Avis sur Carmina !

"carmina " comédie noire espagnole qui se rapproche du grand Almadovar sans l'égaler. En effet les transitions du film laisse parfois à désirer car sans intérêt et le film manque de férocité. Cependant le film doit beaucoup a "carmina" l'actrice principale du film ainsi que certaines séquences jouissive qui permette de suivre ce film avec plaisir.

L'humour n'est pas chose nouvelle dans le cinéma espagnol et a notamment fleuri aux pires temps du franquisme avec les films de Bardem et Berlanga. Ces deux cinéastes auraient volontiers pris le pitch de Carmina ! pour point de départ : comment après la mort soudaine de son mari, une quinquagénaire et sa fille retardent l'annonce du décès tout un week-end pour pouvoir toucher sa pension le lundi. Cet argument anecdotique est suffisant pour que Paco Leon enchaîne les scène, presque toutes en huis clos dans l'appartement où se repose le défunt. L'humour sévillan et macabre ne passe pas toujours la rampe mais la faconde tranquille de Carmina Barrios, son imposante héroïne, fait tenir bon sans ennui. Reste que Carmina ! ressemble par sa mise en scène à une sitcom corrompue dont les attraits demeurent très limités. Mineur donc mais surprenant et pas déplaisant.

beaucoup apprécié l'originalité de ce film et surtout l'actrice qui joue à merveille carmina la mère qui décide de tout qui gère tout pour une fin à laquelle on ne s'attend pas pleine de vie de force pour garder son mari décédé pour toucher la prime!!!
elle est manipulatrice..
les autres acteurs des gens simples de la vie courante sont aussi excellents
un film que je recommande

J'ai adoré ce film espagnol particulièrement original.
Contrairement à ce que j'ai pu lire, non ce n'est pas du tout un film qui parle mieux aux espagnols qu'aux français, c'est faux, ce film parlera à tout humain sensible.

Ce film est une très bonne surprise.
Il est très mal distribué malheureusement et c'est bien dommage car c'est vraiment un film très original et intéressant.
C'est une comédie noire à la fois intelligente, drôle et sensible.
Les personnages sont bien campés et que de péripéties !

Une comédie noire espagnole succulente.
Oui c'est digne d'Almodovar.
J'ai adoré les enchaînements de situations, le côté dramatique et burlesque à la fois.

Le propos est marrant quoiqu'un peu glauque,
Cependant, on est pris par cette histoire doucement amère qui arrive même à la fin à nous emouvoir

J'ai trouvé ce film vraiment excellent.
Il est follement original et jouissif.
Les situations, les personnages, tout cela est bien vu et bien croqué.

Un peu dans l’esprit de certains sketchs de Damián Szifron pour « Les nouveaux sauvages » qui eux-mêmes s’inspiraient péniblement de la comédie italienne, le réalisateur espagnol tente une diversion fantaisiste sans la verve ni l’imagination de ses prédécesseurs. Cacher la mort d’un mari et d’un père pendant deux jours histoire de gagner sa pension mérite effectivement que l’on se penche sur le cadavre, mais la manière dont Paco León procède relève du bavardage. Quelques séquences pourront toujours retenir l’œil comme cette veillée funéraire où le va et vient entre les femmes qui jacassent et la chambre mortuaire où les hommes se rassemblent aurait mérité un rythme plus soutenu. Il manque souvent un cadre, une lumière, une posture pour des comédiens sans grande envergure.
Pour en savoir plus

Film drole emouvant
Je me suis pas ennuye un seul moment
Excellent scenario je recommande vivrlent

Faire tourner sa mère, à laquelle il dédie cette ignominie, et sa sœur, qui a joué dans une série intitulée « Avec le cul à l’air » – je traduis, la série n’est sortie nulle part ailleurs qu’en Espagne – définit bien ce réalisateur et son univers. Pourtant, l’idée de départ, une escroquerie à l’assurance, qui aurait pu germer dans l’esprit d’un scénariste italien, réalisée par un autre, aurait pu donner une comédie acceptable. Mais, très vite, le scénario s’égare dans tous les sens, truffé qu’il est d’épisode vomitifs spoiler: (d’ailleurs, la mère et la fille vomissent fréquemment dans l’évier de la cuisine, on dirait le Gainsbourg de « Charlotte for ever »)
, d’interminables digressions sur les sexes féminins « qui pendent » et sur la taille du sexe des Noirs, et de conversations à rallonge, entre vieillardes, sur les bienfaits supposés de la marijuana.

Quelques zozos de la critique ont comparé ce réalisateur à Almódovar, mais, en dépit du peu d’estime que j’ai pour lui et ses scénarios de notable arrivé, je dois convenir qu’Almódovar sait filmer, ne radote pas, et que ses personnages ne changent pas de caractère en cours de route. Il est vrai que la propagande publicitaire a répandu le bruit qu’il avait aimé cette déjection, mais les bobards sont l’aliment de la pub, on le sait... Ici, tout est laid et stupide, et le film est vraiment à fuir.

En fin de compte, dans la presse française, seul « Télérama » a osé le déconseiller. Je regrette qu’on ne puisse pas mettre zéro étoile, mais le cœur y est.

L'argument de ce VOF ("vilain objet filmique") était pourtant séduisant sur le papier - "Carmina", qui semble près de ses sous, convainc sa fille chérie, Maria, de ne pas divulguer tout de suite le décès inopiné de son mari spoiler: (soigné pour épilepsie et schizophrénie - sic - il n'a pas supporté une nouvelle prescription, et fait une crise cardiaque)
. L'événement, arrivé un vendredi soir, doit être tu jusqu'au lundi, pour cause de "prime" (?) sans doute substantielle (et en tout cas personnelle) devant lui être versée ce jour-là. Il faut donc s'accommoder des intrusions des voisins, et autres importuns, lutter contre les odeurs.... et désagréments divers... Un réalisateur italien, à la Scola ou à la Risi, aurait tiré de cette matière burlesque potentiellement quelque chose de caustique et sympathique à la fois, faisant la part belle à la critique sociale la plus efficace. Un Espagnol, comme Alex de la Iglesia, aurait pu tirer également un parti cohérent de ladite - le cinéaste iconoclaste de "Le Crime farpait" ou "Mes chers Voisins" est en effet un bon faiseur de comédies "noires". Las, c'est un autre Espagnol qui est ici à l'oeuvre, un nommé Paco León. Né Francisco León Barrios, il tourne en famille, distribuant sa mère, Carmina Barrios (dans le rôle-titre), et tout un tas d'autres "León". Ce qu'il fait de cette chronique "familiale" est un vrai massacre. Un chef d'oeuvre de sordide, de mauvais goût (je vous recommande la "berceuse" de la grand-mère à sa petite-fille), de trivialité hystérique (en visant ce faisant l'étymologie : ὑστέρα...). De plus écrit en dépit du bon sens - le meilleur exemple étant que spoiler: les efforts pour repousser la date du décès tombent, évidemment, à l'eau - le médecin des services d'urgence appelé après le w-e ne pouvant qu'indiquer que le mort est passé de vie à trépas..... le vendredi soir !
Et que dire de la "postface", avec l"'étudiant" sénégalais ? Confondant.... Grossier, et pas un instant "décapant", juste sale, et pas drôle du tout. Notons que la sortie française nous a quand même épargné le titre original complet "¡ Carmina y Amen !".. Je vois que ce León s'est fait un nom dans son pays comme auteur de "sitcoms" - du genre le plus racoleur à l'évidence....

drôle, féroce,sans complexe, voila Carmina . elle attend deux jours pour déclarer la mort de son mari , et comme ça elle touchera l'allocation. chronique d'un immeuble avec toutes ses lâcheté et ses délires . on se prend au jeu même si la scène de "l opération de la moule" n'était pas nécessaire , tous les personnages sont attachants . la scène de l'enterrement est superbement réalisée et très originale . du très bon cinéma espagnol

Encore un film presente comme une comedie mais qui n'en ai pas une meme si l'on arrive a sourire une ou deux fois. Film fourre tout , plusieurs sujet abordes qui parlera plus au public espagnol que Français.

"On le compare déjà à Almodóvar" est mentionné sur la jaquette DVD de ce film, réalisé par Paco León et sorti en 2014. Et effectivement, il y a un peu de ça, du moins dans le style d'écriture avec cet humour noir très présent, même si ce genre d'humour est propre aux comédies espagnoles de manière générales. Mais pourtant, le film est bien moins prenant, bien moins fascinant qu'un film d'Almodóvar. Après la mort de mon mari, Carmina décide de le garder un week-end, avec sa fille, pour pouvoir toucher sa retraite. Bon, c'est un pitch qui peut autant donner lieu à un drame qu'à une comédie et le réalisateur, qui en est également le scénariste, a choisi d'attaquer son sujet sous ces deux angles. Et c'est plutôt une bonne chose car cela évite de tomber dans le mélodrame tout en évitant le vaudeville auquel peut facilement se prêter ce genre de sujet. Enfin bref, tout le début du film est assez bien mené donc, on apprend à connaitre ces personnages qui ont un caractère assez fort, notamment la mère qui essaye, malgré sa peine, d'organiser toute cette petite affaire. Mais petit à petit, on sombre peu à peu dans l'ennui car si les scènes de dialogues par exemple sont très bonnes, elles semblent détachées du reste. Je pense notamment à la scène où Carmina fume un joint avec sa pote, on a une conversation assez bateau dont l'humour réside dans la simplicité et l'authenticité mais on se demande quand même ce que ça vient faire là. Comme la scène à moto où Carmina perd sa chemise, qui est de plus très bien racontée et qui est très drôle mais, encore une fois, qu'est ça vient foutre là, qu'est-ce que ça raconte par rapport au sujet principal ? Et donc cette impression de scènes déconnectées les unes des autres nous éloigne peu à peu du sujet principal pour y revenir subitement dans la dernière partie du film. Dernière partie qui comporte d'ailleurs une séquence au cimetière particulièrement bien réalisée. D'ailleurs, en parlant de mise en scène, on est assez loin du style Almodóvar pour en revenir à cette comparaison ; on est en effet loin des couleurs criardes et du kitsch pour quelque-chose de beaucoup plus sobre et terne qui fonctionne plutôt bien. "Carmina !" est donc un film qui a du potentiel mais qui m'a peu à peu perdu à cause d'un scénario qui donne l'impression de partir dans tous les sens.