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    Heli
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    34 critiques spectateurs

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    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 avril 2014
    Vous avez dit "Prix de la Mise en scène" à Cannes (2013) ? Quelle "mise en scène" ? Une déconstruction plutôt. Espaces vides, histoire vide, personnages vides - et réalisation vide. "Raccord" évidemment que tout cela, mais sans aucune imagination. Du documentariste outré, misérabiliste, avec plans-séquences alternant avec caméra tremblotante, et cadres décadrés (recette éprouvée pour séduire les "pros") : cela donne pour le jury "impliqué" un visa d'approbation "auteuriste". Et hop une récompense de circonstance pour du "tiers-mondisme" bien glauque (police, et autorités en général, corrompues, violence partout - en famille, au travail - seule séquence sortant un peu de l'attendu : les patrons japonais essayant de convertir des Amérindiens aux vertus de la gymnastique au boulot - contre les animaux, dehors, dedans, partout), du primitif, du rudimentaire, du précaire, du sordide, du sale, du laid.
    "Heli" : "holà", a-t-on envie de crier tout au long de cette heure 45 (dans le sens de "stop", n'en jetez plus sur ces "malheurs" !). Et c'est en plus très mal joué - la prime pour "Estela" (12 ans, et démangée - pour le malheur de tous - par l'envie d'être une "grande").
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Ce film mexicain d'une grande noirceur malgré la relative douceur de sa belle fin est habilement mis en scène et montre crûment presque à la manière d'un documentaire la violence engendrée par les trafics de drogue.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2014
    Très beau film. On sait tous plus ou moins quelles abominations sont commises au Mexique autour du trafic de drogue, mais cela reste lointain, abstrait. Ici, le spectateur reçoit la violence en pleine figure et assiste à la désintégration d'une famille par suite d'un tragique concours de circonstances. Héli est très émouvant avec sa violence contenue. Sa soeur par qui le malheur arrive tout autant. On pourrait ressortir désespéré mais la dernière scène met en scène les forces de la vie qui résistent aux forces de la mort. L'acteur qui joue Héli, Armando Espitia, est extraordinaire dans sa beauté douloureuse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Ce film est intéressant, dans le sens où il montre et dénonce une certaine violence qui ravage le Mexique aujourd'hui, celle liée au trafic de drogue, ainsi que la corruption.

    Mais il est réservé à un public averti, certaines scènes sont très difficiles (meurtres, tortures). Les paysages sont beaux, les acteurs jouent bien.
    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    35 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 avril 2014
    Avec son nouveau film, Amat Escalante vient tenter de dénoncer la violence qui terrasse le Mexique et avec l'aide d'une mise en scène parfaite illustre ses propos frontalement sans essayer d'adoucir le trait et en soi les intentions du réalisateur sont plus que louables, mais Heli est tout d'abord carrément ennuyeux qui soit, mais il s'avère aussi totalement vain. Autant en allant au plus près du problème et en empruntant au documentaire pour dénoncer, Ascalante nous donne avoir 1H45 de cinéma pur en terme de mise en scène et c'est là tout le problème du film. Heli tourne très vite à l'exercice de style du fait de ce paradoxe entre docu et fiction, le cliché du film mexicain sélectionné au Festival de Cannes est bien présent.
    LA SUITE DE CETTE CRITIQUE DANS LE LIEN CI-DESSOUS... *FreshBuzzCinéma*
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2014
    (...

    La mise en scène est précise, les plans sont habilement composés et Amat Escalante prouve une totale maîtrise de sa caméra, entre découpage intelligent et plans-séquences virtuoses.

    ...)
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Je m'attendais à une scène insupportable de violence. En fait, le film est pétri en général d'un climat lourd et malsain, bien plus que la fameuse scène en soi. Le propos est intelligent, dense mais son traitement ne convainc pas.
    ffred
    ffred

    1 522 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Prix de la mise en scène à Cannes en 2013, Heli sort enfin sur les écrans presque un an après. Le film avait fait couler beaucoup d'encre à l'époque pour ses scènes de violence. Franchement beaucoup de bruit pour rien. Non pas que ces fameuses scènes ne soient pas dérangeantes, elles sont extrêmement violentes et souvent insoutenables mais elles surviennent au milieu de quelque chose de...
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2014
    Film authentiquement impressionnant. Mise en sène grandissime, image magnfique, scenario poignant. La scène qui révulse certains critiques, est plus génante par la présence de jeunes mineurs qui regardent cela comme faisant partie de leur quotidien que par son réalisme. Mais l'appréciation de la représentation de la violence est tellement personnelle ... Le film décrit les pratiques des narcos trafiquants avec une acuité inouïe. Le casting et la direction d'acteurs contribent encore à la qualté du film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 avril 2014
    Le Mexique va mal et pour nous le prouver, "Heli" s’ouvre sur une assez longue séquence de trajet en pick-up à l’arrière duquel on découvre, en gros plan, le visage écrasé d’un homme à moitié massacré, filmé longuement, en gros plan. S’ensuit une scène de pendaison filmée très sèchement, avec une maîtrise du cadre et de l’espace assez exemplaire, ce qui a valu à Amarat Escalante un prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes. Mais ce prologue n’est qu’un apéritif : avec la même maîtrise froide, Escalante va expliquer, par une scène de torture minutieusement préparée (deux spectatrices ont quitté la salle à ce moment-là), comment les corps que l’on a vus au début se sont retrouvés dans le pick-up. C’est sans doute à cette scène qu’il doit son prix de la mise en scène, tant celle-ci témoigne de sa capacité à jouer avec le contrechamp (des gamins jouant à la Playstation alors qu’un homme se fait brûler la bite sous leurs yeux) et la profondeur de champ (une mère de famille faisant la cuisine pour tout le monde). On peut s’en indigner, quitter la salle (ce qu’ont fait les deux spectatrices), cette scène ne fait que rappeler, à un degré de violence plus élevé, la maîtrise déjà aperçue dans le prologue. Il me semble que cette scène est le cœur du film, mais ce coeur est un coeur vide. Chez Ascalante comme chez son ami Carlos Reygadas (dont le nom figure d’ailleurs au générique du film), le cadre prime sur ce qu’il contient, de sorte qu’il manque à cette scène la brutalité vraiment insoutenable que l’on trouve dans les vrais torture-porns, ces films de genre où la distance vis-à-vis de ce qui est montré n’est sans doute pas la première question qui se pose au metteur en scène (voir par exemple "The Girl next door" de Luke Greenfield). Réduit à cette scène essentielle, véritable matrice de son histoire, "Heli" apparaît, au même titre que le "Funny Games" de Michael Haneke, comme un torture-porn de festival, un film faussement insoutenable, sur lequel ne pourront s’indigner que des spectateurs mal informés, trompés sur la nature du film par un article de Télérama évoquant le "courage" et "l’espoir", comme si on était, par exemple, chez Ken Loach. Flottant dans ce costume de film de festival, le film parvient un peu à surprendre dans sa dernière partie, lorsque la petite sœur d’Heli retrouve son foyer après le viol : ces scènes seraient presque belles si on n’y sentait pas à tout moment les intentions lourdes d’un réalisateur soucieux avant tout d’épater un jury international. Ellipses et mutisme sont donc au programme de la dernière partie d’Heli, faisant presque de celui-ci une caricature de film de festival. La scène de vengeance, par exemple, est trop nettement cadrée pour qu’on n’y remarque pas, avant tout, l’intention esthétique qui empêche de la voir vraiment : dans un champ à moitié recouvert d’ombre, Heli étrangle le violeur de sa sœur. Filmée en plan d’ensemble, à bonne distance, cette scène ne produit aucune émotion : on ne peut que constater, comme dans le prologue, la maîtrise du cadre et de l’espace. Et cette maîtrise devient presque ridicule lorsqu’Escalante veut, dans un plan antérieur, scruter les belles étoiles du Mexique pour poser les bases d’une sorte de drame cosmique, de fable sur l’Homme : c’est insoutenable de bêtise. Dans le genre limité qui est le sien, celui d’un film de festival déclinant la litanie des malheurs du monde contemporain, Heli voisine avec A Touch of Sin. Cohérent dans ses choix, le jury de Cannes 2013 a compris qu’il ne pouvait récompenser l’un sans l’autre, ce qui a valu à Jia Zang-Ke un prix du scénario et à Escalante son prix de la mise en scène (avant une nomination aux Oscars). Parfaitement adapté à la bonne conscience occidentale, reflétant une sorte de quart-monde dans lequel les privilégiés que nous sommes ne mettraient pas un pied, Heli offre paradoxalement le spectacle d’une horreur rassurante : on se dit en le voyant que tout ne va pas si mal en Europe et que le Mexique est tout sauf une destination de vacances.
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2014
    Choquante, la longue scène de torture dans Heli qui avait fait tant parler à Cannes l'an dernier ? Certainement, mais l'inconfort du spectateur semble être une vocation chez les cinéastes mexicains (Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas ou Los Bastardos déjà de Amat Escalante). A l'image d'une société gangrénée par la corruption et dont la violence n'épargne pas les innocents et les plus humbles. Il serait dommage de réduire le film d'Escalante à ces insupportables moments de sévices. Au-delà de sa lenteur, on y trouve une analyse sociale sans concessions et même une parcelle d'espoir derrière l'accablant réalisme aux frontières du misérabilisme. La mise en scène, primée à Cannes, vaut à elle seule le détour, elle est physique, esthétique et parfois même discrètement lyrique sous des abords a priori frustes. Heli est une expérience éprouvante mais pas aussi gratuite ou complaisante que ce qu'une partie de la critique prétend. Et c'est un film qui continue son chemin dans les esprits une fois terminé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Bienvenu en enfer !
    Une famille pauvre composée du père et de ses deux enfants. La cadette est scolarisée. Le fils est marié depuis un peu moins d’un an, et le couple vient d'avoir un enfant. Père et fils travaillent dans une usine automobile non loin de là.
    Voilà le contexte.

    Pour le reste, chacun se souvient de ce que les médias nous renvoient de l'actualité du Mexique depuis maintenant de trop nombreuses années et c'est justement le sujet de ce film. La vie dans ces zones de non-droits ; Cartels de la drogue, paramilitaires, pauvreté de la population, enlèvements, viols et autres tortures, exécutions sommaires…
    Scénario sans concession aux images crues et parfois choquantes.
    La vie continue…on ne sait pas trop si c’est encourageant ou non...

    A déconseiller aux plus jeunes et aux personnes sensibles…
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que le nouveau film d'Amat Escalante sort le spectateur de sa zone de confort.

    ... la suite ici :
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Décidément, le cinéma mexicain ne cessera pas de nous étonner. Encore un film brûlant, que dis-je, Incandescent, sur une société d'une violence extraordinaire. Impossible, semble-t-il, de ne pas être piégé ! Entre la police, les paramilitaires, les milices de la drogue, ça chauffe...
    Pas vu la complaisance dans la violence que signalent certains critiques.
    Les acteurs sont très bien, les paysages sont superbes.
    Sloughi
    Sloughi

    13 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Un choc qui vous laisse sans voix, le souffle court, mais aussi le cœur renversé. En osant nous plonger de manière frontale au cœur de la réalité du Mexique, sa violence quotidienne, la corruption de l'appareil d'état, le tout sans tomber dans le discours militant, Amat Escalante nous offre un film viscéral, dur mais très puissant. Porté par une mise en scène implacable, il laisse soudre de manière imperceptible une émotion rare, vraie, juste et simple.
    Que viva Mexico !
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