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    Jimmy's Hall
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    3,7
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    223 critiques spectateurs

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    flushroyal
    flushroyal

    25 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Avec cette histoire se situant dans l'Irlande des années 30, Ken Loach signe un film simple mais limpide, engagé, pertinent, percutant. Le contexte politique et historique est tout à fait passionnant avec cette opposition entre la bande à Gralton et l'Eglise. Cette opposition, malgré une prise de position claire du cinéaste, n'est pas pour autant traitée de manière manichéenne puisque le point de vue de l'Eglise n'est pas trop présenté de manière caricaturale ( ce qui était un risque). Le film n'est pas parfait pour autant. L'histoire met du temps à se mettre en place. Il aurait été bien de laisser plus de place aux personnages secondaires que j'aurais aimé voir un peu plus développés. Le récit contient quelques très bonnes scènes ( de groupe notamment), essentiellement dans sa deuxième partie, qui condensent les arguments des deux camps et synthétisant les problématiques politiques de cette époque d'une manière claire, concise et efficace. Problématiques dont on peut trouver la déclinaison et l'écho dans notre monde contemporain. Sur un plan formel, la mise en scène de Ken Loach est claire, agréable, lisible, humble. Pas un grand film mais une œuvre qui reste importante à voir malgré un déroulement un peu prévisible. Dommage que l'on s'attache pas plus aux personnages et que le rythme soit un peu irrégulier. Quelques transitions et enchaînements sont toutefois intéressants et le film fait suffisamment cogiter pour remplir sa promesse de départ qui était de rendre hommage à un certain état d'esprit et art de vivre encore malmené aujourd'hui ( même si les adversaires ont depuis changé de visages).
    Del arte
    Del arte

    14 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    Comme tous les films de Ken Loach, c'est un récit fort sur l'état d'Irlande quelques années avant la Seconde Guerre mondiale. On y voit comment l'église catholique règne aux côtés de l'aristocratie, et comment le communisme fait peur au point que le héros se verra expulsé de sa terre natale. Sont-ce les prémices de la guerre entre l'Irlande et l'Angleterre ? En tout cas, c'est très intéressant et instructif.
    domit64
    domit64

    20 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    Un tout petit peu trop long, mais l'atmosphère de l'Irlande du Nord des années 30 chère à Loach avec ses luttes d'influence est encore une fois très bien retransmise. La joie de vivre, l'amour, de ces gens malgré leur pauvreté est émouvante. Leur envie de croire en des jours meilleurs et en l'éducation forcent le respect.
    La scène de danse sans musique de Onagh et Jimmy est anthologique de par les sentiments qu'elle dégage.
    A voir.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 415 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juillet 2020
    Il est difficile de croire que ce film a été réalisé par un réalisateur majeur Ken Loach. Il n'a aucun rythme aucun sentiment d'urgence. Je n'arrêtais pas de penser que c'était le genre de film que Hollywood avait très bien fait dans les années 1930 avec James Stewart ou Gary Cooper. Un individu essayant de lutter contre un établissement corrompu mais ces films tenaient bien mieux ensemble alors que celui-ci. Considérez simplement le départ : une voiture à cheval s'arrête à environ 50 mètres de la maison pour livrer les bagages. Devinez quoi la voiture s'approche-t-elle davantage de la maison après avoir laissé le passager impatient sauter ? Non il y reste le chauffeur qui sort les gros bagages et se dirige à peine vers la maison de 50 mètres. Jimmy's Hall est du mauvais cinéma du début à la fin. Comment une si mauvaise chose peut-elle devenir réalité ? C'est une histoire qui saigne à l'intérieur qui rend son créateur stérile et ce doit être un accident...
    Roub E.
    Roub E.

    735 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Un assez joli film sur la joie de vivre et l espoir en des jours meilleurs face à l obscurantisme religieux et le conservatisme politique. Le Jimmy du film qui ouvre un dancing pour les jeunes de son village dans la très catholique Irlande va s opposer au prêtre local qui ne voit en ce lieu que de la débauche et de la propagande communiste. Le film marie très bien la gravité et une certaine forme de légèreté qui semble très bien correspondre à l Irlande dont les paysages sont très bien filmés. C est assez classique mais très bien fait.
    elriad
    elriad

    381 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2014
    une nouvelle fois, le formidable Ken Loach prouve qu'il est un réalisateur engagé et livre avec "Jimmy's Hall" une page de l'histoire des luttes entre classes en Irlande au moment de la dépression.
    tous les acteurs sont justes et déploient une énergie communicative dans leur envie de faire fonctionner ce local associatif, et l'injustice pointée du doigt par le cinéaste nous révolte comme toujours. Les décors naturels sont magnifiques. Même si ce n'est pas le meilleur de Ken Loach, chacun de ses films est toujours un évènement et force le respect autant que la réflexion. un cinéaste nécessaire et toujours attachant !!
    Lu34s
    Lu34s

    45 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Après le décevant La Part Des Anges, qui avait remporté le Prix du Jury à Cannes, le vétéran Ken Loach revient derrière la caméra et fait également un détour en compétition officielle du Festival de Cannes de cette année. Il s'attarde cette fois-ci aux confrontations d'idées politiques dans une Irlande en pleine reconstruction, dotée d'un nouveau gouvernement après avoir été ravagée par des années de guerre civile. Et ce qui va mettre en quelque sorte le feu aux poudres, c'est l'arrivée de Jimmy Gralton et la réouverture de son fameux hall où se mêlent diverses activités permettant d'endoctriner passivement les personnes membres du hall par les idées progressistes de Jimmy. Ken Loach s'attarde donc sur un sujet encore d'actualité aujourd'hui et expose les bases de ce long conflit par une réalisation efficace et classique. Les acteurs y sont aussi pour quelque chose puisqu'ils sont tous très bon, du moins la plupart et notamment le personnage principal dont le réalisateur arrive à le rendre très attachant. Le scénario relate les événements de manière intéressante histoire à ce que le spectateur ne trouve pas le tout trop long même si on relève quelques longueurs tout de même. Et par ce film brûlant d'actualité, Ken Loach remet sérieusement en cause le gouvernement alors en place, plus proche alors d'une théocratie, et de son rôle dans un pays alors encore au bord de la guerre civile à cause de toutes ces idéologies opposées à celle prônant sur le pays et par ces mêmes personnes, les chrétiens. Jimmy's Hall se révèle donc fort intéressant de par son aspect politique superbement bien traité mené par une bonne troupe d'acteurs et une bande originale entrainante.
    Georges P.
    Georges P.

    62 abonnés 828 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Une vraie histoire superbement mise en scène par Ken Loach dans des paysages magnifiques. Parfaitement interprété avec beaucoup de sensibilité
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    167 abonnés 1 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Film sympathique, certes, mais trop académique. A part le prêtre, qui compose un personnage ambigu, les caractères sont trop simplistes et manichéens. Ils n'apparaissent que comme des silhouettes. On a un peu l'impression de voir un livre d'images sur cette période de l'histoire de l'Irlande. Ken Loach est bien meilleur quand il met en scène la vie quotidienne des gens du peuple que lorsqu'il se lancer dans de grandes fresques démonstratives.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Pas grand chose de neuf sous le soleil (enfin, sous la brume irlandaise, plutôt) dans "Jimmy's Hall" : de l'humanisme, de l'humour, des injustices... bref, du Ken Loach pur jus, plaisant mais pas spécialement bouleversant non plus. Pourtant, je ne sais pas si c'est parce qu'il s'agit, comme il le proclame, de son dernier film mais il s'en dégage aussi comme un parfum de nostalgie, avec une pointe de renoncement. Le renoncement ou le découragement, c'est dans le destin de ce Jimmy Gralton (Barry Ward, gros, gros charisme), héros local, ordinaire, qui aurait pu devenir un martyr de la cause qu'il défend mais qui finalement n'aura laissé dans l'histoire de son pays -de son comté, même- qu'une petite empreinte posthume, 80 ans plus tard, à travers ce film, justement. La nostalgie, c'est dans le portrait de cette Irlande intemporelle qui pue à la fois l'authentique et la carte postale (les vertes contrées, les tourbières, les toits de chaume, les prénoms gaéliques, la musique celtique, la religion catholique... z'ont juste oublié les torrents de Guinness !) et dans l'évocation de cette époque où les classes laborieuses se réunissaient pour chanter, danser, lire, échanger leurs impressions et leurs points de vue sur la poésie ou la politique. Quand on voit aujourd'hui ces mêmes classes populaires désunies, confinées chez elles devant les programmes de téléréalité, pfff... Autrefois, les dominants s'appuyaient sur la force, la superstition religieuse ou l'ignorance des dominés pour asseoir leur pouvoir et prévenir la contestation. Les cons ! il leur suffisait juste d'inventer le concept des "Ch'tis" pour être peinards... Passons. La nostalgie, on la retrouve aussi dans les amours contrariées de Jimmy et Oonagh (Simone Kirby) même si ce n'est pas vraiment le segment le plus réussi du film : certes, leur scène de danse silencieuse est très belle mais son éclairage "clair-de-lune" un peu forcé m'a méchamment fait penser à "Dirty Dancing". Forcément, avec ça en tête, on apprécie moins... Par contre, on apprécie beaucoup plus le final slaptsick avec juste ce qu'il faut de course-poursuite et de flics ridiculisés, là aussi une autre forme de nostalgie. Mais ce sentiment général de nostalgie et de découragement, même s'il l'emporte au final, est contrebalancé par le militantisme du scénario, pas toujours maîtrisé. Le très engagé Paul Laverty nous fait son petit discours habituel (avec notamment une scène de parlotte participative confuse, dans la lignée de celles de "Land and Freedom", mais en beaucoup moins intéressante au niveau des enjeux) et s'évertue souvent à faire des parallèles rarement subtils, parfois justes, parfois maladroits, entre les années 30 et l'époque actuelle, notamment à travers la situation de la jeunesse. Là non plus, le film ne convainc pas plus que ça, le personnage de Marie O'Keefe (Aisling Franciosi, jolie mais un peu nunuche) sur lequel se focalise Ken Loach dès qu'il est question des jeunes, se contentant d'arborer un sourire niais et inexpressif en toutes circonstances. Autant dire qu'on est beaucoup plus enthousiaste et beaucoup plus convaincu devant le discours anticlérical du film que devant son discours anticapitaliste. Sans doute parce que là, le combat n'est pas forcément perdu d'avance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    Si je devais faire une seule critique à ce film de Ken Loach, c'est qu'il tombe un peu parfois dans les "bons sentiments" et une certaine facilité manichéenne, avec quelques personnages parfois caricaturaux. Il ne met certes pas mal à l'aise le militant. Mais avec cette "joie combative", il le galvanise assurément. Ce combat n'est pas recherché mais imposé : car l'ouverture du "hall" ne peut être neutre et prend immédiatement un sens politique. Peines et défaites alternent avec lueurs d'optimisme et courtes victoires. Ce lien entre la lutte anticapitaliste et antifasciste dans le cadre d'un contexte historique bien délimité, se fait sur fond de personnalités, de paysages, et d'une élévation artistique par ses musiques, ses danses, ses poèmes, qui donnent toute la beauté et la force à ce combat. Sans que ce long-métrage ne soit tout à fait un chef d’œuvre, il donne un grand plaisir, vous colle au fauteuil, et procure quelques émotions. Pas parfait, mais complet.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    Une histoire bien racontée, certes...
    Mais bon, ça ne suffit pas, ça aurait pu être un bon téléfilm sur FR3 ou Arte, ça sent quand même un peu le renfermé, on dirait un film de Grand Papa....
    Allez, Ken, ressaisis toi, tu ne peux rester sur un "dernier" film comme celui là!
    Jmartine
    Jmartine

    150 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    Dans ce qui serait sa dernière fiction ( on ne l’espère pas !!) , Ken Loach livre une œuvre forte, intense, prenante…merveilleusement filmée notamment dans ces magnifiques paysages irlandais… basée sur une histoire vraie réécrite par son scénariste de toujours Paul Laverty, Ken Loach dresse le portrait d’un homme libre. Un franc tireur du côté des sans terre, mais pour qui le sens de la fête est indissociable de la lutte sociale. Le contexte historique de cet affrontement est complexe – au développement des idées communistes répondent des groupes fascisants, comme l’Association des Camarades de l’Armée. L’IRA que je croyais républicaine, n’est pas sans ambigüité dans ses rapports avec l’Eglise ni dans son jugement de Jimmy Gralton. J’ai du après le film me replonger dans l’histoire de cette période. Film éminemment engagé mais qui traite avec un salutaire sens de la nuance cette opposition idéologique entre progressistes et tenants d’un ordre social placé sous la prééminence de l’Église catholique d’Irlande. Cette emprise morale de l’Eglise on la retrouve dans The Magdalene Sisters ou Philoména dans une époque plus récente. Jimmy’s Hall est avant tout un beau film, inspiré et inspirant, traversé par une histoire d’amour et de fidélité, par l’idée de la justice et de l’émancipation des faibles face au pouvoir des possédants et à l’emprise morale de l’église.
    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    34 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2014
    Jimmy’s Hall a la capacité de ne jamais lasser ou de souffrir de son statut de "film d’époque" grâce à un casting convaincant qui croient au projet et ça ce ressent forcément, mais si le film est réussi c’est aussi car Ken Loach a réussi a nous intéresser à ses personnages tout en fêlure et leur combat pour lequel on se prends instantanément de passion. Jimmy’s Hall divise et c’est compréhensible dans le sens où Loach ne prends jamais réellement partis (un peu quand même), mais il se contente de raconter la vie de Gralton, oui, mais il le fait avec une telle efficacité qu’on ne peut qu’adhérer.
    LA SUITE DE CETTE CRITIQUE DANS LE LIEN CI-DESSOUS... *FreshBuzzCinéma*
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    592 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Dernier film communiste en date d'un des plus grands réalisateurs anglais avant sa retraite définitive ( vraiment ? ), le long métrage raconte comment un homme s'oppose aux idées trop conservatrices de tout un village, idéologie imposé par un pasteur extrémiste! La réalisation de Loach à beau être très commune on ne s'ennuie jamais devant ses dires encore une fois très politiquement engagées! Son dernier long métrage ne révolutionnera rien, n'arrivera pas à convaincre ses opposants et ne fera que conforter ses spectateurs dans leur joie de le retrouver! Son dernier film apparaît peut être comme plus abordable pour le grand public, la réalisation plus facile, cinématographiquement simple et académiquement parfaite. Le seul défaut que l'on pourrait reprocher à son film est la perte de temps de la toute première partie, flash back inutile, répétitif et fatiguant!
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