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    Heli
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    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Ce film mexicain d'une grande noirceur malgré la relative douceur de sa belle fin est habilement mis en scène et montre crûment presque à la manière d'un documentaire la violence engendrée par les trafics de drogue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Un vrai petit bijou certainement pas financé par l'Office du Tourisme Mexicain mais peu importe. L'histoire, la mise en scène et les acteurs sont exceptionnels. C'est courageux de parler de la corruption au Mexique, de la violence quotidienne et de la pauvreté. On pense beaucoup à cette pauvre Florence Cassez...
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Il ne faut pas confondre "lenteur" et "intensité". Autrement dit, ce n'est pas en tournant des plans interminables qu'on construit forcément un chef-d'oeuvre. J'aurais dû me méfier, ayant il y a quelque temps passé un atroce moment devant "post tenebras lux", autre outil de torture mexicain. Vraiment trop facile d'obtenir sa carte de cinéaste à la mode en s'appuyant sur un pseudo alibi engagé, si c'est pour nous faire contempler pendant dix minutes des rideaux agités par le vent .
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    98 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Amat Escalante est sans conteste un cinéaste pour lequel les pincettes n’existent pas, référence faite notamment au final profondément troublant, voire choquant, de son précédent Los Bastardos. Heli, son nouveau long métrage, récompensé à Cannes pour sa mise en scène, est le portrait se voulant analytique et pessimiste d’un Mexique à la fois rongé par la violence et par la corruption. Oui, ici, le cinéaste mexicain n’est pas venu pour louer les mérites de l’universel amour ni même pour se marrer, certain qu’il est que le cinéma d’auteur se doit dès lors d’utiliser la violence et l’émotion de dégoût qu’elle peut engendrer pour mieux faire passer son message de dénonciation, pour que sa critique sociale semble plus réaliste. Pour autant, est-ce nécessaire de faire subir à ses personnages maintes tortures, autant physiques et psychologiques?

    Oui, c’est bien de cela dont il est question. Jeunesse désabusée qui croit malin de s’intercaler dans le monde diabolique du narcotrafic, voilà que les choses tournent mal, c’est un euphémisme, non seulement pour celui qui commet le larcin mais aussi pour tous ses proches, par procuration. Plus choquant encore, mais c’est une réalité sinistre, l’implication de la police dans cette abominable descente aux enfers. La corruption est sans conteste le mal le plus cinglant qui ronge l’état mexicain depuis de nombreuses années. Mais pas que. Amat Escalante tente par des moyens qui lui sont propres, la froideur, le pessimisme et la violence, de dresser un portrait qu’il pense juste de la classe malaisée de son pays d’origine. Si le metteur en scène s’était intéressé à l’immigration latine à Los Angeles, notamment, il en revient ici aux origines, en pleine contrée inconnue du pays de la Tequila, désert aride, oui, mais surtout déserté de toute compassion.

    L’homme, chez Escalante, est une animal doué d’une certaine humanité, pouvant parfois ressurgir tout comme rester cachée au plus profond d’individus commentant le pire, par ignorance totale d’empathie. Si le propos est sensé, s’il est attrayant, le cinéaste n’en reste pas moins minimaliste, faisant danser le spectre des Cartels de la drogue, invisibles, sur la tête de ses personnages, pantins dans une spirale de violente décadence. Le réalisateur s’emploie à offrir l’enfer à ses protagonistes et les privant de toutes responsabilités, faisant d’eux des victimes funestes d’un système crapuleux, d’un univers malhonnête et puéril. Je pense là à une commissaire de police qui ne voit en sa jeune victime qu’une opportunité de se taper un petit jeune. Décidément, chez le metteur en scène mexicain, l’heure n’est pas aux réjouissances. En dépit de la force émotionnelle que peut engendrer un tel film, le réalisme choquant de ses scènes clefs, on ne semble qu’effleurer son potentiel.

    Les longs plans évolutifs se succèdent. A ce titre, si la première séquence est habile, on peine par la suite à retrouver de l’inspiration dans la mise en scène d’Amat Escalante. Tout le monde s’endort jusqu’à la montée d’adrénaline que compose la livraison de deux gamins à une bande de voyous, qui s’en donneront à cœur joie pour les torturer. Il est donc triste, finalement, qu’un certain cinéma qui se réclame d’auteur, doit en arriver à choquer pour exister. Soyons francs, le cinéma d’Escalante, s’il fait parler de lui, s’est essentiellement du fait de sa violence primaire, de son approche inhumaine de situation sociale se voulant véridique. Le réalisateur n’est-il pas simplement un opportuniste qui voit en l’horreur perpétrée au Mexique par les cartels de la drogue un moyen de faire mousser son public? La question est pertinente. En tous les cas, nous sommes bien loin de l’excellence de Mateo Garone sur Gomorra, à titre de comparaison. 08/20
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Ce film est intéressant, dans le sens où il montre et dénonce une certaine violence qui ravage le Mexique aujourd'hui, celle liée au trafic de drogue, ainsi que la corruption.

    Mais il est réservé à un public averti, certaines scènes sont très difficiles (meurtres, tortures). Les paysages sont beaux, les acteurs jouent bien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Au Mexique, Estela, une jeune fille de 12 ans, sa famille et son petit ami vont connaître l’enfer pour deux paquets de cocaïne… Un engrenage de violence que raconte Heli, d’Amat Escalante. (...)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Bienvenu en enfer !
    Une famille pauvre composée du père et de ses deux enfants. La cadette est scolarisée. Le fils est marié depuis un peu moins d’un an, et le couple vient d'avoir un enfant. Père et fils travaillent dans une usine automobile non loin de là.
    Voilà le contexte.

    Pour le reste, chacun se souvient de ce que les médias nous renvoient de l'actualité du Mexique depuis maintenant de trop nombreuses années et c'est justement le sujet de ce film. La vie dans ces zones de non-droits ; Cartels de la drogue, paramilitaires, pauvreté de la population, enlèvements, viols et autres tortures, exécutions sommaires…
    Scénario sans concession aux images crues et parfois choquantes.
    La vie continue…on ne sait pas trop si c’est encourageant ou non...

    A déconseiller aux plus jeunes et aux personnes sensibles…
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Je m'attendais à une scène insupportable de violence. En fait, le film est pétri en général d'un climat lourd et malsain, bien plus que la fameuse scène en soi. Le propos est intelligent, dense mais son traitement ne convainc pas.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2014
    Très beau film. On sait tous plus ou moins quelles abominations sont commises au Mexique autour du trafic de drogue, mais cela reste lointain, abstrait. Ici, le spectateur reçoit la violence en pleine figure et assiste à la désintégration d'une famille par suite d'un tragique concours de circonstances. Héli est très émouvant avec sa violence contenue. Sa soeur par qui le malheur arrive tout autant. On pourrait ressortir désespéré mais la dernière scène met en scène les forces de la vie qui résistent aux forces de la mort. L'acteur qui joue Héli, Armando Espitia, est extraordinaire dans sa beauté douloureuse.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Encore une histoire sordide merveilleusement mise en scène par Amat Escalante qui me fascine ces derniers temps. Il a une façon tout à fait subtile de faire progresser son scénario petit à petit en nous présentant ses personnages et leur contexte sans liens apparents jusqu'à cette évènement déclencheur qui va bouleverser l'histoire. Dans celui-ci j'ai beaucoup pensé à Bruno Dumont dans la manière de suivre les personnages dans le désert sans musique et les scènes d'action particulièrement violentes. C'est toujours aussi magnifique, puissant et terrifiant à voir...
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2018
    L'arrière d'un pick-up. Un visage...
    Heli se découvre sur une violence muette, sobre et figée dans cette première scène implacable et immédiatement dérangeante de simplicité. Pas d’artifices. Pas d’hésitations de la part des bourreaux. Justement dosée, on devine l’inévitable à l’apparition de ce pont piétonnier inutile pour traverser une route si étroite. Bienvenue au Mexique, son sable chaud, sa pauvreté, sa guerre contre la drogue, sa violence repoussante et ses dommages collatéraux…

    Heli relate avec un attachement fort au réel, le quotidien de cette famille prise dans un déferlement d’horreur suite à une erreur lourde de conséquences. Le film ne prend pas le nom de son personnage principal mais de celui qui se fera le relais de cette violence sinueuse, née de la frustration, de l’angoisse, de la colère et de la vengeance.

    Amat Escalante filme sans concessions le douloureux renversement de vies modestes fauchées par la situation d’un pays en guerre contre lui-même. Tout en retenue, en pudeur, les personnages nous communiquent une espèce de léthargie rebutante au travers de leurs journées, comme si rien ne les animait vraiment. Parfois drôles à leur insu, ils suivent leur chemin, sans enthousiasme, sans écarts et, lorsque tout s’enchaîne, on en revient brusquement, dérangé, le souffle coupé, à la violence de l’introduction.
    Les actes sont directs, les paroles inutiles. L’horreur ne s’encombre pas d’ornements. Elle se déverse en un flot rapide d’agressivité et d’intimidation jusqu’à atteindre une scène de torture lente, dure, et perpétrée par de simples citoyens. Et en quelques minutes, on traverse tous les rouages d’un pays gangréné à travers ces bourreaux anonymes, simples citoyens que l’on devine payés par une police, elle-même soudoyées par les cartels. L’ellipse est faite. On est au début, secoué. On a déjà vu pire mais sans filtre, tout semble plus odieux.
    De là, les images crues s’éloignent et l’angoisse de l’absence arrive. Le quotidien antérieur aux événements n’est plus possible. Pas de retours en arrière. Comment continuer à avancer ? Grâce à une enquête policière improbable ? Grâce à ses inspecteurs désincarnés ? Grâce à vos proches ?

    Heli dépeint le Mexique sans filtre à travers le fléau du trafic de drogue. On est très loin d’un [Sicario][1] et l’aspect documentaire nous abandonne presque vidé sur le bord de notre canapé. Heli est une réalité dure à digérer qui nous confronte à ce que l’être humain peut/doit endurer et à ce dont il est capable. Et lorsque le générique de fin arrive, même si pour nous, il n’y a besoin que d’une télécommande pour couper court à cela, on reste avec le sentiment que cet écran de télé n’est qu’une fenêtre sur laquelle on vient de fermer les volets. Quelque part, en Amérique centrale, les personnages brisés continueront de survivre avec les conséquences démesurées de ces dommages collatéraux. Et si c’est là la volonté d’Escalante, même sans nous captiver pleinement sur le moment, alors Heli remplit parfaitement son contrat.
    selenie
    selenie

    5 453 abonnés 6 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Le réalisateur mexicain s'était fait remarqué déjà avec "Sangre" (2005) et le violent mais décevant "Los Bastardos" (2009). La violence au quotidien dans la société mexicaine reste son thème de prédilection avec ce troisième long métrage. Où comment montrer que la violence et la corruption est omniprésente et qu'elles peuvent vous atteindre même si vous êtes étranger à ce monde crapuleux... Avec un casting essentiellement amateur Amat Escalante signe un film âpre, beau et bon témoignage sur une société gangrénée. Malheureusement plusieurs scènes frisent le ridicule ou l'amateurisme notamment la scène de torture où le bourreau retient de façon flagrant ses coups ou bien cette scène où une fliquette fait des avances façon pute. La vengeance est aussi bâclée, n'oublions pas qu'il s'agit de kidnappeurS. On peut se poser la question de la morale sur le moyen d'une virilité retrouvée. Néanmoins le film est assez prenant et les jeunes acteurs plutôt bons. Prix de la Mise ne Scène au Festival de cannes 2013.
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Mouais... Au vu des bons retours presses, je crois que je suis passé un peu à côté du truc parce que je n'ai pas accroché plus que ça... surtout avec ce dernier plan qui m'a laissé dubitatif.... Espoir ou Fatalité? J'sais pas trop... tjrs est il que je n'ai pas trouvé l histoire vraiment captivante ni passionnante ... Pt être est ce simplement le rythme assez monotone qui m'a donné cette impression...
    Il y a de bonnes choses comme la photo ou la très bonne interprétation de l'ensemble des acteurs,des images fortes (voire Très fortes!) et un réalisme assez impressionnant qui donne toute son 'intensité" au film.... Mais je n'ai pas accroché, tout simplement.... Un peu comme "los bastardos" ou " miss bala"...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 173 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2016
    Le jury de Cannes devait être un peu sadique pour décerner à Heli le Prix de la Mise en Scène au Festival 2013. En effet, si l’intrigue se met en place brillamment en transposant des musiques ironiques, la suite n’est que violence abjecte. Le film est crédible et c’est ce qui le rend difficilement supportable. Les acteurs pourtant nouveaux, jouent leur personnage avec une réalité poignante. Heli pourrait être le témoignage de ce Mexique profond où chacun vit avec la peur quotidiennement. Seulement, cette peur peut déranger les occidentaux qui ne comprendraient pas forcément cette violence.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    elriad
    elriad

    381 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2016
    un film âpre, dur et austère, l'anecdote qui tient le scénario du film est hélas une parmi des centaines d'autres dans un pays en proie à la corruption, la drogue et la violence. Loin du rythme européen ou américain, le film prend son temps, suspend ses plans, s'attarde sur les visages, la douleur et l'acceptation d'une situation ou l'espoir n'a plus place. intéressant mais parfois trop elliptique...
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