.
    Pourtant le film de Jia Zhang-Ke, récompensé à Cannes, était précédé d'une critique élogieuse.
    Les quatre histoires qui le composent formaient, à en croire L'Obs, "une photographie implacable du marasme social chinois, un film de sabre revu et corrigé à l'aune du capitalisme sauvage".
    Je ne demandais qu'à le croire.

    Certes, ce film kaléidoscopique donne à voir la Chine contemporaine avec une lucidité qui le rapproche du documentaire
    Certes cette approche documentaire n'est pas exclusive de la stylisation d'un réalisateur au sommet de son art dont les précédents films (Still Life, The World) démontraient déjà la maîtrise.
    Je me suis hélas un peu ennuyeux face à ce film à sketches qui présente successivement un employé en croisade contre les dérives du système, un travailleur migrant transformé en petite frappe, une employée de night-club qui assassine le client qui veut abuser d'elle et le jeune homme broyé par un système qui le ballade de petits boulots en espoirs d'amour déçus.
    Dans le même registre du polar chinois quasi-documentaire, j'avais préféré "People mountain, people sea" de Shangjun Cai, "Blind shaft" de Li Yang ou "Mystery" de Lou Ye.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Belles images, mais c est decousues, et n apporte pas grd chose. Dommage !
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    Je ne mets qu'une seule étoile car moi aussi, comme une autre personne qui a posté une critique, j'ai vécu un vrai calvaire dans mon fauteuil.
    Le propos du film est intéressant mais il y a vraiment trop de tensions et de violences, c'est insupportable.
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2016
    Réalisateur frondeur qui n’a eu de cesse de dénoncer les errances du pouvoir chinois et les dommages collatéraux qu’elles impliquent, Jia Zhang-ke trouve en quelque sorte une consécration avec ce Touch of sin qui peut être considéré comme l’aboutissement de sa démarche artistique, aussi bien sur le plan esthétique que sur le plan politique. Effectivement, là où des réalisateurs autrefois engagés comme Zhang Yimou ou Chen Kaige ont tourné leur veste en mettant en scène des épopées à la gloire de la Chine éternelle, Jia Zhang-ke continue d’explorer les lignes de failles du régime. Il dénonce ici une société marquée par la violence sociale qui finit par exploser sous forme de violence verbale et physique. Bref, il filme un pays au bord de l’implosion, traversé par des contradictions internes absolument inconciliables. D’un côté le régime se veut toujours communiste, mais de l’autre, c’est bien l’argent et la corruption qui règnent en maître absolu dans le pays. Inspiré par les suicides dans l’usine Foxconn, mais aussi par des faits divers généralement étouffés par les médias aux ordres du pouvoir, le film dresse un tableau à charge vraiment terrifiant. Cela va donc bien au-delà du cinéma et constitue un témoignage de premier ordre sur la Chine actuelle.
    Yves S
    Yves S

    17 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 janvier 2020
    Très mauvais ! On comprend l intention du réa de montrer la violence sourde qui explose par moment gratuitement ! Déprimant !
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    (...) Prix du scénario au festival de Cannes 2013, A Touch Of Sin est une mise en abîme de la Chine contemporaine, le film nous dévoile un pays gangrené par la corruption et la violence. Longtemps considéré comme un Etat du Tiers Monde par les occidentaux en raison de son histoire (le communisme comme doctrine politique dans un monde capitaliste) et de son régime dictatorial, la Chine a depuis une vingtaine d'années rattrapé puis dépassé ce retard en devenant la première puissance mondiale. Au prix d'un développement effréné exigé par une mondialisation à laquelle le pays n'était pas suffisamment préparé, obligeant un peuple à se soumettre à cette idéologie. C'est ce que Jia Zhang-Ke nous raconte à travers l'histoire de 4 personnages vivant dans 4 régions différentes, représentative de la situation actuelle. La conscience de ces nouveaux indignés est une métaphore du soulèvement et de la révolte qui gronde dans ce pays...(...) A voir car cela reste une vision lucide et réaliste d'une Chine qui court à sa perte en sacrifiant l'humanité sur l'autel du capitalisme roi (...)
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    A Touch of Sin suit le destin violent de plusieurs protagonistes à travers le coté obscur de ce pays et qui ne lui en fait pas vraiment une pub.

    Témoignage assez fidèle de la Chine contemporaine, et bien que j'ai préféré "People of sea, People of mountain" passé inaperçu il y a quelques mois, le film reste un bon cru 2013.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    La vie, c'est violent. Le monde, c'est violent. L'argent, c'est violent. Le travail, c'est violent. L'amour, c'est violent. Donc le cinéma, c'est violent. Un mineur dégoûté par la corruption de ses dirigeants. Un homme pensant qu'il est plus facile de tuer que de travailler. Une hôtesse à moitié violée par des clients se croyant tout permis. Un jeune homme passant de petits boulots en petits boulots sans avoir de vrais buts. Un portrait de la Chine contemporaine sans concession vu par le réalisateur de Still Life.

    On connaît les inégalités sociales qu'il peut y avoir dans beaucoup de pays, c'est aujourd'hui le tour de la Chine. Divisé en quatre parties, le cinéaste veut embrasser le plus de sujets possibles pour que sa peinture sociale soit crédible. Ce ne sont pas des héros qui intéressent ici Zhangke, mais les laissés pour compte. Trop de pression et de dévalorisation sont commises chaque jour pour que l'être humain puisse se révéler dignement. Des actes quotidiens a priori banals mais qui peuvent, un beau jour, détruire un individu.

    La colère contre des patrons qui ne font que s'enrichir. La paresse de passer une vie monotone avec sa famille. La luxure de plaire à des hommes déjà mariés. L'avarice des employeurs qui arnaquent ses ouvriers. Un seul mot pour décrire les maux de cette société : l'argent. Une seule solution pour détruire ce problème : le prix du sang. Grâce à une extrême précision formelle (notamment le premier épisode, intense), un cadre très soigné et une mise en scène chirurgicale, le chinois accompagne le spectateur vers des terrains poisseux où personne n'aurait envie d'aller. Un hôtel si superficiel qu'il en devient terrifiant. Un sauna sans aucune chaleur. Un village ressemblant à un terrain de mine...

    A Touch of Sin est une œuvre conséquente qui demandera une certaine réflexion après sa vision. Quelles sont les conséquences de ces humiliations quotidiennes et d'où viennent-elles ? Dommage cependant que l'intensité du récit baisse au fur et à mesure que les épisodes s’enchaînent. Mais cela n'a pas tant d'importance, car le message de Zhangke est clairement passé et l'âpre réalité sociale nous est apparue en pleine figure.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    Inspiré de faits divers réels survenus dans la Chine d’aujourd’hui, le film suit les instants qui ont précédé le passage à l’acte de quatre meurtriers. Le premier tire à tout va pour dénoncer la corruption dans une mine de charbon ; un immigré « s’amuse » avec son fusil ; une femme craque contre le harcèlement sexuel et le dernier n’en peut plus des petits boulots.

    Quatre destins qui basculent dans une violence impitoyable. Quatre « justiciers » aussi brutaux que ce que la société leur inflige. Exode rural massif, précarité du travail, deshumanisation des tâches à la chaîne, environnement méprisé, prédominance de l’argent, montée des mafias, dissolution de la personne dans le collectif mais montée de l’individualisme… Pas simple de passer en un demi-siècle de la dictature maoïste à celle de l’ultralibéralisme !

    C’est ce choix, où ce refus, que montre le film de Jia Zhangke. Le désarroi de quatre personnages en quête de repères et qui finalement perdent leur âme. La mise en scène est d’une maîtrise absolue. Avec des plans d’une grande modernité et une caméra virtuose pour saisir ces campagnes délaissées et défigurées, comme ces villes grouillantes mais inhumaines. Il n’empêche, la solitude est partout.
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    18 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2014
    Après visionnage de cette purge cinématographique une question se pose: pourquoi ? Pourquoi est-ce une succession de petites histoires sans intérêts mais surtout sans fin ? Pourquoi n'y a t-il aucuns liens entre ces mini-fables ? Pourquoi cela dure aussi longtemps ? Autrement, comment a t-il pût rafler autant de prix, et notamment celui du meilleur scénario ? Vous avez 4 heures...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Le meilleur film de 2013 : ample, violent mais sans complaisance,un film de genre, politique mais jamais didactique.
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2013
    Comment ne pas voir un film dont les critiques sont dithyrambiques ! Nous n'avons pas voulu les lire avant, trop curieuses de découvrir par nous-mêmes Le Prix du Scénario du Festival de Cannes 2013, un must des sorties de cette fin d'année.
    Ce film, ou plutôt quatre épisodes apparemment sans rapport entre eux, est basé sur des fait réels. Étonnant que Jia Zhang-Ke ait pu le tourner puisqu'il décrit une Chine où il ne fait pas bon vivre.
    Tout le long du film, il dévoile les contrastes, les contradictions et les failles de ce pays en pleine mutation : la Chine rurale face à une industrialisation déshumanisante avec les nouvelles megacities et la masse de travailleurs nomades, confrontés à la dureté d'un néo-capitalisme contrôlé par l'état. Les scènes avec les mineurs traduisent une terrible misère.
    Et une Chine moderne et citadine, sa jeunesse avec les mêmes goûts, mêmes marques, portables et tablettes que celle de chez nous : on serait presque tenté de se demander si Apple ne serait pas un sponsor...non, il n'y a certainement pas meilleur symbole de l'occidentalisation !
    Mais il y a aussi une oligarchie extrêmement riche, "équipée" de tous les signes occidentaux de richesse comme le sac Chanel, les lunettes Ray-ban, ces mêmes chinois que nous retrouvons à Paris dans les magasins des grandes marques du luxe international.
    L'oligarque du film justement, considéré comme un traitre par les mineurs, se fait tuer dans sa belle Maserati - les taches de sang sur le cuir orange créent un tableau d'une beauté dérangeante, une scène tarantinesque ! Nous retrouvons une violence crue comme dans un western à la Tarantino, il y a même un peu de son humour noir. Les règlements de compte brutaux et sans nuances dans le film sont logiques, et un moyen spectaculaire de dénoncer l'injustice, l'humiliation permanente et la corruption.
    Les quatre personnages vivent dans une incroyable solitude, le mineur, seul dans sa révolte contre la corruption, le travailleur migrant, sans but dans sa vie, l'hôtesse en manque d'estime et de respect et le jeune travailleur qui se sent exploité et perdu. Le désespoir va les pousser à des gestes extrêmes.C'est l'arme finalement, qui sera le dénominateur commun entre ces personnages : elle va leur permettre le seul et unique geste possible pour se libérer !
    Heureusement, et comme pour contrebalancer le constat d'une société à la dérive et en faillite morale, il y a quelques scènes de théâtre traditionnel, belles et colorées qui nous rappellent que la Chine a encore souvenir de ses racines. C'est la scène de la fin qui donne une toute petite note d'optimisme : une scène d'un opéra chinois joué dans la rue, elle raconte l'histoire d'une jeune femme arrêtée pour meurtre, mais qui réussit à retrouver sa liberté.
    Ce n'est certainement pas un film de Noël, il est trop loin du Kitsch ambiant. Mais quel film !
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