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    Manglehorn
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    39 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 088 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Après un « Joe » d'assez bonne facture, David Gordon Green revient en petite forme avec « Manglehorn ». Le propos n'est pas antipathique et le réalisateur reste capable de jolies inspirations spoiler: (la réponse d'Holly Hunter au pénible monologue d'Al Pacino au restaurant : excellent)
    , les dialogues souvent lourdauds apparaissent vite comme un frein à un récit par ailleurs plutôt convenu, que ce soit dans son évolution comme dans pas mal de situations. Dommage, car le réalisateur a le sens du détail et s'avère plutôt à l'aise lorsqu'il s'agit de mettre deux personnages face à face, Pacino, bien qu'en faisant des caisses, restant Pacino... Regardable donc, mais mineur.
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    Récupérer les stars sur le déclin, et les remettre en piste. Voilà à quoi s'attache David Gordon Green depuis un an. D'abord Nicolas Cage dans Joe, puis Al Pacino avec Manglehorn. Prendre leurs noms pour donner un titre à ses œuvres, et les suivre, tout au long du film. Manglehorn est en plein gouffre. Vivant dans le passé à la recherche désespérée de son grand amour, il ne fait plus attention au présent.

    "Métro, boulot, dodo" sont les trois mots qui résument parfaitement la vie de notre septuagénaire. Comme pour se protéger des autres et du mal qu'ils pourraient lui faire, Manglehorn ne vit plus, et attend que la mort l'emporte. D'abord, le spectateur sera troublé par ce récit aux accents fortement intimistes. Il tentera de comprendre comment ce protagoniste fonctionne, guettera la moindre de ses réactions et rentrera en empathie avec cet individu, bien plus triste que méchant. Puis, assez rapidement, l'ennui va venir ternir ce début prometteur.

    Très vite, on se rend compte que la narration n'accélère pas et que ce scénario tourne autour d'un sujet maintes fois repris. Le réalisateur tente tant bien que mal d'imposer sa vision artistique, mais rien n'y fait. Le montage nerveux et ces couleurs saturées ne collent pas aux thématiques de ce portrait. Certes, Al Pacino interprète cet homme avec le charisme et l'expérience qu'on lui connait. Certes, les nappes atmosphériques d'Explosions in the Sky parviennent à donner une légère pudeur à Manglehorn. Mais l'ensemble est bancal et les intentions du cinéaste trop floues pour que nous appréciions ce personnage à sa juste valeur. Dommage, car l'idée était bel et bien là.
    cinono1
    cinono1

    260 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2015
    ...ou la vie d'un vieux serrurier misanthrope prisonnier de son "glorieux" passé, différentes rencontres vont-elle le faire sortir de son état ? Le refrain est connu mais n'empèche pas le réalisateur de jouer sa partition avec pas mal de finesse, de l'humour, du décalage et même une certaine intensité au travers de son montage ciselé. Al Pacino joue juste les vieux bougons mais surtout quel plaisir de revoir Holly Hunter, et ses yeux pétillants, dans un rôle hélas un peu court.
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2015
    La mélancolie est-elle un état durable non résolvable? Al Pacino est formidable dans son personnage enfermé dans son dislogue interne avec une femme qui l'a quitté voici bien longtemps. Plutôt que d'être vivant, il est opérant. Son métier de serrurier l'amène à ouvrir des portes, à offrir des perspectives aux autres, là où lui est enfermé dans son monde. L'alcool peut être un compagnon de route parfois pour anesthésier les affects lorsqu'ils prennent trop de place. Sortira-t-il du désespoir ? Est-il encore capable d'aimer, de faire une rencontre ? Les échanges avec son fils_adulte qui a réussi professionnellement au sens où il a l'argent_ sont époustouflants. Film sombre comme si la nuit l'habitait...
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Manglehorn est un serrurier vieillissant, misanthrope, amer et revêche. Et en colère, intérieurement s'entend, surtout contre lui. Manglehorn, c'est Al Pacino. Qui d'autre peut discuter de l'opération du duodénum de son chat comme s'il déclamait du Shakespeare ? S'il ne surjoue pas, l'acteur vampirise cependant toutes les scènes d'autant plus qu'il est pratiquement toujours à l'écran. C'est au détriment des autres personnages et notamment de Holly Hunter que l'on est heureux de revoir mais qui a si peu à défendre. La mise en scène de David Gordon Green est très en retrait comme si lui aussi était subjugué par le charisme de Pacino. Il y a pourtant quelques éclairs dans Manglehorn qui rappellent à quel point le cinéaste de Prince of Texas est capable de faire preuve d'originalité sur des registres poétiques et absurdes. Manglehorn est d'abord destiné aux admirateurs du grand Al. Les autres ne trouveront sans doute que trop peu de charme désuet à ce film poids léger.
    scribouille2001
    scribouille2001

    11 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2015
    perturbant, troublant, mélancolique, sombre ... al pacino est incroyable de justesse dans ce rôle
    ffred
    ffred

    1 516 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2015
    Un an après son excellent Joe, qui a rappelé Nicolas Cage à notre bon souvenir, revoilà le réalisateur David Gordon Green. C'est un monstre sacré qu'il met devant sa caméra cette fois-ci en la personne de Al Pacino (pas très inspiré dans ses choix ces dernières années). Il ne gagnera pas d'Oscar avec ce rôle même s'il ne s'en sort pas trop mal. Il est tout à la fois touchant et agaçant. Ce qui n'est pas le cas de la trop rare Holly Hunter (La leçon de piano), du très sexy Chris Messina (Damages) ou du réalisateur, ici acteur, Harmony Korine (Spring breakers), tous impeccables dans de solides seconds rôles. Le film est, quant à lui, plutôt bien écrit et mis en scène avec une certaine simplicité. Je m'attendais pas à ce ton très nostalgique. L'ensemble nous offre même quelque chose d'assez pessimiste, voir de déprimant. Des personnages vivant sur leurs regrets, leurs erreurs ou leur gloire passée et des vies à côté desquelles ils sont passés. Malgré tout, cela reste un peu convenu, avec une fin attendue. On passe néanmoins un bon moment, pas inoubliable, mais pas désagréable...
    schnoupette
    schnoupette

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Mon Dieu quel ennui!... Sur le seul nom d' "Al Pacino", on rentre dans la salle noire.... Quelle déception mais quelle déception!!! Rien! Il ne se pase rien! Ah si du vide, un personnage absolument inintéressant à qui les dialogues des autres personnages prêtent une soi disant "magie" et une vie autrefois passionnante à laquelle on ne croit pas un instant! D'ailleurs on ne croit à rien et surtout pas au fait qu'une femme toute simple, vivante et délicate s'amouracherait d'un mec pareil ! Si c'était ma meilleure amie, je lui aurais dit mais lâche le à l'instant même, tu ne vois pas qu'il n'a rien à partager et qu'il ne t'arrive pas à la cheville?....
    Chris Messina le fils de Manglehorn joue très bien c'est le seul point à peu près intéressant du film. Al pacino a la même expression sur le visage de bout en bout et même ses crises de colères ne sont à aucun moment crédibles.... Bref quelle arnaque! A la vue de l'affiche, fuyez!
    cylon86
    cylon86

    2 281 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2015
    A.J. Manglehorn est un vieux serrurier bougon qui n'aime personne à part son chat, sa petite-fille et Clara, la femme de sa vie à qui il ne cesse d'écrire sans jamais avoir de réponses. Errant dans une vie solitaire, entouré de gens qu'il n'aime pas, Manglehorn est un homme perdu, un homme qui se veut aigri mais qui reste profondément romantique. Parce que Manglehorn est incarné par Al Pacino, on y croit dur comme fer, totalement pris dans les dérives de cet homme vieillissant qui perd pied et auquel de nombreuses personnes vouent une admiration particulière. Touché par la grâce à certains moments, le film a tout de même une fâcheuse tendance à tomber dans l'ennui, ne manquant pas de maladresses sur un sujet que l'on a déjà maintes fois vu au cinéma. La mise en scène de David Gordon Green n'aide d'ailleurs pas à faire passer la pilule, le cinéaste laissant souvent la caméra trembler dans des effets laissant à désirer. Impression mitigée donc pour un résultat qui bénéficie tout de même d'une certaine fraîcheur.
    benoitG80
    benoitG80

    3 326 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2015
    "Manglehorn" a tout du film particulier que l'on aimera vraiment ou que l'on détestera...
    Pour ma part sans hésitation aucune, c'est une réussite de haut vol dont les raisons sont multiples : un thème passionnant et original, un acteur au top que l'on ne présente plus et une maîtrise de la mise en scène terrible à ce point-là...
    Franchement, entrer ainsi dans la vie et même dans le cerveau de ce serrurier dépressif avec autant de virtuosité, c'est plutôt fort !
    Au point de se dire que cela serait une étude clinique parfaite pour des étudiants de psycho...
    Car Al Pacino, avec tous ses problèmes mentaux, est décrit et même décortiqué sous nos yeux avec tant de tact, de précision que tout devient passionnant, bien que pour certains cette histoire puisse sembler creuse et sans intérêt, j'en conviens.
    On voit ainsi cet homme fonctionner à travers son passé, ses chimères, son amour perdu et ainsi saboter ni plus ni moins son présent comme jamais !
    La démonstration est exemplaire, tant Al Pacino est dans la peau de cet homme aux rapports tendres, puis durs, voire cruels et violents avec ceux qui l'approchent et désirent le connaître...
    Mis à part son chat et sa petite fille, tous vont finir par être rabroués et humiliés avec dédain, bien que tout semble commencer sous de bons hospices en apparence.
    Pour l'illustrer, que de scènes touchantes, cocasses et même inattendues, dont les visages des uns et des autres sont filmés sans complaisance, à l'état brut où le moindre questionnement, la moindre déception se lisent instantanément dans les yeux ! Que ce soit les soit-disant copains en passant par sa "conseillère bancaire", jusqu'à son propre fils lui-même en perte complète de repères.
    À ce titre, les seconds rôles sont fabuleux et surtout Dawn interprétée par Holly Hunter, en femme pleine d'attentes et d'espoir face à son client du vendredi, dont la joie de vivre et de s'émerveiller est en contraste total avec l'esprit sombre et tortueux de notre héros.
    Certains moments illuminent avec beaucoup de poésie cette introspection, telle cette scène émouvante où un client entre en chantant dans la banque un bouquet à la main, sans en dire plus évidemment sur la suite !
    Tout réside avant tout dans les propres réflexions de ce serrurier, dans son dialogue et sa correspondance à sens unique avec cette mystérieuse et idolâtrée Clara, dont on finit presque et même par douter de sa réelle existence.
    Et c'est bien sur ce point essentiel que l'on accroche, tant on est pendu à ce monologue, très représentatif de cet état de pensée et de ce raisonnement sans fond et sans issue.
    Cette histoire belle et touchante, construite avec beaucoup de doigté et d'élégance, a évidemment une fin, véritable changement de cap, qui se révèlera exactement à la hauteur de ce que l'on espérait avec un tas de symboles, de métaphores dont on se délectera !
    Après le très bon "Joe" du même David Gordon Green, il arrive donc qu'une réalisation même américaine comme celle-ci, fasse la différence, en étonnant, en interpellant nos sens, en stimulant nos méninges et surtout notre émotion !
    Et tant mieux...
    Genji M.
    Genji M.

    18 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Un film simple, triste mais efficace, j'ai aimé et je pense le revoir, Al Pacino au top.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Que dire de ce film? Simplement que je suis totalement passée à côté, n'accrochant absolument pas au scénario (mais y en a-t-il un?) ni au jeu déconcertant d'Al Pacino (qui ne suscite guère l'empathie). Cruelle déception.
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    11 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Itinéraire dans la solitude d'un homme aigri, ne sachant plus parler à ses proches et apprécier les choses de la vie. La dépression y est réellement bien dépeinte grâce à la prestation réussie d'Al Pacino. La subtilité de la photo, la musique et la mise en scène font apprécier la lenteur de ce film, plus que réel.
    tixou0
    tixou0

    640 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Angelo (sic) Manglehorn (quelque chose comme "Cornebroie" en français) est un concentré de colère - ce qui fait de son quotidien souvent un beau champ de ruines - au propre (quand il s'en prend au mobilier), comme au figuré spoiler: (quand il humilie celle qui soupire après lui, "Dawn", ou repousse son fils Jacob, ou corrige un ancien protégé du temps où il était coach, Gary).
    La douceur, c'était pour la seule Clara, son amour clandestin, pour qui il n'a pas osé quitter une épouse qu'il n'aimait pourtant pas - il y a une éternité... Le septuagénaire, amer et misanthrope, très près de ses sous, ne fait confiance qu'aux innocents, donc à sa petite fille de 6 ans, Kylie, et aux bêtes, pour lesquelles il a un vrai don, petites ou grandes, au premier rang desquelles Fannie, sa superbe chatte blanche. spoiler: Quand celle-ci avale une clé, le serrurier.... (joli symbole) entreprend de faire enfin le deuil de sa jeunesse, et de saisir la nouvelle chance offerte par la gentille Dawn ("Dawn" = "aube" - encore tout un symbole, après "Clara", "claire", qui appartient au même champ lexical..
    ). Tentons un bilan... C'est assez finement écrit que ce portrait de vieil ours renaissant à la vie, et interprété finement aussi, par celui pour qui le rôle a été précisément écrit, Al Pacino. Il y a quelques jolies trouvailles de mise en scène (comme le carambolage aux pastèques), et l'épilogue est à la fois tendre et plein d'humour. Mais la mise en place est longuette, et il faut savoir faire preuve de persévérance pour voir le sujet prendre de la consistance....
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2015
    C'est un film mélodramatique intéressant mais triste.
    J'ai beaucoup apprécié mais je reconnais que l'histoire est bien triste.
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