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    Ilo Ilo
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    65 critiques spectateurs

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    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    Ce film d'une grande justesse fait un portrait tout en délicatesse d'un jeune garçon, petit dur en recherche d'affection, de sa nounou philippine et de ses parents : la solitude, la crise, le mépris des classes, les rapports familiaux difficiles ... La mise en scène de ce premier film touchant et plein de charme est très réussie.
    Tu?n-Phong K
    Tu?n-Phong K

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2013
    beau film les acteurs sont pas sexy mais ils jouent tous très bien bravo au petit garçon, naturel et juste
    norman06
    norman06

    309 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Une chronique attachante, sobre et d'une justesse narrative. Un auteur prometteur, titulaire d'une Caméra d'or méritée.
    Pascal C.
    Pascal C.

    25 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    Un film touchant et dur sur la condition du monde moderne et les immigrés mais aussi la relation entre un nounou et un jeune garçon en souffrance. À voir.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Celui là, il nous vient de Singapour! Ca, c'est pas courant. Et, de Cannes, il a ramené une Caméra d'or plus que justifiée, tant il recèle de finesse, de délicatesse, d'émotion...

    C'est donc une famille de la classe moyenne. Le père, Teck (Tianwen Chen) est cadre de vente, mais on voit qu'il a beaucoup de mal à vendre ses verres "incassables" (?). Il va être licencié, humiliation qu'il cache à sa famille, et ne retrouve qu'un emploi de vigile -humiliation supplémentaire... La mère, Leng (Yann Yann Yeo) est employée dans une société où on licencie à tour de bras. Bref, ce qu'on comprend, c'est qu'à Singapour aussi, c'est la crise!

    Le couple a un marmot, Jiale (Koh Jia Ler) un affreux marmot d'une dizaine d'années. Insupportable en classe, feignant, indiscipliné, il ne sait que jouer avec son Tamagotchi, et compulser les résultats du loto, pour lesquels il monte des martingales... Tous les syndromes du pire des enfants uniques (mais une petite sœur s'annonce pour bientôt). On devine que les parents n'ont pas vraiment le temps de s'occuper de lui. Après la dernière convocation à l'école, les parents débordés décident de recruter une bonne (Teck ne sait pas encore qu'il va perdre son emploi). Terry (Angeli Bayani) arrive des Philippines, après avoir laissé son propre bébé au pays, une Philippine catholique (une voisine de galère lui dit: tu as apporté ton chapelet? Tu peux le ranger dans un tiroir, ici Dieu n'est nulle part). Phrase clé: dans ce petit Dragon, il n'y a de place que pour le travail, le fric, la productivité, et l'exploitation de l'homme. On n'est pas en Arabie Saoudite, mais on comprend que le code de travail, pour les employés de maison, est très flou.... Est elle mal traitée, Terry? Non, pas vraiment, ce ne sont pas de méchantes gens. Leng est généralement désagréable, mais c'est sa nature; sur cette jeune femme aussi, il y a trop de pression. Dans l'ensemble, Terry est bien traitée, elle dine à table, elle peut sortir très librement. Sauf que le petit monstre a décidé de lui pourrir la vie.... Jusqu'à ce que, finalement -et c'est exactement le thème du film- l'enfant s'attache à cette femme courageuse, droite, déterminée, qui lui porte plus d'attention que ses parents ne l'ont jamais fait. Mais les finances de la famille ne permettent plus de salarier Terry. Qui repart au moment de la naissance de la petite soeur, extraordinaire moment de bonheur et d'émotion, alors qu'on n'imagine même pas comment la famille va s'en sortir, avec le seul salaire de la mère et le bébé.

    C'est la face cachée de la réussite économique du Sud Est Asiatique.... La face noire. La dureté de ce monde. Le film raconte beaucoup de choses avec une infinie simplicité. Comme ils nous ressemblent, ces gens de l'autre bout de la terre! On a, avec chaque personnage, une extraordinaire empathie. Ils restent avec nous.

    Alors, pourquoi a t-on plus de fraternité pour les personnages du jeune Anthony Chen que pour ceux de, mettons, Grand Central... Pourquoi y a t-il dix fois plus de "vraie vie"? C'est sans doute ce qu'on appelle le talent.....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Le rapport à l'étranger, et plus particulièrement au travailleur immigré, est un sujet tellement négligé par le cinéma asiatique que lorsqu'un jeune réalisateur prometteur s'en saisit, le spectateur fête Noël avant l'heure. Et cette année, il est gâté : rien ne trouble sa séance, pas même l'idée que le film aura coûté la vie à quelques pêcheurs japonais naviguant au large des côtes chinoises ou coréennes. En effet, l'exploité -sans trop de mauvaise conscience- est ici Malaisien, Indonésien ou encore Philippin : le voilà, le Mexicain de l'Est-Asie auquel pense Sean Ellis quinze minutes avant de s'endormir (1). Il fait le régal des dragons, et en l'occurrence de Singapour. Ainsi, tout s'explique : en bon enfant de la cité-État orientale, Anthony Chen est un prodige de petite taille qui veut faire comprendre au spectateur que son pays natal n'est pas qu'un repère de pirates et de millionnaires. Il emploie donc tout son talent à montrer que l'ordre et la pauvreté y règnent, crise domestique et crise économique à l'appui.
    Singapour est un bout de terre d'accueil : bien qu'il y fasse trop chaud pour boire du bouillon (2), ses frontières sont complètement poreuses. Aussi la famille Lim, qui parle le manglais, un mélange de mandarin et d'anglais, trouve-t-elle sans mal une nounou-bonniche bon marché. La jeune fille en question s'appelle Teresa ; elle a quitté la province philippine d'Iloilo et son petit garçon pour venir s'occuper de celui d'une autre femme contre rémunération. Bingo, elle atterrit dans le foyer idéal : la mère ne cache pas son sentiment de supériorité, le gamin la bat systématiquement à cache-cache et le père a d'autres chats à fouetter, comme se balader en slip. Autant dire que le réalisateur fait beaucoup avec peu : si d'un scénario fort convenu découle un film si riche, c'est qu'il parvient à donner une profondeur à ses personnages et à développer leurs relations avec une grande finesse.
    Il prend d'abord soin d'éviter les clichés : la mère n'est pas odieuse, le gamin n'est pas indomptable, le père n'est pas un porc libidineux et la nounou-bonniche n'est pas une victime. Il s'efforce ensuite d'accorder à chacun la même attention bienveillante, laquelle témoigne de l'amour qu'il leur porte et du caractère partiellement autobiographique de l'œuvre. Se dessine alors une opposition entre les parents, mous, paumés et joués, et les deux autres, énergiques, futés et joueurs. Pour sûr, madame et monsieur Lim font la paire : elle, aussi épuisée qu'épuisante, suspecte son employée et se laisse duper par un charlatan répondant au nom de Jimmy Goh ; lui, aussi désespéré que désespérant, n'a pas de meilleure idée afin d'avoir la paix que de remplacer un Tamagotchi par de véritables poussins. À l'inverse de ce couple au potentiel comique certain, Jiale se sert de ses poings et trouve la combinaison gagnante du loto, tandis que Teresa se prête au jeu de ses employeurs, quitte à renier son dieu.
    Mais Ilo Ilo traite avant tout des rapports qu'entretiennent ces personnages attachants qui appréhendent différemment la dure réalité. Et sur ce point, Anthony Chen fait preuve de subtilité, d'une part en substituant progressivement le personnel au social, d'autre part en refusant de verser dans le pessimisme : ni le mépris de classe ni la rivalité qu'éprouve la mère envers celle qui lui vole son fils ne se transforment en haine. Car il naît entre Teresa et Jiale, qui ont tous les deux un manque affectif à combler, une belle complicité, presque salvatrice, qui renforce l'intensité dramatique de la scène de séparation. D'ailleurs, celle-ci a pour cause la situation financière de la famille, et non ses tensions internes.
    En somme, il se dégage de ce film réaliste et intimiste une nonchalance qui contraste avec la rigidité de la société singapourienne, dont le spectateur se demande si en quinze ans, elle a tenu sa promesse de progrès si justement rappelée (3).

    1) Voir la critique de Metro Manila de Sean Ellis.
    (2) Cette fois, ce n'est pas un préjugé, j'ai vérifié sur Wikipédia.
    (3) "We, the citizens of Singapore,/ pledge ourselves as one united people,/ regardless of race, language or religion,/ to build a democratic society/ based on justice and equality/ so as to achieve happiness, prosperity and/ progress for our nation." Singapore National Pledge
    jdenailly
    jdenailly

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    À voir absolument pour faire le plein d'humanité
    Et voyager en plus.
    Les acteurs sont superbes avec une mention supplémentaire pour le jeune garçon...
    traversay1
    traversay1

    3 168 abonnés 4 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Ilo Ilo du singapourien Anthony Chen méritait-il sa Caméra d'Or à Cannes ? Voire. C'est un bon film, sensible et délicat, dont la principale qualité est la subtilité dans la description des clivages sociaux, mais qu'il est difficile d'estampiller chef d'oeuvre pour autant. Ilo Ilo est un peu victime de sa discrétion et de sa modestie alors qu'il dépeint des rapports extrêmement violents au sein du système singapourien particulièrement rigide où toute transgression est immédiatement punie. La crise financière de 97, avec ses licenciements en cascade, donne une note dramatique au film (suicides) que Chen se contente d'enregistrer sans l'amplifier. Le film est un peu atone mais cela évite au moins le côté convenu de ce que l'on était en droit de redouter dans cette relation qui s'établit entre un gosse turbulent et sa nounou, immigrée philippine. Dysfonctionnement de la cellule familiale, racisme latent, asservissement social, système éducatif coercitif : ce ne sont pas les thèmes qui manquent dans ce premier long-métrage attachant qui manque juste un peu de relief pour séduire davantage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Maitrisé, formellement réussi, et liant plusieurs thématiques intéressantes, Ilo Ilo manque quand même un peu de coffre pour être un vrai grand film. Mais c’est très prometteur pour son jeune réalisateur.
    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    comme souvent dans le cinéma asiatique (ici Singapour), l'histoire est simplissime. une famille fait appel à une nounou philippine pour s'occuper du garnement qui leur sert de fils, et bien évidemment ceux deux là vont finir par s'apprivoiser et par développer un tendresse de bon aloi. bref, classique de chez classique, mais bien filmé, bien interprété, et bien produit.
    c'est tout ce que je demande!
    islander29
    islander29

    781 abonnés 2 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    Portrait d'une famille de Singapour....
    Le petit est une tête à claque, mais il s'attache à sa nounou......
    Voila en gros pour le synopsis......
    Je pense qu'il manque une certaine tension dans les dialogues et chez les personnages, peut être même dans le scénario....
    Après cela se regarde avec douceur, mais peut être pas avec tendresse.....C'est un peu dommage.....
    Très peu d'extérieurs aussi, et l'on navigue dans la maison, avec les angoisses du père et de la mère, les soucis d'argent.....
    La musique passe relativement inaperçue (?), le cadrage et les plans parfaitement maitrisés....
    Par certains côtés, on est plus proche d'un cinéma japonais que d'un cinéma chinois....
    Une scène sort du lot (celle dans le cimetière, esthétique et émouvante)......
    Le film est assez discret mais se laisse regarder, il manque un peu de passion....Je pense quand même le revoir avec plaisir quand il sera diffusé sur petit écran......
    A vous de voir......
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    Ce qui relève de l’apprivoisement de Jiale par Teresa, qu’il considère d’abord, avec mépris et méchanceté, comme une esclave à son service, et de l’évolution (somme toute attendue) de leur relation hostile vers une authentique amitié ne constitue pas le principal intérêt du film. Tout simplement parce que ce type d’histoires est universel et ne possède rien de particulier qui mérite qu’on le salue plus que nécessaire. C’est davantage la dimension sociologique qui retient l’attention du spectateur, surtout s’il est à la fois curieux des mœurs des régions sud-asiatiques, comme néophyte dans leur connaissance. Ici se joue le rapport de classe – et donc de force – entre les Singapouriens en général et les Philippins considérés comme inférieurs, mais aussi entre les autochtones eux-mêmes. Une autre employée émigrée prévient sans ambages Teresa qu’ « ici il n’y a pas de place pour Dieu ». En effet, les relations entre adultes, comme celles entre ceux-ci et les enfants, à la maison ou à l’école, sont empreintes de violence et de brutalité (morale bien plus que physique, même si le châtiment corporel infligé comme exemple n’est pas exclu) et contaminées par la pression économique et sociale qui parait constituer leur spécificité. Le père qui va bientôt perdre son emploi et la mère qui tape à la chaine des lettres de licenciement courbent l’échine et acceptent leur sort. Curieusement, alors qu’ils ont encore un poste important tous les deux et sont à même d’employer une ‘gouvernante’ qui devient du coup le quatrième membre de la famille, ils vivent au premier étage d’un immeuble sans charme, supportant les bruits d’en bas.

    L’histoire banale d’un petit garçon difficile qui devra apprendre à se prendre en charge lui-même aurait pu être quelconque et inoffensive si elle ne s’était progressivement chargée de tension et d’un risque d’implosion encore augmenté lorsque Teresa prend l’ascendant sur la mère de Jiale en parvenant à l’apaiser et à lui apporter au final l’attention et l’affection que sa famille occupée et engluée dans ses difficultés matérielles ne pense même plus à lui donner. S’il subsiste bien l’espoir incarné par la transformation du garçon, persiste aussi, et probablement de manière plus accentuée, un constat terrible sur la déliquescence et la cruauté des rapports humains à l’heure où ils sont menés par l’économie, y compris et surtout quand celle-ci vacille. La noirceur en filigrane est cependant atténuée par la fluidité et la simplicité de la mise en scène, pleine de sensibilité et de délicatesse.
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Caméra d'or au Festival de Cannes 2013, Ilo Ilo consacre l'irruption fracassante d'Anthony Chen dans le monde du cinéma. Un réalisateur asiatique talentueux (un de plus) qui n'en restera sûrement pas là. On peut même penser que ce n'était là qu'une mise en bouche, avec Ilo Ilo. Le film est beau. D'un esthétisme à faire pâlir d'envie les plus grands réalisateurs contemporains. Seulement voilà, il ne suffit pas de manier la caméra avec virtuosité. Il faut aussi qu'elle soit portée par une écriture au moins à la hauteur de la ré, le scénario de ce Ilo Ilo était certes bon, mais pas assez novateur pour pouvoir prétendre à plus qu'une caméra d'or. La relation entre un jeune garçon délaissé par ses parents avec sa nounou, nounou qui finit par prendre la place de la maman dans le coeur du petit, et le tout sur fond de crise financière à Singapour, avec un père au chômage et une mère inquiète pour son futur bébé. C'est du déjà vu. En revanche, les plans figés ou les ralentis apportent l'émotion qui manquerait autrement à l'ensemble: le cachet conféré au film par la réalisation a tendance à magnifier son scénario vacant. Ca suffit pour se rendre compte de la trempe du monsieur qui est derrière la caméra: un futur grand assurément.
    vidalger
    vidalger

    299 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2013
    Le jeune réalisateur Anthony Chen nous raconte l'histoire d'une famille de petits employés de Singapour, à la fin des années 90. Cette famille a recruté une nounou philippine, Teresa, qui a notamment la charge d'un enfant turbulent, Jiale. Si l'aspect documentaire de ce film (un pays rarement vu au cinéma, la condition des domestiques exploités et méprisés, le début de la crise asiatique) étouffe un peu l'intérêt que l'on peut porter à cette histoire, on finit par prendre du plaisir à pénétrer peu à peu dans l'intimité de cette famille. La grande force de Chen est de rester à la hauteur de ses personnages et de ne jamais les juger. Peu d'intensité dramatique et une qualité technique médiocre nous font quand même nous interroger sur le mystère de l'obtention d'une "caméra d'or" pour un
    premier long métrage pas particulièrement original.
    dominique P.
    dominique P.

    794 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    J'ai bien apprécié ce petit film indépendant asiatique qui montre tout simplement le quotidien d'une famille à Singapour (le père, la mère, le fils) et d'une nourrice/domestique, en pleine crise économique à la fin des années 1990.
    C'est très bien réalisé et joué.
    Le souci c'est que ce film est finalement assez banal et l'émotion n'est pas suffisamment présente.
    J'aurais aimé être émue, chamboulée par ce film ce qui n'a pas été le cas.
    Malgré des qualités indéniables, ce film est trop léger, pas assez profond.
    Je mets quand même la note globale de 3,5/5 car c'est un film de qualité.
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