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    Heli
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    Pascal
    Pascal

    119 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Prix de la mise en scène ( Cannes 2013), ce titre du mexicain Amat Escalante ne fût pas bien accueilli par la critique lors de sa sortie en salle.

    Réflexion et description de la problématique sociale qui touche les plus pauvres, tentative de résoudre les difficultés en touchant au traffic de drogue, corruption, " Heli" ( le titre correspond au prénom du personnage principal) est pourtant ( selon moi) une réussite.

    Un jeune homme dont la sœur a une relation sentimentale avec un membre des forces spéciales, est mêlé malgré lui au détournement de saisies de stupéfiants.

    Le cinéaste mêle adroitement, sans beaucoup de moyens, le traitement d'une succession de questions qui rendent compte de la désespérance d'une population livrée à elle-même au milieu de la violence la plus extrême.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 423 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2021
    Heli est un autre de ces film mexicain violent. Même si le Mexique n'est pas le seul pays où sévit la mafia et le crime les producteurs mexicains ne peuvent pas montrer des perspectives de vie différentes depuis les années 80. L'intrigue est simple et la fin est prévisible. L'histoire est facile à écrire juste un tas de séquences violentes avec des personnages qui ont vraiment un QI faible. Les scènes sont juste choquantes avec une intention bon marché d'impact sur le public. Le sang, le vomi ou les brûlures sont toujours la de manière facile pour causer un impact émotionnel. C'est juste un film amateurs car les auteurs professionnels préfèrent les histoires humaines ce qui nécessite un talent qui n'est pas disponible dans ce film embarrassant...
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Encore une histoire sordide merveilleusement mise en scène par Amat Escalante qui me fascine ces derniers temps. Il a une façon tout à fait subtile de faire progresser son scénario petit à petit en nous présentant ses personnages et leur contexte sans liens apparents jusqu'à cette évènement déclencheur qui va bouleverser l'histoire. Dans celui-ci j'ai beaucoup pensé à Bruno Dumont dans la manière de suivre les personnages dans le désert sans musique et les scènes d'action particulièrement violentes. C'est toujours aussi magnifique, puissant et terrifiant à voir...
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2018
    L'arrière d'un pick-up. Un visage...
    Heli se découvre sur une violence muette, sobre et figée dans cette première scène implacable et immédiatement dérangeante de simplicité. Pas d’artifices. Pas d’hésitations de la part des bourreaux. Justement dosée, on devine l’inévitable à l’apparition de ce pont piétonnier inutile pour traverser une route si étroite. Bienvenue au Mexique, son sable chaud, sa pauvreté, sa guerre contre la drogue, sa violence repoussante et ses dommages collatéraux…

    Heli relate avec un attachement fort au réel, le quotidien de cette famille prise dans un déferlement d’horreur suite à une erreur lourde de conséquences. Le film ne prend pas le nom de son personnage principal mais de celui qui se fera le relais de cette violence sinueuse, née de la frustration, de l’angoisse, de la colère et de la vengeance.

    Amat Escalante filme sans concessions le douloureux renversement de vies modestes fauchées par la situation d’un pays en guerre contre lui-même. Tout en retenue, en pudeur, les personnages nous communiquent une espèce de léthargie rebutante au travers de leurs journées, comme si rien ne les animait vraiment. Parfois drôles à leur insu, ils suivent leur chemin, sans enthousiasme, sans écarts et, lorsque tout s’enchaîne, on en revient brusquement, dérangé, le souffle coupé, à la violence de l’introduction.
    Les actes sont directs, les paroles inutiles. L’horreur ne s’encombre pas d’ornements. Elle se déverse en un flot rapide d’agressivité et d’intimidation jusqu’à atteindre une scène de torture lente, dure, et perpétrée par de simples citoyens. Et en quelques minutes, on traverse tous les rouages d’un pays gangréné à travers ces bourreaux anonymes, simples citoyens que l’on devine payés par une police, elle-même soudoyées par les cartels. L’ellipse est faite. On est au début, secoué. On a déjà vu pire mais sans filtre, tout semble plus odieux.
    De là, les images crues s’éloignent et l’angoisse de l’absence arrive. Le quotidien antérieur aux événements n’est plus possible. Pas de retours en arrière. Comment continuer à avancer ? Grâce à une enquête policière improbable ? Grâce à ses inspecteurs désincarnés ? Grâce à vos proches ?

    Heli dépeint le Mexique sans filtre à travers le fléau du trafic de drogue. On est très loin d’un [Sicario][1] et l’aspect documentaire nous abandonne presque vidé sur le bord de notre canapé. Heli est une réalité dure à digérer qui nous confronte à ce que l’être humain peut/doit endurer et à ce dont il est capable. Et lorsque le générique de fin arrive, même si pour nous, il n’y a besoin que d’une télécommande pour couper court à cela, on reste avec le sentiment que cet écran de télé n’est qu’une fenêtre sur laquelle on vient de fermer les volets. Quelque part, en Amérique centrale, les personnages brisés continueront de survivre avec les conséquences démesurées de ces dommages collatéraux. Et si c’est là la volonté d’Escalante, même sans nous captiver pleinement sur le moment, alors Heli remplit parfaitement son contrat.
    Cronenberg
    Cronenberg

    212 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2018
    Très mauvais film, c’est pas rythmé et ça manque énormément de pep’s. Très déçu par un des pires films de la sélection officielle de Cannes. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 1/5
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Mouais... Au vu des bons retours presses, je crois que je suis passé un peu à côté du truc parce que je n'ai pas accroché plus que ça... surtout avec ce dernier plan qui m'a laissé dubitatif.... Espoir ou Fatalité? J'sais pas trop... tjrs est il que je n'ai pas trouvé l histoire vraiment captivante ni passionnante ... Pt être est ce simplement le rythme assez monotone qui m'a donné cette impression...
    Il y a de bonnes choses comme la photo ou la très bonne interprétation de l'ensemble des acteurs,des images fortes (voire Très fortes!) et un réalisme assez impressionnant qui donne toute son 'intensité" au film.... Mais je n'ai pas accroché, tout simplement.... Un peu comme "los bastardos" ou " miss bala"...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 173 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2016
    Le jury de Cannes devait être un peu sadique pour décerner à Heli le Prix de la Mise en Scène au Festival 2013. En effet, si l’intrigue se met en place brillamment en transposant des musiques ironiques, la suite n’est que violence abjecte. Le film est crédible et c’est ce qui le rend difficilement supportable. Les acteurs pourtant nouveaux, jouent leur personnage avec une réalité poignante. Heli pourrait être le témoignage de ce Mexique profond où chacun vit avec la peur quotidiennement. Seulement, cette peur peut déranger les occidentaux qui ne comprendraient pas forcément cette violence.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    elriad
    elriad

    381 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2016
    un film âpre, dur et austère, l'anecdote qui tient le scénario du film est hélas une parmi des centaines d'autres dans un pays en proie à la corruption, la drogue et la violence. Loin du rythme européen ou américain, le film prend son temps, suspend ses plans, s'attarde sur les visages, la douleur et l'acceptation d'une situation ou l'espoir n'a plus place. intéressant mais parfois trop elliptique...
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Amat Escalante met sa caméra très en retrait pour nous montrer le vide terrestre dans lequel sont plongés ses protagonistes. Cela peut aussi faire penser à une ligne de fuite et un troisième plan sur une peinture. La grammaire y est sanglante. Heli est un film sur l'injustice d'un Mexique sauvage et cannibale. En plein dans l'adolescence, le personnage de la soeur, Estela, se pause des questions sur l'amour, le mariage, l'indépendance. Elle ne sait pas encore qu'elle vivra un cauchemar. Livrés à eux-même, les acteurs sont bluffants d'animalité.
    MC feely
    MC feely

    74 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2015
    Une escalade dans la violence avec des scènes pouvant choquées certains!c'est un film très sombre qui expose les facettes d'une société brutale et déshumanisée avec de long plan séquence c'est vrai mais dans l'ensemble le film accroche bien.Une fin qui m'a bien plus en choisissant de s'orienter vers le plaisir et l'apaisement.3/5
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    98 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Amat Escalante est sans conteste un cinéaste pour lequel les pincettes n’existent pas, référence faite notamment au final profondément troublant, voire choquant, de son précédent Los Bastardos. Heli, son nouveau long métrage, récompensé à Cannes pour sa mise en scène, est le portrait se voulant analytique et pessimiste d’un Mexique à la fois rongé par la violence et par la corruption. Oui, ici, le cinéaste mexicain n’est pas venu pour louer les mérites de l’universel amour ni même pour se marrer, certain qu’il est que le cinéma d’auteur se doit dès lors d’utiliser la violence et l’émotion de dégoût qu’elle peut engendrer pour mieux faire passer son message de dénonciation, pour que sa critique sociale semble plus réaliste. Pour autant, est-ce nécessaire de faire subir à ses personnages maintes tortures, autant physiques et psychologiques?

    Oui, c’est bien de cela dont il est question. Jeunesse désabusée qui croit malin de s’intercaler dans le monde diabolique du narcotrafic, voilà que les choses tournent mal, c’est un euphémisme, non seulement pour celui qui commet le larcin mais aussi pour tous ses proches, par procuration. Plus choquant encore, mais c’est une réalité sinistre, l’implication de la police dans cette abominable descente aux enfers. La corruption est sans conteste le mal le plus cinglant qui ronge l’état mexicain depuis de nombreuses années. Mais pas que. Amat Escalante tente par des moyens qui lui sont propres, la froideur, le pessimisme et la violence, de dresser un portrait qu’il pense juste de la classe malaisée de son pays d’origine. Si le metteur en scène s’était intéressé à l’immigration latine à Los Angeles, notamment, il en revient ici aux origines, en pleine contrée inconnue du pays de la Tequila, désert aride, oui, mais surtout déserté de toute compassion.

    L’homme, chez Escalante, est une animal doué d’une certaine humanité, pouvant parfois ressurgir tout comme rester cachée au plus profond d’individus commentant le pire, par ignorance totale d’empathie. Si le propos est sensé, s’il est attrayant, le cinéaste n’en reste pas moins minimaliste, faisant danser le spectre des Cartels de la drogue, invisibles, sur la tête de ses personnages, pantins dans une spirale de violente décadence. Le réalisateur s’emploie à offrir l’enfer à ses protagonistes et les privant de toutes responsabilités, faisant d’eux des victimes funestes d’un système crapuleux, d’un univers malhonnête et puéril. Je pense là à une commissaire de police qui ne voit en sa jeune victime qu’une opportunité de se taper un petit jeune. Décidément, chez le metteur en scène mexicain, l’heure n’est pas aux réjouissances. En dépit de la force émotionnelle que peut engendrer un tel film, le réalisme choquant de ses scènes clefs, on ne semble qu’effleurer son potentiel.

    Les longs plans évolutifs se succèdent. A ce titre, si la première séquence est habile, on peine par la suite à retrouver de l’inspiration dans la mise en scène d’Amat Escalante. Tout le monde s’endort jusqu’à la montée d’adrénaline que compose la livraison de deux gamins à une bande de voyous, qui s’en donneront à cœur joie pour les torturer. Il est donc triste, finalement, qu’un certain cinéma qui se réclame d’auteur, doit en arriver à choquer pour exister. Soyons francs, le cinéma d’Escalante, s’il fait parler de lui, s’est essentiellement du fait de sa violence primaire, de son approche inhumaine de situation sociale se voulant véridique. Le réalisateur n’est-il pas simplement un opportuniste qui voit en l’horreur perpétrée au Mexique par les cartels de la drogue un moyen de faire mousser son public? La question est pertinente. En tous les cas, nous sommes bien loin de l’excellence de Mateo Garone sur Gomorra, à titre de comparaison. 08/20
    norman06
    norman06

    299 abonnés 1 602 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Sec, austère et sans concessions, ce film au ton glauque pourra heurter par sa violence et sa noirceur poisseuse mais le ton est incisif.
    selenie
    selenie

    5 453 abonnés 6 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Le réalisateur mexicain s'était fait remarqué déjà avec "Sangre" (2005) et le violent mais décevant "Los Bastardos" (2009). La violence au quotidien dans la société mexicaine reste son thème de prédilection avec ce troisième long métrage. Où comment montrer que la violence et la corruption est omniprésente et qu'elles peuvent vous atteindre même si vous êtes étranger à ce monde crapuleux... Avec un casting essentiellement amateur Amat Escalante signe un film âpre, beau et bon témoignage sur une société gangrénée. Malheureusement plusieurs scènes frisent le ridicule ou l'amateurisme notamment la scène de torture où le bourreau retient de façon flagrant ses coups ou bien cette scène où une fliquette fait des avances façon pute. La vengeance est aussi bâclée, n'oublions pas qu'il s'agit de kidnappeurS. On peut se poser la question de la morale sur le moyen d'une virilité retrouvée. Néanmoins le film est assez prenant et les jeunes acteurs plutôt bons. Prix de la Mise ne Scène au Festival de cannes 2013.
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Il ne faut pas confondre "lenteur" et "intensité". Autrement dit, ce n'est pas en tournant des plans interminables qu'on construit forcément un chef-d'oeuvre. J'aurais dû me méfier, ayant il y a quelque temps passé un atroce moment devant "post tenebras lux", autre outil de torture mexicain. Vraiment trop facile d'obtenir sa carte de cinéaste à la mode en s'appuyant sur un pseudo alibi engagé, si c'est pour nous faire contempler pendant dix minutes des rideaux agités par le vent .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Un vrai petit bijou certainement pas financé par l'Office du Tourisme Mexicain mais peu importe. L'histoire, la mise en scène et les acteurs sont exceptionnels. C'est courageux de parler de la corruption au Mexique, de la violence quotidienne et de la pauvreté. On pense beaucoup à cette pauvre Florence Cassez...
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