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    Ilo Ilo
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    3,8
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    65 critiques spectateurs

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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2013
    À défaut d'être particulièrement originale, cette chronique familiale convainc par sa simplicité, sa sensibilité retenue, son intelligence. Le film, maîtrisé d'un bout à l'autre, sonne juste avec juste ce qu'il faut : quelques morceaux du quotidien, grappillés ici et là, suffisent pour dresser quelques portraits et brosser un tableau social. Anthony Chen se remémore le Singapour de la fin des années 1990, touché par la crise économique, ainsi que son propre passé familial. Le scénario prend le temps de cerner quatre personnages plus ou moins déboussolés, en perte de repères. Jiale : gamin infernal, désorienté depuis la mort de son grand-père, en manque d'attention et d'affection ; Teresa : servante confrontée à un nouveau rapport de classes, femme déracinée, ayant laissé son enfant aux Philippines pour gagner de l'argent à Singapour, et qui devient peu à peu une mère de substitution pour Jiale ; Hwee Leng : la vraie mère de Jiale, jalouse de Teresa, énervée par le déclin financier de sa famille, vaguement désespérée, prête à croire n'importe quel bonimenteur médiatique prêchant la méthode Coué du développement personnel ; et enfin Teck : le père, qui perd son emploi, ne l'avoue pas tout de suite, perd aussi beaucoup d'argent à la Bourse, puis se fourvoie dans différents petits boulots... Quatre portraits assez fins, insérés dans une trame minimaliste mais bien tissée, jamais ennuyeuse. Au fil du récit, on songe de plus en plus à Yi Yi, du Taïwanais Edward Yang. Les deux films sont de jolies chroniques asiatiques, douces-amères, parfois cocasses, toujours pudiques, et animées par deux gamins qui ont chacun leur obsession : dans Yi Yi, le garçon ne cesse de prendre en photo la nuque des gens, pour leur montrer une partie d'eux-mêmes qu'ils ne connaissent pas ; dans Ilo Ilo, Jiale collecte les résultats du Loto pour trouver une logique, un ordre (dans un monde qui doit lui en sembler dépourvu).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Ce n'est pas un mauvais film, les personnages sont attachants. Mais le film colle désespérément à la réalité, jusqu'à la dernière minute. On finit par s'ennuyer un peu ...
    Ciné2909
    Ciné2909

    65 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Portrait d’une famille Singapourienne ordinaire en 1997 dans un contexte où la crise financière frappe de plein fouet. Le scénario de départ - l’arrivée d’une nounou et une relation avec l’enfant d’abord conflictuelle et qui va s’adoucir avec le temps - ne destinait pas le film d’Anthony Chen à se distinguer. Pourtant, par sa simplicité et la sincérité de ses personnages auxquels on s’attache au fur et à mesure qu’ils se dévoilent font que le charme d’Ilo Ilo opère jusqu’à faire monter une petite larme dans son dénouement. Inspirée par les propres souvenirs du réalisateur, cette tranche de vie est juste émouvante et c’est pourquoi ça mérite bien le Coup de cœur Ciné2909 !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 octobre 2013
    Un bon film. Psychologiquement il est tout en nuances, du moins dans les relations entre personnes. Car le gamin qui veut attirer l'attention sur lui a un comportement insupportable : mais est-ce vraiment exagéré ? La mère observe la nounou dans sa relation à son fils et semble se rendre compte de sa propre attitude parfois pas très maternelle ni approprié. Le film montre aussi la pauvreté qui finit aussi par atteindre les privilégiés. Film discret et subtil. Presque on aimerait une suite.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Singapour 1997, la crise sévit très durement dans toute la région. Jiale, enfant de 10/11 ans, fait vivre un enfer à se parents. Insolent, indomptable, terreur à l’école ; les parents débordés par leur emploi et la peur de le perdre (les licenciements pleuvent) décident d’embaucher une jeune femme philippines pour s’occuper de lui. Eux ne roulent pas sur l’or, dans leur petit appartement, ils vont accueillir cette migrante dans une situation encore plus inconfortable que la leur. Teresa, malgré ses problèmes personnels, va parvenir à tisser des liens avec cette petite terreur.
    Caméra d’Or 2013 à Cannes, ce premier film du singapourien de 29 ans Anthony Chen est une belle réussite dans la fluidité de la mise en scène, un film très délicat. Ce jeune réalisateur a mis de sa propre histoire dans ce film, en 1997 il a presque l’âge de Jiale et sa nounou philippine est originaire de l’île de « Ilo Ilo ». Peu de choses sont dites, tout est suggéré par les gestes et les regards. C’est ainsi que l’on voie la jeune Teresa supplantée la mère de Jiale et apprivoiser le jeune enfant terrible par petites attentions et gestes simples d’affection. Il met aussi en parallèle la crise sociale et familiale, mais les deux ont beaucoup de difficulté à se renvoyer un écho ; peu de lien entre les deux. Aussi, la dérive de ce jeune garçon est difficilement explicable (crise ou pas) ; tout comme le fait qu’un garçon de 11 ans se fasse faire sa toilette par un adulte… Troublant de décalage avec la réalité. Le tout donne un film sensible, charmant et bienveillant ne sombrant jamais dans le pathos facile mais trop peu novateur.
    Nicolas Thys dans Ecran Large résume ma vision de ce premier film : « La Caméra d’or de Cannes 2013 est un bon film, mais un film comme on en voit cent autres par an. Un film qu’on risque d’oublier sitôt vu même s’il ne manque pas d’intérêt »
    Pas indispensable car respire trop le déjà vu.
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    Film très bien filmé et bien interprété (notamment la Nounou) mais qui manque d'un fil conducteur un peu plus épais pour nous passionner tout du long. On finit par s'attacher à cette famille bourrée de problèmes et très différente niveau culturel. Un film intéressant mais qui reste inoffensif, et qui va vite être oublié.. (par rapport à Hanyo de Kim Ki-Young par exemple.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2013
    llo Ilo est vraiment un très beau film : des cadrages sublimes (on a ensuite appris qu'il avait eu la Caméra d'Or à Cannes et c'est amplement justifié), un rythme très juste, une histoire simple mais attachante et des acteurs parfaits. Que demander de plus ? Ce qui est particulièrement réussi ici, c'est que pour traiter un sujet de société délicat, l'emploi des étrangers crevant de faim, obligés de laisser famille et enfants pour permettre à tous de survivre, Anthony Chen ne fait pas dans la caricature. La jeune philipinne n'est pas maltraitée, le gosse dont elle s'occupe s'attache à elle, le père est respectueux, voire très humain, et la mère, toute stressée et fatiguée qu'elle soit, reste très convenable dans sa relation avec sa "maid". Le drame est ailleurs, il est chez les employeurs, il est dans la société de Singapour, il est dans les non-dits, dans les tensions qui écrasent les personnages. La complicité qui naît entre cette jeune mère, obligée de servir pour assurer le quotidien de son fils et ce jeune garçon, gâté mais dont les avantages sont fragiles et qui souffre de ce qu'il ne comprend pas du monde des adultes, cette complicité qui trouve son point d'orgue au moment de leur séparation, est salvatrice. Pour tous. Un très beau film, à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Vu par le filtre tragi-comique de cette famille, Ilo Ilo raconte une société que la crise gangrène inexorablement, jusqu’à pousser ses personnages dans leurs derniers retranchements, laissant présumer du terrible écho sur la vie des habitants de l’île. Mais le film est aussi un brillant portrait de famille. Se gardant bien de tout parti-pris, Ilo Ilo est un instantané du rapport des familles avec ces domestiques interchangeables dont on fait grande consommation en Asie. Par touches parfois cruelles, il détaille la condition de ces femmes transparentes et corvéables à qui l’on confie rien moins que l’enfant de la famille. Et avec beaucoup de retenue, de délicatesse, il évoque le trauma de ces départs soudains sur les enfants qui, aussi turbulents soient-ils, ont finis par s’attacher. Pour mesurer cet impact, il faut en revenir au titre du film. Ilo Ilo est une île des Philippines, et l’une des seules informations dont le réalisateur dispose sur sa propre nounou, qui en était originaire. Cette « Tante Terrie », pour Teresa, accompagna son enfance jusqu’à ses 12 ans avant de disparaître, de rentrer chez elle. L’écho de cette disparition est si fort qu’il a rattrapé le réalisateur bien des années plus tard à sa propre surprise, pour donner matière à son premier long métrage. S’il n’est pas autobiographique, le récit du film en retranscrit toute l’intensité avec une belle humanité.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    « Ilo Ilo » est certes un film de plus concentré sur les tourments de l’enfance - ici un jeune garçon confronté au délitement progressif de sa cellule familiale et son rapprochement forcé avec une nounou venue d’ailleurs - mais le réalisateur a su raconter son histoire sans mièvrerie et a développé la relation entre la jeune philippine déracinée avec ce garçon turbulent, perturbé et a priori ingérable, avec beaucoup de tact. En contrepoint, le portrait des parents et les vicissitudes de la vie actuelle qui parasitent leur vie de couple, apportent au film une dimension sociale qui bien qu’éloignée géographiquement de notre continent trouve chez nous une résonance évidente et partagée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 septembre 2013
    Je vis a Singapour depuis un petit moment deja et ce film est pour moi tres tres superficiel.
    De multiples sujets auraient pu etre approfondis et donner une vraie resonnance a ce film mais comme d'habitude dans cette culture les choses ne doivent pas etre bousculees donc nous restons restons en surface. Le realisateur a trouve la solution bien arrangeante de situer son histoire dans la fin des annees 90 afin qu'on ne puisse pas faire de rapprochement automatique avec ce qu'il se passe aujourd'hui (c'est evidemment bien pire en ce qui concerne le traitement des travailleurs etrangers).
    Tout ceci est supporte par une realisation tres academique et pas tres passionnante...
    Bref un bon documentaire sur la vie d'une famille Singapoureene pour les personnes n'ayant jamais vecu ici, un documentaire TF1 pour ceux qui connaissent deja...
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Quand un garçon turbulent ne fait une bêtise, on est en droit de le punir pour son bien afin qu'il ne recommence plus. Mais s'il réitère, il faut alors chercher la source du problème, qui vient souvent de la famille. Pour son premier film primé à Cannes par une Caméra d'or, Anthony Chen s'invite dans la routine d'une famille singapourienne. Alors que le couple n'arrive plus à s'en sortir avec leur fils Jiale, il décide d'embaucher une nounou pour s'en occuper.

    Ilo Ilo s'affilie à une époque importante puisque le réalisateur choisit intentionnellement de placer son récit à la fin des années 90. D'abord parce qu'il y a un contexte de crise à cette période à Singapour, provoquant des dommages collatéraux sur une famille modeste. Chen construit autour de cette dernière un cercle vicieux dont le fils va être victime. Délaissé et mal aimé, il va faire payer à son entourage le manque d'attention qu'il subit. Le réalisateur a la sagacité de ne rien expliquer mais juste montrer, à travers ses images, pourquoi cet enfant se comporte comme ça. On suit donc de l'intérieur un quotidien familial morne et pessimiste, où aucune once de joie ne semble possible.

    Chen choisit également d'inscrire son film dans le passé pour ajouter une part d'autobiographie à son scénario. Également éduqué par une nounou lors de son enfance, le cinéaste a pris pour personnage principal un garçon mal dans sa peau (figure classique de l'enfant à problème), triste spectateur de cette double crise économique et familiale. Têtu mais très intelligent, il comprend inconsciemment que sa famille a des soucis d'argent et regroupe tous les résultats du loto dans un carnet pour en faire des statistiques.

    Bien interprété (Jiale et sa nounou font la pair), juste, simple et bien écrit, cette première œuvre est filmée sobrement pour ne capter que l'essentiel : les problèmes familiaux et existentiels que n'importe qui pourrait rencontrer dans sa vie. Le singapourien ne dénonce pas ici l'éducation des parents mais dresse un constat morose qui se résume à ceci : sans amour, nous ne pouvons avancer. Mais l'espoir est là, quelque part, et il suffit de peu de choses pour le faire renaître. S'asseoir à côté de son fils par exemple, et écouter un air de musique en sa compagnie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Anthony Chen nous narre l'histoire d'une famille d'employés ordinaires de Singapour avec ses "fractures sociales". La puissance de ce film réside dans l'identification des personnages, mais l'intrigue n'est hélas pas au même niveau. Un premier long métrage qui manque en fait d'une vraie histoire.
    TommySenti
    TommySenti

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    très beau film! fin, intelligent, délicat, bien mené.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Un film sans prétention qui se place dans le quotidien d'une famille de classe moyenne. Une Asie qui utilise l'anglais pour communiquer, avec ses rapports de classe, son absence de rapport à la nature, son absence de protection sociale. La mère et le garçon sont caricaturés mais l'ensemble reste réaliste. La bonne philippine et le mari sont très bien. On aurait aimé que la direction d'acteur soit encore plus fine dans l'ensemble mais on apprécie la dimension intime, presque vécut, du récit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Très touchant et émouvant. L'histoire d'une nounou qui arrive dans une famille signapourienne. Je m'attendais à pas mal de clichés mais j'ai toujours été surpris par ce film très bien construit et surprenant. Dommage que l'affiche soit si grise, c'est un film rayonant.
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