Avis : Five - Page 7

BOF! La Bande Annonce m'a vendu du rêve, je m'attendais à me tordre de rire, j'ai juste esquissé quelques sourires à l'image des autres spectateurs dans la salle.
Le scénario fait des allers retours entre les extrêmes, on passe de la belle tirade psycho sociale, aux réflexions graveleuses, sexistes voir dégueux, déjà au milieu du film c'est lourd! Mais un grand bravo aux acteurs, ils sauvent le film, c'est pour eux que je mets la moyenne ainsi que pour encourager le réalisateur qui fera mieux la prochaine fois!

Quelques bonnes vannes mais un scénario complètement bidon (Le film s'appelle five mais 2 personnages à garder). Dommage !!

A l’heure où le cinéma français vit ses heures sombres avec des comédies sans fond à l’humour lourdingue tels que les "Tuches", "Pattaya" ou encore des comédies pour intello en manque de sourire façon Julie Delpy comme "Lolo", Igor Gotesman, jeune auteur, réalisateur et comédien nous offre son premier film « FIVE ». Ce film « nouvelle génération » casse les codes et brille dans un art où beaucoup de comédies françaises sont restées dans l’ombre : être drôle et le faire bien !

Seul « Babysitting » en 2013 avait tenté l’exercice avec réussite grâce au Box-Office, même si le film est resté dans l’ombre d’une comédie US sur le même thème et la même réalisation (Projet X, de Nima Nourizadeh).

Bon, pour le coté film français classé art et essai, on repassera ! Le pitch et les premiers teasers annonçaient déjà la couleur : c’est un film de potes à voir entre potes pour se détendre et rire un bon coup ! Igor Gotesman, quasi inconnu (qu’on a pu voir officier sur Canal dans Casting), nous offre ici une comédie à l’américaine façon Todd Phillips, où il arrive avec justesse à nous faire rire grâce à des punchlines grossières et des gags potaches sans jamais tomber dans la vulgarité ni la nullité.

Dans d’autres films sous la direction de Fabien Onteniente, cela ressemblerait à un pétard mouillé, mais ici c’est un feu d’artifice pour les zygomatiques ! Compilez cela une bonne bande originale Pop Electro, et garnissez le tout avec des comédiens plus ou moins connus et talentueux jouant avec finesse : voilà comment construire une comédie successfull.
En changeant totalement de registre, Pierre Niney est surprenant dans son rôle d’eternel optimiste : comme quoi, on peut être issu de la Comédie Française et endosser un rôle comique à la Bradley Cooper dans Very Bad Trip, en mettant au placard son costume Yves Saint Laurent ! (#VaneDeMODE)
N’en oublions pas ses quatre acolytes, très bons également : François Civil (dans son rôle déjanté façon Stifler), Igor Gotesman (le plus sage de la bande) ou encore la jolie Margot Bancilhon qui ouvre le film à merveille dans une scène à la James Bond Girl… Et pour finir, le Tombeur de ses dames Idrissa Hanrot, qui a autant de dialogues que Dicaprio dans The Revenant (ça lui a valu un oscar donc on ne sait jamais).

Déjantée, sexy, drôle, et parfois absurde, cette comédie regorge de sincérité et d’authenticité grâce au talent des acteurs et de son réalisateur quasi novice… et c’est ça qui est surprenant. Tellement absorbé par les aventures de ce groupe d’amis en quête de la ruée vers l’or, j’en ai même oublié les erreurs techniques. Aucun film n’est parfait et affiche souvent ses petites erreurs à la fois technique et scénaristique mais là, je n’ y ai vu que du feu. Bravo, c’est rythmé et on ne s’ennui pas une seconde !
Enfin si quelques détails sur certains personnages m’ont laissé un peu sur ma faim, certains manquant de profondeur sur leur passé, et d’autres sur leur futur mais c’est le seul bémol du film. Sans être parfait, le film est une très bonne réussite, surtout pour une première réalisation ! Sous ses allures de comédie potache américaine, il fait son job et nous fais rire sans aucune autre prétention. Courrez donc voir ce film et savourez le tel un bonbon cinématographique acidulé made in France.

Vu hier. Bon divertissement et belle prestation de Niney et Civil, même si le délire ado-bobo attardé est lourd et dès qu'on gratte un peu le propos sonne creux... J'ai pour ma part plutôt apprécié la BO du film. D'ailleurs je cherche la musique de fin (où ils sont sur la plage) qqun la connait ? Si oui merci.

A part quelques scènes amusantes, on prend vraiment le spectateur pour un imbécile ou pour un enfant de 12 ans.. On va nous faire croire qu'un jeune de bonne famille (mais là n'est même pas la question), va devenir dealer dans le seul but de payer la collocation de ses amis ...
Je passe outre tous les clichés : dans le groupe on a une fille, un métis, un complètement idiot, bref...
L'histoire ne tient pas du tout la route..
Esprits critiques passez votre chemin...

Quelle fraîcheur ! Scénario simple à la française mais quel jeu d'acteurs ! Film à recommander. Encore et encore.

Doté d’une mise en scène et d’un montage énergiques, il est difficile de croire que « Five » est le premier long métrage d’Igor GOTESMAN.
Le point fort de cette comédie est son humour d’adulescent original et imparable qui assure de bons fous rires.
Les situations et les personnages sont hauts en couleurs et caricaturaux et si le trait est poussé, il l’est juste ce qu’il faut pour ne pas être abusif. Mention spéciale à Fanny Ardent dans un petit rôle décalé et croustillant !
Original, cocasse, décalé, joliment filmé (pour une comédie), le film est une ode à l’amitié aussi inattendue que bienvenue.
Au final, c’est un bon high-five entre potes !

Mais que sauver dans cette production où rien ne fonctionne ?.Déjà la musique est une horreur (vous me direz c'est une question de goût, mais bon). Le scenario a choisi d'accumuler gags sur gags, le problème c'est qu'aucun ne fonctionne, c'est lourd, c'est vulgaire (et pour que ce soit moi qui souligne la vulgarité d'un film, il faut y avoir mis le paquet) On a de l'empathie pour personne, on plutôt envie de leur foutre des baffes. Et puis il y a cette manie qu'on certains film se vouant comique et qui tout d'un coup de prennent au sérieux comme des papes nous parlent de l'amitié, de l'amour, du sens de la vie etc… Est-ce pour cela qu'on va voir de tels films ? Quelques très courtes lumières au milieu de ce fatras, la fille de la concierge, et la présence complétement décalée de Fanny Ardant.

Cinq copains d’enfance sont unis par une amitié indéfectible : Samuel (Pierre Niney) dont la pension que lui verse aveuglément son père, qui l’imagine étudier la médecine alors que Samuel rêve de devenir comédien, permet de faire vivre la bande, Timothée (François Civil), perdu dans les vapeurs de la beuh, Julia (Margot Bancilhon), la fille de la bande, Vadim (Igor Gotesman qui a écrit le scénario du film et signe sa réalisation et qui, du coup, s’arroge logiquement le privilège de ken la blonde du groupe) et Nestor (Idrissa Hanrot), dragueur compulsif hanté par un complexe d’Œdipe mal résorbé. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes pour cette bande de joyeux drilles si le père de Samuel ne lui coupait brutalement sa rente l’obligeant, pour payer le loyer du luxueux appartement où il héberge ses amis, à une fuite en avant dans le deal de shit bien vite périlleuse.

"Five" – qui se serait volontiers intitulé "La Bande des Cinq" si le titre n’avait pas été préempté – carbure aux bonne intentions : un film vantant les vertus de l’amitié adulescente façon Klapisch, un doigt – juste un doigt – d’humour régressif façon Apatow, quelques jeunes comédiens bankables au casting (même si Niney et Civil sont beaucoup trop doués pour ne pas éclipser leurs trois infortunés congénères), une BOF électro-pop signée Gush…

Mais ce n’est hélas pas avec de bonnes intentions qu’on fait un bon film. Il y faut aussi un scénario. Et c’est là que le bât blesse. Car après une première moitié sympathiquement menée où la découverte des cinq lascars et des pitreries de Niney et de Civil suffit à nous divertir, la seconde tourne à vide. Le scénario invente une histoire sans intérêt de livraison de drogue à fourguer d’urgence dont les développements laborieux, loin de relancer l’histoire, en soulignent cruellement l’inanité.

C’est dommage. Car on était prêt à se laisser emporter par le charme et l’humour de deux des acteurs les plus prometteurs de leur génération qui, à la sortie du film en 2016, étaient pour le premier au sommet de sa gloire (après son César 2015 pour "Yves Saint Laurent" ) et pour le second sur le point de l’atteindre (avant "Burn Out" et "Le Chant du loup").

Amitiés, mensonges, manipulations... Difficile de se reconnaître dans l'un des personnages principaux. Je m'attendais à de l'humour, j'ai été déçu. Beaucoup de vulgarités, de l'humour scatologique, des "mec, mec, mec" dans toutes les phrases, des coups bas, et tellement de faux dans les attitudes des soit disant "potes" ! Le final est naze de chez naze, facile pour ces jeunes "aisés" surtout avec un papa plein aux as spoiler: et une grand-mère qui donne un tableau rempli de billets de 500 euros à son petit fils !
Un final qui manque de crédibilité et au dénouement vraiment bas de gamme.

Un film de potes et une comédie qui file la banane : dynamique, bien filmé, bien écrit, avec des dialogues gentiment trash et des comédiens sympathiques. Fun, tendre et délirant.

On passe un bon moment avec ce petit film de potes non dépourvu de qualités mais entaché malheureusement par un soupçon de vulgarité et un scénario largement prévisible. De petites saynètes souvent bien écrites et drôles, interprétées avec alacrité par une poignée de comédiens se succèdent à un rythme soutenu. Pierre Niney tire le film vers le haut certes, mais pourquoi doit-on supporter deux ou trois scènes de vomissement et autant de pipi-caca qui affaiblissent le propos à chaque instant ? Quelques seconds rôles qui auraient pu être anthologiques (le voyou ou le riche qui donne une fête) si l'on n'avait pas forcé le trait jusqu'à les transformer en caricatures stupides.

"Five" avec Pierre Niney est l'histoire d'une bande de cinq potes qui emménagent ensemble en colocation dans Paris. Très franchement, nous n'attentions pas forcément grand-chose de cette comédie, et nous avons été finalement vraiment séduits. Le film commence curieusement en Thaïlande pour lancer l'intrigue. Cette introduction est suivie par un générique astucieux, montrant qu'Igor Gotesman a voulu faire un film à l'esthétique soigné, et on retrouvera donc dans le film des plans léchés et assez colorés. Les péripéties s'enchaînent alors avec pas mal de créativité, à l'aide de dialogues bien écrits et de gags vraiment très amusants. Alors évidemment, dans le groupe de cinq, le film met plus l'accent sur le duo formé par Pierre Niney et François Civil, véritable révélation du film, absolument hilarant dans son rôle. Malheureusement, le scénario semble sacrifier Idrissa Hanrot alias Nestor qui n'apparaît que pour servir l'histoire. Les acteurs semblent avoir pris beaucoup de plaisir pour tourner ce film, et ce plaisir est particulièrement communicatif. "Five" est une belle surprise, une comédie soignée et un film de pote très drôle.

une excellente comédie amicale très drôle touchante et réaliste presque parfaite dans tous les plans, aussi bien le sujet, la réalisation, le jeu des acteurs, l'humour les dialogues. "pierre niney" est magnifique dans son rôle ainsi que son groupe d'amis.je m'attendais pas à autant rire donc je suis très contente d'avoir passer un peu de mon temps libre en salle obscure devant ses 5 personnages qui donne vraiment la pêche en sortant de la séance. à voir et même revoir sans hésitation.

Grosse scène dès le départ, quand un père exaspéré par l'attitude de son fils, décide de lui couper les vivres. Et il a de bonnes raisons de le faire ! La suite est un enchaînement de gags arrivant tout juste à décrocher un vague sourire de consternation. Five est un film marquant un changement de génération. Une nouvelle génération d'acteurs par ailleurs talentueux, mais incompréhensibles lorsqu'ils parlent entre eux et qui échouent donc à séduire les générations précédentes. Une génération qui parle vite, utilise des tournures de phrases qui ne ressemblent plus au français du Bescherelle et emploie des mots que le dictionnaire ignore. Une génération de personnages qui rêvent d'une collocation ensemble, de faire la fête financée par les parents dans leur dos, de vivre de petits trafics, alors que les générations précédentes ne rêvaient que d'indépendance, ou étaient mues par un idéal social qui les dépassait. Pour toutes ces raisons, Five m'a déçu au point de m'interroger sur l'intérêt de Pierre Niney d'avoir accepté l'aventure. A noter cependant une réplique intéressante : "De toutes les relations qu'on a dans la vie, il y a des chances pour que les amitiés soient celles qui durent le plus longtemps." Même cette réplique empreinte d'un certain idéalisme de la jeunesse, a peu de chances de parler aux générations précédentes. Un film à éviter pour les plus de trente cinq ans.