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    La Loi du Seigneur
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    William Wyler qui fut, jusqu’à la fin de sa carrière, considéré comme l’un des plus grands réalisateurs d’Hollywood, a vu depuis son étoile sérieusement pâlir et sa reconnaissance critique fondre comme neige au soleil en raison d’un supposé trop grand académisme affadissant tous les sujets qu’il aborde. Les jeunes turcs de la Nouvelle Vague avaient encore contribué à couper une tête en brandissant leur faux souvent aveugle et injuste. « La loi du seigneur » fait partie de ces films auxquels sont reproché une vision manichéenne, simpliste et pour tout dire formatée de la société comme des rapports humains qui la compose. Le projet tiré d’un roman (« The friendly persuasion ») de Jessamyn West, fille de quaker, est pratiquement concomitant à la parution du livre en 1945. C’est tout d’abord Frank Capra qui devait réaliser le film mais juste après le traumatisme de la guerre, il jugea que le livre tout comme le scénario écrit par Michael Wilson (futur blacklisté) étaient trop pacifistes. Près de dix ans plus tard, William Wyler qui produit le film avec son frère Robert demande à ce dernier en compagnie de Jessamyn West de retoucher le scénario de Wilson pour le rendre plus conforme à sa transposition sur grand écran. Jesssamyn West élague donc considérablement l’intrigue qui se déroulait sur quarante ans alors que celle du film, contemporaine de la Guerre de Sécession qui lui sert de toile de fond, se concentrera sur l’année 1862 alors que les troupes sudistes se replient vers le sud de L’Indiana. Idem pour certains personnages qui sont supprimés ou fondus en un seul. La famille Birdwell fait donc partie d’une petite communauté quaker alors que la guerre fait rage aux abords, menaçant la sécurité des biens et des familles. Les discussions vont bon train au sujet de la réaction à adopter face à une arrivée des troupes sudistes réputées pour saccager tout sur leur passage. Le film ayant pour thème l’objection de conscience, la famille Birdwell porte en sein les contradictions que la démarche peut induire y compris pour ceux qui comme les quakers sont des pacifistes convaincus. Gary Cooper joue le rôle du chef de famille qui tente de tempérer les convictions rigoristes de son épouse (Dorothy McGuire en remplacement de Katharine Hepburn voulue initialement par Wyler mais qui déclina le rôle). Le scénario qui prend largement son temps avant d‘aborder la phase critique attendue, s’avère parfaitement équilibré, présentant le mode de vie quaker basé sur une discipline de prime abord librement respectée par chacun. Mais d’évidence la vie quotidienne paisible de la communauté laisse régulièrement échapper les envies vite réprimées par les plus anciens ou les plus convaincus. Ainsi, Jess Birdwell (Gary Cooper) éprouve le plus grand mal à refréner son instinct combatif qui le pousse à n’accepter aucune cariole cherchant à le dépasser quand il se rend à la messe en famille. Des courses infernales se mènent ainsi sur les chemins cahoteux avant que les choses rentrent dans l’ordre à seulement quelques dizaines de mètres des fidèles attendant pour l’office. Des petites scènes drolatiques comme celle charmante de l’oie de la famille Birdwell que Wyler distille avec dextérité pour que la vie tranquille des quakers ne finisse par endormir le spectateur. L’action s’emballe enfin dans le dernier tiers du métrage montrant que les convictions de chacun peuvent malgré tout s’affirmer face à la pire invention humaine qu’est la guerre. Un film parfaitement maîtrisé par le grand professionnel qu'était William Wyler à ce stade d’une carrière déjà fort brillante et qui durant les sept films qui la compléteront ne le sera pas moins (« Les grands espaces », « Ben Hur », « la rumeur » et « L’obsédé »). A noter la bonne performance de Gary Cooper dont la gaucherie naturelle cadre très bien avec un rôle qu’il trouvait à l’origine trop peu en rapport avec son image virile. Anthony Perkins quant à lui inaugurait sa deuxième apparition à l’écran. Palme d’or à Cannes en 1957 et nommé sept fois aux Oscars, « La loi du seigneur » montre que l’on peut traiter certaines questions complexes tout en conservant une touche de candeur et de fantaisie. Pari réussi.
    Pascal
    Pascal

    118 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2022
    On sait que William Wyler ne bénéficie pas de la même réputation comme auteur outre atlantique et dans l'hexagone.

    Cineaste le plus titré et nominé de l'histoire de la cérémonie des Oscars, il est aussi le réalisateur américain préféré de Woody Allen, sans compter qu'il obtint la palme d'or en 1957 à Cannes ( le jury était alors composé notamment de sommités de la littérature française - Guitry, Pagnol, Maurois et du fondateur du festival cannois Georges Huisman).

    Pour la petite histoire on peut affirmer sans craindre de beaucoup se tromper que le meilleur film de la sélection était " le septième sceaux" de Bergman ( certes récompensé d'un prix spécial du jury). Au passage ajoutons que Fellini proposait lors de cette édition " les nuits de Cabiria ".

    Pourtant " la loi du seigneur ", s'il ne figure pas parmi les meilleures réussites de son auteur ( loin de là) présente sans aucun doute un thème de réflexion intéressant autour de la pratique religieuse pris au sens large.


    Selon le scénario de " la loi du seigneur " une femme pasteur quaker vit dans une bourgade de l'Indiana ( Etat nordiste) avec sa famille pendant la guerre de sécession.


    Elle et sa famille vont devoir faire face à un escadron de sudistes. Comment appliquer les règles de bonté face à un ennemi qui veut en découdre ?


    Parfois présenté, selon moi un peu faussement comme un western ( les scènes qui pourraient éventuellement relever de ce genre occupent quinze minutes sur un film de 130) c'est finalement une invitation proposée au spectateur à s'interroger sur un sujet essentiel.

    Filmé en couleur ( Wyler y viendra très tard dans son oeuvre) et interprété avec talent par toute la distribution dominée Gary Cooper, "la loi du seigneur "est un peu trop sobre pendant les premieres 90 minutes


    On y relèvera tout de même un moment jubilatoire, l'épisode de la ferme où ne reste que des femmes.

    Finalement " la loi du seigneur "'trouve son principal intérêt dans son sujet plus que par son traitement scénaristique un peu fade.

    Les scènes de courses en carrioles font penser à celles que Wyler réalisera dans " Ben-Hur" quelques années plus tard.
    Thomas B
    Thomas B

    200 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2021
    C'est toujours avec plaisir que je visionne ce long-métrage de William Wyler. Il faut dire que cette adaptation du roman de Jessamyn West possède une mise en scène de très grande qualité, une photographie vraiment magnifique et que nous avons le droit à un casting épatant où se distingue notamment Gary Cooper, Dorothy McGuire ou encore Anthony Perkins qui n'avait pas encore été le Norman Gates de Psychose. A découvrir absolument pour tout ceux qui ne l'ont pas encore visionner d'autant que l'histoire possède une bonne dose d'émotion.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 avril 2021
    Le film est à l’image de son sermon au début. Un quart d’heure de morale et d’ennui pour démarrer. Ça promet.
    Mais ce n’est pas fini!!!!! Le bal. La maison aux trois filles avides de sexe. Appelons les choses par leur nom......
    Si vous avez aimé la petite maison dans la prairie. Voici le film. Tout le monde est si poli et parle si bien que même les généraux baissent la tête en demandant avec humilité s’ils veulent venir se battre eux aussi.
    Les amoureux ridiculement niais. La droiture, le sens de l’honneur, jusqu’à la nausée. L’écœurement. Ce n’est pas un film, c’est un catalogue de bons sentiments, de patriotisme, du sens du devoir.
    Daté, oublié, enterré
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2020
    Le film démarre malheuresement un peu longtemps. Pendant 1 heure 15, on voit une chronique de la vie de croyant (quakers) respectant les loi du seigneur. Mais la guerre va chambouler les convictions de ses pesonnes purs.
    C'est un beau film avec une belle photo mais c'est un poil un peu long. WYLER n'est peut etre pas un auteur mais il connais son métier.
    Palme D'or a cannes...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Alors les Quaker, l’image de marque de fabrication produisant des flocons d’avoine Oats, issus du travail laborieux cultivant ces céréales que l’on retrouve dans nos bols d’assiette croquants avec quantité de litre de lait, par notre bon vieillard philosophe, le Quakerisme.
    Communauté vivante en autarcie religieuse chrétienne en Amérique du Nord, nous suivons la famille Quaker, Gary Cooper le Père, Dorothy McGuire la Mère, Anthony Perkins le Fils, des saints esprits dans la paroisse en pleine spiritualité.

    Chant liturgique et citation connaissance biblique, priant pour la paix de Dieu sur Terre dans le Nouveau Monde, après le voyage depuis le vieux continent, poser au 19ème siècle, dans sa grande ferme familiale employée prolétaire.
    Pacifiquement heureuse aux nouvelles extérieures jusqu’à ce que surgisse la guerre civile qui fit rage, entre 1861 à 1865, la sécession du Sud face au Nord, où cette famille Quaker bons chrétiens fut prise entre deux feux enflammés.

    Cela pousse le fils à partir au front, arme fusil baïonnette tremblante à la main, une totale contradiction s’oppose courageusement pour le bien de servir et protéger les siens, avec beaucoup de bravoure, mes respects.....!
    Et le père bûcheron n’y échappera pas à l’appel de la sirène action réaction guerrière, la philosophie sentimentale paternelle pacifiste s’élancera béni, économisant le plus possible les munitions, aux risques et périls et de la chance.

    Seigneur non violent que tu es loué amen !......La guerre appelle à la guerre sans trop le temps de réfléchir et tarder, légitime protection offense avec calme olympien maternel Quakeresse piété dévote, pardonne d’avoir laissé éclater les maïs en pop-corn colère.
    Justifiée par les réserves aux voleurs ennemis........!! Neutralité préconisée sans défense râteau agriculteur paysan cultivateur d’animaux paisibles stock grenier sac de blé, en attendant l’armistice constitution cour suprême que ramèneront le Père et le Fils Quakeristes, prêts à la messe pêcheurs rédemption pardon.
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 650 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2016
    Malgré son âge, cette comedie conserve sa fraicheur et sa légèreté. Mâtinée de romance et d'un peu d'action, l'histoire, dans sa grande partie, a effet "feel-good" appréciable provoqué par un humour efficace et une brochette de personnages au fort capital sympathie. En revanche, la dernier quart du film prend une orientation dramatique assez maladroite jusqu'à un final bâclé et brusque. Dommage mais le plaisir n'en est que peu altéré.
    clint54
    clint54

    21 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Une palme d'Or qui reste cependant contestée face aux films également en compétition. Mais une critique de film ne doit pas se préjuger de valeur ou de qualité qui sont rendues par une autre instance de professionnel. Cela étant, le film opère un certain charme et la narration reste plaisante.Un spoiler: G.Cooper
    loin de ses rôles habituels et de son charisme naturel. L'armure tombe et on découvre un homme nouveau, tendre et fragile en perpétuel remise en question dans son coeur et son âme. Ce n'est pas du tout dans le genre Western qu'il faut chercher des réponses, mais plutôt dans une oeuvre sociale,une peinture contemporaine de la Fin du 19 ème Siècle. Une réflexion sur la non-violence, une thématique sur la Religion et son application dans la vie courante, le don de soi..enfin les bonnes manières civilisées d'une nouvelle époque qui va éclore. Le film il est vrai , donne une mesure douce et peu agressive de la réalité et donc effleure avec infiniment de précaution ou peut être trop d'intelligence les sujets abordés. C'est aussi cette délicate façon de flirter avec ces thèmes que l'ensemble reste une fable sociale assez légère et que G.Cooper détesta son propre rôle et qu'il ne visionna jamais après la sortie en salle, selon les dires. Ce n'est pas étonnant, dans certaines scènes, l'acteur se force et emploie tout un attirail de mimiques et de tics faciaux qui peuvent sonner faux quand on connaît sa grande carrière, il semblait assez mal à l'aise.Distrayant tout de même, ce métrage qui dépasse les deux heures mérite un bon accueil, même si les discours et quelques longueurs sont ici et là présentes. Un peu désuet tout de même.
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2015
    Palme d'or au festival de Cannes 1957, "La loi du seigneur" s'intéresse à la vie d'une famille de quakers pendant la guerre de Sécession, entre pittoresques moments du quotidien et interrogation (surtout dans la seconde partie du film) sur la pertinence de la non-violence en temps de guerre. William Wyler ne vise pas la reconstitution ultra-réaliste mais joue plutôt la carte de la chronique tendre et émouvante. Tout cela est réellement vivant et chaleureux, d'autant plus que Wyler affiche une belle maîtrise de l'alternance entre humour et émotion, notamment grâce à des acteurs à l'aise dans ces deux registres, comme le toujours imposant Gary Cooper, l'intense Anthony Perkins et la moins connue mais parfaite Dorothy McGuire. On regrette néanmoins une durée un rien excessive et un manque de cruauté qui rend l'ensemble un peu trop gentil et rassurant. Des faiblesses qui ne doivent pas faire oublier que ce film reste une belle oeuvre classique, à la John Ford, même si celui-ci aurait pu en tirer un film majeur !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2015
    Palme d'or au Festival de Cannes 1957, La loi du seigneur oscille avec une certaine réussite entre fable faussement naïve, passages comiques et moments tragiques. En pleine Guerre de Sécession, l'heureuse famille Birdwell, composée de fervents quakers, courant religieux issu d'une dissidence de l'Eglise anglicane prônant l'ascèse et la non-violence, va être confronté à de sérieux dilemmes moraux devant l'avancée des soldats pro-esclavagistes. Avec une prestation remarquée de Anthony Perkins, qui révélera tout son talent dans le Psychose de Hitchcock, et qui incarne ici le fils de la famille.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2015
    William Wyler signe avec "La Loi du Seigneur" un beau film classique, dans le sens noble du terme. La famille et la non-violence sont les deux grands thèmes de ce film léger qui sait basculer dans le drame avec aisance tout en parvenant à en ressortir avec la même habileté grâce à une pleine maîtrise du rythme et de la narration (même si certaines transitions doivent à quelques grosses ficelles scénaristiques). Wyler sera surtout parvenu à rendre intéressants et attachants tous les personnages, y compris l'oie Samantha, et à questionner de façon frontale la non-violence, sujet inévitable puisque c'est une famille quaker qui est ici mise en scène. Le problème est discuté à travers des dialogues d'une grande profondeur et un scénario non sans failles mais qui n'évite pas la difficulté. Une belle Palme d'Or à la réalisation élégante en accord avec la tonalité du récit, servie par des comédiens d'exception.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2015
    La loi du seigneur est un film qui traite de la non-violence au sein d'une famille de Quakers. La religion. Une place importante dans le film mais au fur et à mesure, celle-ci ne va pas être respecté à 100%. L'humour est très présent, certains moments sont hilarants! Le film possède un côté bucolique très plaisant ainsi que des personnages (tous très bien interprétés) attachants. Le thème est bien traité et la morale est vraiment géniale.
    cylon86
    cylon86

    2 259 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Alors que la guerre de Sécession fait rage, une famille de quakers reste à l'écart du conflit à cause de leur religion. Mais au fur et à mesure que la guerre se rapproche, l'engagement semble inévitable pour certains tandis que le patriarche (incarné par le solide Gary Cooper) veut maintenir les choses de façon pacifique. Avec "La loi du Seigneur", William Wyler est loin de nous livrer un grand film mais il n'empêche que celui-ci se laisse voir avec plaisir, notamment grâce à son côté bucolique et tranquille et à son humour. Si le sujet devient de plus en plus sérieux au fil du film, l'ensemble garde toujours un aspect léger et prend bien soin de nous attacher aux personnages. Parmi la famille Birdwell, on remarquera d'ailleurs un jeune Anthony Perkins qui dévoile déjà une partie de son talent.
    landofshit0
    landofshit0

    250 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2013
    Il est certain que le sujet du film est intéressant tout comme son traitement. Seulement les caractères des personnages et leur comportements sont quelques peu sommaires. C'est ainsi qu'il passe d'une chose à une autre sans aucun argument tangible. Le film reste agréable à suivre mais reste loin d’être aussi bon que le septième sceau de Bergman à qui il a ravis la palme d'or en 1957.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    518 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2013
    Une belle réussite cinématographique, peu aux goûts des générations 2000 par sa forme jugée larmoyante, qui prendra place dans les grands classiques du cinéma américain grâce à son coté profond enjoué et tendre. Ce film doit beaucoup à Wyller dont on reconnait la façon de faire et aux acteurs qui ont donné le maximum d’eux même pour un tel sujet. Il est difficile de faire apparaître les défauts humains ainsi que les qualités avec autant de retenues, il est vrai que le cadre de vie des Quakers (comme ceux des Amishs) s’y prête merveilleusement. Tous les sentiments les plus nobles apparaissent tour à tour derrière un humour de bon aloi, les mauvais se dissimulant derrière la fatalité du contexte de la guerre de sécession qui atteint l’Indiana. Gary Cooper comme d’habitude est parfait, Dorothy McGuire à trouvé là un rôle proche de sa vraie vie, elle en fait presque trop. La mise en scène est superbe avec quelques séquences inoubliables, la course des cabriolets qui emprunte deux fois un pont en bois proche de l’illinois en fait partie. La manière dont Eliza accueille le détachement sudiste est un modèle d’intelligence lors d’une telle situation, cela permettra d’éviter l’incendie de la ferme et sauvera la vie Samantha son oie de compagnie superbement photogénique.
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