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    Divergente 2 : l’insurrection
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    Caine78
    Caine78

    6 199 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    Une fois n'est pas coutume, j'ai découvert ce « Divergente 2 : l'insurrection » sans avoir vu le premier, ce qui ne m'a pas permis de comparaison. Cela dit, autant être honnête : pendant les deux tiers, l'affliction n'était pas loin. C'est long, sans vision ni idées, nous ressortant tous les poncifs et scènes d'action typiques des films de science-fiction pour ados sans que le moindre élément vienne nous sortir de notre torpeur. Et puis, alors que je n'y croyais plus, une fois spoiler: Tris kidnappée par ses ennemis
    , les choses finissent ENFIN par s'accélérer. Rien de bien original ni surprenant, mais ENFIN des effets spéciaux (impressionnants) au service d'un vrai spectacle, ENFIN de vrais enjeux et de vraies situations un minimum excitantes, ENFIN une opposition digne de ce nom entre les différents protagonistes principaux... Je n'en demandais pas plus et cela m'a enfin permis de raccrocher les wagons avec une aventure qui semblait pourtant bien mal partie, aidé tout de même par une sublime Kate Winslet, impressionnante de classe dans une robe bleue aux effets ravageurs sur la gent masculine... Cela ne compense pas tout, mais permet au moins de sortir de la salle pas trop mécontent, en espérant que le troisième volet saura capitaliser là-dessus pour nous divertir du début à la fin.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 201 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 août 2016
    Franchement, de tous les films adaptés récemment à partir de littérature teenage, je trouve presque que « Divergente », premier du nom, est le moins pire de tous. Attention ! Je ne dis pas que je le trouvais bien, mais au milieu de toutes ses absurdités et conventions à la noix de teenage movie, il y avait eu quelques aspects que j’avais trouvé sympa, notamment cette ambiguïté (volontaire ou non) qui était présente dans la manière de nous peindre cette société corporatiste. (Et puis, avouons-le, la petite Shailene Woodley se laisse quand-même bien regarder aussi). Pourtant, en voyant ce deuxième opus, je peux vous dire que le peu de clémence que j’avais à l’égard de cet univers s’est totalement envolé. A dire vrai, ce n’est pas l’univers qui me dérange le plus dans ce « Divergente 2 », c’est l’intrigue. Franchement, elle n’a aucun sens ni aucune logique. spoiler: Voilà qu’au début du film on nous explique qu’un Allspark permet de localiser tous les divergents (Ah bon ? Komenkçamarche ? Et pourquoi j’en ai jamais entendu parler dans le 1 ? Et pourquoi c’était le chef des Audacieux qui l’avait ? Enfin… Passons…), que pour le faire marcher, il faut un divergent, qu’on décrète donc d’arrêter plein de divergents pour savoir lequel fonctionne avec (…donc si on arrête des divergents, c’est qu’on sait déjà les localiser, non ? C’est quoi l’intérêt du Allspark alors ? Je ne comprends plus…) Du coup, Tris qui était partie (on ne sait pas pourquoi d’ailleurs) estime qu’elle doit revenir combattre (et on a du mal à comprendre son plan d’ailleurs, tant sa capture est téléphonée depuis le départ). Elle se fait capturer (oh surprise !), elle teste l’Allspark, elle meurt (ah ?), mais survit malgré tout (pardon ?), tout ça pour retourner tester le Allspark (mais pourquoi ?), ce qui lui permettra de débloquer une révélation super-importante sur l’avenir de leur société (…tellement importante qu’on l’avait caché dans un cube déverrouillable que par un divergent… pratique.) D’ailleurs, cette révélation consiste à dire qu’en fait, depuis le départ, l’idéal aurait été de faire une société de divergents, mais que bon non, en fait ils ne l’ont pas fait… (Hein ?) Et donc du coup tout le monde rend les armes et tout cela finit dans la bonne humeur... Désolé pour ceux qui kiffent, mais ce scénario n’a juste AUCUN sens !
    L’intrigue s’emmêle les pinceaux dans son propre univers. Rien n’est crédible. Aucune parole n’est sensée. Tout le monde suit le fil tortueux du scénario qui aligne les perles et les clichés sans aucun scrupule. Personnellement, je trouve ça plus que lamentable. A croire que dans le monde des teenage movie, personne n’avait encore compris qu’un teenage movie ne devait pas nécessairement être écrit par un adolescent ! A un tel niveau, c’est tout simplement grotesque. Personnellement, je ne sais ce qu’ils mettront dans « Divergente 3 », mais ce sera sans moi.
    RRossi
    RRossi

    46 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2015
    Ayant adoré le premier pour son rythme trépidant et sans temps morts entre autre, cette suite m'a déçu dans ce sens. Je n'y est pas retrouvé ce qui m'avait séduit auparavant, même si j'aime toujours autant le couple formé par Shailene Woodley et Theo James. Il y a moins d'action et les longueurs sont bel et bien de la partie. Les personnages ont perdus en charisme, en particulier Tris, qui devient badass en un tour de main alors qu'elle était si fragile dans sa première aventure, et c'est d'ailleurs ce qui m'avait séduit chez ce personnage, mais là son évolution est trop rapide ! Kate Winslet n'a pas l'air de trop y croire et Naomie Watts est transparente. Le tout est assez prévisible, et l'histoire de cette fameuse boîte qui arrive comme par enchantement dans le récit, comme par hasard dans l'ancienne maison des parents de Tris et que seule cette dernière aurait la capacité d'ouvrir est un peu trop gros, et je m'attendais à une révélation finale plus impressionnante. J'ai remarqué un petit clin d'oeil, voulu ou non, au dernier Harry Potter lorsque spoiler: Tris quitte son groupe en solitaire pour se rendre chez l'ennemi
    .
    Après bien sûr, tout n'est pas ininterressant dans ce second film. Reste les quelques scènes d'action très réussies, les effets spéciaux, notamment lors des simulations, d'une beauté incroyable, les superbes décors et l'exploration plus poussée de l'univers. Mais bon voilà c'est trop peu pour faire de Divergente 2 une suite honorable du premier. Espérons que le troisième soit plus épique et moins longuet.
    RedArrow
    RedArrow

    1 572 abonnés 1 505 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2015
    Aaah, c'est parti pour le deuxième volet de la saga dystopique adolescente la plus inintéressante de tous les temps.

    On avait laissé notre Divergente Tris dans le grand n'importe quoi du final du premier film où elle avait perdu 80% de son entourage. Forcément la p'tite choupinette n'est pas bien du tout et voit des gens morts partout. Heureusement, elle a une solution imparable pour aller mieux : se couper les cheveux ! Ben oui, quoi de plus efficace pour soigner les chocs post-traumatiques ?!

    Après cette magnifique introduction, la grosse première partie du film va nous ressasser les événements et enjeux mis en place par le précédent opus... c'est à dire pas grand chose ou alors un festival de portes ouvertes déjà empruntées (et en mieux) par ses confrères "Hunger Games" et "Le Labyrinthe".
    Tris et sa bande de copains vont donc se balader de faction en faction sans trop de raisons sinon de rencontrer des acteurs en train de cachetonner (Octavia Spencer, Naomi Watts ou Daniel Dae Kim).
    Ils se feront tirer deux ou trois fois dessus histoire de nous rappeler que ce sont des rebelles en cavale en train de monter une méga-giga-révolte de dingo contre le système en place dirigé par une Kate Winslet en mode fronçage de sourcils parce que très très méchante.
    Et puis Tris fera aussi plein de bisous à son petit ami incarné par Theo James, l'un des rares êtres humains possédant la capacité de se transformer en poireau dès qu'il est devant une caméra.

    Comme si tout ça n'était pas assez passionnant (lire ceci en y décelant de l'ironie), un nouvel enjeu complètement fou fait son apparition : une boîte. Ouais, rien que ça, il ne sont pas là pour rigoler les scénaristes.
    Mais pas n'importe quelle boîte, hein ! Un truc qui ne peut être ouvert que par un Divergent pur souche grâce à plein de simulations (heu... ils avaient déjà la technologie pour construire ça il y a deux siècles ? Bon, ok, ne posons pas de trop de questions) et qui pourrait bouleverser le régime existant.
    Bref, juste un alibi pour nous resservir ces tests virtuels auxquels on pensait échapper dans ce deuxième film et prétextes à un peu d'action et d'effets spéciaux dans la dernière partie (il y a même un morceau d'immeuble volant, waooouh !!!).

    Ce deuxième volet confirme donc les craintes du film précédent, "Divergente" est bien le canard boîteux des franchises dystopiques adolescentes, la faute à une intrigue déjà vue construite autour de quelques rebondissements qu'un seul long-métrage aurait pu largement contenir. Le dénouement de "L'Insurrection" part heureusement sur une piste plus intéressante mais dommage, celle-ci rappelle déjà furieusement la fin d'un de ses collègues plus récents, comme si les "Divergente" semblaient déjà datés et incapables d'insuffler le moindre vent de fraîcheur au genre.

    Juste, messieurs les producteurs, la prochaine fois que Shailene Woodley change de coupe de cheveux, même si elle est toute mimi, évitez de faire un film pour fêter ça, c'est un peu léger tout de même. En vous remerciant d'avance...)
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    325 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2015
    Le soulèvement des factions est en marche. Cette société dépravée sous l'égide d'un équilibre bancal ne demande qu'à s’effondrer comme un château de carte. Dans ce second opus, les personnages prennent plus d'envergure, des alliances se créent, d'autres se dissipent, mais la survie reste le maitre mot. La mise en bouche était plutôt bien passée avec cette adaptation des célèbres romans signés Veronica Roth. Ici les effets spéciaux sont d'autant plus spectaculaires à travers des simulations virtuelles plus vraies que nature. Shailene Woodley dégage autant de charme et Theo James, pas moins de charisme. Toutes générations confondues devraient sans peine y trouver leur compte scénaristiquement parlant, car ceci est original et dans l'aire du temps. Une franchise qui promet de bien estimables augures. Palpitant et intriguant. 4,5/5
    Mondocine
    Mondocine

    71 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2015
    La saga Divergente était partie sur des bases assez moyennes avec un premier volet qui était au cinéma ce que McDo est à la gastronomie (et dire qu’ironiquement, le réal s’appelait Neil Burger). Du vite-fait vite-avalé, calibré pour satisfaire l’appétit de l’instant sans viser plus loin. Ni plus haut. On espérait que ce second acte propose un peu plus que le simple divertissement préfabriqué pour couler sur les rétines des ados en mode débranchage de cerveau. On espérait…

    Entre bâillements polis et sourires contenus face à l’artificialité de la chose, faisant joyeusement danser les clichés, les codes éculés et les scènes nanardesques dans l’esprit (quand c’est pas dans la forme), Divergente 2 trouvera sans nul doute un écho fort auprès de son public-cible mais à coup sûr, il se limitera à lui et rien qu’à lui. La faute à un script sur-formaté, avec de tels trous d’air que le crash était inévitable. Les « surprises » tentées ne fonctionnent pas, les enjeux demeurent futiles et insipides, le film s’enlise dans une ultra-prévisibilité empruntant le chemin d’un doux ennui, le côté « plus sombre » visé et propre aux deuxièmes volets de toutes les sagas modèles, ne prend jamais d’ampleur et de réelle noirceur, à l’image d’un film qui souffre de sa crétinerie générale vissée à son orientation marketing adolescente répondant à tous les codes préétablis sans jamais chercher à s’élever un tant soit peu en labourant un minimum son sous-texte politique sur le cloisonnement des classes sociales, sacrifié au profit du spectacle fade et décérébré.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 mars 2015
    Quelle déception que cette suite tant attendue ... Ce film n'est même pas une adaptation correct du livre vu que ce n'est plus la même histoire ; prendre des libertés oui mais changer le fond ce n'est pas possible. On nous balance des effets spéciaux sympathiques pour nous faire oublier une histoire qui n'a plus de sens et des personnages devenus creux et insipides et pourtant si intéressants dans le livre....
    Le seul point positif que je peux en tirer est une bonne performance de Kate Winslet.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 mars 2015
    Quelle déception. Un navet pour résumer. J'ai eu du mal à me mettre dans le film au départ, je pensais que ça allait venir au fur et a mesure mais nada. Manque de matière, des effets spéciaux loufoques, des dialogues courts sans intérêt, histoire creuse. J'étais fan du 1er volet mais alors là je trouve que cette suite n'a ni queue ni tête. Je n'irai sans doute pas voir le 3ème
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 mars 2015
    Vu avec des amis qui ont eu le même avis que moi : vide et vraiment pas terrible.
    Le jeu d'acteur est très moyen, les dialogues plus que basiques et niveau effets spéciaux, certains sont carrément "en carton" comme le dit si bien un autre membre plus tôt.
    On s'est ennuyé tout le long. Vraiment à voir en dernier recours...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Le 1er un peu moue posait des bases intéressantes pour ne pas dire solide, qui donnait envie pour la suite et promettait du lourds.
    Le film commence exactement comme son concurrent, mais nous voilà vite arriver au moment tant attendu ou la Miss se coupe les cheveux.

    On se dit ouf ! Il ne tombe pas dans les mêmes travers que le concurrent direct Hunger Game, lui fait même la nique directe en nous évitant le marasme du 3eme opus, donnant directement des "Balls" a un garçon manqué faisant vraiment du bien au cinéma, comme nous laissait penser le trailler.
    (Shailene Woodley étant d'ailleurs bien plus crédible en mode colère que Jennifer Lawrence

    Mais en faite non !!! Béatrice Prior Chougne littéralement 1H45 durant, saupoudré d'une romance pour collégienne de 14 ans, pour finir sur 10 minutes de film (le trailler), et un "cliffanger" aussi ridicule que prévisible.

    On remerciera également les nombreux travellings floues infâmes tous le long du film pour nous faire saigner la rétine toute la séance.
    selenie
    selenie

    5 636 abonnés 6 062 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Après le succès évident et sans surprise de la soupe populaire de "Divergente" (2014) de Neil Burger voici donc le tout aussi évident et attendu second opus, signé cette fois par Robert Schwentke, auquel on doit le râté "R.I.P.D. Brigade fantôme" (2013) et le sympathique "Red" (2010). A priori ce second opus prend plus de liberté avec le roman originel de Veronica Roth. Sans être un fana du roman on peut tiquer sur le fait que l'intrigue du film repose sur une boite inexistante dans le roman, une adaptation ?! On en est tout d'un coup très loin. Rien de neuf chez les Factions, un film qui reste un ersatz du déjà surestimé "Hunger Games". Plusieurs points font sourire par leur incohérence. Le succès est garantit, le cinéma lui ronfle doucement.
    Sylvain. V
    Sylvain. V

    135 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 août 2015
    Une très bonne adaptation du roman de Veronica Roth. Équipé d'un casting impressionant et d'une mise en scène dynamique, tout ceci mené par un scénario efficace, qui démontre les enjeux de leur existence. Plus rythmé que le premier, plus violent, plus spectaculaire, avec des effets spèciaux remarquables, et visuellement incroyables. Renforcé par des séquences d'actions épatantes, aux performances les plus étonnantes les unes que les autres. Divergente 2 : l'insurrection offre un spectacle divertissant, qui ravie les fans d'actions. Tout comme dans le premier, l'amour n'est que passager mais laisse des marques très visibles sur les personnages. Donc Divergente 2 : l'insurrection est a voir, si on a envie de passer une bonne soirée dans une salle obscure avec un film d'actions époustouflant. 4,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Après un premier film où l'on était dubitatif sur la qualité et les intentions du scénario, ce second nous prouve le contraire à travers une intrigue bien présente et une qualité de l'arc narratif, bien au-delà de ce que l'on pouvait imaginer. Un film de science-fiction et d'anticipation, qui s'inscrit parmi les meilleurs avec sa suite, qu'il n'y a plus qu'à attendre.
    yeah1956
    yeah1956

    3 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mars 2015
    le nanar, le scénariste était malade pendant la phase d'écriture, le réalisateur au sport d'hiver pendant le tournage, tous les gosses en ont profité pendant la récréation pour jouer aux acteurs...il ne restait que le type aux effets spéciaux mais ça suffit pas pour faire un film. Ils sont courageux les producteurs, faut avoir du fric...un investissement à déduire des impôts? Il y 'a certainement une bonne raison pour investir là-dedans par contre aucune d'y aller. Je me suis planté !!!
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    123 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2015
    Qu’est-ce que je peux aimer les sagas pour adolescentes ! J’en ai toujours pour mon argent, j’y retrouve toujours tous les pires défauts que je viens chercher et on peut dire que ce Divergente 2 a amplement répondu à mes attentes. C’était nul mais d’une force ! Quelque part j’admire les personnes derrière ce genre de projets tant ils doivent répondre à des critères bien précis pour rameuter leurs cibles en salles. C’est toute une machine qui se met en place, tout un processus ultra rôdé et calibré qui est souvent synonyme de succès quand il est bien mené. Et là ça fonctionne, ce nouvel opus de Diverchiante a attiré les foules en salles. Et vu que j’aime bien m’auto flageller, c’était évident qu’il fallait que je voie ça sur grand écran !

    Quelques semaines avant ça, j’ai rattrapé mon retard par le fabuleux Divergente et son univers d’une bêtise affolante que j’avais malheureusement loupé au cinéma. Je devais traverser une période trouble où je décide de ne voir que de bons films, ça m’arrive de temps à autre… Non mais sans rire, qui peut croire une seule seconde à ce système de factions d’une idiotie sans nom ? Peut-on créer un univers encore plus con ? Dire que je me plaignais d’Hunger Games et de sa dictature pas crédible pour un sou… Mais là on se tape quand même un univers où des abrutis qui courent en faisant « youhou » et en faisant des roulades sont considérés comme audacieux… Je vais me ramener comme ça au boulot tiens pour montrer mon audace mais je pense qu'on me qualifiera d'autre chose qu'audacieux... Et puis c'est aussi un univers où il y a des culs-terreux appelés fraternels qui sont des hippies Peace and Love qui te délivrent un message d’amour en te servant ton repas à la cantine… Des baffes qui se perdent dans la nature je vous jure.

    On suit donc la suite des aventures de Triss, une Katniss bis (à croire qu’il y a un théorème qui affirme que chaque héroïne d’une saga merdique doit avoir un prénom en –iss). Sauf que Jennifer Lawrence a un vrai charisme tandis que la Shailene Woodley ne dégage absolument rien, une pure tête à claques. Puis le coup du « Je me coupe les ch’veux pour oubliay mon passay » pitié quoi. Tu sens le personnage fabriqué pour plaire à la jeune donzelle en fleurs qui se reconnaîtra dans cette fille banale que le destin a choisi. Ainsi que le beau gosse. Tout est fait pour que la puc... pré-adolescente s'identifie au protagoniste pour espérer le même destin et le même type de mec dans son lit pour l'honorer tous les soirs. Hélas pour elle, dans la vraie vie, c'est Dylan l'acnéique en jogging qui essaie de la pécho en faisant du wheeling sur son scooter. Triste sort, triste réalité.

    On le sent quand même le pur film de producteur qui surfe sur le succès d’HG en suivant plus ou moins la même recette avec la fille qui devient forte, blabla... Et forcément, tout devient prévisible et on peut prendre un malin plaisir à essayer de finir chaque dialogue d’un personnage avant lui. Et comme je suis taquin, je ne me suis pas privé. Il n'y a que de cette manière que l'on peut trouver le film drôle. Sinon le temps risque de passer trèèèèès lentement.

    Le scénario est une nouvelle fois des plus crétins. On creuse encore les différentes factions histoire de voir, de manière plus approfondie encore, à quel point cet univers n’a aucun sens et ne tient pas debout. Et puis derrière on enchaîne les Deus Ex Machina et les Juste-à-temps qui sont aussi fréquents que risibles. C’est si dur que ça de créer des séquences cohérentes et une véritable tension ?
    Sans blagues, tu sais à chaque fois que c’est impossible que quelque chose se finisse mal vu que tu as toujours un retournement de situation improbable pour sortir les personnages de la galère. spoiler: Je ne comprends toujours pas pourquoi le beau gosse est toujours en vie à la fin alors qu’il s’est retrouvé seul face à une dizaine de tireurs à même pas 5 mètres de lui. Enfin, je dis que je ne comprends pas mais si… Faut surtout pas choquer la jeune fille en fleurs qui risquerait de pleurer et de ne pas voir les suites vu qu’il n’y aura plus de beaux mecs… Parce que bon, c’est pas Caleb et sa tête d’ahuri qui va attirer de la minette en salles. Tout comme le pauvre Miles Teller, absolument insupportable dans cette saga alors qu’il crevait l’écran dans Whiplash récemment… Quelle misère !


    Ce scénario c'est vraiment le vide créatif. Rien que le coup de la « prophétie » est téléphoné à des kilomètres. spoiler: Evidemment que la boîte allait dire que les divergents sont la solution vu que seuls eux sont capables de l’ouvrir… Comme si on allait dire « Voilà les divergents sont trop forts, ils ont osé résoudre l’énigme ! Mais tuez-les, ils sont néfastes, ils ne peuvent apporter aucune solution c'est évident ! ».
    Je ne comprends d’ailleurs toujours pas pourquoi ils ne constituent pas une faction à eux seuls puisqu’ils ont tous les mêmes caractéristiques à peu près. Enfin, chercher de la cohérence dans ce genre de navets c’est comme chercher des nichons, du sang et des guns dans un épisode de Joséphine Ange Gardien ou un plan qui dure 3 secondes chez Michael Bay.

    En tout cas le résultat de cette prévisibilité, c’est que les scènes d’action ne font rien. Il n’y a pas cette tension qui pourrait leur donner du piquant puisque tout est calculé d’avance et que le suspense est absent. Et la violence est tellement édulcorée… Sans compter les séquences d'action dans les scènes de rêve tape-à-l'oeil qui puent le fond vert à plein nez. C'est moche, juste moche...
    Mais le pire du pire c’est que la saga met quand même deux films pour arriver à une conclusion déjà évidente depuis le début du premier.

    spoiler: Mais sortez de cette foutue clôture nom de dieu, bande de débiles profonds !


    Sans oublier tous ces dialogues exceptionnels avec un mec qui hurle qu'il s'appelle Quatre. Tu peux répéter ce dialogue dans toutes les langues du monde, je pense qu'il peut facilement conserver son ridicule. Qu'est-ce que c'est nul mon dieu... Comment peut-on prendre ce genre de film au sérieux?

    Il est évident qu’il n’y a aucune qualité cinématographique dans ce désastre affreusement chiant et dénué de quelconque émotion. Que peut-on ressentir pour des personnages aussi stéréotypés, vides et surtout aussi cons ? J’avoue franchement ne pas comprendre, même en me mettant dans la peau de Cindy, 13 ans, qui se tape des barres devant l’intégrale des spectacles de Kev Adams et qui viendra voir Divergente 2 trois fois avec toutes ses amies tout en se gavant de popcorn et envoyant des selfies sur snapchat avec leurs bouches en culs de poules en marquant « trOw poseey’ au ciney’ ac mey bestahs <3 ». Comme l'aurait si bien écrit l'ami Kurtz: Drop the bomb, exterminate them all.

    Pierre angulaire du cinéma dit « de merde pour pucelles », Divergente 2 est un condensé de ce qu’il faut faire pour attirer les filles de 10 à 15 ans qui regardent trop W9 et de ne ce qu’il ne faut pas faire pour créer un film de qualité. Toutefois je ne peux que souhaiter une longue vie à cette saga car je prends toujours un gros plaisir coupable devant. J’adore m’infliger cette souffrance d'ailleurs, c'est vraiment relaxant. Ça peut d'ailleurs être plus efficace chez moi que certaines comédies même si cet opus n’est pas ce qu’il y a de plus hilarant. Vivement la suite !
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