Avis : Le rôle de ma vie - Page 10

bon ba Ben Stiller n'a plus le privilège du plus beau film 2014, du moins du plus poétique. Merci à Zach de nous rappeler à quoi sert le cinéma .... un moment magique qui montre de très belles manières les liens de la famille. il faut vraiment que j'appelle plus souvent si tu continues à être aussi doué. En souvenir de ton premier film #GardenState

Un tableau émouvant qui ne tombe pas dans le cheesy. Ça fait plaisir.

Film sans aucun intérêt, mais comment a-t-il pu avoir 4/5 étoiles ???
quelqu'un s'est donné à fond et pendant plusieurs mois pour plébisciter ce film,
mais dans quel but ?
Je cherchais une "comédie", ce film est classé dans les "comédies" et pourtant il n'y a pas une once d'humour et le ton donne plutôt envie de se jeter par la fenêtre ou de se suicider à la crème chantilly je ne sais pas trop....
synopsis :
"Quand ils étaient petits, Noah et Aidan croyaient être des héros, mais en grandissant ils se sont rendu compte qu'ils n'étaient que des gens normaux .." oh lala !! quelle tragédie pour eux miaou !!
Comment l'auteur partant de cette phrase-clé (que vous entendrez une dizaine de fois durant le "film") a-t-il pu se dire "yahouuuu! ça y est ! je tiens mon film et il va défoncer les box-office" ?
Que se passe-t-il dans ce film ? ben ... pas grand chose .... euh... il fait beau, le pères de ces "heros" est mourant, l'un des 2 doit retirer ses enfants de leur prestigieuse école yedish car c'est grand-papa qui payait les frais, euh quoi d'autre ? Ah oui ! : y a des jolis plans de mer, l'eau est bien belle, bleue et brillante, le ciel est bleu .... quoi encore ?
une succession de musiques, de loooooongues pauses musicales inutiles, et sans intérêt ;
à la fin du film, la réaction sera plus "enfiiiin !! c'est fini !! ouf!" que "woaw"
voilà, tout comme le film...... je n'ai rien à dire de plus....
Des films nuls, j'en ai vu, mais à ce point ennuyeux et inintéressant, pas souvent...
"Sans intérêt" j'ai déjà dit ça ? ah ok, bon ben c'est qu'il n'y a vraiment rien de plus à dire.

« Enfant nous rêvions d'être des héros. Mais si nous avions faux ? Si, en réalité, nous étions ceux qui ont besoin d'être sauvé ? ». Ainsi s'ouvre le film et c'est le même constat qui le ferme. Aidan est un enfant de la génération Y. Gâté, n'ayant que le désir d'être sans le besoin de labeur. Père de famille ignorant ses responsabilités et laissant à sa femme le soin d'occuper le rôle qu'il aurait dût tenir. Le rôle de sa vie, donc, celui de père. Aidan attends sa chance au cinéma comme il attend de devenir père. Lorsqu'il apprend que son propre père va mourir, celui, qui, comme ceux de notre belle génération d'adolescent efféminé nous ne cessons de critiquer, Aidan va se remettre en question. Et si la vie n'était pas cette conception féministe, celle de l'attente. Et si son rôle de père, voir d'homme même passait justement par le sacrifice de soi. Cette conception virile et oublié transcendant le JE en NOUS ? Un film délicat, ne tombant jamais dans le psy-cul ni les clichés. Un réveil aux responsabilités et une (auto)critique de mâles actuels. Truffés d'humour juif, de clin d’œil à Scrubs (Donald Faison) réjouissant et de vérités. Ce film est une bouffé d'oxygene pour qui saura le regarder. La mise en scène réussie, les dialogues travaillés, loin des Woody Allen où l'on parle pour combler les vides comme les ritals parlent avec les mains. Vous en ressortirez aussi grandit que l'ego réduit.

Pour son second film, Z. Braff parle toujours un peu de sa vie. Comme une sorte de suite à son précédent long, « Garden State », il explore son personnage d'acteur loser mais dans la tranche de la quarantaine cette fois-ci. Il a une famille, qu'il doit gérer malgré une certaine inhabilité à tout gérer. Bien sûr, le film va faire évoluer le personnage à tous les niveaux. En plus, il a gagné en maturité dans sa structure narrative et dans sa grammaire cinématographique. Grâce à un style plus épuré, les dialogues sonnent plus naturels, les personnages sont plus nombreux et plus construits et le tout se finit avec une fin pour chacun. Sensible comme à son habitude, tout autant que drôle mais sans forcer, il explore toujours ses thèmes avec plus de profondeur et son film s'en retrouve encore mieux. Il a moins de poésie que le premier, mais il est plus encré dans le réel. Que ce soit dans son rôle de mari, de père, de frère, de fils et d'homme, tout est exploré avec une certaine légèreté mais tout autant de justesse. Les acteurs sont géniaux, et le rendu magnifique. Il se permet des clins d'oeil à « Scrubs » mais ils sont bien bien venus et cohérent avec son histoire et ils s'intègrent parfaitement. Plus vivant et moins dépressif, il réalise à mes yeux un superbe film touchant et captivant, dans lequel il se met encore plus à l'épreuve en tant qu'homme qui se met face à ses défauts, ses peurs, ses échecs mais qui sait rebondir au fil des épreuves quand il assume tout ça.

Un film un peu barré, et plein d'autodérision, sur les crises existentielles, et l'éternel conflit entre les rêves et la réalité... Pas mal.

Zach Braff nous montre encore une fois que même en tant que scénariste et réalisateur il sait faire passer l'émotion au spectateur. Ceci dit on retrouve quelques éléments de Garden State, mais ne serait - ce pas tout simplement le style de l'acteur ?!

un grand beau film qui émeut, fait rire et transporte! Un très très bon cru de Zach Braff à voir et revoir

J'avais 2h à perdre.Je suis rentré dans un ciné et ai fais mon choix au hasard.Je me suis toutefois orienté vers du cinema independant américain.Et là j'ai pris une claque, le meilleur film que j ai vu depuis des années.

j'avais découvert Zach Braff dans la série SCRUBS et je l'avais trouvé bon dans son rôle.
ici, il reprend un peu le même registre, un homme qui n'a pas grandi et qui vit de ses rêves d'enfant.
dans le film, tout tourne autour de la mort de son père, qui est le personnage central, et tous le reste du casting tourne autour de lui.
bon les premières minutes sont plaisantes, avec un humour grinçant sur la religion juive, mais très vite on s'ennuie. et blabla et blabla, et au final, il ne se passe pas grand chose.
il y a certes une morale, mais je n'y ai pas adhéré.
quant à Kate Hudson, elle est plate ( prenez-le dans tous les sens du terme) et insipide. son rôle est creux, comme elle. ça explique pourquoi on ne la voit pas beaucoup au ciné.
à noter qu'on voit également, l'acolyte de Zach braff dans scrubs, son copain black et aussi quelques apparitions de Sheldon de la série the big bang theory.

Presque dix ans après Garden State, Zach Braff réchauffe les ingrédients de son succès dans une marmite dégoulinante de restes sans grande saveur.Garden State avait presque créé un nouveau sous-genre de la comédie dramatique indé, dans lequel se sont engouffrés Sam Mendes (Away we go), Jason Reitman (Juno) et Marc Webb (500 days of Summer). Avec, pour dénominateurs communs, un casting soigné alliant acteurs issus de séries ou shows humoristiques (Zach Braff passant de Scrubs à Garden State, Michael Cera qui s’est illustré dans Arrested development avant d’apparaître dans Juno, John Krasinski de The Office et Maya Rudolph de SNL dans Away we go) et de films indés (Ellen Page vue dans Hard Candy avant Juno, Joseph Gordon-Levitt révélé dans Mysterious Skin bien avant 500 days of Summer), une BO rock-indé-mais-accessible (The Shins dans Garden State, Alexi Murdoch pour Away we go, The Kinks, The Velvet Underground ou Cat Power pour Juno, The Smiths et The Temper Trap dans 500 Days of Summer), des personnages issus de classe moyenne en plein questionnement existentiel, et un équilibrisme savant diffusé tout au long de ces longs-métrages grâce à une plume précise, à la fois drôle et sensible, et une réalisation audacieuse alliant rythme et plans purement contemplatifs.Dans son nouveau film, Zach Braff semble avoir souhaité reproduire à l’identique cette recette miracle. Non seulement l’intention n’est pas forcément louable, mais il a surtout échoué en tout point. Tout d’abord, et malgré des apparitions agréablement surprenantes en seconds (voire troisièmes) rôles, le casting est relativement plat. Toujours acteur principal, il s’entoure cette fois de Kate Hudson, qui aurait pu être une caution indé si elle n’avait pas tourné que dans des comédies romantiques aliénantes depuis Almost Famous, et de Mandy Patinkin, qui n’a jamais sorti une expression faciale crédible dans Homeland.Peu aidé par ses acteurs, Zach Braff avait pourtant envie de parler de beaucoup de choses : la transition à l’âge adulte, la religion, la réalisation de soi, l’éducation des enfants, l’aliénation par le travail, la mort d’un parent… Ces ambitions contribuent à diluer le propos, d’autant que l’écriture comme la réalisation, précises dans Garden State, sont ici très approximatives. En témoignent la dégradation de la charge émotionnelle du film comme de son volet humoristique, de plus en plus lourd malgré quelques excellentes idées.Enfin, la bande originale comporte certes de beaux morceaux (Bon Iver, The Shins) mais surtout de la musique grandiloquente et faussement libératrice que l’on a plutôt l’habitude de voir dans des comédies sentimentales cheap qui dépassent rarement le rayon d’influence de la télévision américaine. L’environnement musical semble ici être grossièrement utilisé pour masquer la faiblesse de l’écriture : en apparaissant à la fin de chaque scène, la bande originale n’accompagne pas le film, elle l’étouffe. Et c’est bien là la faiblesse du film : la sensibilité et la précision de Zach Braff ont été supplantées par une profusion de musiques, de thèmes à aborder, de blagues, de seconds rôles ou encore d’idées inégales de mises en scène.

Film très émouvant. Mandy Patinkin est excellent. La seule chose regrettable est que le personnage de la mère ne soit pas plus développé. Tout tourne autour de De Zach Braff, réalisateur et ex-scrubien, qui d'ailleurs fait appel à un autre scrubien, Donald Faison, pour une petite apparition assez sympathique.

Passons au contenu du De "Wish I Was Here". Comment se situer entre père et fils. On suit deux frères ado-adultes, Aidan, qui cherche à devenir adulte, et Noah, qui se complaît dans l'adolescence. Le film se concentre sur le premier, la vie stagnante de Noah étant résumée en trois ou quatre séquences; toute la profondeur psychologique du personnage sera dévoilée à la fin du film. C'est plus compliqué pour Aidan, qui est père de deux enfants, et qui prend peut-être plus conscience de son rôle de fils; il doit assumer de nombreuses responsabilités. Le fait qu'il soit acteur (raté) nous fait penser à une mise en abyme du milieu du cinéma. Quoiqu'il en soit, arrivera-t-il à évoluer? Allez voir le film pour avoir la réponse... et n'oubliez pas vos mouchoirs.

ps: The Shins: "So Now What". Vous comprendrez à la sortie du film... quand vous l'aurez dans la tête sans cesse après.

Mais ou est passée la baguette magique de Braff ? 10 ans d'attente pour ça ? Décevant

Excellent, à la fois drôle et plein d'émotions. Une mention particulière à tous les acteurs, notamment les deux enfants qui tiennent parfaitement leur rôle dans un registre très différent.

On devient adulte quand on perd ses parents, c’est tout du moins ce que semble vouloir nous dire Zack Braff dans le rôle de sa vie. Il incarne un père de famille qui, face à une concentration de difficultés personnelles et professionnelles, devra prendre ses responsabilités. Il n’optera pas pour des changements radicaux, mais se remettra en cause sur tous les aspects de sa vie, repensera ses relations avec son père, son frère, sa femme et ses enfants. Dans ce film, nous sommes dans la vraie vie, celle où il n’y a pas de super-héros, de grandes décisions qui changent le destin du monde. Nous disposons de petits moyens pour faire de grandes choses et devons nous appuyer sur notre famille, sur ce que nous avons imperceptiblement construit dans le passé pour nous créer un avenir. A l’arrivée, pas de défilé de la victoire, de feux d’artifices, mais simplement la réussite du passage de témoin entre différentes générations que tout semblait éloigner.
Un film plein de finesse, de chaleur et d’amitié qui nous invite à une nécessaire introspection.